• 29 avril 2012 - 23H11  

    Des centaines de militants antinucléaires rassemblés à Fessenheim
     

    Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie.

     
    Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie.

    AFP - Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie.

    Les participants venus de Suisse, d'Allemagne et de France étaient au plus fort de la manifestation 450, selon les gendarmes. En tout 800 personnes sont passées, selon les organisateurs.

    Un pique-nique, des prises de parole et un concert ont rythmé l'après-midi.

    Une minute de silence a été respectée en mémoire des victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, dont le réacteur n°4 a explosé il y a 25 ans, le 26 avril 1986, a dit à l'AFP le porte-parole de Stop Fessenheim André Hatz.

    Les organisateurs ont aussi rappelé leur souhait de voir la doyenne des centrales nucléaires françaises en activité fermer le plus rapidement possible.

    "Comme nous l'avons dit vendredi à Antoine Homé, représentant local de François Hollande (candidat socialiste à l'élection présidentielle), nous souhaitons l'arrêt de Fessenheim dès le lendemain de l'élection présidentielle", a affirmé M. Hatz.

    Si le président sortant Nicolas Sarkozy s'est prononcé en faveur de la poursuite de l'activité de Fessenheim, M. Hollande a promis sa fermeture au cours de son quinquennat.

    L'intersyndicale de la centrale nucléaire accuse le candidat socialiste de sacrifier un outil industriel performant et fiable sur l'autel d'un accord électoral avec les écologistes.


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  • 27 avril 2012 - 16H44  
    Fronde dans l'UE contre le projet de "privatisation des mers"
     

    L'Europe réfléchit à des solutions de substitution pour adapter sa flotte de pêche au déclin des ressources halieutiques, après une fronde d'une quinzaine d'Etats contre un projet de marché de concessions de pêche dénoncé comme une forme de "privatisation des mers".

     
    L'Europe réfléchit à des solutions de substitution pour adapter sa flotte de pêche au déclin des ressources halieutiques, après une fronde d'une quinzaine d'Etats contre un projet de marché de concessions de pêche dénoncé comme une forme de "privatisation des mers".
     

    Il y a urgence: la surpêche affecte plus de 60% des stocks de poisson de l'Atlantique et 80% des stocks méditerranéens.

     
    Il y a urgence: la surpêche affecte plus de 60% des stocks de poisson de l'Atlantique et 80% des stocks méditerranéens.

    AFP - L'Europe réfléchit à des solutions de substitution pour adapter sa flotte de pêche au déclin des ressources halieutiques, après une fronde d'une quinzaine d'Etats contre un projet de marché de concessions de pêche dénoncé comme une forme de "privatisation des mers".

    Réunis vendredi à Luxembourg, les ministres européens du secteur étaient appelés à se prononcer sur cet élément-phare de la réforme défendue par la commissaire européenne, Maria Damanaki.

    L'idée est simple: doter les pêcheurs européens de concessions de pêche, qu'ils pourraient ensuite vendre dans le cadre d'un marché des "concessions transférables" quand ils souhaitent quitter le métier. Ce qui les contraindrait à une gestion responsable des ressources pour que leurs concessions ne perdent pas de valeur, et contribuerait à une régulation par le marché du nombre de navires en fonction des ressources disponibles.

    Il y a urgence: la surpêche affecte plus de 60% des stocks de poisson de l'Atlantique et 80% des stocks méditerranéens.

    Le système est déjà en vigueur en Estonie qui est favorable à sa généralisation à l'échelle européenne, à l'instar de l'Espagne, du Royaume-Uni ou des Pays-Bas. Mais la ministre danoise, Mette Gjerskov, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, n'a pu que constater vendredi que de nombreux autres Etats étaient "sceptiques".

    Dans la foulée du ministre irlandais Simon Coveney qui s'est dit "totalement opposé à ce système", une quinzaine de pays dont la France ont critiqué l'idée.

    "La France y est fermement opposée et elle le restera", a averti l'ambassadeur français Philippe Léglise-Costa, en soulignant que les richesses marines constituaient "un bien public non privatisable et non cessible".

    Le secrétaire d'Etat allemand, Robert Kloos, a brandi la menace de concentration des droits dans les mains de quelques "riches entreprises".

    Et la Belgique, la Finlande ou Chypre ont jugé que le système ne fonctionnerait pas chez eux, acceptant au mieux qu'on laisse aux Etats le choix de l'appliquer ou pas.

    Saskia Richartz, de Greenpeace, s'est réjouie de constater la "mort" de ce projet qui aurait probablement contribué à renforcer "la domination d'une pêche industrialisée et destructrice" des ressources.

    Mais "les gouvernements européens doivent à présent s'engager de manière constructive" pour trouver des solutions, alors que les négociations pour cette réforme devant entrer en vigueur début 2014 "ont déjà pris un an de retard", juge-t-elle.

