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    Kiev accuse Moscou d’invasion directe et demande une aide militaire d’envergure

    BENJAMIN QUENELLE / CORRESPONDANT À MOSCOU | <time datetime="2014-08-28T19:24:21+02:00">LE 28/08 À 19:24  </time>lien 
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    Des images satellite diffusées par l'OTAN ont dévoilé des mouvements de troupes russes sur le territoire ukrainien. - AFP

     
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    Carte des affrontements dans l'est de l'Ukraine - LES ECHOS

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  • L’Otan a repéré plus d’un millier de soldats russes sur un nouveau front. L’Union européenne pourrait prendre de nouvelles sanctions.

    L’Ukraine a, hier, pour la première fois, accusé formellement la Russie d’ « invasion directe ». Et, pour se défendre face aux intrusions « non dissimulées » des troupes russes sur son territoire, elle a demandé une aide militaire « d’envergure ». Ces mots très durs, faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l’Ukraine, viennent des deux ambassadeurs de Kiev auprès de l’Union européenne et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Ils n’ont pas pu s’exprimer sans l’aval du président ukrainien, Petro Porochenko qui, pour sa part, a dénoncé « la dégradation rapide de la situation […] alors même que des mouvements de troupes russes sont en cours. »

     

    Petro Porochenko doit être reçu demain à Bruxelles par les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, José Manuel Barroso, juste avant le sommet des chefs d’Etat de l’UE. De nouvelles sanctions économiques contre Moscou pourraient être décidées. Silencieux ces derniers jours sur l’Ukraine, François Hollande a haussé le ton hier : « S’il était avéré que des soldats russes sont présents sur le sol ukrainien, ce serait intolérable et inacceptable », a prévenu le président. « Les Européens ont dû renforcer les sanctions et, forcément, elles seront maintenues voire augmentées si l’escalade se poursuit. »

    Sur le terrain, la logique est bel et bien à l’escalade militaire. Alors que, ces dernières semaines, les séparatistes des régions Sud-Est avaient perdu du terrain et que l’armée de Kiev promettait la reprise des villes rebelles, la tendance s’est soudainement inversée. Les autorités ukrainiennes ont reconnu la dégradation rapide de la situation dans la région de Donetsk, notamment dans les secteurs d’Amvrosievka et de Starobecheve. Elles ont cité la prise de contrôle par des forces russes de la ville de Novoazovsk. Plus de mille soldats russes combattent sur ces nouveaux fronts, a estimé l’Otan, jugeant leur présence « très inquiétante ».

    Hier soir, tout en répétant les démentis du Kremlin sur une participation de soldats, la télévision publique russe montrait des hommes fortement armés fêter leurs dernières victoires sur l’armée ukrainienne. « Jusqu’à Kiev », écrit l’un d’eux sur son tank tandis qu’un autre se réfère à la lutte de son grand-père contre les fascistes pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon Moscou, il s’agit de volontaires individuels. Le Premier ministre séparatiste, Alexandre Zakhartchenko, a pourtant reconnu que « beaucoup de soldats russes nous ont rejoints, préférant passer leurs vacances non à la plage mais aux côtés de leurs frères luttant pour la liberté du Donbass. »

    La propagande du Kremlin a été sérieusement ébranlée par les appels de mères et épouses de soldats qui, sans nouvelles, redoutent qu’ils soient morts en Ukraine. Près de 15.000 soldats combattraient auprès des séparatistes, selon la présidente du Comité des mères de soldats russes, Valentina Melnikova qui, pendant la guerre en Tchétchénie, avait déjà été une rare voix indépendante à contredire les discours du Kremlin.

