• <article><header>

    Irak : l'armée chasse Daech de Ramadi, ville stratégique

    L' Obs <time>Publié le 28-12-2015 à 14h50   lien </time>

    Les forces irakiennes espèrent désormais reprendre Mossoul,

    au nord du pays.

    </header>
    Les soldats irakiens dans les rues de Ramadi. AHMAD AL-RUBAYE / AFP
    Les soldats irakiens dans les rues de Ramadi. AHMAD AL-RUBAYE / AFP
    <aside class="top-outils"></aside>
    </article>

    C'est une prise stratégique face à Daech. Les forces irakiennes ont libéré lundi 28 décembre la ville de Ramadi, à l'ouest de Bagdad.

    "Ramadi a été libérée et les forces armées du contre-terrorisme ont dressé le drapeau sur le siège gouvernemental", s'est félicité le général de brigade Yahya Rassool sur la télévision d'Etat.

    Ramadi au coeur de l'Irak (Capture Google Maps)

    Des soldats ont dansé l'arme levée dans les rues du chef-lieu de la grande province occidentale d'Al-Anbar, pendant que des hauts commandants paradaient dans cette ville des bords de l'Euphrate. Des Irakiens sont également descendus dans les rues de plusieurs villes du pays pour célébrer la reprise de Ramadi.

    Cette reconquête du chef-lieu de la province d'Anbar, passé en mai dernier sous la coupe de l'Etat islamique (EI), constitue la plus importante victoire de l'armée régulière face aux djihadistes, qui l'avaient mise en déroute en conquérant un tiers du territoire irakien il y a 18 mois.

    L'appui de la coalition 

    "Contrôler ce complexe signifie qu'ils ont été vaincus", a déclaré Sabah al Noumani, porte-parole de la force antiterroriste qui a dirigé l'assaut au côté de l'armée régulière. "La prochaine étape est de nettoyer les poches qui pourraient encore exister ici et là dans la ville."

    Le complexe est complètement sous notre contrôle, il n'y a plus aucune présence de Daech", a-t-il ajouté.

    Les militaires avancent toutefois avec prudence et se consacrent à la tâche titanesque de désamorcer les centaines de bombes et engins explosifs laissés par les djihadistes dans la ville.

    "Il y a au moins 300 bombes et engins explosifs dans le complexe gouvernemental et sur les routes qui y mènent", a ainsi expliqué un officier de la 8e division de l'armée irakienne, Majid al-Fatlawi.

    Sabah al Noumani avait indiqué un peu plus tôt que les djihadistes, au nombre de quelques centaines, avaient fui le complexe.

    Certains quartiers de la villes semblent totalement détruits. 

    L'armée dans les rues de Ramadi (AHMAD AL-RUBAYE / AFP)

    Nous voyons beaucoup de cadavres de [combattants de] Daech, tués dans les frappes aériennes sur le complexe", avait-il précisé. 

    Ces raids sont menés par la coalition formée durant l'été 2014 par les Etats-Unis pour combattre l'EI en Irak et en Syrie.

    Le gouvernement du Premier ministre chiite Haïdar al Abadi a indiqué que l'agglomération, une fois sécurisée, serait rendue à la police locale et à une force tribale sunnite, une mesure destinée à rallier les membres de cette communauté contre l'Etat islamique.

    Objectif Mossoul 

    Située sur l'Euphrate, Ramadi, chef-lieu d'une région majoritairement sunnite, se trouve à seulement deux heures de route de la capitale irakienne. Il s'agit de la deuxième grande ville regagnée par l'armée régulière après Tikrit, au nord de Bagdad, repassée aux mains du gouvernement en avril.

    Les forces irakiennes espèrent désormais reprendre Mossoul, ce qui priverait l'EI du plus grand centre de population sous son contrôle en Irak et en Syrie (2 millions d'habitants) et le couperait aussi d'une source importante de fonds.