    Rappelant que l'objectif principal était de s'attaquer à la surpêche, Maria Damanaki a exhorté les ministres à lui présenter d'autres solutions: "Je ne demande qu'à vous entendre !", a-t-elle lancé.

    Les Etats pourraient être obligés de choisir "entre introduire des concessions de pêche transférables ou mettre en place des plans nationaux" de réduction du nombre de navires de pêche, a proposé Mme Gjerskov.

    Plusieurs Etats ont plaidé en faveur du maintien des "primes à la casse" (déchirage) des navires, que la réforme de Mme Damanaki envisageait de supprimer au motif que la Cour des comptes européenne avait critiqué leur inefficacité.

    Elles pourraient être mieux ciblées, a proposé la France.

    "Nous avons essayé le déchirage dans le passé et ça a été un échec", a commenté Mme Damanaki. De fait, de nombreuses études ont montré qu'elles avaient indirectement contribué à la construction de navires de pêche encore plus gros et plus performants que ceux dont elles avaient financé l'élimination.

    Pour l'heure, Mme Damanaki assure que sa proposition de concessions de pêche transférables "reste sur la table".

    Elle a en même temps précisé envisager d'autres propositions "très intéressantes", comme l'idée d'établir "un lien" entre le niveau des subventions accordé à un pays et les progrès qu'il réalise en matière de réduction des capacités. Ce qui devrait également faire grincer des dents dans certaines capitales.


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  • Mardi 24 avril 2012

    Faut-il interdire la pêche industrielle en Arctique ?

    C'est un appel majeur : plus de 2 000 scientifiques de 67 pays ont demandé à la communauté internationale de protéger l'océan Arctique, en interdisant la pêche commerciale tant que la recherche et un encadrement réglementaire n'assureront pas le respect de cet environnement des plus fragiles. Leur mobilisation s'est exprimée dans une lettre ouverte à l'organisme environnemental PEW Environment Group, dimanche 22 avril, à l'occasion de l'ouverture de l'année polaire internationale.

     

    La fonte de la banquise, qui a atteint des records au cours de l'été dernier du fait du réchauffement climatique, a en effet ouvert des passages vers des eaux situées au-delà des zones économiques exclusives des nations limitrophes de l'Arctique. En tout, plus de 2,8 millions de kilomètres carrés constituent ces eaux internationales – soit un peu plus que la Méditerranée –, qui pourraient être accessibles à l'activité humaine pendant les mois d'été d'ici dix à quinze ans.

    Bien qu'aucune activité industrielle ne s'est développée dans la partie septentrionale de l'Arctique, le potentiel économique de la zone attise les convoitises. Il y a bien sûr les gisements de pétrole et de gaz, sur lesquels les entreprises se positionnent depuis quelques années, au grand dam des associations écologistes – les régions polaires abriteraient de 15 % à 30 % des réserves d’or noir et de gaz pas encore découvertes de la planète. Mais les géants pétroliers ne sont pas les seuls à souhaiter prospecter au pôle Nord : il en va de même des industriels de la pêche, attirés par les perspectives de ressources encore vierges et surtout d'absence de réglementation internationale.

    C'est ce point qui inquiète les chercheurs. "La communauté scientifique ne dispose actuellement pas de suffisamment de données biologiques pour comprendre la présence, l'abondance, la structure, les mouvements et la santé des stocks de poissons et le rôle qu'ils jouent dans l'écosystème élargi du centre de l'océan Arctique", estiment les scientifiques.

    Les 2 000 chercheurs appellent donc à un moratoire sur la pêche commerciale dans la région jusqu'à ce que ses impacts sur les écosystèmes, en particulier ceux des phoques, des baleines et des ours polaires, puissent être évalués, de même que l'effet sur les populations, dont la subsistance et le mode de vie dépendent de ces ressources. Ils demandent en outre aux gouvernements des Etats riverains de l'océan Arctique – Canada, Danemark, Etats-Unis, Norvège et Russie – de travailler à la conclusion d'un accord international basé sur la recherche scientifique et le principe de précaution.

    Reste à savoir quelles sont véritablement les ressources halieutiques de la région. "Pour l'instant, il n'existe pas vraiment de véritables stocks présentant un intérêt commercial dans le bassin central de l’océan Arctique, explique Louis Fortier, directeur de l’institut Arctic Net de l'université Laval à Québec. Mais avec la disparition progressive de la banquise, la productivité biologique des écosystèmes va augmenter, entraînant le développement des stocks au cours du siècle, notamment au nord du détroit de Béring, et à l'est de la mer de Barents."