     
     
    D'autres vidéos à voir sur le web
     
    Porochenko accuse la Russie d'envoyer des troupes en Ukraine
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  • Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l?Économie, réside au Touquet

     

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    Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Économie, réside au Touquet

     

    PUBLIÉ LE 28/08/2014   lien PAR FABRICE LEVIEL

     

    Lorsqu’Emmanuel Macron a appris qu’il était nommé ministre de l’Économie mercredi, il était dans la rue, au Touquet, le portable vissé à l’oreille. Normal. Emmanuel Macron est un résident du Touquet, où il passe les week-ends dans sa villa de l’avenue Saint-Jean. Ses amis nous en dressent le portrait.

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    « Je savais qu’on allait parler de lui ! » Patrick Gonet jubile. Tous les week-ends, il croise Emmanuel Macron au coin de la rue Saint-Jean au Touquet. Ils se connaissent depuis plus de dix ans. En 2003, Patrick Gonet, président de l’UPRAT (Union des propriétaires, résidents et amis du Touquet) avait invité ce jeune homme de 27 ans à tenir une conférence sur les finances locales. « J’avais repéré cet énarque qui était à l’époque inspecteur des finances. Je l’avais invité à tenir une conférence parce que j’avais décelé un sacré potentiel chez lui. Ce jour-là, il avait bluffé l’assistance… » Qu’il soit désormais ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique après avoir été secrétaire général adjoint de l’Élysée ne l’étonne pas.

     

    « Brillantissime, hors normes »

    Cela ne surprend pas non plus Juliette Bernard, candidate aux dernières municipales du Touquet. « La première fois que je l’ai vu, il y a une dizaine d’années j’ai tout de suite vu qu’il sortait de l’ordinaire. Il est brillantissime, hors normes. Quand on le voyait sur la plage, il avait toujours un livre à la main. J’ai assisté à son mariage, en 2007. »

    Car Emmanuel Macron s’est marié au Touquet. Dans l’assistance, parmi ses amis proches réunis au Westminster, il y avait l’ancien premier Ministre, Michel Rocard. Amiénois d’origine, Emmanuel Macron a épousé Brigitte Trogneux, issue d’une grande famille d’Amiens qui a ses quartiers au Touquet. « Il habite une villa dans l’avenue Saint-Jean avec sa femme. Il vient se ressourcer au Touquet tous les week-ends. D’ailleurs, c’est là qu’il vote », explique son ami Jacques Coyot, conseiller municipal.

    « On s’est connus alors qu’il venait choisir une monture de lunettes chez mon fils qui est opticien. On a sympathisé. Malgré son parcours hors du commun, c’est quelqu’un de très discret, très simple aussi. Il aime faire de longues balades sur la plage. Le fait d’avoir travaillé à la banque Rothschild, puis d’être secrétaire général adjoint à l’Élysée, tout cela ne lui est pas monté à la tête. Et le fait d’être maintenant ministre ne le changera pas non plus, j’en suis sûr. »

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    Un curriculum vitæ vertigineux

    À seulement 36 ans, Emmanuel Macron récupère les clés de l’économie et de l’industrie. Arrivé à ce poste éminemment stratégique, il n’a jamais été élu. Pourtant son parcours laisse rêveur : scolarité au lycée Henri IV puis Science Po, ENA puis DEA de philosophie. Il a été, de 1999 à 2001, l’assistant du philosophe Paul Ricœur. Après l’ENA, il devient inspecteur des finances. En 2007, il est rapporteur adjoint de la commission pour la libération de la croissance française, présidée par Jacques Attali. C’est ce dernier qui présente Emmanuel Macron à François Hollande. Emmanuel Macron le soutient durant les primaires socialistes. En 2008, Emmanuel Macron s’offre une escapade dans le privé. Pas n’importe où : à la banque Rotschild où il grimpe les échelons quatre à quatre passant au rang d’associé gérant. De quoi lui assurer une surface financière plus que confortable.

    Quand François Hollande est élu président, Emmanuel Macron le suit. Il assure le poste de secrétaire général adjoint de l’Élysée avant de succéder, mercredi, à Arnaud Montebourg. Quand son emploi du temps lui en laisse le loisir, il vient se ressourcer au Touquet dans l’avenue Saint-Jean où il a une villa.

