• Deux enfants retrouvés morts dans le Nord,

    le père arrêté : "C'était un carnage"

    avec
    le 30 mai 2015 à 07h26 , mis à jour le 30 mai 2015 à 15h54.

    <section class="grid-200 fleft" id="content-list-left"><aside class="sz12 tag c1 aside166896 ombre1">

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    </aside> </section> Faits diversUn père de famille est soupçonné d'avoir tué à l'arme blanche dans la nuit de vendredi à samedi deux de ses enfants et grièvement blessé le troisième. La fillette de deux ans et demi se trouvait toujours samedi entre la vie et la mort.
    Deux enfants morts et un troisième dans un état grave : voilà l'effroyable bilan d'un crime qui s'est joué dans la commune de Walincourt-Selvigny (Nord) dans la nuit de vendredi à samedi. La piste du drame familial est évoquée. Le père des trois victimes, âgées de deux mois, deux ans et quatre ans, "semble avoir donné la mort" à deux d'entre eux à l'aide d'un couteau, dans la maison familiale, selon les mots du sous-préfet de Cambrai Thierry Hégay.

    Le suspect voulait apparemment se suicider après les faits mais a été interpellé. Il devait faire l'objet d'examens médicaux à l'hôpital, avant d'être placé en garde à vue et d'être interrogé, si son état le permet, a précisé le procureur de la République de Cambrai, Rémi Schwartz.

    Ce sont les enfants âgés de deux mois et quatre ans qui sont décédés. La troisième, la fillette de  deux ans, se trouve "dans un état critique", entre la vie et la mort. Elle a été transportée par voie terrestre à l'hôpital. "A priori, personne n'a assisté aux meurtres", a ajouté le procureur.

    Le père serait atteint de "troubles psychiatriques"

    La femme et la belle-mère ont été légèrement blessées mais leur pronostic vital n'est pas engagé. Elles ont été admises à l'hôpital de Cambrai. La mère des enfants aurait notamment été frappée à l'aide d'une bûche. Trente sapeurs-pompiers ont été engagés peu avant minuit sur l'intervention, avec trois équipes médicales, a indiqué le Codis du Nord, qui a évoqué un "différend familial".

    Selon le sous-préfet de Cambrai, les infanticides présumés auraient eu lieu sur fond de dispute familiale, mais le père, âgé d'une trentaine d'années, "semblait atteint de troubles psychiatriques". Le procureur a évoqué de son côté des "troubles du comportement récents" de cet homme, selon les premiers éléments rapportés par des proches aux enquêteurs.

    Les gendarmes de la section de recherches de Villeneuve d'Ascq ont été  chargés de l'enquête, épaulés par la brigade de recherches de Cambrai. Vers 03h30 du matin, le village avait retrouvé son calme. La rue où se trouve la maison était bouclée, pour permettre aux enquêteurs de police scientifique de travailler tranquillement, dans cette bourgade de maisons en briques d'un peu plus de 2.000 âmes, entourée de champs.
    L'homme habitait une maison de plain-pied en brique, avec à l'arrière un  petit jardin où l'on pouvait distinguer un barbecue et des jeux d'enfants,  notamment un toboggan.
    "On les connaissait très bien, c'était un menuisier qui travaillait pour  les pompes funèbres de la commune", a déclaré à l'AFP le maire Daniel Fiévet.   Selon lui, le trentenaire, originaire du village, a fait bâtir une nouvelle  maison dans cette rue située au bout de la commune, où quelques nouvelles  demeures ont été récemment construites.   "Il travaillait beaucoup dans l'entreprise qui l'employait et pour  lui-même, car quand on fait bâtir, il y a énormément de travaux et il faisait  énormément de choses lui-même", a-t-il détaillé.
    "C'était un carnage avec du sang partout"


    "On est rentré dans la maison et c'est un carnage", "avec du sang partout",  a dit le maire, très affecté, sans apporter plus de détails. Yves Wayemberge, adjoint au maire et également présent devant la maison, est lui aussi dans un état de choc. "Je le connaissais bien et on le voyait à chaque enterrement. Il était plutôt papa poule avec ses enfants et c'était une famille sans histoire", a ajouté M. Wayemberge, également pompier volontaire. "Je n'avais remarqué aucun trouble particulier chez lui même s'il parait qu'il était en arrêt maladie depuis peu", a-t-il ajouté.