    "Le risque est alors d'importer en Arctique les politiques de surpêche qui sont à l'œuvre dans le reste des océans et qui ont conduit à la surexploitation de certains gros poissons entraînant un déséquilibre des écosystèmes marins, poursuit le chercheur. Dans le cas du pôle Nord, cette situation sera davantage dévastatrice dans la mesure où les stocks de poissons ont une croissance lente, du fait des températures très basses, ce qui rend le renouvellement de l'espèce difficile. Il faut donc prendre dès maintenant un moratoire, avant que la pêche industrielle ne débute, pour analyser si les taux de croissance des poissons sont suffisants pour être exploités."

    La pêche de subsistance, elle, n'est pas concernée par cette mesure. Si elle s'est révélée plus importante, au cours des cinquantes dernières années, que les chiffres déclarés par les gouvernements à la FAO, selon une étude réalisée par l'université de Colombie-Britannique publiée en février, elle reste néanmoins négligeable. "Aujourd'hui, les captures demeurent très faibles. Pour toutes les eaux arctiques dépendant de l’Alaska, par exemple, on les estime à quelque 89 000 tonnes par an, soit environ 0,1 % des prises mondiales répertoriées. Une petite moitié est destinée au commerce, le reste sert à la subsistance des populations locales." 

    Audrey Garric

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    Photo : MARTIN BUREAU / AFP


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    Marée noire aux Etats-Unis : un ancien employé

    de BP arrêté pour destruction de preuves

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-04-24T19:27:15+02:00" itemprop="datePublished">24.04.2012 à 19h27</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-04-24T20:08:02+02:00" itemprop="dateModified">24.04.2012 à 20h08</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut"> La plate-forme pétrolière Deepwater Horizon en feu, le 21 avril 2010, dans le golfe du Mexique. </figure>

    Un ancien ingénieur de BP a été arrêté pour destruction de preuves liées à l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon en 2010, qui avait tué 11 personnes et provoqué une marée noire dans le golfe du Mexique, a annoncé mardi 24 avril le ministère de la justice américain.

    L'homme, âgé de 50 ans, aurait supprimé de son iPhone des textos liés à l'accident, ce qui lui vaut d'être accusé d'obstruction à la justice, selon la même source.

    La semaine dernière, le géant pétrolier BP a indiqué qu'il avait conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars, soit 5,9 milliards d'euros, avec des victimes de la marée noire. L'explosion le 20 avril 2010 de Deepwater Horizon, à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans dans le sud des Etats-Unis, avait répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique. Le puits avait été colmaté quatre mois plus tard.

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    Les zoos européens ne protègent pas

    suffisamment les animaux

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-04-24T19:45:33+02:00" itemprop="datePublished">24.04.2012 à 19h45</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut">

    Dans un zoo à Saint-Pétersbourg, en Russie, un employé arrose un ours pour le rafraîchir l'été.

    </figure>

    Une majorité de zoos européens ne respectent pas les règles sur le bien-être des animaux et la conservation des espèces. C'est ce qu'affirme un rapport présenté mardi 24 avril au Parlement européen, après une enquête de trois ans dans vingt pays.

    "A travers l'Europe, les zoos manquent à leurs obligations pour la conservation des espèces, l'éducation du public et le bien-être des animaux, tels que le requièrent les lois nationales et internationales", dénonce la Fondation Born Free, spécialisée dans la protection animale.

    L'ONG a dévoilé son enquête, présentée comme "la plus complète jamais réalisée en Europe", en présence de députés du Parlement européen de Bruxelles, avec photographies à l'appui. "Des milliers d'animaux dans des centaines de zoos vivent dans des conditions de vie déplorables", relève l'étude, en précisant qu'aucun des 20 pays concernés ne connaît une situation parfaite. "Sans la mobilisation de la communauté européenne, il est probable que ces problèmes honteux vont perdurer", prévient Daniel Turner, porte-parole de l'ONG.

    DIRECTIVE ZOO

    Depuis 2005, les parcs zoologiques européens ont l'obligation de respecter la "directive zoo" de 1999, qui fixe les règles d'installations et de fonctionnement en ce qui concerne la sécurité des personnes et des animaux, le bien-être des pensionnaires, la pédagogie sur la biodiversité et la conservation des espèces.

    "Bien que cette directive ait été transposée dans chaque Etat membre, les lois nationales manquent souvent de règles détaillées pour protéger adéquatement les animaux", regrette le rapport. Il relève toutefois des progrès réalisés dans certains pays depuis le début de l'enquête.

    Datant de 2011, le dossier consacré à la France s'était montré sévère sur les 25 zoos sélectionnés au hasard parmi les plus de 300 du pays. Illustré de photos montrant des animaux dans des cages trop étroites ou des enclos inadéquats, le rapport affirme que les zoos français "ne fournissent pas suffisamment d'informations sur les espèces". De plus, "un sur cinq en moyenne met le public en danger de blessure ou d'exposition aux maladies", selon lui.

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