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    Emmanuel Macron prêt à autoriser « les entreprises à déroger » aux 35 heures

    Le nouveau ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, s’est déclaré, dans une interview accordé au Point la veille de sa nomination et publiée jeudi, favorable au fait d’autoriser « les entreprises et les branches à déroger » aux 35 heures, en cas d’accords avec les organisations syndicales.

    « C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises,à conditions qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? », a déclaré M. Macron à l’hebdomadaire.

    Selon le nouveau ministre de l’Économie, une telle mesure permettrait de « sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas », une idée qu’il juge cependant « difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche ».

    « La clé de la relance, en France, est de libérer les énergies pour créer de l’activité», assure M. Macron, pour qui la France souffre « de deux problèmes spécifiques et endémiques : notre compétitivité, particulièrement dégradée, et notre déficit budgétaire ».

    Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé ce jeudi matin sur Europe 1 que déroger aux 35 heures n’était « pas une bonne idée »

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  • Durée du travail : Matignon n'a «pas l'intention de revenir» sur les 35 heures

    Durée du travail : Matignon n'a «pas l'intention de revenir» sur les 35 heures

     

    Publié le 28.08.2014, 09h04 | Mise à jour : 10h34

    lien Paris, mardi. Les services du Premier ministre Manuel Valls assurent qu'aucune remise en cause des 35 heures n'est à l'étude.

    Paris, mardi. Les services du Premier ministre Manuel Valls assurent qu'aucune remise en cause des 35 heures n'est à l'étude. | AFP/Thomas Samson

     
    Les 35 heures sont-elles la première pomme de discorde du nouveau gouvernement Valls ? Alors qu'Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l'Economie, se déclare ce jeudi, dans une interview réalisée cependant la veille de sa nomination, favorable à un assouplissement des 35 heures,Matignon dément tout projet en ce sens. <btn_noimpr> </btn_noimpr>Les réactions à un éventuel assouplissement des 35 heures se multiplient.

    Matignon n'a «pas l'intention de revenir» sur les 35 heures. Le gouvernement «n'a pas l'intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures, d'autant que l'organisation du temps de travail peut déjà être modulée dans les entreprises via des accords collectifs». «La modification éventuelle du contenu de ces accords, en particulier des accords de maintien de l'emploi, relève de discussions entre partenaires sociaux. Le gouvernement respectera ce dialogue social», affirment les services du Premier ministre, Manuel Valls. Emmanuel Macron «apportera toute son énergie et tout son talent au redressement économique de la France», ajoute Matignon.

    Harlem Désir : «Pas de remise en cause des 35 heures». Harlem Désir, secrétaire d'Etat aux affaires européennes assure, sur i>Télé, qu'«il n'y a pas de projet de remise en cause des 35 heures. Ce n'est pas la position du gouvernement». «Ce n'est pas une déclaration d'un ministre», estime-t-il à propos des paroles d'Emmanuel Macron, tenues la veille de sa nomination à Bercy.

    VIDEO. Désir assure que la remise en cause des 35 heures n'est pas d'actualité


    Laurent Berger : ce n'est «pas une bonne idée». Interrogé sur Europe 1, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, considère que déroger aux 35 heures, «ce n'est pas une bonne idée, ce n'est pas à l'ordre du jour». «Ceci étant, il y a une négociation qui va s'ouvrir autour du dialogue social. Qu'il (Emmanuel Macron) nous laisse discuter avec l'entreprise», déclare le numéro un de ce syndicat, qui a validé la plupart des réformes sociales mises en place depuis l'élection de François Hollande (loi de sécurisation de l'emploi, retraites, formation...).



    «Hors de question» pour l'Unsa. «L'horaire légal de travail à 35 heures est une référence qu'il est hors de question de remettre en cause», estime l'Unsa (l'Union nationale des syndicats autonomes) dans un communiqué. «Des sujets aussi importants et sensibles que le temps de travail ou les rémunérations valent autre chose que des propos à l'emporte-pièce», ajoute-t-elle. Elle «attend une autre attitude (...) d'un désormais ministre», alors qu'Emmanuel Macron a tenu ses propos à la veille de sa nomination. 

