• Attentats du 13 novembre :  deux nouveaux suspects « activement recherchés  »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-12-04T17:37:22+01:00" itemprop="datePublished">04.12.2015 à 17h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-04T19:52:02+01:00" itemprop="dateModified">04.12.2015 à 19h52   lien </time>

    La police fédérale belge précise que ces deux hommes sont « dangereux et probablement armés » et déconseille « d’intervenir soi-même ».

    Les services de police belges et français sont à la recherche de deux hommes contrôlés avec de fausses cartes d’identité belges à la frontière entre la Hongrie et l’Autriche en compagnie de Salah Abdeslam, l’un des instigateurs présumés des attentats du 13 novembre toujours en fuite.

    La police fédérale belge a diffusé des images des suspects « activement recherchés » en précisant que ces deux hommes sont« dangereux et probablement armés » et déconseille « d’intervenir soi-même ».

    Contrôlés à la frontière austro-hongroise

    L’enquête a permis de démontrer que Salah Abdeslam s’était rendu en Hongrie à deux reprises au mois de septembre. Le 9 septembre, il a été contrôlé à la frontière austro-hongroise alors qu’il se trouvait à bord d’une Mercedes avec ces deux hommes munis de faux papiers.

    Selon les autorités belges, l’une des fausses identités a été utilisée pour louer une maison dans la ville belge d’Auvelais, qui a fait l’objet d’une perquisition le 26 novembre. L’autre carte d’identité a été utilisée quatre jours après les attentats du 13 novembre pour transférer 750 euros, via une agence Western Union à Bruxelles, au bénéfice de Hasna Aït Boulahcen, tuée dans un raid de la police à Saint-Denis le 18 novembre.

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    Des photographies des suspects, apparemment prises par des caméras de surveillance,  diffusées par la police belge. </figure>

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  • Attentats de Paris : deux nouveaux suspects inculpés en Belgique

    Deux nouveaux suspects ont été inculpés en Belgique "dans le cadre des attentats de Paris", a annoncé jeudi le parquet fédéral, ce qui porte à huit le nombre de personnes poursuivies dans le volet belge de l'enquête.

    • avec AFP
    • Publié le 03/12/2015 | 17:04, mis à jour le 03/12/2015 | 17:49
    • lien
    La police belge poursuit son enquête après les attentats de Paris. © MaxPPP

    © MaxPPP La police belge poursuit son enquête après les attentats de Paris.

    Samir Z. et Pierre N. ont été interpellés et inculpés dimanche de "participation aux activités d'un groupe terroriste" et placés en détention provisoire, a indiqué le parquet, qui n'avait pas fait état de ces arrestations jusqu'ici, dans un communiqué. Samir Z., un Français né en 1995 qui réside dans la commune bruxelloise de Molenbeek, a été interpellé dimanche à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem "alors qu'il était sur le point d'embarquer à destination du Maroc", a précisé le parquet fédéral. "L'intéressé est suspecté d'avoir tenté de se rendre en Syrie à au moins deux reprises et ferait partie de l'entourage de Bilal Hadfi", l'un des kamikazes des attentats, qui s'est fait exploser au Stade de France le 13 novembre, a ajouté le parquet.

    Samir Z. et Pierre N.

    "Le même jour, le nommé Pierre N. (né en 1987), de nationalité belge, a été privé de liberté aux environs de 06H00 lors d'une perquisition qui s'est déroulée à son domicile à Molenbeek-Saint-Jean", d'où sont originaires Brahim Abdeslam, qui s'est fait sauter devant un café d'un quartier de l'est parisien, et son frère Salah, toujours en fuite, poursuit le parquet. La détention provisoire des deux hommes a été prolongée d'un mois jeudi par la justice belge.

