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    Attentats : un proche de la famille d'un des kamikazes

    du Bataclan condamné à 42 mois de prison

    Edité par avec
    le 11 décembre 2015 à 19h24 , mis à jour le 11 décembre 2015 à 19h25. lien

     
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    <figure class="figure underline"> Justice marteau juge tribunal procès prétexte illustration <figcaption class="degrade-une"></figcaption> </figure>

    Photo d'illustration / Crédits : Ingram publishing / Thinkstock

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    </aside> </section> Justice Samy B., un proche de la famille d'Omar Ismaïl Mostefaï, l'un des assaillants du Bataclan, a été condamné vendredi à trois ans et demi de prison ferme. Il était poursuivi notamment pour apologie du terrorisme.
    Samy B., considéré comme proche de la famille d'Omar Ismaïl Mostefaï, l'un des kamikazes du Bataclan, a été condamné ce vendredi à Troyes à trois ans et demi de prison ferme, a-t-on appris par son avocat.

    Habitant Romilly-sur-Seine, dans l'Aube, comme la famille Mostefaï, cet homme de 33 ans était poursuivi pour apologie du terrorisme et recel d'images portant atteinte à l'intégrité physique de personnes.

    Une condamnation plus sévère que les réquisitions

    Le tribunal correctionnel de Troyes est allé au-delà des réquisitions du procureur qui avait réclamé trois ans de prison dont un ferme à son encontre. Le prévenu, jugé en comparution immédiate, a été reconduit en prison à l'issue de l'audience. "Nous allons faire appel pour que ce dossier arrive devant des magistrats qui sauront l'examiner de façon moins passionnelle", a expliqué Me Christian Chevalot-Sylvestre, son avocat.

    "Si l'apologie de terrorisme est matériellement caractérisée, la radicalisation supposée de mon client n'est absolument pas avérée", a-t-il poursuivi. L'homme, connu de la justice pour des délits de droit commun, notamment des trafics de stupéfiants et des violences conjugales, avait été interpellé le 17 novembre à Romilly-sur-Seine par les gendarmes de la section de recherche de Reims.

    Repéré pour avoir fait la promotion du terrorisme islamiste sur des sites internet, le prévenu conservait de nombreuses images et vidéos jihadistes dans son ordinateur. Au moment de leur intervention, les forces de l'ordre avaient notamment découvert des scènes de décapitation ou de tirs contre des soldats américains. Son arrestation était prévue avant les attentats du 13 novembre.


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    Le syndicat UGTT, Nobel de la paix et « pièce maîtresse du dialogue national » en Tunisie

    A Tunis, le 27 juillet 2013, des dizaines de milliers de Tunisiens sont descendus dans la rue pour les obsèques de Mohamed Brahmi, opposant politique et député assassiné deux jours plus tôt.

    Les membres du « quartet » tunisien, réunissant l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica – fédération syndicale patronale), l’ordre national des avocats et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, recevront, jeudi 10 décembre, le prix Nobel de la paix à Oslo. Les quatre organisations ont été primées pour avoir, en 2013, animé le « dialogue national » entre les partis politiques et permis au pays de sortir d’une grave crise politique qui menaçait sa transition démocratique.

    Maître de conférences à l’université Paris-Dauphine et autrice de L’UGTT, une passion tunisienne (Karthala, 2015), Hela Yousfi rappelle à cette occasion la place singulière occupée par l’Union générale des travailleurs de Tunisie dans l’histoire et la vie politique de la Tunisie.

    Quel a été le rôle de l’UGTT dans le dialogue national ?

    L’UGTT a été la pièce maîtresse de tout le processus. Après les élections du 23 octobre 2011 [remportées par le parti islamiste Ennahda], il existait une compétition entre trois registres de légitimité : les partis de la « troïka » au pouvoir revendiquaient une légitimité électorale, l’opposition – à savoir Nidaa Tounès et la gauche radicale du Front populaire – mettait en avant une légitimité consensuelle et demandait un gouvernement d’union nationale, enfin les mouvements sociaux – en particulier les jeunes chômeurs – revendiquaient une légitimité révolutionnaire, dénonçant une Assemblée constituante confisquée par les partis politiques et voulant rendre le pouvoir au peuple.

