• Tsunami au Japon: Une grande quantité de

    déchets s'échoue en Alaska

    Mis à jour le 23.05.12 à 15h27

    Une quantité «sans précédent» de débris dérivant depuis le tsunami qui a frappé le Japon en mars 2011 s'est échouée sur les côtes de l'Alaska, ont indiqué mardi des écologistes sur le point de lancer une vaste opération de nettoyage. De nombreux objets flottants, comme des morceaux de polystyrène ou des bouées, ont été découverts à Montague Island, à quelque 190km au sud-est d'Anchorage. Une vaste opération de nettoyage, prévue sur douze jours, doit commencer jeudi.

    Des objets venant d'Asie échouent depuis des années sur les côtes de l'Alaska mais la quantité enregistrée récemment est «sans précédent», a affirmé Patrick Chandler, un responsable de l'organisation écologique Center for Alaskan Coastal Studies. «Nous n'avons jamais constaté un tel nombre», a-t-il ajouté. «Avant, nous trouvions quelques dizaines de grosses bouées noires, utilisées dans l'aquaculture japonaise (...). Aujourd'hui, on en trouve par centaines». «Il n'y a pas d'autre cause possible à cette augmentation que le tsunami», a-t-il assuré à l'AFP.

    Le tsunami aurait rejeté dans l'océan 5 à 20 millions de tonnes de débris, qui depuis dérivent vers l'Est.

    © 2012 AFP

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  • 22 mai 2012 - 17H30  

     

    Italie: état de catastrophe naturelle après le séisme, visite de Monti
     

    L'état de catastrophe naturelle a été proclamé mardi dans la région du nord-est de l'Italie frappée par le séisme de dimanche où plus de 5.000 personnes, sans toit ou réticentes à l'idée de rentrer chez elles, sont hébergées dans des campements de fortune.

     
    L'état de catastrophe naturelle a été proclamé mardi dans la région du nord-est de l'Italie frappée par le séisme de dimanche où plus de 5.000 personnes, sans toit ou réticentes à l'idée de rentrer chez elles, sont hébergées dans des campements de fortune.
     

    Nombreux sont les évacués qui ont passé la nuit dans leurs voitures, garées sur des parkings de supermarchés ou des places publiques, le plus loin possible de tout immeuble, de crainte que des murs ne s'écroulent. D'autres ont été hébergés dans des centres d'accueil improvisés dans des salles des fêtes, des gymnases ou dans des tentes.

     
    Nombreux sont les évacués qui ont passé la nuit dans leurs voitures, garées sur des parkings de supermarchés ou des places publiques, le plus loin possible de tout immeuble, de crainte que des murs ne s'écroulent. D'autres ont été hébergés dans des centres d'accueil improvisés dans des salles des fêtes, des gymnases ou dans des tentes.
     

    Le chef du gouvernement italien Mario Monti, qui s'est rendu dans la matinée dans la zone, a été contesté par une dizaine de personnes dans la bourgade de Sant'Agostino, la plus touchée par le séisme de dimanche, où il était venu exprimer la solidarité du gouvernement.

     
    Le chef du gouvernement italien Mario Monti, qui s'est rendu dans la matinée dans la zone, a été contesté par une dizaine de personnes dans la bourgade de Sant'Agostino, la plus touchée par le séisme de dimanche, où il était venu exprimer la solidarité du gouvernement.

    AFP - L'état de catastrophe naturelle a été proclamé mardi dans la région du nord-est de l'Italie frappée par le séisme de dimanche où plus de 5.000 personnes, sans toit ou réticentes à l'idée de rentrer chez elles, sont hébergées dans des campements de fortune.

    Le conseil des ministres, réuni dans l'après-midi à Rome, a décrété pour une durée de 60 jours l'état de catastrophe naturelle dans la zone située entre Modène et Ferrare, afin d'accélérer les procédures administratives pour la reconstruction et l'aide aux sinistrés.

    Il a aussi affecté 50 millions d'euros dans un premier temps aux opérations d'aide et d'assistance dans cette zone, selon un communiqué du gouvernement italien. En outre, les propriétaires d'habitations et d'entreprises endommagées dans la zone seront provisoirement exonérés de la taxe immobilière.

    Plus de cinquante secousses de magnitude supérieure à 2 ont été enregistrées depuis lundi à 20H00 GMT, dont deux qui ont dépassé la magnitude 3, selon le département de sismologie de l'Institut de géophysique italien (INGV).

    Nombreux sont les évacués qui ont passé la nuit dans leurs voitures, garées sur des parkings de supermarchés ou des places publiques, le plus loin possible de tout immeuble, de crainte que des murs ne s'écroulent. D'autres ont été hébergés dans des centres d'accueil improvisés dans des salles des fêtes, des gymnases ou sous des tentes.

    "Jusqu'à présent, le pourcentage de maisons jugées inhabitables est extrêmement bas", a déclaré Demetrio Egidi, directeur de la protection civile en Emilie-Romagne, la région touchée par le séisme, pendant que de nombreuses équipes de pompiers et d'ingénieurs effectuent sans discontinuer des contrôles sur les habitations.