    (Avec agences)


    votre commentaire
  • Trente-quatre pays musulmans s’unissent

    au sein d’une coalition antiterroriste

    Par <time datetime="2015-12-15T05:35:00" itemprop="datePublished">15 décembre 2015 à 05:35</time> (mis à jour à <time datetime="2015-12-15T15:25:52" itemprop="dateModified">15:25</time>) lien
     
    La coalition est menée par l'Arabie saoudite, régulièrement accusée de complaisance envers les jihadistes.
    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure>

    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> La coalition est menée par l'Arabie saoudite, régulièrement accusée de complaisance envers les jihadistes. Photo -. AFP

    </figcaption> </figure>

    Annoncée par l'Arabie saoudite, cette union doit permettre de mener la guerre «des musulmans contre les terroristes qui commettent leurs actes horribles au nom de la religion».

    L’Arabie saoudite a annoncé la création d’une coalition de 34 pays musulmans dont l’objectif sera de «combattre le terrorisme militairement et idéologiquement » dans un contexte de montée en puissance de groupes jihadistes. Ni l’Iran, ni l’Irak, ni la Syrie ne font partie de la liste de ces Etats diffusée par l’agence officielle SPA après l’annonce de Ryad.

    La coalition comprend des pays majoritairement sunnites comme l’Egypte, la Turquie, le Pakistan et le Sénégal. Elle sera dotée d’un centre de commandement basé à Ryad pour «soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme», a ajouté SPA.

    L’alliance témoigne de la volonté du «monde islamique de combattre le terrorisme et d’être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau », a expliqué le vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohamed Ben Salmane lors d’une conférence de presse à Ryad. Des mécanismes seront établis pour « la coordination avec des pays amis épris de paix et des organismes internationaux» afin de soutenir les efforts pour «sauver la sécurité internationale», selon l’agence SPA.

    «La guerre contre le terrorisme» est «notre guerre», celle «des musulmans contre les terroristes qui commettent leurs actes horribles au nom de la religion», a réagi le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohamad Momani. Pour le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, «le fait que les pays musulmans s’élèvent ensemble contre la terreur» est «la meilleure des réponses à ceux qui s’efforcent d’assimiler la terreur à l’islam».

    Le monde musulman, «premier à avoir souffert du terrorisme»

    Les 34 pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie de la coalition sont membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), basée à Jeddah, dans l’ouest du royaume saoudien. Certains d’entre eux, comme l’Arabie saoudite, font déjà partie de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

    Interrogé sur le fait de savoir si la nouvelle coalition se consacrerait à la lutte contre l’EI, le prince Mohamed, fils du souverain saoudien Salmane, a souligné qu’elle allait combattre «toute organisation terroriste qui fait son apparition» dans le monde musulman, «le premier à avoir souffert du terrorisme».

    Parmi les pays ou régions confrontés au terrorisme, il a cité «la Syrie, l’Irak, le Sinaï (Egypte), le Yémen, la Libye, le Mali, le Nigéria, le Pakistan et l’Afghanistan ». Cette initiative est également lancée après la série d’attentats revendiqués par l’EI ayant frappé la France, le Liban, la Tunisie, la Russie et les Etats-Unis.

    Soutien de l'Indonésie

    Dix autres pays, dont l’Indonésie, le plus grand pays musulman par sa population, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, a précisé l’agence SPA. L’Azerbaïdjan a dit examiner cette éventualité.

    Le royaume saoudien, régi par l’idéologie wahhabite (version rigoriste de l’islam), est régulièrement accusé en Occident de laxisme envers le jihadisme. Certaines personnalités l’accusent même de financer des mosquées et des groupes radicaux.

