• Alstom : la contre-offre de

    Siemens intéresse l'Etat

    français

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-04-27T12:20:24+02:00" itemprop="datePublished">27.04.2014 à 12h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-04-27T14:53:09+02:00" itemprop="dateModified">27.04.2014 à 14h53</time> |  

     lien Par Isabelle Chaperon et Cédric Pietralunga

     

    <figure>Siemens a déposé une proposition de rachat d'Alstom concurrente à celle de General Electric.</figure>

     

    Arnaud Montebourg, le ministre de l'économie, a annulé sa rencontre prévue dimanche

    27 avril au soir avec Jeffrey Immelt, le patron de General Electric (GE), a-t-on appris

    d'une source proche de Bercy. « L'Etat français entend étudiersereinement toutes les

    options qui s'offrent à Alstom et notamment les propositions émises

    par Siemens »,

    explique cette source.

    « General Electric et Alstom ont leur calendrier qui

    est celui d'actionnaires, mais le gouvernement français

    a le sien qui est celui de la souveraineté économique.

    C'est pourquoi il souhaite disposer du temps nécessaire

    à un examen sérieux des propositions », indique Bercy

    dans un communiqué.

    « General Electric et Siemens sont deux investisseurs importants en France et des acteurs de premier plan au sein de notre tissu industriel national. Le gouvernement est prêt àexaminer leurs projets avec le souci de préserver les intérêts de la base industrielle de la France et à y participerfinancièrement », poursuit le communiqué.

    Selon nos informations, M. Montebourg ferait également pression pour que le conseil d'administration d'Alstom,

    prévu dimanche après-midi afin d'étudier et sans doute d'approuver l'offre de General Electric, soit repoussé ou

    ne soit pas conclusif.

    RENFORCER L'ACTIVITÉ FERROVIAIRE D'ALSTOM

    Désireux de ne pas laisser General Electric faire main

    basse sur les activités énergétiques du français Alstom,

    le géant allemand Siemens a transmis samedi en fin de

    journée à son concurrent français, une lettre d'intention

    afin de mettre sur la table une contre-proposition. Cette

    lettre vise à la fois à rallier le conseil d'administration

    d'Alstom mais aussi le gouvernement. Elle répond en

    effet aux préoccupations martelées par M. Montebourg

    en matière d'emploi, d'investissement et de localisation

    des centres de décision en France.

    Cette lettre d'intention n'est pas une offre ferme car

    Siemens, qui se dit prêt à allervite, demande d'abord d'avoir accès aux mêmes informations que celles dont

    General Electric aurait pu bénéficier. Sous cette réserve,

    le géant allemand propose, comme General Electric, de reprendre les activités d'Alstom dans l'énergie, turbines

    et autres transmissions, mais, dans le même temps, il se

    dit prêt à apporter au français une partie de ses propres activités dans les trains à grande vitesse et les

    locomotives, sous formes de titres ou d'actifs, afin derenforcer le pôle ferroviaire d'Alstom.

    « Nous voulons créer deux champions européens, l'un dans l'énergie, l'autre dans le transport », souligne

    un proche de Siemens qui ajoute : « s'il n'est pas consolidé, le pôle

    transport d'Alstom n'est pas taillé pour résister à la mondialisation ».

    Dans ce schéma, les activités de transport resteraient

    basées en France – comme c'est le cas pour l'offre de

    General Electric qui ne touche pas à cette branche

    d'Alstom. En outre, Siemens offre de localiser en France

    le siège mondial de son activité de turbines à vapeur et

    même de rapatrier de ce côté du Rhin une grande partie

    des centres de décision de son activité de réseaux de distribution d'énergie.

     

    PAS DE LICENCIEMENT PENDANT 3 ANS

     

    Pour ce qui concerne le sujet sensible des turbines

    nucléaires fabriquées par Alstom, le groupe allemand

    se dit prêt, enfin, à extraire cette activité du périmètre

    acquis afin de la céder à des intérêts tricolores, EDF 

    ou Areva. Et de rappeler que General Electric est associé

    dans ce domaine au japonais Hitachi, grand concurrent

    du français Areva.

    Enfin, alors que Patrick Kron, patron d'Alstom, a mis en

    avant le risque de suppressions de postes en cas de rapprochement avec Siemens, avec lequel les doublons d'activités seraient plus importants qu'avec General Electric,

    le groupe allemand se dit prêt à s'engager à ne pas licencier

     en France pendant 3 ans.

