• 20 août 2012 - 22H44  

     

    Les gros bras d'"Expendables 2" en tête du box office nord-américain

    Le film d'action "Expendables 2" et sa distribution tout en muscles a détrôné un autre film d'action, "Jason Bourne: l'héritage" pour se propulser en tête du box-office nord-américain, selon les chiffres définitifs publiés lundi par la société Exhibitor Relations.

    Le film d'action "Expendables 2" et sa distribution tout en muscles a détrôné un autre film d'action, "Jason Bourne: l'héritage" pour se propulser en tête du box-office nord-américain, selon les chiffres définitifs publiés lundi par la société Exhibitor Relations.

    AFP - Le film d'action "Expendables 2" et sa distribution tout en muscles a détrôné un autre film d'action, "Jason Bourne: l'héritage" pour se propulser en tête du box-office nord-américain, selon les chiffres définitifs publiés lundi par la société Exhibitor Relations.

    Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Chuck Norris, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis: "Expandables 2" propose un casting historique de gros bras et a récolté pour son premier week-end 28,6 millions de dollars. C'est moins que le premier week-end du premier opus, en 2010, malgré un budget cette fois nettement plus élevé.

    Cette super production riche en course-poursuites et en explosions a détrôné un autre film d'action, "Jason Bourne: l'héritage": le quatrième opus de la série Bourne --sans Matt Damon--, qui recule à la deuxième place avec 17,1 millions de dollars de recettes (69,6 millions au total).

    Le film d'animation "L'étrange pouvoir de Norman", qui mélange de nombreuses références à des films d'horreur avec une bonne dose d'humour, décroche la 3e place pour son premier week-end sur les écrans, avec 14,1 millions de dollars.

    En pleine campagne électorale aux Etats-Unis, le loufoque "Moi, député", une comédie avec Will Ferrell et Zach Galifianakis mettant aux prises deux candidats aux élections parlementaires américaines, se classe quatrième avec 13,1 millions de dollars (51,4 millions en deux semaines).

    "Sparkle", le dernier film de Whitney Houston, décédée en février dernier, est 5e pour son premier week-end (11,6 millions de dollars), devant le dernier Batman, "The Dark Knight Rises" (11 millions), qui a récolté un total de 409,8 millions de dollars depuis sa sortie il y a cinq semaines.

    Dans un classement riche en nouveaux films, "La drôle de vie de Timothy Green" des studios Walt Disney, qui aborde le thème difficile de la stérilité, est 7e avec 10,8 millions de dollars.

    "Tous les espoirs sont permis", film dans lequel Meryl Streep et Tommy Lee Jones se lancent dans une thérapie de couple, est huitième (9,1 millions ce week-end, 35,1 millions au total), devant la comédie pour adolescents "Journal d'un dégonflé: ça fait suer!" (3,8 millions, 38,7 millions au total).

    Enfin, "Total Recall", nouvel version du classique de la science-fiction, est 10e avec 3,5 millions de dollars (51,8 millions en trois semaines).


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  • Gard Julien Doré a des airs du Marius de Pagnol

    ARNAUD BOUCOMONT
    16/08/2012, 06 h 00
     
    Il garde des bons souvenirs des arènes de Lunel, de ses courses et toro-piscines, mais exècre la corrida.
    Il garde des bons souvenirs des arènes de Lunel, de ses courses et toro-piscines, mais exècre la corrida. (Photo CAROLINE FROELIG)

    Le chanteur est comme le héros de Pagnol, irrésistiblement attiré par le large. Mais son sud lui manque aussi dès qu’il est un peu loin. Je t’aime moi non plus…

    On pourrait croire que Julien Doré se méfie des racines. Son côté rebelle, décalé, enverrait-il valser les codes sudistes comme on se libère d’une peau encombrante ? "Je ne vois pas l’endroit où je suis né comme quelque chose qui m’appartient, je n’ai pas cette idée de protectionnisme", prévient le chanteur, qui réussit à Paris après avoir fait ses gammes artistiques à Lunel et à Nîmes.