    Pierre Gattaz favorable aux 40 heures si besoin. Le président du Medef, Pierre Gattaz, se dit favorable à une «adaptation» des 35 heures. «Si une entreprise a besoin de travailler 40 heures, il faut le faire», a-t-il déclaré ce jeudi sur France culture. Selon lui, il faut «adapter, simplifier» un modèle social adopté «après la guerre» de 1939-1945.

    François Fillon : «Une nouvelle formidable». L'ancien Premier ministre UMP François Fillon,interrogé sur BFMTV et RMC, estime qu'assouplir les 35 heures «c'est une excellente idée, ce serait une nouvelle formidable et c'est ce que je propose depuis longtemps». «La gauche reviendrait sur une erreur (...) et je voterais le texte sans hésitation s'il était proposé à l'Assemblée nationale», ajoute-t-il. Il concède que «ça a été une erreur de ne pas s'attaquer aux 35 heures» quand il était Premier ministre sous Nicolas Sarkozy. Il avait alors «préféré l'option de la défiscalisation des heures supplémentaires». 



    Geoffroy Roux de Bézieux (Medef) : un «système complexe». Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef, interrogé sur France Info, estime que «la France est le seul pays à avoir les 35 heures et où le chômage continue à augmenter. Or plus on travaille, plus on crée de la richesse. Je crois qu'on est prêt à ouvrir des discussions sur un assouplissement. C'est un système très complexe avec des allègements et des contraintes. Il faut le démonter». 

     

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    LeParisien.fr 


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  • Valls ovationné au Medef après sa déclaration d'amour à l'entreprise

    Valls ovationné au Medef après sa déclaration d'amour à l'entreprise

     

    Créé le 28/08/2014 à 07h00 -- Mis à jour le 28/08/2014 à 11h51
    <aside>Le Premier ministre Manuel Valls applaudi par Pierre Gattaz à l'université d'été du Medef le 27 septembre 2014 à Jouy-en-Josas

    Le Premier ministre Manuel Valls applaudi par Pierre Gattaz à l'université d'été du Medef le 27 septembre 2014 à Jouy-en-Josas ERIC PIERMONT AFP

    </aside>

    Le Premier ministre Manuel Valls a reçu une "standing ovation" des patrons réunis mercredi pour l'université d'été du Medef, après avoir proclamé un amour de l'entreprise rarement exprimé avec autant d'enthousiasme par un dirigeant de la gauche.

    Jouy-en-Josas (France) - Le Premier ministre Manuel Valls a reçu une «standing ovation» des patrons réunis mercredi pour l'université d'été du Medef, après avoir proclamé un amour de l'entreprise rarement exprimé avec autant d'enthousiasme par un dirigeant de la gauche.

     

    Ils étaient 3.600 applaudissant à tout rompre, debout sous un grand chapiteau dans le parc du campus de l'école de commerce HEC, à la fin d'un discours décomplexé.

    Un discours présenté par Matignon comme «de mobilisation nationale», tenu à peine 24 heures après la formation d'un nouveau gouvernement. Un discours destiné à confirmer le cap d'une politique de l'offre, c'est-à-dire de soutien aux entreprises pour relever l'économie et créer des emplois.

    Sa venue était symbolique: M. Valls n'est que le deuxième Premier ministre depuis la création du Medef en 1998 à se rendre à l'université d'été de la principale organisation patronale française.

    Le chef du gouvernement a tout d'abord fustigé l'habitude française des relations conflictuelles: «Cessons d’opposer systématiquement ! D'opposer Etat et entreprises ! D’opposer chefs d’entreprise et salariés; organisations patronales et syndicats !», a-t-il lancé, immédiatement interrompu par une première salve d'applaudissements.

