• Une branche d’AQMI revendique l’enlèvement au Mali de la Suissesse Béatrice Stockly

    Beatrice Stockly à Ouagadougou en avril 2012. La Suissesse a été enlevée au Mali dans le nuit du 7 au 8 janvier 2016.

    L’« Emirat du Sahara », une branche d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), affirme être derrière l’enlèvement de la Suissesse Béatrice Stockly à Tombouctou, dans le nord du Mali, dans la nuit du 7 au 8 janvier.

    Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux mardi 26 janvier au soir, le groupe djihadiste exige, en contrepartie de la libération de M me Stockly, la remise en liberté de certains de ses combattants emprisonnés au Mali et l’un de ses dirigeants, détenu par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.

    Il s’agit d’Abou Tourab, connu sous son nom de guerre comme Ahmad Al-Faqi Al-Mahdi, qui était un des chefs du groupe djihadiste malien Ansar Eddine, lié à AQMI. Accusé de destruction d’édifices religieux et de monuments historiques à Tombouctou en 2012, il est le premier djihadiste à se retrouver devant la CPI.

    Lire aussi : Accusé de destruction de mausolées à Tombouctou, Ahmad Al-Mahdi pourrait être poursuivi pour meurtre

    « Activités d’évangélisation »

    Dans sa vidéo, le groupe djihadiste reproche à Mme Stockly d’avoir enfreint les conditions posées à sa libération, en 2012. Elle avait en effet déjà été enlevée à l’époque par des djihadistes à Tombouctou pendant une dizaine de jours, puis libérée par Ansar Eddine, qui contrôlait alors la ville, grâce à une médiation burkinabée.

    Elle est retournée s’y installer en janvier 2013, lorsque les djihadistes en ont été chassés. Selon la vidéo d’AQMI, qui justifie ainsi son rapt, elle s’était engagée à ne pas « revenir en terre d’islam » et à y cesser ses « activités d’évangélisation ».

    Mme Stockly apparaît à la fin de la vidéo, qui, selon ses propos, aurait été tournée le 19 janvier dernier. La quadragénaire y décrit son rapt à Tombouctou et y reconnaît ses activités « d’évangélisation ».


     

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    Attentats de Paris : ce que l'on sait de Gelel Attar,

    le Belge arrêté au Maroc

    Vincent Monnier <time>Publié le 18-01-2016 à 18h38</time>    lien

    L'homme arrêté serait parti en Syrie avec Chakib Akrouh, l'un des kamikazes de Saint-Denis.

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    La police dans le square Jules Ferry à Paris, le 13 novembre 2015. (AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD)
    La police dans le square Jules Ferry à Paris, le 13 novembre 2015. (AFP PHOTO / KENZO
    TRIBOUILLARD)
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    À lire aussi

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    Les autorités de Rabat ont annoncé lundi dans un communiqué l'arrestation au Maroc d'un Belge d'origine marocaine "lié directement" aux auteurs des attentats du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis, rapporte l'agence Reuters. L'individu aurait été arrêté à Mohammédia, un port situé à proximité de Casablanca. L'identité de ce nouveau suspect n'a pas encore filtré. Seules ses initiales (J.A ou G.A) et quelques éléments de son parcours ont été distillés.

    Son arrestation aurait été effectuée à l’initiative des autorités marocaines. Son rôle dans les attentats de Paris n'a pas encore pu être établi.

    L'homme serait parti en Syrie en compagnie d'un des kamikazes de Saint-Denis. Il serait resté sur place quelques mois avant de rentrer en passant par la Turquie, l'Allemagne et les Pays-Bas puis de prendre la fuite pour le Maroc.

    Selon nos informations, ces indications correspondent au profil et au parcours de Gelel Attar, un des proches de Chakib Akrouh, l'un des membres du commando terroriste mort à Saint-Denis. Lui-aussi est bien connu des services de sécurité belges.

    <aside class="lire"><header>Lire</header>Chakib Akrouh : le kamikaze de Saint-Denis</aside>

    Originaires tous les deux de Molenbeek, Akourh et Attar sont partis le même jour de Belgique, le 4 janvier 2013, pour rallier la Syrie, via la Turquie. Selon le témoignage de la famille d'Akrouh aux enquêteurs belges, c'est Attar qui l'aurait convaincu d'aller faire le djihad. En Belgique, ce dernier, né en avril 1989 en Italie, passait pour être l'un des bras droit de Khalid Zerkani, un des plus influents recruteurs locaux pour la Syrie. Il l'avait même hébergé quelques mois à son domicile et organisait chez lui des réunions pour inciter de jeunes belges à rallier la Syrie. 

    A l'époque, les personnes se retrouvant dans ces "réunions séditieuses à visée djihadiste", selon les termes des autorités belges, cherchaient notamment à se procurer de faux papiers pour envoyer "sur zone" (en Syrie), un imam radical de Bruxelles.

