• L'austérité, un "nouveau colonialisme"

    pour le pape François

    <section class="signature"> Par latribune.fr  |  <time datetime="2015-07-10CEST10:43:00+0200" itemprop="datePublished"> 10/07/2015, 10:43 </time>  |  318  mots </section>

    <aside class="sharelinks" data-href="http://www.latribune.fr/economie/international/l-austerite-un-nouveau-colonialisme-pour-le-pape-francois-491257.html" data-lang="fr" data-lead="Lors d'un discours tenu en Bolivie, le pape François a dénoncé le pouvoir des institutions à l'origine des programmes d'austérité comme "un nouveau colonialisme", et appelé à "un changement structurel" de l'économie mondiale." data-nomsource="La Tribune" data-title="L'austérité, un "nouveau colonialisme"pour le pape François" data-twittervia="latribune">

    </aside> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre=""> Lors d'un discours à Santa Cruz, en Bolivie, le pape a demandé à ce que les pauvres aient accès au "droit sacré" d'avoir du travail, un logement et une propriété. <figcaption class="legend ta-l"> Lors d'un discours à Santa Cruz, en Bolivie, le pape a demandé à ce que les pauvres aient accès au "droit sacré" d'avoir du travail, un logement et une propriété. (Crédits : DAVID MERCADO) </figcaption> </figure> <section class="chapo"> Lors d'un discours tenu en Bolivie, le pape François a dénoncé le pouvoir des institutions à l'origine des programmes d'austérité comme "un nouveau colonialisme", et appelé à "un changement structurel" de l'économie mondiale. </section>

    "Un nouveau colonialisme": voilà les mots utilisés par le pape François, jeudi 9 juillet, à l'occasion de son voyage à Santa Cruz en Bolivie, pour dénoncer les institutions qui imposent des programmes d'austérité aux pays en difficulté.

    " Aucun pouvoir établi n'a le droit de priver les populations du plein exercice de leur souveraineté. A chaque fois qu'ils le font, nous voyons la montée d'une nouvelle forme de capitalisme qui porte un sérieux préjudice à la paix et à la justice", a déclaré le pape.

    "Le nouveau colonialisme a plusieurs visages", s'est-il inquiété: "Parfois, il a l'influence anonyme des veaux d'or que sont les entreprises, les organismes de crédit, certains traités de libre échange et l'imposition de mesures d'austérité qui obligent toujours les travailleurs et les pauvres à se serrer la ceinture."- crise

    Ces propos font suite à un appel du pontificat qui a demandé  la semaine dernière aux autorités européennes de rester dignes et humaines dans le débat pour résoudre la crise grecque.

    Une mentalité du profit au mépris de l'exclusion sociale

    La poursuite sans fin du profit est "le fumier du diable", a ajouté le Pape lors de son discours devant  le deuxième rassemblement international des mouvements populaires, qui réunissait les organisations représentant les pauvres, les chômeurs et les paysans sans terre. Les pays pauvres ne devraient pas être réduits à des fournisseurs de matière brute et de main d'oeuvre pour les pays développés, a-t-il renchéri, en appelant finalement les opprimés à changer l'ordre économique mondial.

    "N'ayons pas peur de l'affirmer: nous voulons du changement, un véritable changement, un changement structurel", a-t-il martelé, décrivant un système qui " a imposé la mentalité du profit à n'importe quel prix, sans se préoccuper de l'exclusion social ou de la destruction de la nature que cela entraîne".

    (Avec Reuters)


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  • DIRECT.

    "Il y a urgence pour l'Europe, urgence pour la Grèce", déclare François Hollande

    Les Grecs ont refusé, à 61,31%, le plan proposé par les créanciers.

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    Le président François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, le 6 juillet 2015, à l'Elysée à Paris.

    <figcaption>Le président François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, le 6 juillet 2015, à l'Elysée à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par , , ,

    Mis à jour le <time datetime="2015-07-06T23:59:25+02:00" itemprop="dateModified">06/07/2015 | 23:59</time> , publié le <time datetime="2015-07-06T06:26:59+02:00" itemprop="datePublished">06/07/2015 | 06:26</time>

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    On annonçait des résultats serrés ; c'est finalement une large victoire pour Alexis Tsipras et ses partisans. Le "non" l'a emporté à 61,31%, selon les résultats quasi-définitifs, au référendum grec sur le plan des créanciers, dimanche 5 juillet. L'incertitude plane désormais sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Voici les dernières informations

    Les banques restent fermées. Le gouvernement a décidé de prolonger la fermeture des banques demain et mercredi. Les retraits bancaires restent limités à 60 euros par jour.