    S'il se dit intéressé par ces propositions, l'Etat français

    assure néanmoins que ce n'est pas lui qui a sollicité

    Siemens. De fait, le groupe allemand n'a pas attendu la révélation de l'intérêt de General Electric pour

     lorgner sur Alstom. Il y a deux mois, les deux patrons, Patrick Kron

    chez Alstom et Joe Kaeser, se sont rencontrés. Depuis, le français fait la sourde oreille aux propositions

    de Siemens. Mais, selon un proche du groupe allemand, cela ne les a

    pas empêché de poursuivre les travaux en vue d'un rapprochement. Ces derniers jours, Siemens s'est

    ainsi rapproché des pouvoirs publics français.


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  • Justin Timberlake bariole

    le ciel de Saint-Denis

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-04-27T14:19:12+02:00" itemprop="datePublished">27.04.2014 à 14h19</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-04-27T14:40:37+02:00" itemprop="dateModified">27.04.2014 à 14h40</time> |Par Aureliano Tonet

    lien 
     

    « Regarde, un arc-en-ciel, c'est un signe ! », s'écrie une jeune fille en pointant le firmament, avant de rejoindre la foule qui s'amasse aux abords du Stade deFrance. En ce samedi 26 avril humide et nuageux, Justin Timberlake ouvre la saison des concerts organisés dans l'antre francilien. Si toutes les couleurs de peau s'unissent en harmonie, les adolescentes forment, sans surprise, l'essentiel du bataillon. A tel point que la sécurité n'a pas prévu assez de vigiles féminines pour fouiller leurs corps impatients, tandis que les garçons passent, eux, les portiques d'entrée les mains dans les poches.

     

     

    CARGAISON DE « DOMAC »

    Certaines spectatrices ont poussé la vénération jusqu'à venir avec leur cargaison de « DoMac » – elles sont de celles qui savent que la firme du clown Ronald a emprunté son slogan, « I'm Lovin' It », au répertoire du beau Justin. A 21 heures pile, cependant, la saveur de leur sandwich n'est plus qu'un fade et lointainsouvenir en comparaison du trouble que procure l'entrée en scène de l'idole. Il y a des cris, des râles, quelques sanglots.

    Un compte à rebours fait durer le suspense ; l'ombre de « JT » apparaît sur l'immense décor alvéolé ; il accroche son bouton de manchette, dépoussière sa veste, puis pénètre enfin dans l'arène, remplie aux trois quarts. Pusher Love Girl,le premier titre, donne le ton : ce soir, l'Américain, impeccable en costard-nœud pap', aura le falsetto alerte, et le groove généreux. Avec la même prodigalité, il dispense ses attentions à la foule et à la vingtaine de musiciens qui l'accompagne – des choristes très en voix, pour la plupart.

     

     

    SLASHS EN RAFALES

    Timberlake aime strier ses disques de slashs en rafales (FutureSex/LoveSounds,en 2006 ; The 20/20 Experience, en 2013) ; en concert, cela donne un show ultra-saccadé, avec chorégraphies heurtées, jeux de lumières cinétiques, scène mouvante, séquences dépouillées et moments de grande bouillie sonore.

    Sur l'écran géant, des images de rouages défilent : le temps, voilà la grande affaire de « Justin Time », comme le surnomment certains. A 33 ans, le ludion a déjà deux décennies de show business dans les gencives. Avant de convoler en solo, en 2002, sous le patronage des producteurs Pharrell Williams et Timbaland, il a fait ses armes dans le boys band N'Sync – abréviation de « in synchrony ». Synchrone, il l'est de la semelle au gosier, réglant ses pas de danse sur la mécanique huilée de ses acolytes, et faisant coïncider, en un fugace instant de grâce, son tube lacrymal, Cry Me a River, avec les trombes d'eau qui s'abattent sur le stade.

    Lire aussi le portrait de Pharrell Williams

     

     

    REPRISE DE « SINGIN' IN THE RAIN »

    Mais le chanteur, danseur et comédien a prévu deux heures et demie de spectacle, et, comme son répertoire n'est composé que d'une dizaine de hitsincontestables, il faut meubler. Il s'y emploie en reprenant a capella Gene Kelly (Singin' in the Rain), et, à la guitare, Elvis Presley (Heartbreak Hotel) et Michael Jackson (Human Nature). Manière de rappeler qu'il a grandi à Memphis, creuset historique des musiques américaines, et de s'inscrire dans une lignée pop, pluridisciplinaire et rassembleuse.

