• Windows unifié et gratuit, le coup de poker

    de Microsoft pour concurrencer Android

    Publié le 4 avril 2014.
    Le patron de Microsoft, Satya Nadella, à la conférence Build, le 2 avril 2014.
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    Le patron de Microsoft, Satya Nadella, à la conférence Build, le 2 avril 2014. J.SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

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    STRATEGIE - Sous la houlette de son nouveau patron Satya Nadella, l'entreprise a brossé une stratégie audacieuse lors de sa conférence Build...

    «Windows, gratuit». En 1998, c'était un oxymore. En 2014, c'est une nécessité. Lors de sa conférence annuelle Build, mercredi, Microsoft a annoncé que son OS coûterait désormais zéro dollar aux fabricants d'appareils dotés d'un écran de moins de neuf pouces. Un revirement surprenant pour certains, mais avec seulement 3% du marché des smartphones et 2% des tablettes l'an dernier, Microsoft n'a pas le choix. Il doit s'adapter à un monde «post-PC» ou faire une croix sur le marché «consumer».

    Jusqu'à présent, les fabricants de smartphones devaient payer entre cinq et quinze dollars en droits de licence pour utiliser Windows. Une somme négligeable pour un téléphone à 600 dollars mais dissuasive pour le secteur en plein boum des smartphones low-cost de moins de 150 dollars.

    Viser les marchés émergents

    Parallèlement à cette annonce, Microsoft a signé un partenariat avec le fabricants de puces mobiles Qualcomm pour proposer des téléphones d'entrée et de milieu de gamme. L'entreprise a notamment présenté un premier modèle de Micromax, numéro 2 du smartphone en Inde, avec 16% du marché.

    Sur les marchés émergents, Microsoft veut attaquer sur tous les fronts. Nokia s'apprête à dégainer un Lumia 630/635 de qualité honnête pour un téléphone à moins de 175 euros. Et parce que Windows Phone n'est pas encore optimisé pour les modèles à moins de 100 euros, le patron de Nokia, Stephen Elop –qui devrait diriger la division smartphone/tablette de Microsoft une fois le rachat terminé– veut continuer de miser sur le système finlandais Asha, notamment populaire au Brésil.

    Elop aimerait également poursuivre l'expérience chimérique de la gamme X, qui tourne sous une version modifiée d'Android. Un téléphone Microsoft doté d'un OS de Google? L'ancien dirigeant, Steve Ballmer, aurait préféré mourir. Son successeur, Satya Nadella, qui a déjà donné son feu vert à Office sur iPad, y réfléchira sans doute. Nick Hedderman, responsable de la stratégie mondiale de Windows Phone, rejette l'idée selon laquelle Microsoft abandonne le segment premium et le marché américain. Il reconnaît toutefois que l'entreprise «met le paquet sur ses territoires les plus dynamiques».

    Un Windows et des apps universelles pour les dominer tous

    Nadella, lui, double la mise sur la stratégie «one Microsoft» de Ballmer avec une convergence de Windows sur tous les fronts. Sur smartphone, tablette, PC et Xbox, les quatre versions de l'OS partagent un noyau commun mais elles doivent encore s'adapter à des hardwares très différents. Microsoft a toutefois fait un grand pas en avant en annonçant des «apps universelles» pour Windows.

    Les développeurs pourront faire d'une pierre quatre coups en codant une seule app qu'ils n'auront qu'à modifier à la marge. Le consommateur, lui, ne passera à la caisse qu'une fois et pourra télécharger l'app sur toutes ses machines, avec des données synchronisées par la sauce magique du Cloud. Selon Nick Hedderman, Microsoft doit «convaincre qu'il y a une plus-value à rester dans l'écosystème Windows».

    Google en position de force

    «Cette stratégie a un énorme potentiel pour Microsoft», estime l'analyste de Gartner Brian Blau. Depuis le lancement de Windows Phone 7 en 2010, le manque d'apps et les faibles ventes de smartphones se nourissent l'un de l'autre. Face à ce problème de la poule et de l'oeuf, Microsoft réagit par un double crochet droite-gauche avec un Windows désormais gratuit et des apps universelles. La cible n'est ici pas Apple mais bien Android, qui possède plus de 75% du marché.