    • La Banque centrale européenne maintient ses prêts d'urgence à la Grèce à leur niveau actuel. Mais dans le même temps, l'institution a durci les conditions d'octroi des prêts à l'avenir.

    Incertitude sur de nouvelles négociations. La chancelière Angela Merkel juge que les conditions pour une nouvelle négociation "ne sont pas réunis". Mais, de son côté, Alexis Tsipras a assuré que le résultat du référendum ne marquait pas "une rupture avec l'Europe".

    Sommet de la zone euro mardi. Les dirigeants de la zone euro se réuniront dès mardi à Bruxelles, à l'appel d'Angela Merkel et de François Hollande, pour un sommet consacré aux conséquences de la victoire du "non". Le gouvernement grec assure s'être "mis d'accord, lundi, lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière Angela Merkel, pour qu'Athènes présente mardi, lors du sommet européen, des propositions" visant à conclure un accord avec les créanciers.


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  • Le Premier ministre grec "s'est mis d'accord lundi lors d'un ...

    Grèce: Tsipras et Merkel d'accord pour qu'Athènes présente des propositions au sommet de l'UE

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> La chancelière allemande Angela Merkel , le 30 juin 2015 à Berlin <figcaption>La chancelière allemande Angela Merkel , le 30 juin 2015 à Berlin - ODD ANDERSEN AFP</figcaption> </figure>

    © 2015 AFP

    Le Premier ministre grec «s'est mis d'accord lundi lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière Angela Merkel pour qu'Athènes présente mardi, lors du sommet européen, des propositions du gouvernement grec» visant à conclure un accord avec les créanciers, UE et FMI, a indiqué un bref communiqué du gouvernement grec.

    Après la victoire écrasante du non au référendum dimanche, Alexis Tsipras a assuré que le message n'était pas «une rupture» avec l'Europe mais «le renforcement du pouvoir de négociation» d'Athènes pour continuer ses efforts en vue d'un accord avec les créanciers sur l'avenir financier de la Grèce.


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  • Le non des Grecs au référendum,

    une défaite pour Angela Merkel

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-07-05T21:37:09+02:00" itemprop="datePublished">05.07.2015 à 21h37</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Un homme brandit un papier qui clame non en grec, la veille du référendum. Angela Merkel donnait un discours dans le cadre d'un meeting de la CDU, à Berlin le 4 juillet. </figure>

    Difficile de ne pas voir dans le non des électeurs grecs une lourde défaite politique pour Angela Merkel. Peut-être même la plus grave depuis son accession au pouvoir en novembre 2005. Malgré certaines de ses déclarations, Angela Merkel n’a, en réalité, jamais voulu d’une Europe davantage communautaire. Pour elle, le Conseil et donc les Etats doivent avoir le dernier mot. Sa rencontre lundi soir avec François Hollande en est une preuve supplémentaire. Aujourd’hui, le leadership de fait qu’elle exerce sur l’Union européenne et notamment sur la zone euro depuis 2010 lui revient donc en boomerang.

    Lire aussi : Hollande et Merkel veulent un sommet de la zone euro sur la Grèce mardi

    Le vote des Grecs est également un non à une certaine idée allemande de l’Europe. Celle-ci revêt une double caractéristique. Pour Angela Merkel, l’Europe doit être compétitive, sinon, elle disparaîtra. « L’Europe, c’est 7 % de la population mondiale, 25 % de la richesse mondiale et 50 % des dépenses sociales mondiales », a-t-elle longtemps expliqué. Une équation qui n’est viable que si l’Europe préserve ses parts de marché mondiales. Comment y parvenir ? En définissant en commun des objectifs de bonne gestion des deniers publics et en mettant en place des mécanismes de surveillance au niveau européen. C’est ce que le Spiegel appelle dans son dernier numéro « une politique de l’impérialisme pédagogique ».

    Suivez la situation en direct sur notre live

    La stricte orthodoxie budgétaire, credo de la chancelière

    Certes Angela Merkel ne veut pas d’une Europe allemande. Elle pense sincèrement qu’une Europe repose sur des compromis permanents entre gens raisonnables qui ont les mêmes intérêts. Mais elle n’imagine pas une Europe qui, en fait, ne suive pas les recettes qui ont permis à son pays d’être actuellement au mieux de sa forme : des réformes sociales et une stricte orthodoxie budgétaire. En élisant un gouvernement réunissant l’extrême gauche et l’extrême droite, les Grecs avaient une première fois dit non à Merkel qui ne jure que par le centre. En votant non ce dimanche, ils ont à nouveau tourné le dos aux réformes structurelles préconisées par l’Allemagne. Que l’on considère, comme la gauche européenne, qu’Angela Merkel incarne la rigueur ou qu’on la voie, avec les yeux des conservateurs, comme une centriste, toujours à la recherche du compromis, la chancelière est donc une des grandes perdantes de ce dimanche soir. Si l’on ajoute la possibilité d’une prochaine sortie de la Grande-Bretagne et l’échec de la politique de voisinage depuis l’invasion de la Crimée par la Russie, il ne reste plus grand-chose des piliers sur lesquels reposait jusqu’ici sa politique européenne.