    Lire aussi : « Printemps tunisien » : un Nobel en soutien à un processus fragile

    Tout au long de l’année 2013, marquée par deux assassinats politiques, les tensions se sont exacerbées. Après l’assassinat de Mohamed Brahmi le 25 juillet 2013, l’opposition a demandé la dissolution de l’Assemblée et la démission du gouvernement. Le gouvernement de la troïka s’accrochait. Dans ce contexte, l’UGTT a décidé de relancer une initiative de dialogue national qui avait été proposée en juin 2012. Avec un changement : elle décide d’inviter, à côté de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme et de l’ordre national des avocats, l’Utica, l’organisation patronale, qui était alors un réseau d’hommes d’affaires largement inféodés au régime de Ben Ali. Pourquoi un tel front uni ? Parce que l’UGTT savait que cela lui permettrait à la fois d’avoir une forte légitimité pour mener ce dialogue national, mais aussi d’obtenir un soutien international.

    Ce dialogue national a permis de sortir du conflit en définissant une feuille de route : nommer un gouvernement de technocrates, finaliser la Constitution et fixer un calendrier électoral. L’Assemblée nationale constituante, la seule institution élue démocratiquement, a donc été préservée.

    Outre le rôle de l’UGTT, le contexte régional a également accéléré le processus : Ennahda ne voulait pas connaître le même sort que les Frères musulmans en Egypte.

    Quel bilan tirez-vous de ce dialogue national ?

    Il a offert à la Tunisie une sortie de crise politique et une première Constitution démocratique. Il lui a permis d’éviter un scénario à l’égyptienne. Il a installé le consensus comme mode de gouvernance.

    Les termes de ce dialogue ne sont toutefois pas dépourvus de zones d’ombre. D’abord, il s’est limité à l’élite politique et économique du pays. Il a exclu les nouvelles forces sociales issues de la révolution, notamment les mouvements de chômeurs à l’origine de la révolution de décembre 2010. Ensuite, il a acté une sorte de partage du pouvoir entre l’ancienne élite, représentée par le parti Nidaa Tounès [créé en avril 2012 pour contrer les islamistes par l’actuel président, Béji Caïd Essebsi], et la nouvelle, issue des urnes, du parti Ennahda, mais sans proposer d’alternative économique et sociale au modèle de Ben Ali. Du point de vue des travailleurs et des mouvements sociaux, il a donné à l’organisation patronale, l’Utica, une légitimité et une assise qu’elle n’avait pas jusque-là.

    Lire aussi : Le « quartet » tunisien appelle à faire fructifier le Nobel de la paix

    Enfin, on assiste en ce moment à plusieurs dérives anticonstitutionnelles de la part du gouvernement Nidaa Tounès-Ennahda, comme la loi sur le terrorisme, votée par l’Assemblée en juillet 2015, qui viole des droits pourtant garantis par la Constitution, ou encore la loi 52 de pénalisation de la consommation de cannabis utilisée pour réprimer les jeunes, notamment ceux des quartiers populaires. Le projet de loi sur la réconciliation économique qui vise à blanchir les hommes d’affaires et les fonctionnaires corrompus est une entrave claire au processus de justice transitionnelle.

    Comment expliquer que l’UGTT ait une telle place dans la vie politique ?

    Après le départ du président Ben Ali, en janvier 2011, la centrale syndicale était l’organisation la plus importante du pays : plus de 700 000 adhérents, presque tous les secteurs d’activités représentés, mais aussi toutes les tendances politiques et les différents groupes sociaux – des médecins aux ouvriers du textile, en passant par les enseignants.