    Or, l'universalisme de Kelly, Presley et Jackson cachait, on le sait, quelques zones d'ombres. Timberlake a beau collectionner les armes à feu, s'esclaffer d'unrire démoniaque et sacrifier à la sexualisation grimpante des musiques populaires (voir les très « caliente » Señorita et Sexyback), il ne parvient guère à faire oublier son pedigree de gentil garçon, passé, adolescent, par le Club Mickey.

     

     

    Si bien que le spectacle vaut surtout pour ses moments d'effusion collective, transpirant la joie simple d'hurler des mélodies entêtantes, en tapant des mains. Après Mirrors, tube récent aux 183 millions de vues sur YouTube, qui clôt admirablement les ébats, « JT » dessine un cœur avec ses doigts, en direction des masses pubères. D'ultimes lasers bariolent le ciel de Saint-Denis ; une admiratrice s'exclame : « T'as vu ? On dirait un arc-en-ciel ! »


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  • Vatican: Le pape François fait saints

    Jean XXIII et Jean Paul II

     

    Créé le 27/04/2014 à 10h10 -- Mis à jour le 27/04/2014 à 11h48      lien 
    <aside>Le pape François célèbre la messe de canonisation de Jean XXIII et Jean Paul II à Rome, au Vatican, le 27 avril 2014

    Le pape François célèbre la messe de canonisation de Jean XXIII et Jean Paul II à Rome, au Vatican, le 27 avril 2014FILIPPO MONTEFORTE AFP

    </aside>

    RELIGION - La foule a applaudi....

    Le pape François a fait saints dimanche sur la place Saint Pierre Jean Paul II et Jean XXIII, devant une foule de plus de 800.000 fidèles selon une estimation de la police romaine communiquée par le Vatican. La foule a applaudi après que le pape, très grave, a récité la formule en latin pour la sanctification du pape polonais Karol Wojtyla (1978-2005) et du pape italien du Concile Vatican II, Angelo Giuseppe Roncalli (1958-1963).

    Auparavant le cardinal Angelo Amato, préfet de la cause des saints, avait adressé trois demandes successives au pape, pour marquer la solennité de la démarche: «Très saint-père, la Sainte Eglise, confiante dans la promesse du Seigneur d'envoyer sur elle l'Esprit de vérité, qui à toute époque a préservé de l'erreur le magistère suprême, supplie avec force Votre Sainteté de vouloir inscrire ces fils élus dans le catalogue des saints».

    L'accolade à Benoît XVI

    Le pape a répondu alors par la longue formule consacrée en latin, langue de l'Eglise: «En l'honneur de la Sainte Trinité, par l'exaltation de la foi catholique et l'accroissement de la vie chrétienne, avec l'autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des saints apôtres Pierre et Paul, après avoir longuement réfléchi, invoqué plusieurs fois l'aide de Dieu et écouté l'avis de beaucoup de nos frères dans l'épiscopat, nous déclarons et définissons saints les bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II, et nous les inscrivons dans le catalogue des saints et établissons que dans toute l'Eglise ils soient dévotement honorés parmi les saints», a dit solennellement le pape argentin.

    La foule a aussitôt acclamé les deux saints pendant que les cloches résonnaient dans les églises de la Ville éternelle. Auparavant le pape François était allé donner chaleureusement l'accolade au pape Benoît XVI au premier rang, parmi les cardinaux.

     20 Minutes avec AFP

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  • Le <time datetime="2014-04-26T23:19+01:00" itemprop="datePublished" style="border: 0px none; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">26/04/2014 à 23:19:00</time> | Mis à jour le <time datetime="2014-04-26T23:59+01:00" itemprop="dateModified" style="border: 0px none; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">26/04/2014 à 23:59:58</time>
    FOOTLIGUE 1

     

     

    St-Etienne a eu «peur»

    Peu confiant suite à ses trois matches nuls de suite, et au 2-2 de la saison dernière à Annecy, St-Etienne s'est fait peur lorsque Evian-TG a réduit le score. Mais les Verts se sont finalement imposés (2-1).
     