    Entendu par la justice en 2014

    En juillet dernier, lors du procès de cette importante filière djihadiste, Zerkani fut condamné à 13 ans de prison. Et Gelel Attar à cinq ans d'emprisonnement par défaut. Des vidéos de propagande avaient été retrouvées sur une clé USB en sa possession lors d'un contrôle de police belge en juillet 2012. Lors de ce contrôle, les policiers tomberont dans le coffre de son véhicule sur des vêtements neufs encore emballés, des clés USB, une caméra de surveillance, des vêtements de sport, des pompes à vélo, tout un fatras d'origine délictueuse dont la revente aurait pu servir à financer la cause.

    En Syrie, Gelel Attar aurait bénéficié, selon l'enquête des services belges, d'un entrainement militaire. Il aurait participé à des combats dans les rangs de l'Etat Islamique. Des photographies de lui en tenue de combat et armes auraient été retrouvées par les enquêteurs dans des ordinateurs d'autres combattants. Il aurait un moment vécu dans une vaste villa en compagnie de djihadistes belges et francophones. Probablement, la même où séjourna Abaaoud, le commandant présumé des attentats de novembre.

    Le séjour d'Attar en Syrie fut relativement bref. Le 28 mai 2013, il regagnait déjà la Belgique via l'Allemagne. Il y restera quelques jours avant de rejoindre le Maroc en juin 2013. Sur place, il aurait déjà été entendu le 26 mars 2014 dans le cadre d'une commission rogatoire.

    Un mandat d'arrêt international a été lancé contre lui le 27 novembre 2014, mais il serait resté introuvable jusqu'à maintenant.

    Vincent Monnier


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  • Au moins 13 personnes ont été tuées et 14 autres blessées, dimanche, chez un élu local à Jalalabad, grande ville de l’est de l’Afghanistan,

    <time datetime="2016-01-17T19:51:06" itemprop="datePublished">17 janvier 2016 à 19:51   lien </time>

    dans un attentat -suicide qui n’a été revendiqué ni par les talibans ni par l’ Etat islamique (EI). Zabihullah Moudjahid , porte- parole des premiers, a assuré que les insurgés n’étaient pas derrière cette attaque qui survient à la veille d’une nouvelle réunion à Kaboul destinée à relancer les pourparlers de paix - suspendus depuis cet été - entre les talibans et le gouvernement afghan . L’attaque a eu lieu lors d’une jirga, une assemblée de responsables tribaux . Jalalabad, ville située non loin de la frontière pakistanaise , est le chef-lieu de la province de Nangarhar, bastion traditionnel des talibans. Ces derniers mois, la  région assiste à l’implantation progressive de jihadistes de l’EI qui tentent d’y gagner du terrain aux dépens des talibans.


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    Deir el-Zor

    Nouveau massacre de l'Etat islamique dans l'Est syrien

    Par <time datetime="2016-01-17T18:47:51" itemprop="datePublished">17 janvier 2016 à 18:47    lien </time>
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    Dimanche, les jihadistes ont lancé une nouvelle offensive dans la province frontalière de l'Irak. Au moins 85 civils et 50 soldats prorégime ont été tués. 400 personnes ont été enlevées par l'EI.

    C’est l’un des fronts oubliés de la guerre syrienne. Dans le désert de l’est du pays, au milieu des champs pétroliers, la ville et la province de Deir el-Zor restent l’un des principaux objectifs de conquête de l’Etat islamique (EI). Dimanche, les jihadistes ont lancé une nouvelle offensive dans la banlieue nord-ouest de la ville, à Al-Bgheliyeh. Ils ont tué au moins 85 civils et 50 combattants prorégime, la plupart exécutés, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    L’EI aurait également enlevé au moins 400 personnes. Parmi elles figurent des femmes, des enfants et des membres de familles de combattants loyalistes, selon l’OSDH, qui craint des exécutions de civils et la mise en esclavage de femmes capturées. Les 400 personnes kidnappées, toutes sunnites, ont été emmenées vers des régions contrôlées par l’EI dans la province de Deir el-Zor et dans celle, voisine, de Raqqa. L’agence officielle syrienne Sana a de son côté dénoncé un «massacre» et évoque «300 civils tués» à Al-Bgheliyeh.

    Frontalière de l’Irak, la province de Deir el-Zor est disputée depuis le début de la guerre en Syrie. Le régime a largement reculé mais il n’en a jamais été totalement chassé. Il conserve aujourd’hui le contrôle d’environ la moitié de la ville et celui de l’aéroport militaire. Le reste est aux mains de l’EI.

    «Une zone où les tribus sont fortes» 

    L’organisation jihadiste a commencé à s’y implanter en 2013. Elle faisait alors face à des groupes issus de l’Armée syrienne libre (ASL) et au Front al-Nusra, la filiale syrienne d’Al-Qaeda. En 2014, les combats avaient provoqué l’exode de 60 000 civils. En août de la même année, l’EI avait commis un massacre : 900 membres de la tribu des Chaitat, dont une grande majorité de civils, avaient été exécutés pour s’être opposés à la prise de contrôle de l’EI. Une semaine plus tôt, le chef de la tribu, le cheikh Rafaa Aakla al-Radjou, avait appelé les autres tribus de l’Est syrien à s’allier contre les jihadistes. «Elles sont les prochaines sur la liste. Si l’EI nous bat, elles seront la prochaine cible», avait-il déclaré dans un message diffusé sur YouTube.