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  • Accident mortel à Paris : le policier

    mis en examen et incarcéré

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-05-30T12:16:55+02:00" itemprop="datePublished">30.05.2015 à 12h16</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-30T19:00:50+02:00" itemprop="dateModified">30.05.2015 à 19h00 lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Deux policiers ivres ont provoqué un accident mortel boulevard de Sébastopol, à Paris, le 28 mai au matin. </figure>

    Le policier soupçonné d'avoir provoqué un accident mortel à Paris, jeudi 28 mai à l'aube alors qu'il était ivre, a été mis en examen samedi pour homicide involontaire aggravé et placé en détention.

    En poste à la PJ de Seine-Saint-Denis, ce brigadier-chef, qui n'était pas en service, rentrait de soirée à vive allure, accompagné d'un de ses collègues. Après avoir brûlé plusieurs feux rouges, il a percuté vers 4 h 15 la camionnette conduite par un livreur de 40 ans. Ejecté de son véhicule sous la violence du choc, ce dernier est mort peu après. La veuve du livreur a annoncé vendredi son intention de porter plainte.

    Alcoolémie de 2,13 g/l de sang

    Le policier, qui conduisait une voiture banalisée sans être en service, présentait une alcoolémie de 2,13 grammes d'alcool par litre de sang, soit plus de quatre fois le taux autorisé (0,5 g) et près de trois fois celui à partir duquel conduire en état d'ébriété devient un délit (0,8 g). Sa présentation à un juge d'instruction s'est faite dans le cadre d'une information judiciaire pour homicide involontaire aggravé par la violation à une obligation de prudence et l'état alcoolique.

    Le collègue du chauffard présumé, qui était sur le siège passager et est également affecté à la PJ de Seine-Saint-Denis, a été entendu comme témoin. Il présentait un taux d'alcool d'1,6 gramme par litre de sang.

    Peu après les faits, les deux hommes avaient été suspendus de leurs fonctions, dans l'attente des conclusions de l'enquête. Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a prévenu que si l'enquête judiciaire confirmait les premières constatations, il ferait preuve d'« une très grande sévérité » à l'endroit des deux policiers, « indépendamment des poursuites pénales ».


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  • Roland-Garros : Gasquet rejoint Djokovic

    en huitièmes

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-05-30T19:35" itemprop="datePublished" pubdate=""> 30/05/2015 à 19:35</time> - Modifié le <time datetime="2015-05-30T19:48" itemprop="dateModified"> 30/05/2015 à 19:48</time>

    Le 21e joueur mondial n'a pas eu un match facile face au sud-africain Kevin Anderson, 17e. Il y aura cinq joueurs français en seconde semaine.

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    Gasquet affrontera Djokovic en huitièmes de finale.

    <figcaption>Gasquet affrontera Djokovic en huitièmes de finale. © PATRICK KOVARIK / AFP </figcaption> </figure>
     
     

    Richard Gasquet, 21e mondial, s'est qualifié pour la quatrième fois de sa carrière en huitièmes de finale de Roland-Garros après son succès samedi en quatre sets (4-6, 7-6 (7/4), 7-5, 6-4) contre le serveur sud-africain Kevin Anderson, 17e. Avec son succès ajouté à celui, plus tôt, de Jérémy Chardy (45e) contre le Belge David Goffin (18e), il y aura donc cinq joueurs Français en seconde semaine puisque Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon ont assuré leur place vendredi. C'est seulement la troisième fois (après 1971 et 2008) depuis le début de l'ère professionnelle en 1968 que la France compte autant de représentants à ce stade dans le tableau messieurs. A bientôt 29 ans (le 18 juin), Gasquet s'est déjà hissé en huitièmes en 2011, 2012 et 2013, sans jamais aller plus loin.

    Pour y parvenir, il devra réaliser un immense exploit contre le N.1 mondial Novak Djokovic, qui a contenu un peu plus tôt la fougue du jeune Australien Thanasi Kokkinakis en trois manches (6-4, 6-4, 6-4). En onze matches contre le champion serbe, Gasquet ne s'est imposé qu'une seule fois. C'était en 2007 en matches de poules au Masters mais Djokovic n'avait pas encore atteint un niveau cosmique. "Ce sera une belle fête pour moi", a souligné Gasquet, boosté par les succès de ses camarades de Coupe Davis vendredi. "C'était un match important pour moi aujourd'hui. (Anderson) a super bien commencé mais je me suis accroché dans le deuxième set et ensuite j'ai fait de super troisième et quatrième sets. J'ai eu quand même un peu peur dans le troisième quand il a mené 5-4. Cela a dû se voir", a expliqué Gasquet, patient et solide mentalement pour résister à l'avalanche d'aces (22) d'Anderson.

