• Gaza: 1ère apparition publique de chefs du Hamas et du Jihad islamique depuis le début de la guerre

     

    Créé le 26/08/2014 à 21h20 -- Mis à jour le 26/08/2014 à 21h30
    <aside>Des membres du bureau politique du Hamas, le 21 avril 2014 à Gaza

    Des membres du bureau politique du Hamas, le 21 avril 2014 à Gaza MAHMUD HAMS AFP

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    Gaza (Territoires palestiniens) - Plusieurs dirigeants du Hamas, le mouvement qui contrôle la bande de Gaza, et du Jihad islamique, la deuxième force dans l'enclave palestinienne, sont apparus mardi soir en public, pour la première fois depuis le début de la guerre avec Israël il y a 50 jours.

    Israéliens et Palestiniens ont conclu un accord de cessez-le-feu entré en vigueur mardi soir, mettant fin à un conflit qui a fait plus de 2.140 morts côté palestinien et 69 côté israélien.

    Les dirigeants des deux mouvements islamistes, qui ont infligé à l'armée israélienne ses plus lourdes pertes depuis 2006, n'étaient pas apparus durant cette guerre au cours de laquelle l'aviation israélienne a mené deux raids contre des dirigeants du Hamas.

    Le chef des puissantes Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, Mohamed Deif, a réchappé au premier raid selon son mouvement, tandis que trois de ses lieutenants ont été tués dans l'autre.

    Mahmoud Zahar, un haut dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza et Mohamed al-Hindi, un des leaders du Jihad islamique, ont prononcé un discours devant des milliers de Palestiniens réunis dans le quartier de Rimal, dans l'ouest de la ville de Gaza.

    «Nous allons construire notre port et notre aéroport», a promis M. Zahar à la foule, alors que son mouvement a déjà revendiqué la «victoire» après cette guerre, la troisième en six ans à Gaza.

    L'une des exigences des négociateurs palestiniens était la réouverture de l'aéroport de Gaza et la possibilité de réutiliser le port maritime.

    Ces points épineux «devront être discutés durant les négociations» prévues sous un mois, selon la proposition du médiateur égyptien.

    «Celui qui attaquera notre port, nous attaquerons son port et celui qui attaquera notre aéroport, nous attaquerons de nouveau son aéroport», a toutefois promis M. Zahar, faisant référence aux tirs de roquettes du Hamas sur l'aéroport de Tel-Aviv, qui ont provoqué des annulations de vols et une brève fermeture du terminal aéroportuaire durant le conflit.

    Il a ensuite assuré que se poursuivrait à Gaza «l'armement et le développement des capacités de la résistance». «L'avenir est à nous, pas à l'occupant» israélien, a encore lancé M. Zahar, promettant de «reconstruire toutes les maisons» détruites durant la guerre.

    Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), 475.000 Gazaouis ont été déplacés, tandis que près de 55.000 maisons ont été touchées par les frappes israéliennes, dont au moins 17.200 totalement ou quasi-totalement détruites.

    «Nous voulons renforcer notre union avec le Jihad islamique et tous les mouvements de la résistance pour libérer toute la Palestine», a encore ajouté M. Zahar, alors que pour la première fois pour ces négociations indirectes avec les Israéliens, les Palestiniens ont envoyé au Caire une délégation représentant le Hamas, le Jihad islamique et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui chapeaute l'Autorité palestinienne.

    Depuis l'accord de réconciliation entre le Hamas --qui avait pris le pouvoir par la force à Gaza en 2007 après avoir été privé de sa victoire aux législatives-- et l'OLP, les Palestiniens se sont dotés d'un gouvernement d'union nationale composé de figures indépendantes qui a remplacé les directions rivales de Ramallah et de Gaza.

    De son côté, le vice-président du Parlement, Ahmed Bahr, dirigeant du Hamas, a ajouté: «nous célébrons aujourd'hui la fête de la victoire sur l'occupant dans cette épopée légendaire (...) qui dure depuis plus de soixante ans» et la création de l'Etat hébreu en 1948.

     © 2014 AFP

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  • Gaza en liesse après l’annonce du cessez-le-feu

    <time datetime="2014-08-26T21:56:55Z" itemprop="datePublished">Publié à 21h56, le 26 août 2014</time><time datetime="2014-08-26T22:07:15Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 22h07, le 26 août 2014</time>

    <figure>Gaza en liesse après l’annonce du cessez-le-feu<figcaption>Gaza en liesse après l’annonce du cessez-le-feu | ©Reuters</figcaption></figure>
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    Par Pauline Hofmann avec AFP

     

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    Après 50 jours d’opération militaire, les Gazaouis vivent la fin des raids aériens et terrestres comme une nouvelle naissance.

    L’AMBIANCE. Les Gazaouis exultent. Le Hamas et Israël se sont mis d’accord mardi sur une trêve de longue durée à Gaza. Après 50 jours d’opération militaire et plus de 2.130 morts du côté palestinien, l’enclave peut enfin souffler. La trêve a pris effet mardi, à 18 heures (heure de Paris). Des milliers de Palestiniens se sont rapidement rués dans les rues pour célébrer la nouvelle.