    "Nous espérons qu'une fois tranquillisées d'un point de vue psychologique, de nombreuses personnes rentreront dans leurs propres maisons", a-t-il ajouté, précisant que, de toute manière, la protection civile avait organisé des campements de fortune permettant d'accueillir jusqu'à 5.800 personnes.

    Selon la protection civile, environ 5.300 personnes ne dorment pas actuellement chez elles et reçoivent une assistance.

    - contestation -

    Le chef du gouvernement italien Mario Monti, qui s'est rendu dans la matinée dans la zone, a été conspué par une dizaine de personnes dans la bourgade de Sant'Agostino, la plus touchée par le séisme de dimanche, où il était venu exprimer la solidarité du gouvernement.

    Ces personnes l'ont hué et sifflé pour, ont-elles expliqué, contester le niveau élevé des taxes et autres impôts en Italie, entrée en récession fin 2011 et à laquelle il a appliqué une sévère cure d'austérité.

    "Voleurs, honte à vous, restez chez vous !", a crié une habitante de cette localité d'environ 6.000 habitants au coeur de la riche région industrielle et agricole touchée par le séisme.

    M. Monti a souligné vouloir, par sa visite, manifester "la solidarité du gouvernement à ces familles, à toute la population qui a été durement touchée aussi bien d'un point de vue émotif que dans ses activités quotidiennes".

    Le séisme a provoqué pour plusieurs "centaines de millions d'euros" de dégâts dans l'industrie de cette région très dynamique, selon le patronat loca D'après elle, 200 entreprises de la région ont durement souffert et au moins 2.000 salariés vont se retrouver aul.

    "Les dommages directs aux entreprises ne sont pas inférieurs à plusieurs centaines de millions d'euros", a estimé lundi soir la branche locale de l'organisation patronale Confindustria. chômage technique ces prochaines semaines.

    Le quotidien économique Il Sole 24 Ore évalue le montant des dégâts infligés à l'économie locale à 500 millions d'euros.


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    Intempéries Inondations à Nancy : «Ce genre de crues, on ne le voyait qu’à la télé»

    le 22/05/2012 à 16:24 par AFP

    Voitures qui dérivent sur plusieurs centaines de mètres, bitume défoncé, d’innombrables caves inondées: le bilan matériel était lourd mardi à Nancy après les violents orages et les pluies torrentielles qui se sont abattus sur l’agglomération, du jamais vu depuis des décennies.
    «C’est mon frère qui m’a appelé pour me prévenir que les voitures s’échouaient dans la rue, vers 2H00 du matin. Moi, la mienne n’a pas chaviré, car elle a été retenue par un poteau. Mais ça ne change rien: elle a été remplie de boue», se désolait un habitant de Saint-Max, Emmanuel Davy, mardi matin, devant le spectacle de désolation qu’offrait la rue.


    Aux premières heures de la matinée, résidents et commerçants ont tenté de pomper les dizaines de litres de boue qui se sont engouffrés dans les caves de tout l’est nancéien, stupéfaits «d’une crue unique, jamais vue ici», selon les habitants.
    Au centre-ville de Nancy, dans le quartier de la Commanderie, «on a vu les eaux monter d’un coup, puis un torrent avec un très fort courant qui emportait tout sur son passage».
    «On n’y croyait pas. Quand on disait à nos voisins de regarder par la fenêtre, ils étaient stupéfaits», a raconté une habitante.


    Dans une commune limitrophe, à Essey-lès-Nancy, les bouches d’égout ont continué à déborder toute la matinée, laissant place à des chaussées totalement défoncées, transformées en marécage, alors que la boue continuait à se déverser en masse dans la Meurthe.
    «L’eau a arraché tout le bitume qui a, cercle vicieux, bouché les plaques d’égout: tout s’est cumulé», se désole Patrick, réveillé par les pannes d’électricité successives «qui ont fait sonner (son) réveil».
    Une odeur nauséabonde s’est par ailleurs propagée dans les rues de l’agglomération après les nombreuses fuites de cuves à fioul et la ville était plongée dans le noir en raison d’un éclairage public détérioré.


    «C’est unique. Normalement, il n’y a jamais de crue ici depuis qu’ils ont canalisé la Meurthe il y a 30 ans», affirmait Carole, la gérante d’une entreprise de broderie dont «tous les ordinateurs ont grillé».
    Un boulanger, Christian Larodonda, qui a également tout perdu, se désespère quant à lui d’avoir été impuissant durant une grande partie de la nuit. «J’ai voulu aller voir ce qui se passait à 2H00, mais je n’ai pas pu m’approcher: le torrent était trop fort», a-t-il expliqué.
    «Je n’ai pu accéder à la boutique qu’à 5H00: remplie de boue, avec des dégâts énormes», a expliqué cet artisan qui s’était installé dans le quartier il y a un an et demi.
    Selon le préfet de Meurthe-et-Moselle, Raphaël Bartolt, une montée des eaux rapide a eu lieu «dès 23H00», suivie de «deux grosses vagues de pluie, très fortes, très intenses», entre minuit et 1H30.
    La topographie de l’est nancéien - qui se trouve dans une cuvette - conjuguée à des sols gorgés d’eaux en raison du temps pluvieux depuis plusieurs semaines, a précipité les ruissellements et provoqué les inondations, a-t-il ajouté.
    Pour une sinistrée, «ce genre de crues, on ne les voyait qu’à la télé, dans le Sud. Jamais on n’a pensé que ça nous arriverait. Ici, on a l’impression que c’est Vaison-la-Romaine» (ville du Vaucluse où 38 personnes étaient mortes et 3 disparues en 1992 ndlr).