    Le géant Sud-Africain (2,08 m), malgré des prises de risque souvent récompensées (62 coups gagnants) a cédé devant la variété de jeu proposé par le Français. Grâce à ses premières balles laser - une pointe à 217 km/h - le natif de Johannesburg, a longtemps retardé l'échéance en sauvant au total 10 balles de break sur 12 (12/13 pour Gasquet), mais le N.4 français s'est montré plus tranchant dans les points importants.


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  • Sarkozy met les Républicains

    en ordre de bataille pour 2017

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-05-30T17:31:42+02:00" itemprop="datePublished">30.05.2015 à 17h31</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-30T17:33:04+02:00" itemprop="dateModified">30.05.2015 à 17h33</time> | Par

     
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    Nicolas Sarkozy a exhorté la droite à créer une "République de la confiance", lors du congrès fondateur des Républicains, samedi, porte de la Villette à Paris. <figcaption class="legende" data-caption="Nicolas Sarkozy a exhorté la droite à créer une "République de la confiance", lors du congrès fondateur des Républicains, samedi, porte de la Villette à Paris.">Nicolas Sarkozy a exhorté la droite à créer une "République de la confiance", lors du congrès fondateur des Républicains, samedi, porte de la Villette à Paris. Jean-Claude Coutausse / French Politics pour "Le Monde"</figcaption> </figure>

    Nicolas Sarkozy a mis son nouveau parti, « Les Républicains », sur la rampe de lancement de la reconquête de l'Elysée. Samedi 30 mai, lors d'un congrès de refondation, l'ancien président de la République a réussi son pari : offrir l’image d’un parti rassemblé autour de sa personne. Au cœur de cette grand’messe sarkozyste marquée par des huées contre les rivaux François Fillon et Alain Juppé, chaque personnalité a eu le droit à son temps de parole à la tribune. Nicolas Sarkozy a conclu par un discours de quarante minutes, où il a dépeint sa vision d'une « République de la confiance ». « La République n'est pas menacée par la force mais par la faiblesse, le renoncement, le reniement », a-t-il déclaré.

    Lire aussi : Une journée pour transformer l’UMP en « Les Républicains »

    En cette journée de baptême, devant près de 10 000 militants acquis à sa cause, Nicolas Sarkozy n'a pas apporté de grandes nouveautés à l'argumentaire qu'il déroule depuis sa campagne pour la présidence de l'UMP, à l'automne 2014. Décrire sa République idéale lui permet d'abord de dresser le réquisitoire du quinquennat de François Hollande. Alors que cette journée était consacrée à la célébration des valeurs de la droite, Nicolas Sarkozy a passé la moitié de son discours à pilonner la majorité socialiste. « La gauche ne défend pas la République, la gauche la caricature avec la théorie du genre, avec le pédagogisme, avec le il est interdit d'interdire, avec le nivellement, avec l'égalitarisme », a-t-il martelé, avant d’accuser son successeur de préférer « aller serrer la main de Fidel Castro au lieu d'aller rendre hommage au peuple russe ». Une référence à l'absence du président français aux cérémonies du 9 mai à Moscou.

    La famille, l’autorité, le travail...

    Mais le long développement de Nicolas Sarkozy sur la « République de la confiance » lui permet surtout de rappeler les marqueurs de la droite, en ébauchant le portrait d'une société fondée sur des valeurs comme la famille « première institution de la société », le travail qui ne doit « pas être moins payé que l'assistanat », l'autorité sans laquelle « il n'y a pas d'Etat de droit » ou encore l'école, qui « a toujours été fondée sur le mérite, sur l'effort et sur l'excellence ».

    Evoquant « l’héritage de la civilisation chrétienne », il a rappelé à plusieurs reprises son attachement au concept d'assimilation. « La République reste ouverte aux autres mais rappelle à celui qui vient d'arriver que c'est à lui de s'adapter à notre mode de vie et pas à nous d'en changer », a-t-il lancé sous les applaudissements et les « Nicolas, Nicolas ! » habituels. L'ancien président n'a pas hésité à peindre un tableau sombre de la situation de la France, décrivant un pays soumis à « une terrible crise de confiance » et pas si éloigné du « grand effondrement ».

    Lire aussi : Nicolas Sarkozy définit sa République

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    Les rivaux de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Bruno Le Roux et François Fillon, ont pu s'exprimer au congrès fondateur des Républicains, non sans avoir été hués par les militants. <figcaption class="legende" data-caption="Les rivaux de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Bruno Le Roux et François Fillon, ont pu s'exprimer au congrès fondateur des Républicains, non sans avoir été hués par les militants.">Les rivaux de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Bruno Le Roux et François Fillon, ont pu s'exprimer au congrès fondateur des Républicains, non sans avoir été hués par les militants. Jean-Claude Coutausse</figcaption> </figure>

    La petite musique de la primaire

    Avant l'intervention finale de Nicolas Sarkozy, ses rivaux à la primaire pour la présidentielle de 2017 ont tous affirmé vouloir jouer collectif, tout en faisant entendre leur propre musique. Chacun a mis un thème en avant : la nation pour Alain Juppé, la liberté pour François Fillon, le renouveau pour Bruno Le Maire et le travail pour Xavier Bertrand.

    Avant son discours, Alain Juppé a été massivement sifflé par les militants sarkozystes présents lorsqu'il est monté à la tribune. De la même manière qu'il avait été chahuté lors du conseil national de l'UMP, en janvier. « Ça me fait de la peine, mais ça ne change pas ma détermination », a réagi le maire de Bordeaux, dont les partisans tentaient de couvrir les sifflets en applaudissant. Réaffirmant sa volonté d'« incarner une alternative heureuse pour la France », le principal rival de Nicolas Sarkozy a promis de « rassembler les Français autour d'un projet qui leur donne confiance ». Jugeant nécessaire de « montrer le cap », celui qui est donné vainqueur de la primaire dans certains sondages a beaucoup insisté sur le thème de la « nation », un terme qu'il a prononcé une dizaine de fois. Il a notamment appelé au « sentiment national » pour « donner au projet collectif du pays un supplément d'âme ». Selon lui, en 2017, « c'est une espérance qu'il faudra faire naître. Il faut donner un sens aux réformes », avec « deux conditions : rassembler et rassembler autour d'un projet ». M. Juppé s'est posé comme le candidat de l'apaisement, afin de se démarquer du profil plus clivant de l'ancien chef de l'Etat. « On ne fait rien de bon dans la division, ni dans la recherche méthodique du clivage », a-t-il souligné, rappelant que « le rôle d'un dirigeant n'est pas de susciter les conflits mais de les apaiser ».

    « Pas un ripolinage du passé »

    Avant le maire de Bordeaux, François Fillon a lui aussi été copieusement sifflé lorsqu'il est monté à la tribune. L’ex-premier ministre reste perçu par une large part des militants comme un traître, deux jours après le procès qui s'est tenu dans l’affaire Jouyet, où il est accusé d'avoir incité l'Elysée à mettre des bâtons dans les roues de l’ancien chef de l'Etat. Loin de se laisser démonter par cet accueil plutôt frais, M. Fillon a tenu à marquer sa singularité, en prévenant : « Notre congrès ne peut pas être un ripolinage du passé mais un nouveau départ. » « Lorsqu’on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoir. »

    Soulignant que le nouveau parti ne devait pas être « qu’une machine électorale » au service de M. Sarkozy et « une caserne où les adhérents viendraient chercher les ordres », M. Fillon a revendiqué son droit de présenter sa candidature à la primaire : « Chez nous, Républicains, tous les débats sont ouverts, toutes les compétitions possibles dès lors que le respect prévaut. Comment pourrions-nous inviter les Français à aimer davantage la liberté, si nous ne sommes pas le mouvement où chacun peut aller au bout de ses mérites et de ses convictions ? » A la fin de son discours, la salle l'a finalement chaleureusement applaudi.

    Autre rival de M. Sarkozy, Bruno Le Maire s'est de nouveau présenté comme le candidat incarnant une nouvelle génération à droite. « Faisons tomber les murs de cette classe politique qui ne se renouvelle jamais. Vous butez contre les mêmes visages ? Nous allons vous en offrir de nouveaux. Vous butez contre les mêmes idées ? Nous allons en défendre de nouvelles », a promis celui qui s'était présenté à la présidence de l'UMP comme « candidat du renouveau ».

    Lire aussi : Au congrès des Républicains, les militants mobilisés pour préparer l’alternance


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    Adieu l'UMP, bonjour les Républicains

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    <time>Publié le 30-05-2015 à 11h06Mis à jour à 11h06</time>

    Les militants du parti de droite ont voté le changement de nom à 83%.