    >> LIRE AUSSI - Bordure protectrice a fait plus de morts que Plomb durci

    La vie a repris, à Gaza, après l’annonce de cet accord entre les deux parties. Une utilisatrice de Twitter notait qu’ "enfin, tout est à nouveau normal, même si je pensais avoir oublié ce qui est normal. J’imagine que ça, ça l’est".

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    Finally normal is back, though i forgot what's normal. What I guess this is normal . https://vine.co/v/Ml1PpmPDQE1 

     
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    Des salves de tirs. Dans les mosquées, des louanges résonnaient, notait un journaliste de l’AFP à Gaza. Des salves ont également été tirées, pour fêter la fin de la guerre, comme c’est traditionnellement le cas. Les tirs sont en effet parfois utilisés en Palestine, pour marquer les victoires mais aussi les événements tragiques.

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    Mais au-delà des tirs d’armes à feu, klaxons, cris de joie et musique ont également retenti dans les rues de la ville de Gaza, dans la soirée. Les Palestiniens ont repris possession des rues, partiellement abandonnées pendant la guerre.

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    Des déplacés rentrent chez eux. Des Palestiniens ont également rassemblé leurs affaires pour retourner enfin dans leurlogement abandonné sous la pression des bombes israéliennes. Des voitures et autres véhiculés chargés de matelas et couvertures arpentent les rues de Gaza. Selon les derniers décomptes de l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens, plus de 250.000 Gazaouis ont fui leur domicile pendant l'opération militaire israélienne.

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    Gaza 1280 cessez le feu

    © Reuters

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  • Valls II, deux ascensions et une surprise

     
    Vallaud-Belkacem Macron Pellerin

    Najat Vallaud-Belkacem, Emmanuel Macron et Fleur Pellerin. (Reuters)

    Mardi 26 août 2014     lien 

    La composition du gouvernement Valls II a été dévoilée mardi soir. Le social libéral Emmanuel Macron arrive à l'Economie pour remplacer Arnaud Montebourg. Najat Vallaud-Belkacem et Fleur Pellerin connaissent une ascension fulgurante, en devenant respectivement ministres de l'Education nationale et de la Culture.

    Le virage du gouvernement Valls II est clairement assumé. Pour succéder à Arnaud Montebourg, l'exécutif a créé la surprise en nommant Emmanuel Macron à l'Economie. Soit l'anti-Montebourg. L'ancien banquier de Rotschild, idéologiquement à droite du PS, proche des patrons, incarne une ligne sociale-libérale. Le symbole est fort. Ce fervent défenseur du pacte de responsabilité est l'une des surprises de ce remaniement.

    Autre fait marquant, l'arrivée de Najat Vallaud Belkacem au prestigieux portefeuille de l'Education pour remplacer Benoît Hamon. A 36 ans, elle devient ainsi la première femme à occuper ce poste. Sa fidélité sans faille au Président a payé. En privé, Manuel Valls et François Hollande ont toujours souligné sa loyauté.Ascension fulgurante également de Fleur Pellerin. La secrétaire d'Etat au Commerce extérieur devient à 40 ans la ministre de la Culture, succédant à Aurélie Filippetti.

    Douze ministres restent en fonction

    Pas vraiment d'ouverture à gauche si ce n'est l'arrivée de l'aubryste Patrick Kanner au ministère de la Ville, poste occupé sous le gouvernement Ayrault II par le fidèle de la maire de Lille, François Lamy. Le nouveau secrétaire d'Etat est un adversaire déclaré de la suppression des conseils généraux. La fabusienne Pascale Boistard, quant à elle nommée au poste de secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes, est également un signe d'ouverture. Députée de la Somme, elle a notamment été l'assistante parlementaire de Jean-Luc Mélenchon.

    Le remaniement reste limité puisque douze ministres conservent leurs fonctions, parmi lesquels la ministre de la Justice Christiane Taubira. Proche idéologiquement de la ligne défendue par Montebourg et Hamon, la garde des Sceaux, donnée plusieurs fois partante, reste finalement place Vendôme.

    Peu de changements aussi chez les secrétaires d'Etat. Quatre entrent au gouvernement : Alain Vidalies, ministre dans le gouvernement Ayrault et député des Landes, Thomas Thevenoud, député de Saône-et-Loire, Pascale Boistard et Myriam El Khomri, adjointe d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris. Seul secrétaire d'Etat à quitter le gouvernement, Frédéric Cuvillier, élu du Pas-de-Calais qui était en charge des transports. Un départ inattendu qui vient s'ajouter à ceux, la veille, d'Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti.

    Caroline Vigoureux - leJDD.fr

     
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     ud-Belkacem, Emmanuel Macron et Fleur Pellerin. (Reuters)

     


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  • Gouvernement Valls II : ceux qui s'en vont, ceux qui arriveront... peut-être

    Mickaël Bazoge EcoDigest 25-08-2014   lien 
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      EcoDigest
      La popularité de François Hollande est tombé à 17%
     

    Qui figurera au casting du prochain gouvernement de Manuel Valls ? C'est évidemment la question à un million d'euros et un sacré casse-tête pour l'exécutif.

    Les poids lourds au garde à vous

    En attendant le dévoilement de la liste finale, les spéculations vont bon train. Plusieurs poids lourds pourraient ainsi rejoindre le gouvernement Valls II, parmi eux Gérard Collomb, le maire de Lyon, qui n'a pas fait mystère de son soutien aux réformes impulsées par François Hollande. Bertrand Delanoë, l'ancien maire de Paris, est également cité parmi les nouveaux entrants. Ce dernier pourrait apporter un peu de sa popularité au couple de l'exécutif qui en a bien besoinÂ…

    L'autre nom sorti du chapeau est Jean-Vincent Placé, le sénateur Vert, qui pourrait rejoindre le nouveau gouvernement. Une rumeur qui ne cadre pas avec la volonté d'Europe Ecologie Les Verts de ne pas participer à la conduite de l'ÉtatÂ… mais des dissensions existent aussi au sein du parti et Placé fait partie des pragmatiques qui estiment que les Verts se doivent de participer au gouvernement.

    Parmi les autres entrants possibles, on trouve Michel Destot, maire de Grenoble entre 1995 et mars dernier, qui présidait l'Association des Maires de France; Alain Rousset, député et président PS de la région Aquitaine; Olivier Dussopt, député PS de l'Ardèche et « nouvelle figure » de la gauche en France.

    Petit ou grand remaniement ?

    Le plus gros coup de Manuel Valls serait de ramener dans ses filets Pascal Lamy. L'ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce et ex Commissaire européen apporterait sa compétence et son carnet d'adresses à Bercy, ce d'autant qu'il est aussi « hollando-compatible ».

    Reste à connaitre l'ampleur du remaniement. Avec un ministre de l'Économie, un autre à l'Éducation et un troisième à la Culture à remplacer, François Hollande et Manuel Valls pourraient voir large. Ce d'autant que Christiane Taubira serait aussi sur le départ.


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  • Peter Theo Curtis, ex-otage américain en Syrie, est à Tel-Aviv «en bonne santé»

     

    Créé le 25/08/2014 à 22h30 -- Mis à jour le 25/08/2014 à 22h40
    <aside>Capture de vidéo de la chaîne qatariote al-Jazeera, montrant l'otage américain Peter Theo Curtis, détenu en Syrie et libéré le 24 août 2014

    Capture de vidéo de la chaîne qatariote al-Jazeera, montrant l'otage américain Peter Theo Curtis, détenu en Syrie et libéré le 24 août 2014 - AL-JAZEERA

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    Washington - L'ancien otage américain Peter Theo Curtis, libéré dimanche en Syrie, est actuellement à Tel-Aviv en Israël sous protection de Washington et est «en bonne santé», ont indiqué lundi les Etats-Unis.

    Le gouvernement américain a également reconnu le rôle joué par le Qatar dans la libération de M. Curtis, après 22 mois de captivité aux mains de la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front al-Nosra, tout en assurant avoir demandé à Doha de ne pas payer de rançon.

    La porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a rappelé que M. Curtis avait été remis à des Casques bleus des Nations unies sur le Plateau du Golan dimanche soir avant d'être «remis à des représentants américains qui l'ont emmené à Tel-Aviv», où il se trouve actuellement.

    Aucune date n'a été donnée sur le retour aux Etats-Unis de cet homme de 45 ans, présenté par le gouvernement américain et par sa famille comme un «chercheur», un «écrivain» et un «journaliste pigiste».

    «Il semble être en bonne santé», a dit Mme Psaki, ajoutant toutefois que M. Curtis avait été «prisonnier d'une organisation terroriste pendant de nombreux mois».

    Elle a enfin précisé qu'à sa «connaissance, il n'y avait pas d'autre Américain détenu par le Front al-Nosra», un groupe islamiste armé représentant Al-Qaïda en Syrie et qui se bat contre l'Etat islamique jugé trop radical et violent.

    L'enlèvement de M. Curtis avait été tenu secret par les autorités américaines et aucun détail n'a filtré sur les circonstances de son rapt et de sa détention.

    Interrogé sur le rôle joué par le Qatar dans cette libération dimanche, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a été plus explicite sur la question d'une éventuelle rançon.

    «La famille Curtis a expliqué que le gouvernement qatari leur avait dit ne pas avoir payé de rançon pour M. Curtis. Le gouvernement américain n'a évidemment pas demandé aux Qataris de payer une rançon», a déclaré M. Earnest. «En fait, nous avons demandé aux Qataris, conformément à notre politique de longue date, de ne pas payer de rançon pour M. Curtis», a insisté le porte-parole de la Maison Blanche.

    Les Etats-Unis ont pour ligne de ne jamais «faire de concessions avec les terroristes, y compris en payant des rançons».

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