    Réduire la dette, inenvisageable pour les conservateurs

    Les mois qui viennent risquent d’être difficiles tant les forces centrifuges pourraient prendre le dessus. Pour les Allemands, y compris les sociaux-démocrates, le non des Grecs est clairement la première étape d’une sortie de la Grèce de la zone euro. A supposer que la Grèce souhaite l’inverse et qu’Angela Merkel le souhaite également, il va lui être difficile de convaincre les Allemands de faire de nouveaux efforts pour les Grecs. Une large majorité d’entre eux y étaient hostiles avant le référendum, il ne fait pas de doute que le résultat de celui-ci va les conforter dans leur refus. Pour nombre de députés conservateurs, un troisième plan d’aide à la Grèce est difficilement envisageable et une réduction de la dette l’est encore moins.

    Lire aussi : Les Grecs rejettent massivement le plan d’aide des créanciers

    Angela Merkel va avoir d’autant plus de mal à les convaincre qu’elle ne dispose pas forcément la boîte à outils nécessaire. Depuis cinq ans, des centaines de milliards d’euros ont été prêtés par les Européens et le Fonds monétaire international à la Grèce, les comptes publics ont été apurés et malgré cela, le pays subit une crise économique et sociale sans précédent. Un paradoxe qu’Angela Merkel n’a jamais élucidé. Finalement, les Allemands sont de moins en moins convaincus de la justesse de la politique suivie jusqu’à présent. Sur ce point, les Grecs viennent de leur donner raison.

    Lire aussi : Les Grecs rejettent massivement le plan d’aide des créanciers


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  • Canicule : des cas graves d'hyperthermie

    dans le nord-est

    05 Juil. 2015, 14h20 | MAJ : 05 Juil. 2015, 14h40   lien
     

    <figure> PHOTO D'ILLUSTRATION.  <figcaption class="articleChapeau ">PHOTO D'ILLUSTRATION.  LP / Arnaud Dumontier</figcaption> </figure>

     

    Le Samu estime ce dimanche que la situation sanitaire consécutive à la canicule s'est dégradée depuis samedi après-midi dans le nord-est de la France. Selon François Braun, président du Samu-Urgences de France, on constate «une très forte augmentation du nombre d'appels» dans les régions de Franche-Comté, et d'Alsace-Lorraine, ainsi qu'un peu en Bourgogne.

     
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    «Il y a une activité entre 140 et 160% de l'activité habituelle, avec des appels liés à des pathologies en lien avec la chaleur, en premier lieu des malaises, essentiellement chez les adultes», précise-t-il. François Braun évoque notamment «un nombre de cas non négligeable de pathologies très graves chez des personnes âgées, avec des hyperthermies majeures qui nécessitent des hospitalisations en réanimation».

    «L'activité des urgences est soutenue mais absorbable»

    A l'hôpital de Metz, le Dr Braun a été confronté dans la matinée de dimanche à «deux cas d'hyperthermie à 42 degrés», estimant toutefois que ce n'est pas «une épidémie, loin de là». Selon lui, dans les services d'urgences, «l'activité est soutenue, mais pour l'instant elle reste absorbable grâce aux mesures prises et aux alertes du ministère faites sur les hôpitaux». «Ce sont les Samu qui sont pour l'instant en première ligne», poursuit le Dr Braun, «il n'y a pas beaucoup plus d'interventions de réanimation, mais plus de transport vers les hôpitaux sans qu'on puisse évaluer le chiffre».

    La canicule, qui a desserré son étau dimanche sur l'ouest et le nord de la France,
    se poursuit sur l'est et devrait durer encore quelques jours. Un total de 26 départements, dont tous les départements d'Alsace, d'Auvergne, de Franche-Comté et de Rhône-Alpes, restent maintenus en vigilance orange. Météo France s'attend à ce que les températures maximales flirtent avec les records dans l'après-midi en Alsace et dans la région lyonnaise. Dans les autres départements en vigilance canicule, les températures maximales se situeront entre 35 et 39 degrés.

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