    Alors que Google règne sur le mobile et a dégainé le premier sur le «wearable», notamment les montres et les lunettes, la mission ne sera pas facile pour Microsoft. Mais en prenant ses fonctions, il y a deux mois, Nadella a souligné que son groupe devait désormais avoir «l'esprit d'un challengeur». Avec une nouvelle agressivité et un brin d'humilité, la voie est peut-être tracée.


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  • PS: «il faut savoir terminer une fronde»,

    dit Cambadelis

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    <aside>Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 24 avril 2014 à Paris

    Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 24 avril 2014 à Paris ERIC FEFERBERG AFP

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    Mis à jour le 27.04.14 à 15h01

    Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis a déclaré dimanche qu'il fallait savoir "terminer une fronde", à l'adresse des députés socialistes qui refusent de voter le programme de stabilité mardi à l'Assemblée.

    "Si c'est une fronde il faut savoir terminer une fronde", a déclaré sur Radio J Jean-Christophe Cambadelis.

    Énumérant les propositions mises en avant par le PS notamment pour "défendre le pouvoir d'achat des petites retraites, les fonctionnaires des catégories C , maintenir et tenir le plan pauvreté (...)", Jean-Christophe Cambadélis a jugé que "si ces demandes sont satisfaites je dirais que c'est la première fois que les socialistes ont pu peser autant dans un débat parlementaire".

    "Je ne comprendrais pas qu'en fonction de cela, il n'y ait pas le souci de se rassembler parce que moi, mon problème c'est l'unité des socialistes, l'unité de l'ensemble de la gauche dans le moment que nous traversons", a-t-il dit.

    "La position du PS a été claire, il s’agissait d'amender et de ne pas détricoter", a précisé le premier secrétaire du parti.

    Interrogé sur l'éventuelle abstention de députés socialistes, Jean-Christophe Cambadélis a répondu :"il vaudrait mieux pas, il vaudrait mieux que les parlementaires une fois qu'ils auront jugé de ce qui a été obtenu par leur action (...) fassent bloc avec l'ensemble des socialistes".

    "J'espère, je souhaite, je demande que chacun revienne à la raison et qu'il y ait un vote massif des socialistes pour le dit plan d'économie s'il y a les éléments que je viens d'indiquer", a-t-il ajouté.

    "On ne peut pas s'engager dans un processus où une partie des parlementaires, même si c'est elle est minime, 10 à 15, constamment sur tous les votes, ferait défaut à la majorité", a-t-il insisté.

    "Ces parlementaires demandent de la confiance, on ne peut pas construire la confiance par un acte de défiance", selon M. Cambadelis, qui "suggère une démarche syndicale, à savoir : la pression ayant été faite, les réponses ayant été données, maintenant on peut ensemble avancer".

    "Si le processus présupposé est +quel que soit ce qu'on vous propose, eh bien c'est non+, ce n'est pas une" démarche de rassemblement, c'est une démarche de sécession", a-t-il dit.

    © 2014 AFP

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  • Les Irakiens du Golfe ont commencé

    à voter pour les législatives

     

    Créé le 27/04/2014 à 14h51 -- Mis à jour le 27/04/2014 à 15h01     lien
    <aside>Un Irakien résidant aux Emirats arabes unis vote à Dubaï, le 27 avril 2014, pour les élections législatives irakiennes

    Un Irakien résidant aux Emirats arabes unis vote à Dubaï, le 27 avril 2014, pour les élections législatives irakiennesKARIM SAHIB AFP

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    Dubaï - Les Irakiens vivant dans les pays arabes du Golfe ont commencé à voter dimanche pour les élections législatives dans leur pays dans deux centres électoraux à Dubaï et Abou Dhabi.

    Ces Irakiens ont deux jours pour faire leur choix alors que le scrutin est organisé mercredi en Irak sur fond de violences continuelles.

    «Il n'y a de centres électoraux qu'à Dubaï et Abou Dhabi», a déclaré à l'AFP Omar al-Hadith, responsable de la commission électorale irakienne, expliquant que les Irakiens résidant dans d'autres pays du Golfe étaient appelés à se rendre dans ces deux centres émiratis pour voter.

    Il a précisé que le nombre d'Irakiens vivant aux Emirats arabes unis atteint les 52.000, dont 20 à 25.000 sont en âge de voter.

    Dans la matinée, le bureau de vote de Dubaï n'était pas congestionné mais ses responsables ont affirmé s'attendre à une plus grande affluence plus tard dans la journée.

    «Je veux voir mon pays se relever et reprendre sa position de leader», a déclaré après avoir voté Lina Mouchtaq, une Irakienne qui vit aux Emirats arabes unis.

    Pour sa part, Abdel Aziz Jassani, un homme d'affaires résidant à Dubaï, a souligné que le gouvernement qui sera issu de ces élections «aura à s'attaquer à de nombreux défis, notamment la sécurité mais également la santé et l'éducation».

    Quelque 9.000 candidats sont en lice pour 328 sièges de députés, dans un pays qui ne parvient pas à mettre un terme aux violences, onze ans après la chute de Saddam Hussein.

    VIDEO  

    © 2014 AFP

     

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  • Iran: la crise économique met fin

    à la lune de miel de Rohani

     

    Créé le 27/04/2014 à 12h50 -- Mis à jour le 27/04/2014 à 15h21 lien
    <aside>Une Iranienne achète des fruits à Téhéran le 20 janvier 2014

    Une Iranienne achète des fruits à Téhéran le 20 janvier 2014 BEHROUZ MEHRI AFP

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    Téhéran - Hassan Rohani avait promis de relancer une économie plombée par les sanctions occidentales mais huit mois après son élection à la présidence de l'Iran, aucune amélioration majeure n'est en vue et la frustration monte au sein de la population.

    M. Rohani, un religieux modéré, a engagé un dialogue avec les Occidentaux depuis son entrée en fonctions en août 2013, rompant avec la politique de son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, dont le double mandat avait été marqué par la confrontation.

    Téhéran veut parvenir rapidement à un accord final avec les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) sur le programme nucléaire iranien, soupçonné de cacher un volet militaire, et faire lever les sanctions qui asphyxient depuis plusieurs années son économie.

    Au niveau national, des premières mesures ont fait baisser l'inflation à 34,7% en mars (-5,7% sur un an) et le taux de change des devises étrangères s'est stabilisé.

    Mais si, globalement, les institutions internationales estiment que les perspectives de croissance sont positives depuis plusieurs mois, de nombreux Iraniens assurent que leur situation n'a pas changé car la plupart des sanctions restent en place, et l'économie est toujours en récession.

    Dans les marchés et le bazar de la capitale, la frustration a remplacé le sentiment d'espoir né de l'élection de M. Rohani et de la signature fin 2013 d'un accord avec le groupe 5+1 qui a levé certaines sanctions.

     

    - «Pas meilleur qu'avant» -

     

    «C'est pareil», résume Nahid Pakmiat, une employée d'université à la retraite, qui habite Ali Abad, un quartier de la classe moyenne du sud de Téhéran.

    «Il y a un grand fossé dans la société, ajoute la jeune retraitée de 55 ans. L'augmentation des prix rend inabordables la viande, le poulet ou d'autres produits de base» pour la classe moyenne ou pauvre.

    A Mokhtari, un quartier pauvre de la ville, les effets de l'accord avec les grandes puissances sont invisibles. «Les prix n'arrêtent pas de grimper et mes ventes s'en ressentent. La vie n'est pas meilleure qu'avant», déplore Ali Heydari, propriétaire d'une épicerie.

    Même si la potion est amère, le gouvernement reste déterminé à poursuivre les réformes majeures engagées, comme la baisse drastique des subventions publiques à l'énergie, au carburant et aux produits de consommation de base, qui frappera d'abord les plus pauvres.

    Depuis le début de l'année iranienne, le 21 mars, le prix de l'électricité et du gaz a augmenté d'environ 25%. Vendredi, une hausse de 75% des prix du carburant a été annoncée. Deux jours auparavant, le président avait subi son premier revers politique, 95% des Iraniens ayant réclamé pour cette année l'aide publique de 14 dollars par mois et par habitant. Le gouvernement avait pourtant appelé les catégories les plus favorisées à renoncer à cette aide.

     

    - «Patience» -

     

    Malgré l'impact immédiat sur les prix des coupes dans les subventions, les analystes estiment que ces mesures d'austérité sont nécessaires pour relancer l'économie.

    Certains responsables politiques dénoncent également la mauvaise gestion de la précédente administration.

    «Les temps sont durs, nous sommes dans une période stagflation et il est difficile de mettre en place une politique économique dans ces conditions car toutes les mesures encourageant la croissance génèreront de l'inflation», explique à l'AFP Ramin Rabii, directeur général du fonds d'investissement Turquoise Partners.

    Si la lutte contre l'inflation reste la priorité de M. Rohani, qui veut faire baisser le taux à 25% en mars 2015, les hausses récentes de prix devraient provoquer une nouvelle flambée, estime M. Rabii, soulignant que le gouvernement dispose de peu d'options.

    «C'est une affaire de patience,» ajoute-t-il. Il met aussi en garde sur les espoirs peut-être excessifs d'un accord nucléaire en juillet, malgré l'optimisme ambiant.

    Des hommes d'affaires occidentaux basés en Iran, rencontré par l'AFP, s'inquiètent également d'un échec des négociations entre l'Iran et le 5+1.

    Et même si celles-ci débouchent sur un accord, ils s'inquiètent de la pression que l'aile dure du régime pourrait mettre sur le gouvernement si la situation économique ne s'améliore pas rapidement.

     © 2014 AFP

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    L'allemand Siemens planche sur sa "coopération future" avec Alstom

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-04-27T10:40" itemprop="datePublished" pubdate="">27/04/2014 à 10:40</time> - Modifié le <time datetime="2014-04-27T14:44" itemprop="dateModified">27/04/2014 à 14:44</time>

    Le groupe industriel dément toute offre de rachat de la division énergétique du français Alstom contre l'américain General Electric.

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    Image d'illustration © Yasuyoshi Chiba / AFP

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    Le géant allemand Siemens a indiqué dimanche avoir fait part au français Alstom "de sa disposition à échanger
    sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future".

     

    Le groupe allemand n'évoque pas une offre de rachat de la division énergétique du Français pour "sauver" ce

    dernier de l'américainGeneral Electric, une possibilité avancée samedi par une source proche du dossier à 

    Paris.

    Le P-DG du géant américain GE était attendu ce dimanche à Paris pour des discussions au sommet en vue

    d'une telle acquisition.

    Bien que l'État français ne soit plus actionnaire de l'entreprise depuis 2006, le ministre de l'Économie Arnaud Montebourg s'est invité dans le dossier, justifiant son interventionnisme par la nécessité de prémunir la France

    contre le risque de perdre un centre de décision et d'éventuels emplois.

    Rumeurs...

    C'est dans ce contexte qu'une "source proche du dossier" avait fait part samedi de l'intérêt de Siemens.

    Cela avait surpris les analystes, car, lors du sauvetage d'Alstom en 2003-2004 alors au bord de la faillite,

    l'État français s'était opposé à un rachat par Siemens. Le P-DG d'Alstom Patrick Kron est en outre

    viscéralement opposé à un rapprochement avec l'allemand.

    Enfin, la transaction serait évaluée à une dizaine de milliards d'euros, somme que Siemens serait bien en

    peine de mettre sur la table, alors que GE dispose d'une importante trésorerie qu'elle ne rapatrie pas aux

    États-Unis pour raisons fiscales.

    Si l'opération GE-Alstom aboutissait, elle serait un coup dur pour Siemens qui ferait face à un concurrent

    dans des domaines d'activité primordiaux (équipements électriques, turbines, lignes à haute tension...).


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