    Il faut se souvenir que la dictature avait détruit en Tunisie toute possibilité de travail collectif, les partis politiques, notamment, ayant été mis à genoux. Pendant cette période, l’UGTT était le seul espace d’action collective organisé. Le seul syndicat dans les pays arabes à ne pas être inféodé au pouvoir. Cela tient à son histoire. L’Union est née en 1946 d’une scission de la CGT française. Dès le départ, ses luttes sociales vont s’articuler aux mots d’ordre de la lutte pour l’indépendance. Lorsque celle-ci est acquise, en 1956, il existe deux organisations politiques importantes : le parti au pouvoir – le Néo-Destour (qui deviendra le PSD, puis le RCD sous Ben Ali) – et l’UGTT. La centrale syndicale va donc participer, au côté du parti unique, à la construction de l’Etat tunisien « postindépendance ».

    Ainsi, l’articulation entre les luttes sociales et politiques est au cœur de son identité. A des moments plus conflictuels avec le pouvoir et pour résister à différentes vagues de libéralisation économique, elle devient un refuge pour les mouvements sociaux. Comme lorsqu’elle appelle, le 26 janvier 1978, à la grève générale, réprimée dans le sang, qui sera la première brèche dans le système autoritaire du président Habib Bourguiba [1957-1987].

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    Rassemblement à Tunis, le 27 juillet 2013, pour les obsèques de l'opposant politique et député Mohamed Brahmi, assassiné deux jours plus tôt. </figure>

    Son hétérogénéité – elle est une sorte de microsociété tunisienne – a permis d’imposer le consensus comme mécanisme de régulation des conflits. Elle est dans un va-et-vient permanent entre pressions et négociations avec le pouvoir. En interne aussi, l’existence de différents courants fait que le syndicat doit toujours négocier entre des intérêts sectoriels, des considérations régionales et des appartenances politiques différents. C’est ce qui lui a permis de jouer un rôle-clé dans les expériences institutionnelles de la transition, jusqu’au dialogue national de 2013.

    Quel rôle a-t-elle joué pendant la révolution ?

    Elle a été un refuge symbolique, politique et organisationnel du mouvement spontané lancé par les chômeurs en décembre 2010 [après l’immolation par le feu, le 17 décembre 2010, du jeune Mohamed Bouazizi]. L’UGTT, qui a des locaux dans tout le pays, leur a fourni tout ça. Elle a aussi été au cœur de la coordination entre les différents acteurs : avocats, opposants, blogueurs, etc. Elle a permis la politisation des slogans et l’expansion géographique du mouvement. Rappelons-nous ses appels à des grèves régionales votés le 11 janvier 2011 par sa commission administrative. Celle du 12 janvier, à Sfax, avait donné un grand élan. Le 14 janvier était le jour de la grève générale pour le Grand Tunis, elle devait durer deux heures, mais les manifestations ont pris de l’ampleur et, le soir même, le président Ben Ali quittait le pays.

    Quels sont les nouveaux défis pour l’UGTT ?

    Historiquement il existe un clivage à l’intérieur du syndicat entre une bureaucratie inféodée au pouvoir et des branches régionales et sectorielles qui résistent. Aujourd’hui, le clivage a changé. Il oppose un camp favorable à la négociation avec les élites économiques et politiques moyennant l’obtention de meilleures conditions de travail et des augmentations salariales, et un autre qui veut renouer avec la tradition historique d’un syndicat porteur d’un projet économique et politique alternatif aux politiques néolibérales promues par le pouvoir. Il milite pour que l’UGTT ait son mot à dire sur les grands dossiers : chômage, privatisation des services publics, accords de libre-échange avec l’Union européenne.

    Lire aussi : En Tunisie, un raidissement sécuritaire généralisé

    Concrètement, l’UGTT est face à plusieurs défis. D’abord, il doit se restructurer pour être plus représentatif des jeunes, des femmes, du secteur privé. Parviendra-t-il à s’adapter à ces évolutions ? Deuxième défi : remettre au cœur de sa stratégie les questions sociales et économiques qui ont été reléguées au second plan ces dernières années par l’actualité politique et aujourd’hui par les logiques sécuritaires. En sera-t-il capable ? Enfin, comment va-t-il (ou non) articuler ses luttes avec les chômeurs, devenus la première force sociale du pays, même si elle n’est pas bien organisée ?