    Depuis le début de l'enquête, six autres suspects ont déjà été inculpés et placés en détention provisoire en Belgique dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris, qui ont fait 130 morts. Parmi les inculpés, Mohammed Amri et Hamza Attou sont soupçonnés d'avoir reconduit Salah Abdeslam à Bruxelles où il est arrivé le lendemain des attaques. Un autre inculpé, Ali Oulkadi, aurait pris le relais et conduit ce suspect clé dans la capitale belge. Du sang et deux armes de poing ont été retrouvés à l'intérieur du véhicule d'un quatrième détenu, Lazez Abraimi. L'identité du cinquième inculpé n'a pas été dévoilée, mais selon les médias belges, il s'agit d'Abdeilah Chouaa, dont on ignore encore le lien avec les attentats de Paris. Le sixième est, toujours selon les médias, Mohamed Bakkali, qui serait le locataire d'une habitation perquisitionnée le 26 novembre à Auvelais, petite commune rurale de la région de Namur (sud), soupçonnée d'avoir servi de cache. Il avait été inculpé le lendemain "pour assassinats terroristes et participation aux activités d'un groupe terroriste". Enfin, la police a relâché jeudi deux autres personnes entendues en tant que "témoins" depuis mercredi après des perquisitions à Bruxelles.

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  • <nav class="breadcrumb list-view mbm normal" itemscope="" itemtype="http://data-vocabulary.org/BreadcrumbList"> Actualité International </nav> <header>

    L'Allemagne compte déployer

    1 200 militaires dans la lutte

    contre l'EI

    Ces soldats aideront la France dans la lutte contre l'EI en Syrie, ce qui en fera sa mission la plus importante en cours à l'étranger.

    Publié le <time datetime="2015-11-29T12:33" itemprop="datePublished">29/11/2015 à 12:33</time> | Le Point.fr   lien
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    Angela Merkel songe à déployer 1 200 militaires pour combattre l'EI. Image d'illustration.
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    Angela Merkel songe à déployer 1 200 militaires pour combattre l'EI. Image d'illustration. © Anadolu/ Mehmet Kamal

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    L'Allemagne va participer à l'effort de guerre contre l'organisation État islamique (EI). L'armée allemande a annoncé qu'elle comptait déployer quelque 1 200 militaires pour aider la France dans la lutte contre l'EI en Syrie, ce qui en fera sa mission la plus importante en cours à l'étranger. "Du point de vue militaire le nombre de soldats nécessaire pour assurer le fonctionnement des avions et navires devrait tourner autour de 1 200", a déclaré l'inspecteur général de la Bundeswehr, le plus haut gradé de l'armée allemande, Volker Wieker, à l'édition dominicale du quotidien Bild. La mission pourra débuter "très rapidement après l'octroi d'un mandat" en ce sens, a-t-il ajouté.

    L'Allemagne, longtemps réticente à une intervention militaire en Syrie, a annoncé jeudi son accord de principe pour une telle mission à la suite des attentats de Paris, sans toutefois donner de détails sur le nombre de troupes mobilisées. Elle veut déployer une frégate, qui protégera le porte-avions Charles-de-Gaulle en Méditerranée, et fournir des avions de reconnaissance et de ravitaillement dans le cadre des bombardements contre l'organisation djihadiste État islamique (EI). Selon l'inspecteur général de la Bundeswehr, entre quatre et six avions de reconnaissance Tornado devraient notamment être déployés, de manière à pouvoir se relayer sans interruption dans le ciel.

    Vote acquis au Parlement

    Ils devraient être stationnés sur deux bases distinctes. "Nous menons des discussions en ce sens avec la Turquie et la Jordanie au sujet des bases aériennes d'Incirlik et d'Amman." La base d'Incirlik accueille des unités des forces aériennes des États-Unis en Europe servant de support aux opérations de l'Otan. Après la décision de principe, le conseil des ministres allemand doit formellement entériner l'engagement militaire du pays en Syrie mardi avant un vote des députés qui ne devrait pas poser de problèmes compte tenu de la majorité très large dont dispose la coalition de la chancelière Angela Merkel au Bundestag.