    Un succès pour le président Nicolas Sarkozy.

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    Nicolas Sarkozy a fixé la règle pour les primaires : chaque candidat doit organiser sa propre collecte. (THOMAS SAMSON / AFP)
    Nicolas Sarkozy a fixé la règle pour les primaires : chaque candidat doit organiser sa propre collecte.            (THOMAS SAMSON / AFP)
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    À lire aussi

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    Exit l'UMP. Le nouveau parti dirigé par Nicolas Sarkozy s'appelle désormais, selon le voeu de l'ex-chef de l'Etat, "Les Républicains", un nom approuvé par plus de 83% des adhérents, dont toutefois moins de la moitié se sont exprimés, lors du vote par internet organisé jeudi 28 et vendredi 29 mai.

    Au siège du parti, rue de Vaugirard à Paris, on se félicitait de ce résultat, à la veille du congrès refondateur, qui enterrera samedi 30 mai à Paris l'Union pour un mouvement populaire, crée en 2002, pour fêter la naissance des Républicains.

    "Unissons-nous"

    Deux heures après la clôture du scrutin, Nicolas Sarkozy lançait sur le nouveau site du parti, republicains.fr, et sur twitter, un "appel à tous les Républicains de France", se terminant par ces mots : "Unissons nous!".

    "«Républicains»", ce n'est pas seulement le nouveau nom d'un parti. C'est le cri de ralliement de toutes celles et de tous ceux qui souffrent de voir la République reculer tous les jours et qui veulent opposer à ce recul un refus déterminé", écrit Nicolas Sarkozy.

    L'appel, présenté dans un cadre tricolore, est surmonté du sigle du nouveau parti, un R stylisé, lui aussi tricolore.

    46% de participation

    213.030 adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2014 avaient été invités à répondre à trois questions, pendant deux jours lors d'un vote électronique.97.440 ont voté, soit 45,74% des adhérents.

    A la première question "Approuvez-vous «Les Républicains»" comme dénomination de notre mouvement ?", 83,28% ont répondu oui.

    A la deuxième "Approuvez-vous les projets de Statuts et de Règlement intérieur ?", ils ont répondu oui à 96,34%.

    Enfin, 94,77% ont approuvé la composition du nouveau Bureau politique, fort de 120 membres, qui composent désormais le "gouvernement" des Républicains.

    Nouveau nom attaqué

    Alors que Nicolas Sarkozy, désormais président des "Républicains", avait expliqué dans une lettre aux adhérents du parti que les changements allaient notamment permettre de "tourner la page des divisions" et de "préparer l'alternance", ce nouveau nom avait été attaqué en justice par des organisations et élus de gauche au motif qu'il est "impossible de privatiser l'idéal républicain".

    Mardi 26 mai, elles avaient été déboutées par la justice qui s'était refusé de se prononcer en urgence sur cette question. Le lendemain, le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement avait annoncé qu'il faisait appel de cette décision.

    Sarkozy contesté pour 2017

    La route de Nicolas Sarkozy vers l'élection présidentielle de 2017 reste longue. Près de trois quarts des Français (72% contre 26%) ne veulent pas qu'il se présente à l'élection présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa publié samedi 30 mai dans Le Parisien.

    "C'est presque exactement le même score catastrophique qu'enregistrait François Hollande, sur cette même question", dans un sondage similaire publié la semaine passée relève Odoxa(77%).

    Largement rejetée par les sympathisants de gauche (92 %), la candidature Sarkozy n'est souhaitée que par 49% des sympathisants de droite (contre 50%).

    "Structure visant à le favoriser"

    Les sympathisants de l'UMP sont tout de même deux sur trois à ne pas rejeter sa candidature (66 %), mais même parmi eux, 31 % ne veulent pas de lui comme candidat à la prochaine présidentielle.

    Parallèlement, huit Français sur 10 (79%) ne pensent pas que la transformation de l'UMP en un nouveau parti lui permettra de "connaître un nouveau départ". Même les sympathisants de droite sont une nette majorité (60% contre 40%) à ne pas y croire.

    Les trois quarts (75%) des Français pensent en réalité que l'objectif de ce changement de nom pour Nicolas Sarkozy est de "mettre en place une structure visant à le favoriser lui-même en tant que Président actuel de l'UMP, en vue de 2017".

    (Avec AFP)


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