    </article>

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  • Menace terroriste: la photo de quatre suspects transmise à la police

    Genève- Au total, six individus sont activement recherchés. La surveillance a été renforcée sur les sites sensibles. Suivez les événements en direct.

    Ces 4 personnes sont recherchées par la police. Ces individus, soupçonnés d'être liés au groupe Etat islamique, pourraient se trouver dans la région genevoise.
    Image: DR
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    16h00. Dans un communiqué, le Ministère public indique avoir «ouvert une procédure pénale pour actes préparatoires délictueux» sur la base des informations de la police. L’enquête est dirigée par le procureur général Olivier Jornot et le premier procureur Yves Bertossa.


    15 h 43. Les discussions prévues à Genève, demain vendredi 11 décembre 2015, entre les représentants des Etats-Unis d'Amérique, de la Fédération de Russie et des Nations Unies constituent une étape de préparation pour la prochaine réunion du Groupe de soutien international à la Syrie. Nous pouvons confirmer que cette réunion à Genève ne se tiendra pas au Palais des Nations. L'emplacement exact de cette réunion ne sera pas divulgué. (A.J.)


    15 h 34. Les services de renseignements américains auraient transmis des informations sur des personnes recherchées aux autorités suisses. Les noms de quatre hommes (voir photo) considérés comme des sympathisants du groupe Etat islamique figurent dans une note de la police genevoise que nous avons pu consulter. Il y est également fait mention de trois villes particulièrement menacées actuellement: Genève, Toronto (Canada) et Chicago (Etats-Unis). (S.R.)


    15 h 25. Alerté mercredi en début de soirée d’une menace terroriste par les autorités suisses, le service de sécurité de l’ONU a appelé des renforts et procédé dans la nuit à une inspection minutieuse de tous les bâtiments. Depuis ce jeudi matin et pour la première fois depuis longtemps, des gardes équipés de fusils mitrailleurs ont été déployés aux entrées et aux points sensibles. D’autres organisations internationales ont renforcé leur niveau de sécurité. Le siège de l’ONU pourrait constituer une cible pour des terroristes ayant envie de frapper un symbole. Mais à cette heure aucune information n’indique que le Palais des Nations constituait une cible pour les terroristes présumés. Il y a bien, demain, une rencontre russo-américaine sur la Syrie organisée à Genève. Mais le lieu de la rencontre n’a pas été communiqué et le dispositif de sécurité qui entoure généralement ces tête-à-tête est particulièrement élevé. Au regard d’informations diffusées par le Blick et la Tribune de Genève (nos éditions d’hier et aujourd’hui), et qui faisaient état du passage récent entre ses murs d’un kurde syrien, proches des djihadistes, l’ONU a joué le principe de précaution. Ces dernières semaines la sécurité autour des principales missions diplomatique et autour du Palais des Nations avait déjà été relevée. D’autres mesures de renforcement pourraient être prises dans les prochains jours. Des consignes ont été données pour qu’aucune photo montrant le déploiement des agents de sécurité armés ne soit prise depuis l’intérieur de l’ONU. (A.J.)


    14h40. La photo de quatre individus soupçonnés d'être liés au groupe Etat islamique a été diffusée mercredi au sein des forces de l'ordre genevoises.


    14h10. «Nous sommes passés d'une menace floue à une menace précise», a déclaré à l'ATS et à la Tribune de Genève Emmanuelle Lo Verso, chargée de communication au département de la sécurité et de l'économie (DSE). Le niveau de vigilance a été immédiatement relevé sur le territoire genevois.

    Genève mène des investigations en étroite collaboration avec les services nationaux et internationaux. «Le nombre de patrouilles a été augmenté car nous sommes dans une phase très active de recherche, poursuit la porte-parole. La menace est désormais précise.»

    A trois jours du traditionnel cortège de l'Escalade à Genève, le Département n'envisage pas d’annuler la manifestation, mais de renforcer on dispositif de sécurité pour encadrer la manifestation qui attire des dizaines de milliers de Genevois dans les rues Basses. Aucun autre événement officiel n'est pour l'heure annulé.

    D'autres lieux sensibles, tels synagogues, aéroport, gare ou autres lieux de rassemblements bénéficient également d'une surveillance renforcée.


    14h. Tous les sites sensibles, liés aux organisations internationales, l'aéroport, la gare sont placés sous haute surveillance, selon nos renseignements. Le Palais des Nations a été mis en état d'alerte dès mercredi soir. Depuis jeudi matin, la sécurité a été renforcée. Postés aux abords des accès principaux, les gardiens de l'ONU sont équipés de fusils-mitrailleurs et gilets par balles.


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  •  
    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Etat d’alerte relevé à Genève, où des

    « individus suspects » sont recherchés

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2015-12-10T13:57:12+01:00" itemprop="datePublished">10.12.2015 à 13h57</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-10T15:44:41+01:00" itemprop="dateModified">10.12.2015 à 15h44   lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Devant le siège de l'ONU, à Genève, le 10 décembre 2015. </figure>

    La police de Genève « recherche activement » quatre personnes possiblement « liées au terrorisme », annonce le département de la sécurité, jeudi 10 décembre. « La photo de quatre individus soupçonnés d’être liés à l’Etat islamique a été diffusée mercredi au sein des forces de l’ordre genevoises », précise de son côté La Tribune de Genève.

    Des forces de police supplémentaires ont été déployées et le niveau d’alerte a été relevé à Genève, détaille le département dans un communiqué, ajoutant qu’il ne fournira pas d’autres précisions pour des « raisons opérationnelles ».

    « Nous sommes passés d’une menace floue à une menace précise », a commenté à l’Agence télégraphique suisse et à la Tribune de Genève Emmanuelle Lo Verso, chargée de communication au département de la sécurité (DSE). Autre mesure tout à fait inhabituelle, au siège européen des Nations unies la surveillance a été renforcée avec de nombreux gardes armés.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Après les attentats du 13 novembre à Paris et saint-Denis et la mise en place de l’état d’urgence, les nombreux points de passage entre la France et la Suisse dans la région de Genève donnent lieu à des contrôles renforcés. </figure>

    Pas de lien direct avec les attentats de Paris

    La police fédérale a dit ne disposer d’aucune information les reliant directement aux attentats du 13 novembre en France. Après avoir, dans un premier temps, dit que les suspects étaient recherchés « dans le cadre des investigations menées suite aux attentats de Paris », les autorités locales ont reconnu une formulation « maladroite ». Une source policière française a confirmé qu’il n’y avait pas de lien direct avec les attentats de Paris et saint-Denis.

    Après le 13 novembre et la mise en place de l’état d’urgence en France, les contrôles sont renforcés aux très nombreux points de passage entre la France et la Suisse, les forces de sécurité suisses et françaises coopérant dans cette mission. Les Suisses ont établi une liste de 71 individus qui se sont rendus, ou sont soupçonnés de s’être rendu, au Proche-Orient depuis 2001 pour participer à des conflits armés.

    Lire aussi : Attentats du 13 novembre : le point sur les identifications, les arrestations et l’enquête

    </article>

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  • <article class="centre"><header id="titre_article">

    Les efforts pour cibler les sources de revenus de l'EI sont en train de payer

    Les Echos | <time datetime="2015-12-07T16:45:32+01:00" itemprop="datePublished">Le 07/12 à 16:45    lien </time>
     
    Cette image issue d'une vidéo diffusée par un média djihadiste en juillet 2015 montrent des combattants
    du groupe Etat islamique. - AFP
    </header> <section class="left" id="gauche_article">
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      </figcaption> </figure>

    Les bombardements de la coalition internationale et de la Russie frappent le groupe Etat islamique au portefeuille en touchant les champs pétroliers et gaziers.

    L'argent est aussi le nerf de la "guerre sainte". La capacité de frappe du groupe Etat islamique (EI), notamment hors des frontières de son califat autoproclamé, dépend de ses moyens de financements. Et ses ressources seraient actuellement sévèrement malmenées, d'après une étude de l'IHS publiée ce lundi.

    L' EI engrange environ 80 millions de dollars (75 millions d'euros) de revenus par mois dans les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak. La moitié de ces revenus sont tirés des taxes qu'il prélève sur les populations du territoire et 43 % proviennent du pétrole et du gaz, issus des huit champs pétroliers en Syrie et en Irak.

    Mais, d'après cet organisme basé à Londres, le secteur du gaz et du pétrole serait affaibli par les frappes de la coalition internationale antidjihadistes et de la Russie . Les bombardements frappent l'EI au portefeuille en touchant des champs pétroliers et gaziers, principalement dans l'est syrien. Et d'après Columb Strack, analyste pour l'IHS, "les efforts faits pour cibler les sources de revenus de l'EI sont en train de payer", notamment en réduisant sa capacité à raffiner et transporter ces matières premières.

    De plus, les accès vers la Turquie se sont réduits, ce qui oblige l'EI à se replier sur les marchés syrien et irakien pour vendre son pétrole. L'analyste situe l'apogée de la puissance de l'EI à l'été 2014, après la prise de Mossoul en Irak. "Depuis, ils ont lâché du terrain et commencent à perdre de l'argent".

    De nombreux pays accusent la Turquie de financer l'EI

    La majorité du pétrole exporté illégalement par le groupe Etat islamique (EI) passe par la Turquie, a affirmé ce lundi le Premier ministre irakien. Cette accusation intervient au moment où la Russie et l'Iran accusent eux aussi Ankara d'être liée au financement de l'EI.

    Six sources de revenus principales

    L'IHS identifie six sources de revenus principales de l'EI : "production et trafic de pétrole et de gaz, taxation des activités commerciales sur les territoires qu'il contrôle, confiscation de terres et de propriétés, trafic de drogues et d'antiquités, activités criminelles comme braquages de banques ou enlèvements contre rançon ainsi que les entreprises publiques".

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    Daech : le territoire, les ressources, les ennemis. Ce qu'on sait de l'État Islamique.

    Mais selon l'IHS, les temps sont plus durs aujourd'hui pour l'EI. Le groupe aurait du mal à équilibrer son budget et aurait été récemment contraint de baisser les salaires de ses combattants et d'augmenter les prix de services comme l'électricité. En quête de financements alternatifs, l'EI taxerait désormais systématiquement la population qui cherche à quitter ses territoires .

     

    En revanche, alors que, dans un premier temps, les dons des pays du Golfe auraient été sa principale source de financement, selon les accusations des autorités irakiennes, l'EI ne serait pas actuellement dépendant de dons de riches particuliers, contrairement à Al-Qaïda.

    Les revenus issus de la population sont "difficiles à tarir"

    "L'EI contrôle un appareil étatique et taxe la population, confisque des propriétés, créé de la richesse avec des entreprises publiques, ainsi qu'avec le pétrole et le gaz. Les autres groupes terroristes n'ont pas ça", explique Columb Strack. "En même temps, parce qu'il gère un Etat, la majeure partie de cet argent va dans la gestion de ce territoire. Ce n'est pas comme s'ils faisaient 80 millions et les dépensaient en armes et en bombes".

    D'après Ludovico Carlino, un autre analyste de l'IHS, le groupe djihadiste "prélève une taxe de 20% sur tous les services", par exemple sur l'électricité, les réseaux de téléphonie mobile ou l'industrie. Contrairement à ceux issus du pétrole, ces revenus "tirés de la taxation des activités économiques sont beaucoup plus difficiles à tarir sans que cela ait un impact négatif sur la population", analyse Columb Strack. "Cela serait contreproductif" d'essayer de le faire.

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