    Le sujet des missions de l'armée allemande sur des terrains extérieurs est traditionnellement très sensible dans le pays compte tenu de son passé. Ce n'est qu'en 1999, après un feu vert de la Cour constitutionnelle fédérale, qu'elle fut pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale engagée militairement à l'étranger, dans le cadre des frappes aériennes au Kosovo, sous mandat de l'Otan. Elle est déjà actuellement indirectement impliquée dans la lutte contre l'EI via une mission d'une centaine d'hommes pour former et équiper les combattants kurdes engagés dans le nord de l'Irak.


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  • Espagne : arrestation de trois personnes

    soupçonnées de faire partie

    d'une cellule djihadiste

    <time datetime="2015-11-28T22:53:21Z" itemprop="datePublished">Publié à 22h53, le 28 novembre 2015</time><time datetime="2015-11-28T22:53:21Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 22h53, le 28 novembre 2015   lien </time>

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    Espagne : arrestation de trois personnes soupçonnées de faire partie d'une cellule djihadiste
    <figcaption> Police de Catalogne © AFP </figcaption></figure>

    Deux hommes et une femme ont été arrêtés ce samedi en Catalogne. Les deux hommes sont soupçonnés de chercher à recruter des candidats au djihad tandis que la femme cherchait à se rendre en Afghanistan. 

    Trois personnes soupçonnées. Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé ce samedi l'arrestation en Catalogne, au nord-est de l'Espagne, de deux hommes soupçonnés de chercher à recruter des candidats au djihad, et d'une femme prête à se rendre en Afghanistan. Les deux hommes, âgés de 32 et 42 ans et originaires de Tanger au Maroc ont été arrêtés par la Garde civile à Barcelone, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur qui ne précise pas à quel moment. Ils sont soupçonnés d'avoir "via différentes plateformes virtuelles et réseaux sociaux, diffusé l'idéal extrémiste de Daech et attiré des adeptes pour les envoyer dans des zones de conflit", explique le communiqué. La jeune femme, âgée de 24 ans, originaire de Granollers, une commune au nord-est de Barcelone où elle a été arrêtée, "avait connu un processus de radicalisation qui l'avait conduite à partager complètement la stratégie des groupes terroristes extrémistes auxquels elle voulait se joindre lors d'un déplacement imminent". "Elle avait sa valise déjà prête pour partir semble-t-il en Afghanistan, pour intégrer le djihad", a commenté le ministère de l'Intérieur Jorge Fernandez Diaz à la télévision publique TVE.

    Une enquête de plusieurs mois. La Garde civile enquêtait depuis plusieurs mois sur des échanges entre des membres de Daech et des personnes résidant en Espagne, a fait savoir le ministère de l'Intérieur. Ces communications, faites à travers plusieurs systèmes de messagerie instantanée, servaient à "un travail intense de radicalisation de plusieurs groupes de femmes". La jeune femme arrêtée participait à certains d'entre eux "de manière active", précise le ministère. La garde civile devait recueillir les dépositions de quatre autres personnes pour leurs liens supposés avec les détenus, a précisé le ministère de l'Intérieur.

    95 personnes arrêtées depuis le début de l'année. L'Espagne, en état d'alerte antiterroriste renforcée - niveau 4 sur 5 - depuis le mois de juin, a arrêté depuis le début de l'année 95 personnes dans le cadre d'enquêtes sur ces filières djihadistes. Le pays reste cependant bien moins exposé à l'embrigadement de combattants djihadistes que la France: le ministère estime que 139 personnes sont parties combattre en Syrie ou en Irak, dont seules 25 sont revenues en Espagne. Alors qu'en France, au moins 250 personnes sont revenues de ces zones de combat selon les autorités françaises.