    Alire aussi La course de fonds de l’Etat islamique

    L’annonce de Ryad intervient alors que les Etats-Unis multiplient les déclarations sur la nécessité de mobiliser des troupes au sol, notamment arabes, pour réussir la guerre contre les jihadistes de l’EI. Le Kremlin a réagi prudemment à l’annonce saoudienne. « Il nous faut du temps pour analyser puis prendre une décision basée sur les informations précises dont nous avons besoin », a dit le porte-parole Dmitri Peskov.

    AFP

    votre commentaire
  • <article class="article-box top-line " data-url="/futurs/2015/12/09/qui-fournit-i-internet-par-satellite-a-l-etat-islamique_1419373" itemprop="mainContentOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
    <header class="article-header">

    Qui fournit I'Internet par satellite à l'Etat islamique ?

    Par <time datetime="2015-12-09T12:18:58" itemprop="datePublished">9 décembre 2015 à 12:18    lien </time>
     
    Dans la ville syrienne de Raqqa, contrôlée par l'Etat islamique.
    </header>
    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure>
    </article>

    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description">

    Dans la ville syrienne de Raqqa, contrôlée par l'Etat islamique. Photo AFP

    </figcaption> </figure>

    Une enquête du «Spiegel» affirme que l'EI utilise l'Internet satellitaire dans les zones sous son contrôle et questionne le rôle des grands opérateurs européens. Lesquels affirment qu'à leur connaissance, leurs infrastructures ne sont pas utilisées sur le théâtre irako-syrien.

    Qui fournit Internet à Daech ? Alors que les gouvernements en appellent plus que jamais aux grandes plateformes du Web pour contrer la propagande jihadiste, la question a été mise en avant, le week-end dernier, par une enquête du Spiegel Online. Laquelle, citant des sources syriennes, explique comment, pour «opérer dans une région où les infrastructures de télécommunications ont été largement détruites», l’organisation terroriste utilise l'accès à Internet par satellite. Si le coût des communications est élevé, l’équipement nécessaire pour se connecter – parabole et box – est, lui, d'un accès facile dans les pays environnants. Et notamment dans les villes turques situées non loin de la frontière avec la Syrie, telles Gaziantep ou Antakya (Antioche).

    Interrogés par le Spiegel, deux vendeurs d’Antalya affirment avoir chacun «environ 2500 clients en Syrie», pour un chiffre d’affaires mensuel avoisinant les 100 000 dollars. Mais ils expliquent prudemment vendre les équipements et les services à des «partenaires commerciaux», sans avoir connaissance des utilisateurs finaux. En amont de la chaîne, l’hebdomadaire s’est aussi intéressé aux principaux fournisseurs d’Internet satellitaire européens : le Français EutelSat (détenu à 26 % par la Caisse des dépôts), le Luxembourgeois SES et le Britannique Avanti Communications. Les infrastructures de ces entreprises sont-elles utilisées par l'EI, et celles-ci pourraient-elles en avoir connaissance ? Contactés par le Spiegel, EutelSat comme SES s’en défendent.

    Des équipements en Syrie et en Irak

    Sollicités par Libération, les deux opérateurs insistent sur le fait qu’ils n’ont aucun contact direct avec les clients finaux. Et que les intermédiaires – ceux qui vendent équipements et abonnements, principalement les fournisseurs d'accès à Internet – sont soumis à des obligations légales, à commencer par l’interdiction de fournir des services en Syrie. Dès lors que les équipements sont achetés en Turquie, leur trace peut-elle être perdue s’ils franchissent la frontière ? EutelSat, par exemple, indique que ses terminaux ne sont pas équipés d’émetteurs GPS. Mais «quand un nouveau client installe un équipement, il doit fournir ses coordonnées GPS par e-mail, sinon il ne recevra pas de signal clair, voire pas de signal du tout, explique Nicolai Kwasniewski, le journaliste du Spiegel auteur de l’enquête. Si quelqu’un envoie des coordonnées d’une ville en Turquie, puis déplace l’équipement, il ne recevra plus le signal.»