    La province de Deir el-Zor est doublement stratégique pour le califat autoproclamé d’Abou Bakr al-Baghdadi. Elle permet de relier Raqqa, son fief syrien, à l’Irak, et de faire transiter armes et combattants. Elle est aussi l’une de ses principales sources d’approvisionnement en pétrole et en gaz. La coalition et, depuis septembre, l’armée russe multiplient les bombardements dans la région. «L’EI est dans une situation beaucoup plus compliquée à Deir el-Zor qu’à Raqqa. C’est une zone où les tribus sont fortes et l’une des seules où l’EI et le régime s’affrontent directement. En comparaison, Raqqa est beaucoup plus calme et facile à gérer, même s’il y a aussi des bombardements de la coalition», explique un spécialiste du conflit syrien.

    La guerre à Deir el-Zor a également piégé près de 200 000 civils, assiégés dans les quartiers contrôlés par le régime de Bachar al-Assad. Selon un communiqué de l’organisation Justice for Life in Deir el-Zor, publié en décembre, les habitants souffrent d’une pénurie alimentaire nourrie par l’explosion des prix des produits de base. Le kilo de riz vaut désormais 2 000 livres syriennes (8,3 euros) et celui de sucre coûte le double. En décembre, plus de la moitié des fours à pain ont cessé de fonctionner faute d’essence pour faire fonctionner les générateurs. L’électricité est coupée depuis près d’un an et l’approvisionnement en eau reste erratique.

    Les activistes de Justice for life Deir el-Zor affirment que les soldats et les miliciens prorégime en profitent pour faire de la contrebande, l’armée syrienne continuant, elle, à recevoir de la nourriture. Ils dénoncent aussi l’attitude du Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) qui a annoncé avoir envoyé plus de 160 tonnes de nourriture et de matériel médical en 2015. Selon eux, le CICR ne s’est pas assuré que ces aides avaient bien été distribuées aux civils et non pas accaparées par des proches du régime.

    Les habitants de ses quartiers sont aujourd’hui doublement piégés. Soit ils restent, souffrent de pénurie et risquent de mourir ou d’être enlevés lors de combats entre les forces du régime et l’EI, soit ils tentent de fuir mais doivent alors traverser des zones contrôlées par ces mêmes jihadistes.

    Luc Mathieu

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    Syrie : 85 civils tués dans une attaque de l’EI à Deir Ezzor

    Le Monde.fr | <time datetime="2016-01-16T22:23:45+01:00" itemprop="datePublished">16.01.2016 à 22h23</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-01-16T22:26:11+01:00" itemprop="dateModified">16.01.2016 à 22h26   lien </time>

     

    L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué, samedi 16 janvier, une « vaste attaque » menée sur plusieurs fronts dans la ville de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, faisant au moins 135 morts, dont 85 civils, selon un bilan établi par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’agence officielle syrienne Sana a de son côté évoqué « un massacre » et des « dizaines de civils tués » à Al-Baghaliyeh, une banlieue de la ville.

    Selon l’OSDH, l’offensive a été déclenchée par un attentat suicide à la voiture piégée dans cette ville que se disputent les forces loyalistes et les djihadistes et dont l’EI, après l’attaque de samedi, contrôlerait environ 60 % de l’agglomération. Le régime en contrôle toujours des portions ainsi qu’un aéroport militaire à proximité, malgré les attaques répétées de l’EI.

    16 djihadistes tués près d’Alep

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    Après un raid sur un quartier d'Alep le 16 janvier. </figure>

    Par ailleurs, la bataille pour empêcher les djihadistes d’approcher Alep, divisée entre quartiers contrôlés par le gouvernement et quartiers sous contrôle rebelle, s’est poursuivie, samedi. Au moins 16 combattants de l’EI ont été tués dans une attaque avortée contre une position du régime près de la ville d’Al-Bab, bastion djihadiste au nord-est de la ville, a indiqué l’OSDH, confirmant des informations de la télévision d’Etat syrienne. Les forces loyalistes se trouvent désormais à moins de dix kilomètres de cette ville, une distance qu’elles n’avaient plus atteinte depuis 2012. « A travers cette opération, l’armée tente d’élargir sa zone de sécurité autour de la ville » d’Alep, et d’empêcher les rebelles de se réapprovisionner depuis les environs, a expliqué une source de sécurité. Selon un commandant des forces progouvernementales, le régime se bat actuellement sur sept fronts différents dans la province d’Alep.

    Le régime espère aussi affaiblir l’EI qui contrôle une partie de la province, voisine de celle de Raqqa, dont le chef-lieu est la capitale de facto du groupe djihadiste. « Les forces du régime ont un plan précis pour couper le territoire que contrôle l’EI dans la province d’Alep de celui qu’il contrôle à Raqqa », a souligné Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH. Dans la ville de Raqqa, « au moins 16 personnes ont été tuées, dont des civils, et 30 ont été blessées dans huit raids qui ont visé des quartiers de la ville et ses alentours », a-t-il ajouté, sans préciser si les frappes ont été menées par l’aviation russe ou la coalition internationale menée par Washington.

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