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  • <header id="titre_article">

    Cazeneuve assume "totalement" les mesures de sécurité prises à l'encontre des écologistes

    Les Echos | <time datetime="2015-11-28T15:10:01+01:00" itemprop="datePublished">Le 28/11 à 15:10   lien </time>
    Bernard Cazeneuve assume l'assignation à résidence de militants écologistes avant la COP21 - SIPA
     
    </header> <section class="left" id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2015/11/28/1179633_cazeneuve-assume-totalement-les-mesures-de-securite-prises-a-lencontre-des-ecologistes-web-tete-021517490560_660x457p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">  </figure>

    Bernard Cazeneuve a déclaré assumer "totalement" samedi l'assignation à résidence de 24 militants écologistes jugés susceptibles de manifester violemment à l'occasion de la COP21 qui débute dimanche.

    Le ministre de l'Intérieur "assume" son inflexibilité. Y compris à l'encontre d'écologistes. Bernard Cazeneuve a déclaré assumer "totalement" samedi l'assignation à résidence de 24 militants écologistes jugés susceptibles de manifester violemment à l'occasion de la conférence sur le climat, la COP21 qui débute dimanche près de Paris .

    Ces assignations à résidence, décidées dans le cadre de l'état d'urgence instauré après les attentats qui ont fait 130 morts le 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis, ont été critiquées par certains acteurs du monde associatif.

    "Nous avons assigné 24 personnes parce qu'elles avaient témoigné d'actes violents par le passé à l'occasion de manifestations et qu'elles avaient exprimé le souhait de ne pas respecter les principes de l'état d'urgence", a dit le ministre de l'Intérieur lors d'un déplacement à Strasbourg (Bas-Rhin).

    "J'assume totalement cette fermeté. Ne pas assumer cela devant les Français, c'est être, dans un contexte de menace très élevée, dans une prise de risque que les Français ne toléreraient pas", a-t-il ajouté.

    Les personnes concernées, "déjà condamnées, pour un certain nombre d'entre elles, pour avoir participé à des manifestations violentes", selon le ministre, sont des "activistes" de la mouvance écologiste, a-t-on précisé dans son entourage.

    312 assignations à résidence depuis le début de l'état d'urgence

    Un total de 312 assignations à résidence ont été prononcées en France depuis l'instauration de l'état d'urgence, le 14 novembre, a indiqué Bernard Cazeneuve, qui avait plus tôt informé que plus de 1.000 personnes avaient été interdites d'entrée sur le territoire depuis la même date.

    Outre ces assignations à résidence, des marches prévues en marge de la COP21 ont été interdites pour des raisons de sécurité après les attentats, alors qu'en revanche des milliers de manifestants ont défilé samedi dans le monde , notamment en Asie.

    Le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, a déploré sur BFM TV des mesures visant selon lui à "étouffer (une) critique qui monte dans les milieux militants".

    "À notre connaissance, tous les militants qui ont reçu ces assignations à résidence sont des militants pacifistes, qui n'ont jamais commis aucune violence", a-t-il assuré.

    Des propos contredits par le ministre de l'Intérieur.

    Priorité à la protection des Français

    "Même si ces personnes ne sont pas du tout liées à la mouvance terroriste, la mobilisation de nos forces doit être consacrée entièrement à la protection des Français", s'est-il défendu samedi.

    "Nous ne pouvons pas accepter" qu'elles "puissent ne pas faire l'objet de mesures de l'état d'urgence au risque de voir des troubles graves à l'ordre public se produire qui détourneraient les forces de sécurité de la mission essentielle que je leur ai assignée, c'est-à-dire la lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté devant des élus et des responsables des forces de sécurité du Bas-Rhin.

    La première réunion des négociateurs chargés de préparer un projet d'accord pour la COP21 a été avancée à dimanche, sans attendre l'ouverture officielle de l'événement, lundi.

    Cent-cinquante chefs d'Etat et de gouvernement y participeront.

    </section>

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