    Du côté de SES, on fait état de terminaux qui sont à la fois émetteurs et récepteurs : il est dès lors techniquement possible de localiser les équipements. Mais l’entreprise luxembourgeoise assure n'avoir aujourd'hui «pas connaissance que ses satellites sont utilisés par l’EI ou dans des zones syriennes contrôlées par l’EI. Si SES avait confirmation d’une telle utilisation, nous mettrions tout en œuvre pour y mettre fin». «Il n’y a pas de terminaux activés en Syrie à notre connaissance», indique pour sa part EutelSat. Reste que, sur la base de données GPS qu’il a obtenues, le Spiegel a localisé des équipements satellitaires dans des zones sous contrôle de l’EI, notamment Raqqa, Deir el-Zor et al-Bab en Syrie, ou Mossoul en Irak, zones dans lesquelles le groupe terroriste surveille de très près l’accès au réseau.

    L'accès à Internet pourrait-il dès lors être coupé dans ces zones «sans beaucoup d’effort», comme l’écrit l’hebdomadaire ? En tout état de cause, une telle option aurait d'autres conséquences que celle de tarir mécaniquement la propagande de l'Etat islamique. Internet permet aux civils de Raqqa de donner des nouvelles à leurs proches depuis les cybercafés, mais aussi, rappelle le journaliste Jean-Marc Manach, aux militants du réseau Raqqa Is Being Slaughtered Silently («Raqqa se fait massacrer en silence») de faire sortir de la ville, au péril de leur vie, des informations sur les exactions de l’EI, ou à des familles de tenter de faire revenir des jeunes jihadistes partis sur le théâtre irako-syrien. Et les communications sont une source d’informations pour les services de renseignement. Sur ce dernier point, aucun des opérateurs sollicités n’a souhaité faire de commentaires.

     
    Amaelle Guiton

    votre commentaire
  • Neuf membres de Daech qui planifiaient des attentats contre le Maroc ont été arrêtés

    Publication: <time datetime="2015-12-11T09:09:27-05:00"> 11/12/2015 15h09 CET </time> Mis à jour: <time datetime="2015-12-11T09:09:38-05:00"> 11/12/2015 15h09 CET   lien </time>
     
    BCIJ
     

    TERRORISME – Nouveau coup de filet du Bureau Central d'investigations judiciaires (BCIJ), et pas des moindres. Le service de sûreté relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a démantelé vendredi 11 décembre une cellule terroriste ''dangereuse'' composée de neuf membres, liés à l’organisation 'Etat islamique', qui s'activaient à Kenitra, Salé, Kasbah Tadla, Douar Ghram Laâlam (région de Beni Mellal) et à Ait Ishaq (province de Khénifra), annonce le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

    "Semer la terreur parmi les citoyens"

    Les investigations menées ont révélé que les membres de cette cellule, "adeptes des méthodes sanguinaires de Daech", avaient atteint "un stade avancé dans la planification et la préparation d'un projet terroriste dangereux visant à attenter à la stabilité du royaume et à semer la terreur parmi les citoyens", ajoute le communiqué.

    Elles ont également montré que ces individus, qui projetaient de rallier les rangs de Daech dans la zone syro-irakienne ou au niveau de sa section en Libye, avaient reçu "des instructions de cette organisation terroriste afin de repérer des installations et des sites stratégiques dans certaines villes du Maroc pour y mener des attaques à l'aide d'armes à feu et d'explosifs, conformément à la stratégie d'expansion de Daech en dehors des zones sous son contrôle".

    Des armes à feu et des munitions saisies

    "Les membres de cette cellule entretenaient des liens étroits avec des combattants marocains dans les rangs de Daech en Syrie et en Libye afin d'obtenir le soutien logistique nécessaire à l'exécution de leurs plans terroristes", souligne le communiqué.