     
     
    Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne) : «Nous avons gagné mais nous nous sommes faits peur car nous avons livré une très grosse première période avec beaucoup de situations favorables. L'adversaire ne pouvait pas rester dans ce qu'il faisait en première période. Nous avons concédé un but assez rapidement après la mi-temps alors que nous avons eu une balle de 3-0 juste avant. Avec plus de lucidité dans le placement dans la surface, nous aurions pu marquer un troisième but qui nous aurait bien libéré car la fin de match a été éprouvante. Il était important d'obtenir un résultat positif. Il n'y a eu que deux équipes du Top 6 qui ont gagné ici (Marseille et Saint-Etienne). Cela change des derniers matches au cours desquels nous avions concédé des nuls. Sept points d'avance sur le 6e, Marseille, est un avantage important à trois journées de la fin d'autant qu'il y aura un match direct entre l'OM et l'OL la semaine prochaine. Nous avons encore deux matches à domicile. Il faudra être conquérant et gagner, à l'inverse de ce qui s'est passé ces derniers temps»François Clerc (défenseur de Saint-Etienne) : «Nous avons eu peur du même scénario que celui de la saison dernière (l'ASSE menait de deux buts avant d'être rejointe). Nous savions qu'Evian allait revenir après la mi-temps avec une autre motivation. Nos adversaires ont poussé mais c'est normal car ils étaient à domicile et qu'ils sont parvenus quelques fois à nous mettre en danger. Nous avons réussi à tenir. Nous avons affiché beaucoup de solidarité et c'est vraiment une victoire importante».
    AFP
     

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    Viol présumé au quai des Orfèvres : un des policiers ressort libre du bureau du juge

     

    Publié le 26.04.2014, 13h06 | Mise à jour : 27.04.2014, 01h05

    Trois des quatre policiers en garde à vue après la plainte d'une Canadienne pour viol au 36, quai des Orfèvres sont déférés devant la justice.

    Trois des quatre policiers en garde à vue après la plainte d'une Canadienne pour viol

    au 36, quai des Orfèvres sont déférés devant la justice. | AFP/JOEL SAGET

    Zoom

    Un des trois policiers présentés devant un juge d'instruction dans l'affaire du viol présumé d'une touriste canadienne dans les locaux de la PJ parisienne est ressorti, ce samedi soir, libre et sous le statut de témoin assisté. Il n'y avait donc pas assez d'éléments pour le mettre en examen. Il y a eu «peut-être, un emballement», a souligné l'avocat du fonctionnaire, Me Gustave Charvet à la sortie du palais de justice.<btn_noimpr></btn_noimpr>

    Son client conteste toute relation sexuelle avec la plaignante. 

    A 23h30, ses deux collègues de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), autrefois appelée l'antigang, étaient toujours en cours de présentation devant le juge.

    L'un des policiers soupçonnés de ce viol qui aurait eu lieu au 36, quai des Orfèvres à Paris, a reconnu dans la nuit

    de vendredi à samedi, avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante, mais assure qu'elle était consentante.

    Au total, quatre policiers avaient été placés en garde à vue dans cette affaire. L'un d'eux est ressorti libre, sans charges contre lui. Quant aux deux autres suspects, ils n'ont pas modifié leur version initiale et nient toute relation sexuelle avec la jeune femme.

    Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour «viol en réunion» et «modification de l’état des lieux d’un crime». Les trois policiers, qui appartiennent à la célèbre Brigade de recherche et d’intervention (BRI), sont soupçonnés d'avoir fait disparaître les bas et les lunettes de la jeune femme. 

    VIDEO. Viol présumé au Quai des Orfèvres : trois des quatre policiers devant le juge



    Les résultats des prélèvements ADN attendus

    Les faits présumés se sont déroulés dans la nuit de mardi à mercredi. La touriste canadienne de 34 ans affirme avoir rencontré les hommes de la BRI dans un pub irlandais du quartier Saint-Michel où beaucoup de policiers ont leurs habitudes. Après une soirée arrosée dans le quartier Saint-Michel, la plaignante affirme avoir accepté de suivre les policiers au siège de la police judiciaire parisienne, juste de l'autre côté de la Seine. C'est en ressortant, visiblement sous le choc, qu'elle a affirmé à l'agent de faction avoir été violée. Sa plainte a rapidement été recueillie au commissariat du IVe arrondissement

    De premiers examens médicaux ont été réalisés ainsi que des prélèvements ADN, mais on ignore encore samedi le résultat des analyses.

    Des perquisitions ont aussi été menées au domicile des policiers par les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la «police des polices», qui se sont également déplacés sur le lieu du viol présumé. L'IGPN

    a également été saisie par la Préfecture de police d'une enquête administrative sur ces faits.

    «Le fait même d'être venus après une soirée dans les locaux de la PJ risque d'entraîner des sanctions» affirme une source au ministère de l'Intérieur. Interrogé à Marseille, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a assuré vendredi qu'il prendrait toutes les sanctions qui s'imposent si les faits étaient établis.

     

     

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    LeParisien.fr 


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