    L’actualité politique l’a peut-être refroidi un peu plus. Il voit la montée du FN dans la région comme un signe "effrayant" : "C’est un amalgame dangereux de se rapprocher des choses qui nous sont proches, de se rassurer de façon feignante. Il faut avoir envie de s’échapper. Pour la musique, c’est pareil : rien ne m’appartient. L’art aussi. Les gens qui le reçoivent font que cette chose-là existe."

    Toujours côté sud, la corrida pourrait exacerber les sens artistiques de Julien Doré… "La souffrance de l’animal me fait pleurer. Je viens moi-même de l’animal. Je ne vois pas en quoi la torture serait un art. C’est une soi-disant noblesse avec laquelle j’ai du mal à concilier mon côté sudiste." Il préfère le souvenir des toro-piscines et des courses camarguaises. Et c’est avec "fierté" qu’il s’est produit dans les arènes de Lunel, le 10 juillet.

    La "double étiquette, à Nîmes, de l’adjoint à la culture et à la tauromachie" lui reste, des années plus tard, encore en travers de la gorge. Doré s’était aussi méfié de "l’hyper présence de l’école nîmoise", tout en respectant le travail du peintre Claude Viallat et quelques autres. "Quand on a envie d’être artiste, ça peut être à double tranchant. Le poids lourd peut nous faire peur. Il faut digérer les choses pour s’en échapper, sur un pied et aussi sur l’autre, ne jamais rester fixe."

    La formule va plutôt bien au remuant Doré, qui bouge autant sur scène aujourd’hui que ce qu’il virevoltait sur le plateau du théâtre Baltard, version télévisée Nouvelle Star. Et l’idée qu’on prend du passé pour partir ailleurs, adepte du détour, voire du détournement, va comme un gant à cet adepte de l’artiste Marcel Duchamp - jusqu’à avoir tatoué son nom sur son pectoral gauche - et du dadaïsme.

    À sa façon, il lutte contre sa nature : "Quand je suis parti à Nîmes, c’était déjà un voyage. On a ça dans le Sud. La peur de quitter le sol. Je m’en rends compte en vivant à Paris. Dès que je peux, j’y retourne, mettre les pieds sur cette terre." Il lutte donc un peu, et s’abandonne aussi volontiers, au rythme du "bon vin, de moments partagés, d’apéritifs et de poissons grillés".

    Julien Doré a des airs du Marius de Pagnol, irrésistiblement attiré par le large mais qui finit par rentrer au port. "Le soleil, je n’en avais pas conscience. En étant à Paris, je me rends compte que ce cadre de vie-là était une chance. J’ai perdu mon accent du sud. Je le retrouve immédiatement quand je suis avec mes potes. Le corps humain change, s’adapte. Il ne faut pas que ce soit vécu comme effrayant. L’idée, c’est de le retrouver quand on a besoin."

    Il y a un côté Le Forestier chez Doré… "Je suis né quelque part, laissez-moi ce repère, ou je perds la mémoire", chantait son illustre confrère. Julien Doré, né à Alès, passé par Montpellier et surtout enfant de Lunel… De la maison de village dans laquelle il a grandi et où ses parents vivent encore, il a toujours en tête le poids de "la pierre et des souvenirs qui m’appartiennent". Enfin un aveu de possession ! On savait bien, tout de même, qu’il avait deux ou trois trucs à lui, piliers de sa construction personnelle.

    De Lunel à Nîmes

    De son « adolescence solitaire autour de Lunel et des villages », Julien Doré garde « des souvenirs de nature, de petites routes départementales, d’étangs, de flamants roses, de taureaux, avec ma Mobylette, un modèle assez rare, une Magnum racing, et les cerises ou les abricots qu’on allait piquer ».

    De Nîmes, où il fut étudiant, il a des images « qui correspondent plus à une ville, dans un cadre chargé d’histoire ». « Je passais beaucoup de temps au Carré d’art (la médiathèque nîmoise, NDLR) et au bar de l’Industrie pour jouer au 421. Souvenirs aussi des jardins de la Fontaine, avec cette eau qui traverse. On allait faire des cours de dessin dans les hauts de Nîmes. On allait puiser le passé au Carré d’art et aussi voir des expos contemporaines. »


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  • 16 août 2012 - 17H43  

    Villa Médicis: un mur écroulé fait jaser à Rome, le directeur critiqué pour mauvaise gestion

    L'écroulement la semaine passée d'un mur du 17è siècle à Villa Médicis fait jaser dans les milieux culturels à Rome après un article au vitriol du journal Repubblica accusant de mauvaise gestion le directeur Eric de Chassey qui parle de son côté de "non évènement".