    Des armes à feu et des munitions ont été saisies lors de perquisitions au quartier "Al Ouafaa" à Kenitra. Des armes blanches et des haches ont été également saisies, ainsi que des tracts appelant au "Jihad" et au "Takfir'' et faisant l'apologie de Daech et des dessins reproduisant l'étendard de cette organisation terroriste.

    Les membres de cette cellule seront déférés devant la justice une fois achevée l'enquête qui se poursuit sous la supervision du parquet général compétent.

    Les arrestations s’enchaînent depuis plusieurs semaines

    Depuis plusieurs semaines, les autorités marocaines annoncent régulièrement le démantèlement de "cellules terroristes" dont les membres sont liés à Daech et qui planifiaient des attentats au Maroc. Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a récemment annoncé que 140 cellules terroristes ont été démantelées entre 2002 et 2015.

    Pour faire face à la menace terroriste, le Maroc a mis en place l'an dernier un dispositif de sécurité renforcé baptisé "vigilance". La législation a également été complétée et des dizaines de peines de prison ferme ont été prononcées depuis dans le cadre d'affaires de terrorisme. Le 5 décembre, la justice a d'ailleurs condamné 11 personnes à des peines allant de deux à sept ans de prison ferme pour leur implication dans "des affaires liées au terrorisme".

    LIRE AUSSI:


    votre commentaire
  • <header id="titre_article">

    Menace djihadiste : deux hommes arrêtés à Genève

    Les Echos | <time datetime="2015-12-12T09:24:29+01:00" itemprop="datePublished">Le 12/12 à 09:24   lien </time>
     
    <figure itemid="/medias/2015/12/12/1183959_menace-djihadiste-deux-hommes-arretes-a-geneve-web-tete-021553470666_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">

    Mercredi 9 décembre, Genève a relevé son niveau d’alerte. - SIPA

    </figcaption></figure> </header>
    • <figure itemid="/medias/2015/12/12/1183959_menace-djihadiste-deux-hommes-arretes-a-geneve-web-tete-021553470666_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">  </figure>

    Vendredi soir à Genève, la police a arrêté deux hommes d'originie syrienne à bord d'une voiture dans laquelle des traces d'explosifs ont été trouvées.

    Le renforcement de l'alerte en raison d'une menace djihadiste à Genève se confirme, puisque vendredi, des traces d'explosifs ont été trouvées dans la voiture de deux hommes arrêtés par la police, a annoncé la télévision publique suisse RTS .

    D'origine syrienne, ces hommes ont été arrêtés au cours d'une opération de police sur une route menant à la frontière française, a précisé la RTS. Un porte-parole de la police cantonale avait alors confirmé qu'il y avait eu un « contrôle de véhicule » et que cette opération était terminée. Il a toutefois refusé de confirmer ou d’infirmer ces interpellations.

    En tout, quatre hommes sont activement recherchés à Genève depuis mercredi à la suite d'informations fournies par un service de renseignement étranger. Ces quatre suspects, dont la photo a été diffusée par des médias suisses, seraient liés au groupe Etat islamique.

    Une enquête pénale ouverte

    Le Ministère public de la Confédération (MPC), qui est à Berne, a indiqué n'avoir aucune connaissance d'arrestations  « concernant (la) procédure pénale en cours ». Le MPC avait annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pénale « sur la base d'une menace terroriste dans la région de Genève ». Le but principal des autorités « est d'empêcher un événement terroriste », selon la même source.

    Malgré le relèvement du niveau d'alerte terroriste, aucune manifestation n'a pour le moment été annulée à Genève. La question se posait notamment pour les festivités de l'Escalade , qui réuniront ce week-end des milliers de personnes au centre-ville et se termineront dimanche par un grand défilé historique.

    La Suisse avait été informée d'une menace terroriste à Genève par un service de renseignement étranger. Selon la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga, il n'existe pas d'indice que la Suisse soit actuellement une cible directe de l'Etat islamique, le groupe jihadiste qui a revendiqué les attentats qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre.

    Lire aussi

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique