• Grèce : la femme du chef d'Aube dorée inculpée et placée sous surveillance

     

    Créé le 25/06/2014 à 19h10 -- Mis à jour le 25/06/2014 à 19h10    lien

    <aside>La députée et femme du chef du parti néonazi grec Aube dorée, Eleni Zaroulia, à Athènes le 17 juin 2014

    La députée et femme du chef du parti néonazi grec Aube dorée, Eleni Zaroulia, à Athènes le 17 juin 2014 

    LOUISA GOULIAMAKI AFP

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    Athènes - Eleni Zaroulia, députée et femme du chef du parti néonazi grec Aube dorée Nikolaos Michaloliakos, lui-même en détention provisoire, a été inculpée mercredi pour «direction et participation à une organisation criminelle» et placée sous surveillance.

    Selon le chef d'accusation, Eleni Zaroulia est inculpée pour «direction, avec son mari,» d'Aube dorée. Elle s'est vu imposer la mesure préventive d'assignation à domicile à la suite d'une décision des deux juges d'instruction chargée de l'enquête sur ce parti, a-t-on appris de source judiciaire.

    Le procureur s'est voulu plus sévère et a proposé sa détention provisoire. Un conseil des juges devra trancher prochainement, selon la même source. Eleni Zaroulia a été jusqu'en janvier l'une des représentantes de la Grèce au Conseil de l'Europe.

    Un autre député du parti, Konstantinos Barbaroussis, a également été inculpé mercredi pour «participation à des actions illégales» comme des agressions contre des immigrés. Il s'est vu infliger une caution de 20.000 euros et l'interdiction de quitter le pays.

    Actuellement la majorité des seize députés d'Aube dorée, un parti au discours xénophobe et raciste, sont inculpés de participation à une organisation criminelle dont sept sont en détention provisoire.

    La justice avait placé en détention provisoire le fondateur et député du parti Nikolaos Michaloliakos ainsi que certains autres députés après l'assassinat en septembre à coups de couteau d'un musicien antifasciste par un membre de ce parti dans une banlieue près d'Athènes.

    Fondé dans les années 80, Aube dorée a longtemps agi comme un groupuscule semi-clandestin bénéficiant de la quasi impunité des autorités avant sa transformation en parti et son entrée au Parlement lors des dernières élections législatives de 2012, au pic de la crise de la dette.

    Aux récentes élections européennes, Aube dorée est arrivé en troisième position derrière la Gauche radicale, principal parti de l'opposition, et la droite de la Nouvelle-Démocratie au pouvoir.

    Au moins deux meurtres sont imputés à des membres de ce parti ainsi que de nombreuses violences surtout contre des étrangers et des militants de gauche.

    Trois autres députés de ce parti, les derniers à ne pas être inculpés, sont convoqués devant la justice d'ici lundi, et riquent à leur tour des poursuites pour participation «à une organisation criminelle».


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    Les pistes du rapport Pisany-Ferry pour relancer la croissance en France

    <time>Publié le 25-06-2014 à 13h21Mis à jour à 15h30                                lien </time>

    Diminuer de moitié l'illétrisme, réduire de 30% le prix des logements, devenir l'un des 10 pays où l'on vit le mieux... Découvrez les pistes d'action proposées par l'économiste Jean Pisani-Ferry.

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    Jean Pisani-Ferry (c) Sipa
    Jean Pisani-Ferry (c) Sipa
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    Réduire de 30% le prix des logements, se hisser parmi les 10 pays où on vit le mieux, réduire de moitié l'illettrisme: un rapport remis mercredi 25 juin à François Hollande dessine les enjeux de "la France dans 10 ans".

    Commandé par le président de la République après un séminaire gouvernemental à l'été 2013, ce rapport de 230 pages agrémentées de 33 "indicateurs chiffrés" se veut "une analyse des enjeux essentiels auxquels la société française doit répondre et de leurs implications".

    Il a été rédigé par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, désormais appelé "France Stratégie", créé en avril 2013 et qui s'est substitué au Centre d'analyse stratégique et est dirigé par l'économiste Jean Pisani-Ferry.

    Ce rapport, explique-t-il en introduction, n'est "ni un essai de futurologie ni un exercice de projection économique ni un catalogue des réformes supposées indispensables". C'est "un inventaire raisonné des principales questions qui se posent à nous à horizon de dix ans, d'une discussion argumentée, des réponses qui peuvent leur être apportées, et d'une réflexion sur la stratégie du changement".

    Un chapitre est cependant entièrement consacré à la stratégie pour mettre en oeuvre les objectifs que fixe le Commissariat général, et la plupart des indicateurs chiffrés correspondent à des pistes de réforme, cachées derrière de grandes idées générales comme "une égalité républicaine effective" ou "une société décloisonnée et ouverte sur le monde".

    Les pistes de réformes 

    Parmi celles-ci, quelques unes devraient faire plus de bruit que d'autres.

    Ainsi la réduction de 30% du prix des logements en euros constants afin de créer un "modèle social lisible et inclusif" ou l'interdiction du cumul des mandats pour lutter contre "la désaffection croissante" notamment des classes défavorisées et les jeunes "vis à vis des élus et du personnel politique en général".

    "Il faudrait que les élus ressemblent plus aux électeurs", a déclaré Jean Pisani mercredi matin sur France Inter, déplorant qu'ils soient en France des "professionnels de la politique" faits "sur le même modèle".

    Si Jean Pisani-Ferry précise qu'"à court terme, il est nécessaire de hiérarchiser les priorités", il estime néanmoins que pour "bien engager une mutation", il convient dans un premier temps de "revivifier la démocratie et de rénover ses institutions politiques".

    Quand on parle à horizon 2025, un sujet crucial est la transition énergétique. Jean Pisani-Ferry recommande outre le renchérissement des amendes pour atteintes à l'environnement, de "découpler croissance et pressions sur l'environnement".

    Il estime aussi nécessaire, "au moins jusqu'en 2020, de limiter les nouveaux investissements de production d'électricité tout en poursuivant le développement des énergies renouvelables, notamment pour la production de chaleur".

    Autre objectif phare: réduire la dépense publique de 6 points en 10 ans pour la faire passer de 54,8% à 48,8% du produit intérieur brut et ceci afin de stabiliser la dette à 75% du PIB.

    D'autres pistes sont plus prévisibles et ont déjà été avancées dans nombre de rapports: réformer le système d'orientation scolaire, lutter contre les discriminations au travail, développer de nouvelles filières économes en carbone, encourager la mobilité étudiante, le bénévolat, réformer le système de formation tout au long de la vie, évaluer les politiques et services publiques ou encore promouvoir la responsabilité sociale des entreprises.

    Partant du classement de la France à la 18e place seulement de l'indicateurOCDE du bien-être qui évalue 36 pays, le commissariat se fixe comme objectif à l'horizon 2025 de voir la France figurer dans les dix premiers, en améliorant notamment "l'engagement civique, la sécurité, l'emploi et l'éducation", où elle est encore sous la moyenne.

    (Avec AFP)

    </article>

    Sur le web : Grande Bretagne : un fonds public d’investissement va aider les projets éoliens offshore
     

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  • Vincent Lambert : pour Leonetti, "cela va trop loin"

    Par Europe1.fr avec Julien Pearce

    Publié le 25 juin 2014 à 10h43Mis à jour le 25 juin 2014 à 17h09

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    "Hollande n'a toujours pas d'idée"

    © Europe 1

    RÉACTION E1 - Le député UMP à l'origine de la loi sur la fin de vie est revenu mercredi sur la suspension l'arrêt du Conseil d’État par la CEDH.

    INFO. "Humainement, cela va trop loin, d'abord pour Vincent Lambert lui-même, pour sa famille et pour l'équipe médicale", a déclaré mercredi au micro d'Europe 1 Jean Leonetti. Le député UMP à l'origine de la loi sur la fin de vie revenait ainsi sur le cas Vincent Lambert, tranché mardi au Conseil d'Etat français, et désormais entre les mains de la Cour Européenne des droits de l'homme (CEDH).

    L'institution de Strasbourg, saisie en urgence par les parents de ce patient tétraplégique, maintenu en état végétatif depuis six ans, a suspendu mardi la décision française. Ainsi, jusqu'à nouvel ordre, Vincent Lambert doit être maintenu en vie, le temps que la CEDH examine le dossier.

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    Ajouter "de la peine à la peine". "On est dans de l'obstination déraisonnable au niveau judiciaire", a réagi Jean Leonetti. "Après, personne ne peut empêcher personne - et c'est normal dans un pays de liberté - d'aller faire un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. Le Conseil d'Etat, qui a pris de multiples précautions pour faire en sorte qu'il y ait de multiples expertises concordantes, a apporté une réponse qui est fondée et équilibrée", a poursuivi le député.

    "Je regrette qu'une partie de la famille continue à s'acharner. Je pense que c'est un déchirement qui va continuer au sein de la famille. Cela ajoute du temps au temps, de la peine à la peine", a-t-il conclu.


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  • Euthanasie : le docteur Bonnemaison acquitté

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-06-25T12:47:37+02:00" itemprop="datePublished">25.06.2014 à 12h47</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-25T13:32:55+02:00" itemprop="dateModified">25.06.2014 à 13h32</time>

     

    <figure>Le docteur Bonnemaison à son arrivée au palais de justice de Pau, le 11 juin.</figure>

     

    Jugé pour avoir abrégé la vie de sept de ses patients, le médecin bayonnais Nicolas Bonnemaison a été acquitté de la totalité des faits mercredi 25 juin. La veille, l'avocat général avait requis cinq ans d'emprisonnement avec sursis, en estimant que l'accusé avait « agi de manière sincère ».

    Lire le récit du réquisitoire (édition abonnés) Procès Bonnemaison : « Je crois désormais que vous avez agi de manière sincère »

    Selon la journaliste du Monde présente sur place, Pascale Robert-Diard, la salle a acclamé les jurés de la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques à l'annonce du verdict. Ils ont répondu négativement aux 14 questions posées, acquittant par conséquence le médecin de toutes les accusations qui étaient portées contre lui.

     

    Au onzième et dernier jour d'un procès intense, parfois poignant, qui aura peut-être fait bouger les lignes sur l'euthanasie et la fin de vie, le médecin urgentiste avait estimé dans sa dernière prise de parole « que cela fait partie du devoir du médecin d'accompagner ses patients jusqu'au bout du bout ».
     

     « FAIRE ACCÉLÉRER L'HISTOIRE »

    L'urgentiste bayonnais de 53 ans comparaissait pour avoir abrégé la vie de sept patients âgés, malades et en fin de vie, des actes qu'il a pleinement assumés. Il risquait pour cela la réclusion criminelle à perpétuité. Lors de son plaidoyer, l'avocat de Nicolas Bonnemaison avait exhorté les jurés à incarner la « justice qui montre le chemin à la loi », espérant que ce procès puisse « faire accélérerl'histoire » en matière de législation sur la fin de vie.

    Vidéo suggérée sur le même sujet

    • Affaire Bonnemaison : "On a besoin de faire évoluer la cadre législatif" explique Le Foll

      "On a une responsabilité de faire évoluer notre cadre législatif et il faut qu'on le fasse avec un consensus" a affirmé Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, après l'acquittement de Nicolas Bonnemaison.

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    Saluant une « décision énorme » qui obligera les politiques à « aller plus vite »pour adapter la loi sur la fin de vie, les avocats du médecin ont exigé qu'il puisse« retrouver sa blouse blanche » après le verdict.


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  • Baby-Loup: La Cour de cassation confirme le licenciement de la salariée voilée

     

    Créé le 25/06/2014 à 14h08 -- Mis à jour le 25/06/2014 à 14h46
    <aside>La crèche Baby Loup est ouverte nuit et jour, 7 jour sur 7 implantée dans la cité Noé de Chanteloup les Vignes.

    La crèche Baby Loup est ouverte nuit et jour, 7 jour sur 7 implantée dans la cité Noé de Chanteloup les Vignes.

    POUZET20MN/WPA/SIPA

    </aside>

    JUSTICE - La salariée avait refusé d'ôter son voile à son retour de congé maternité...

    La Cour de cassation a confirmé ce mercredi le licenciement de la salariée voilée de la crèche Baby-Loup de Chanteloup-les-Vignes.

    Comme l’avait préconisé le procureur général Jean-Claude Marin, la Cour, qui avait examiné l’affaire en assemblée plénière, a rejeté le pourvoi de la salariée qui avait refusé d’ôter son voile, qu’elle s’était mise à porter de retour d’un congé parental. « Cette décision est une bonne nouvelle pour les enfants de Baby-Loup, les femmes, le personnel, les musulmans et pour ceux qui ne le sont pas (...), c'est une bonne nouvelle pour la République et son vivre-ensemble », a déclaré l'avocat de la crèche, Me Richard Malka.Me Michel Henry, l'avocat de Fatima Afif, a jugé « l'arrêt décevant ».

    Fatima Afif va former un recours devant le CEDH

    Cette décision vient mettre un terme à cette affaire devant la justice française, mais Fatima Afif aura « certainement l'intention » de former un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme.

    Par cette décision, « l'Assemblée plénière précise les conditions auxquelles une personne privée, en l'espèce une association, peut restreindre la liberté de ses salariés de manifester leurs convictions religieuses sur leur lieu de travail », selon le communiqué de la Cour de cassation. Elle « approuve la cour d'appel d'avoir déduit du règlement intérieur que la restriction à la liberté de manifester sa religion qu'il édictait ne présentait pas de caractère général, mais était suffisamment précise, justifiée par la nature des tâches accomplies par les salariés de l'association et proportionnée au but recherché », selon la même source.

    Le principe de laïcité s'applique

    Mais « il n'en résulte pas pour autant que le principe de laïcité (...) est applicable aux salariés des employeurs de droit privé qui ne gèrent pas un serivce public », souligne la Cour de cassation. En revanche, la Cour a estimé que Baby-Loup ne pouvait être qualifée d'entreprise de conviction.

    Fondée en 1991 dans un quartier pauvre et multiculturel, la crèche accueille 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des enfants de familles monoparentales et souvent défavorisées. Elle a quitté Chanteloup-les-Vignes fin décembre 2013, invoquant « des pressions », pour rouvrir trois mois plus tard dans la ville voisine de Conflans-Sainte-Honorine.

     20 minutes avec AFP

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