    L'écroulement la semaine passée d'un mur du 17è siècle à Villa Médicis fait jaser dans les milieux culturels à Rome après un article au vitriol du journal Repubblica accusant de mauvaise gestion le directeur Eric de Chassey qui parle de son côté de "non évènement".

    AFP - L'écroulement la semaine passée d'un mur du 17è siècle à Villa Médicis fait jaser dans les milieux culturels à Rome après un article au vitriol du journal Repubblica accusant de mauvaise gestion le directeur Eric de Chassey qui parle de son côté de "non évènement".

    Le mur situé le long de l'Allée des Orangers et "sur lequel des travaux de restauration étaient en cours depuis neuf mois" s'est effondré jeudi dernier sur une dizaine de mètres, a précisé à l'AFP M. de Chassey jeudi. Selon le directeur, c'est un "non évènement parce qu'il n'y a pas eu de dégâts humains et il n'y avait pas d'oeuvres d'art en dessous".

    "Ce sont des ouvriers qui ont remarqué des fissures" et "le chantier a été fermé pour que personne ne soit blessé" avant la chute du mur, selon le directeur qui dit avoir "tout de suite informé la direction du patrimoine et la surintendance" italienne aux Beaux Arts.

    Cette zone, empruntée surtout par les pensionnaires et qui ne fait pas partie du circuit touristique aménagé dans les jardins, a été sécurisée.

    Selon M. de Chassey, le mur peut être "rapidement reconstruit car les pans sont tombés d'un coup sans se fragmenter" mais en premier lieu, "on veut comprendre les raisons de l'effondrement". Il a émis diverses hypothèses: des fouilles archéologiques menées à proximité ou des racines d'arbres envahissantes qui auraient été coupées.

    L'affaire aurait dû en rester là mais le journal Repubblica a accusé lundi le directeur d'avoir voulu "taire" l'incident en imposant par mail une consigne de silence aux pensionnaires et au personnel, pour assurer le renouvellement de son mandat arrivant à échéance en septembre.

    M. de Chassey a contesté cette version soulignant, texte de son mail à l'appui, avoir uniquement demandé de "laisser à la direction le soin de communiquer avec l'extérieur" pour fournir "des informations précises et fondées".

    Selon Repubblica, l'affaire du mur tomberait mal pour M. de Chassey, un critique d'art contemporain nommé sous le gouvernement de droite de Nicolas Sarkozy, alors que sa reconduction n'est pas garantie. "Considérant le changement de gouvernement, et une période qui ne figure peut-être pas parmi les plus mémorables de la Villa, il est facile de comprendre que l'annonce d'un effondrement aussi important ne contribuerait pas à l'image d'une gestion solide et efficace", écrit le journal.

    Niant toute "volonté de secret", M. de Chassey a dénoncé un article malveillant en expliquant qu'"une ou deux personnes dans la Villa n'apprécient pas les réformes que j'ai mises en place, notamment dans la gestion des carrières où on est passé d'un système féodal à un système moderne".


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  • 14 août 2012 - 23H48  

     

    L'ancien patron de la BBC Mark Thompson, nouveau directeur général du New York Times

    Le New York Times a annoncé mardi la prochaine arrivée de l'ancien patron de la BBC Mark Thompson, comme directeur général.

    Le New York Times a annoncé mardi la prochaine arrivée de l'ancien patron de la BBC Mark Thompson, comme directeur général.

    AFP - Le New York Times a annoncé mardi la prochaine arrivée de l'ancien patron de la BBC Mark Thompson, comme directeur général.

    Thompson, 55 ans, à la tête de la BBC depuis mai 2004, rejoindra le New York Times en novembre, a précisé Arthur Sulzberger Jr, président et directeur de la publication du journal new-yorkais.

    Mark Thompson avait annoncé en mars son intention de quitter la BBC après les JO de Londres, qui se sont terminés dimanche.

    "Le New York Times est l'un des plus grands pourvoyeurs d'informations au monde et une marque avec un immense potentiel, aux Etats-Unis et dans le reste du monde", a déclaré M. Thompson dans un communiqué.

    "C'est un vrai privilège de se voir demander de rejoindre l'entreprise, alors qu'elle se lance dans le prochain chapitre de son histoire", a-t-il ajouté.

    Le New York Times n'avait plus de directeur général depuis le départ de Janet Robinson en décembre, et recherchait, selon M. Sulzberger, quelqu'un ayant une expérience du monde numérique et des plateformes multiples.


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    Les universités américaines conservent la suprématie au classement de Shanghai

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-08-14T20:57:19+02:00" itemprop="datePublished">14.08.2012 à 20h57</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-08-14T21:51:34+02:00" itemprop="dateModified">14.08.2012 à 21h51  </time>

     
    <figure class="illustration_haut"> L'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm recule de quatre places et se retrouve au 73e rang. </figure>

    Le classement de Shanghai des universités mondiales, aussi connu que critiqué, confirme la suprématie des facultés américaines, loin devant la France, qui stagne avec trois établissements dans le "Top 100" et en perd encore un dans le "Top 500". La première université française, Paris-Sud, gagne trois places et se retrouve 37e, mais ses compatriotes les plus proches cèdent du terrain: Pierre-et-Marie-Curie perd une place et rétrograde à la 42e place, tandis que l'Ecole normale supérieure (ENS) recule à la 73e place.

    Dans l'édition 2012, les universités américaines s'arrogent toujours dix-sept des vingt premières places. Le quatuor de tête est inchangé, composé des universités américaines Harvard, Standford, Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Berkeley. Le Royaume-Uni conserve deux établissements dans le "Top 10", aux mêmes rangs : Cambridge reste 5e et Oxford 10e. En revanche, le University College of London perd une place et sort du "Top 20", au profit de l'université de Tokyo, qui s'octroie une place. La première université européenne non anglo-saxonne, l'Ecole Polytechnique fédérale de Zurich, pointe à la 23e place.

    Par nombre d'établissements présents dans le "Top 500", les Etats-Unis arrivent largement en tête, avec cent cinquante établissements, suivis par la Chine, avec quarante-deux universités, mais dont aucune n'est dans le "Top 100". Le Royaume-Uni en compte trente-huit et l'Allemagne trente-sept.

    LILLE 1, EN SCIENCES ET TECHNOLOGIES, FAIT SON ENTRÉE

    La France reste 8e, cette fois à égalité avec l'Italie, mais avec vingt universités représentées cette année, soit une de moins qu'en 2011. Si les résultats globaux de la France sont à peu près stables, on note l'entrée de l'université Lille 1, en sciences et technologies, dans le "Top 500" et la belle progression de l'université Joseph-Fourier, à Grenoble 1, qui passe du peloton des 151-200 mondiaux aux 101-150es mondiaux.

    Ce classement, publié depuis 2003 par l'université Jiaotong des communications de Shanghai, fait l'objet de nombreuses critiques sur sa méthodologie. En effet, il privilégie la recherche en sciences exactes, au détriment de l'enseignement, prenant en compte parmi ses critères le nombre de prix Nobel attribués à ses anciens élèves ou à ses chercheurs, le nombre de médailles Fields, ainsi que les articles publiés dans des revues exclusivement anglo-saxonnes comme Nature et Science.

    "Il est surprenant de noter que l'Allemagne, la France et l'Italie classent très peu d'établissements dans les cent ou deux cents premiers de ce palmarès", relève dans un communiqué la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche française, Geneviève Fioraso. Ce classement "ignore en grande partie les sciences humaines et sociales, ne prend pas en compte la qualité de l'enseignement", déplore-t-elle, rappelant que la France "participe à une initiative européenne pour la mise en place d'un classement européen multicritère".

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