    Dans son discours, prononcé juste avant d'aller accueillir M. Valls, le président du Medef Pierre Gattaz avait tenu des propos similaires.

    «Mesdames et Messieurs les chefs d'entreprise, Mmes et MM. les entrepreneurs, la France a besoin de vous. La France a besoin de ses entreprises. De toutes ses entreprises», a poursuivi M. Valls.

    Il a rendu hommage à leur rôle dans la création de richesses, à la mobilisation de leurs salariés.

    Mais aussi au fait qu'«elles risquent les capitaux de leurs actionnaires», sujet polémique au moment où l'Etat annonce des baisses de charges et attend en retour des créations d'emplois, tandis qu'à gauche des voix s'élèvent pour dénoncer des hausses de dividendes versés aux actionnaires.

    «Et moi, j'aime l'entreprise, j'aime l'entreprise !», a enfin clamé M. Valls.

    Il a jugé «absurde de parler de cadeaux aux patrons», s'attirant bravos et applaudissements.

    «Une mesure favorable à l'entreprise est une mesure favorable à tout le pays», a-t-il estimé ouvrant la voie à des discussions sur le travail du dimanche, une «simplification» du code du travail, la réforme des seuils sociaux qui imposent une série d'obligations aux entreprises au-delà de 10 puis de 50 salariés et freinent, selon le patronat, l'embauche.

    «C'est un discours de lucidité, de pragmatisme, de clairvoyance beaucoup, de courage. Il a fait sauter des tabous aujourd'hui», s'est peu après félicité Pierre Gattaz sur BFM Business.

    «Discours dont on avait besoin. Il y aura peut-être un avant et un après ce discours de M. Valls», a-t-il renchéri dans un tweet.

     

    - 'Trouver un équilibre' -

     

    M. Gattaz, qui avait réitéré ses critiques en matinée sur le pacte de responsabilité, auquel il apporte son soutien mais qu'il juge insuffisant et tardif, est revenu à la charge avant l'arrivée du chef du gouvernement.

    Frôlant la provocation, il a même appelé à cesser de «raisonner en termes de donnant-donnant» -- allusion aux contreparties attendues des entreprises en termes d'emploi-- et à préférer «la confiance», recevant lui aussi son lot d'approbations bruyantes.

    M. Valls, qui n'était pas présent mais avait de toute évidence étudié le discours du patron des patrons avant d'arriver, a relevé: «Pour réussir une négociation (...) il faut trouver un équilibre -- je n'ose pas dire du donnant-donnant, si j'ai bien compris--», a-t-il dit dans un léger sourire. «Un équilibre entre les engagements des uns et des autres», a-t-il précisé.

    Ses propos ont vite suscité l'aigreur parmi les frondeurs du PS. Le député Laurent Baumel les a qualifiés de «copié-collé» des discours de Tony Blair, et a affirmé pouvoir «difficilement cacher (son) trouble».

    A la tête du Parti travailliste, puis comme chef du gouvernement britannique, Tony Blair avait réformé en profondeur l'idéologie de son parti, désormais surnommé le New Labour, le convertissant à l'économie de marché.

    Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a raillé la «standing ovation» reçue par Manuel Valls, estimant que le Premier ministre était «un bon communicant». «Je n'applaudis pas», a commenté M. Mailly, dénonçant la politique économique d'un gouvernement qui donne l'impression, selon lui, d'être «dans les cordes».

    Le discours de Manuel Valls au Medef le jour de la publication d'un nouveau record du chômage témoigne d'une confusion des genres «scandaleuse», a de son côté dénoncé Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT.

    Le Premier ministre «passe sous silence les 220 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises qui ne sont soumises à aucune évaluation, alors que tous les observateurs attentifs constatent que le versement du CICE (Crédit d'impôts compétitivité emploi, NDLR) n'a servi ni à l'investissement, ni à l'emploi», ajouté le syndicaliste.

     

     © 2014 AFP

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  • FIN D'UN QUINQUENNAT....


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