    le 22/05/2012 à 16:24 par AFP

     


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  • 21 mai 2012 - 17H43  

    Voitures électriques: Nissan installera 400 points de charge rapide en Europe
     

    Le constructeur automobile japonais Nissan a lancé lundi en Alsace un projet d'installation de 400 bornes de rechargement rapide pour véhicules électriques, qui doivent être mises en place d'ici quelques mois dans l'ensemble de l'Europe

    Le constructeur automobile japonais Nissan a lancé lundi en Alsace un projet d'installation de 400 bornes de rechargement rapide pour véhicules électriques, qui doivent être mises en place d'ici quelques mois dans l'ensemble de l'Europe

    AFP - Le constructeur automobile japonais Nissan a lancé lundi en Alsace un projet d'installation de 400 bornes de rechargement rapide pour véhicules électriques, qui doivent être mises en place d'ici quelques mois dans l'ensemble de l'Europe.

    L'une des deux premières bornes a été inaugurée sur le parking d'un hypermarché à Haguenau (Bas-Rhin), avec l'idée que l'utilisateur pourra recharger son véhicule le temps de faire ses courses, a expliqué Grégory Nève, directeur de la communication de Nissan pour l'Europe occidentale.

    Lundi également, une autre borne du même type a été inaugurée à Amersfoort, aux Pays-Bas.

    Les bornes de rechargement rapides, d'une forte puissance (50 kW), permettent de recharger la batterie d'une voiture électrique en moins d'une demi-heure, contre 8 à 10 heures sur une prise de courant normale (3 à 3,5 kW) à la maison.

    Pour faire décoller le marché encore très confidentiel de la voiture électrique, "il fallait résoudre le problème de l'oeuf et de la poule: à l'heure actuelle, on ne sait pas si on a peu de bornes parce qu'il y a peu de véhicules, ou l'inverse. Il fallait donc aller de l'avant", a justifié M. Nève.

    "L'idée est de rassurer les usagers, qu'ils sachent qu'ils disposent, à une distance raisonnable, d'un lieu de recharge rapide", a expliqué le responsable de Nissan. Même si, au quotidien, recharger sa voiture pendant la nuit à son domicile, en mode lent, suffit à la plupart des utilisations, selon les promoteurs de cette technologie.

    En tout, Nissan va équiper 40 lieux en France de bornes rapides, qui seront compatibles avec tous les véhicules électriques existant - même ceux ne diposant que du mode de charge lent.

    En Alsace, les six bornes prévues seront installées sur des parkings d'hypermarché, dans le cadre d'un partenariat avec la chaîne Cora, mais ailleurs en France d'autres lieux sont à l'étude, comme par exemple des aires d'autoroute.

    Le conseil régional d'Alsace, qui propose une subvention de 5.000 euros aux automobilistes désireux de passer au tout-électrique, a participé à hauteur de 61.000 euros à l'installation de ces six bornes.

    Depuis un an, Nissan a vendu en Europe quelque 2.000 exemplaires de la Leaf, son véhicule compact 100% électrique. Son partenaire français Renault s'apprête à lancer à l'automne sa citadine électrique Zoé, qui pourra elle aussi être rechargée sur les bornes rapides de Nissan.


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  • Le Point.fr - Publié le 21/05/2012 à 17:01

    Les dégâts et les victimes sont nombreux, accentués par une météo peu clémente dans les zones de Mirandola, San Felice et Finale Emilia.

    Des dizaines de nouvelles secousses, d'une magnitude allant jusqu'à 3,7, ont frappé lundi la région de Ferrare, dans le nord-est de l'Italie, accentuant l'angoisse des 5 000 personnes déplacées après le fort séisme de dimanche. La plupart des répliques se sont produites dans les zones de Mirandola, San Felice et Finale Emilia, les plus touchées par le séisme de 4 h 4 locales dimanche, qui a fait six morts et une cinquantaine de blessés mais aussi causé d'importants dégâts au riche patrimoine de cette région. Au total, 5 000 personnes, entre les zones de Modène et Ferrare, ont été installées dans diverses structures, a indiqué le préfet de Ferrare, Luigi Mauriello.

    Nombreux sont ceux qui ont passé la nuit dans leurs voitures, garées sur des parkings de supermarchés ou des places publiques, le plus loin possible de tout immeuble, de crainte que des murs ne s'écroulent. D'autres ont été hébergés dans des centres d'accueil improvisés. Plus d'une centaine de personnes ont ainsi passé la nuit dans le gymnase de Sant'Agostino, près de Ferrare, où la protection civile avait disposé dans la soirée lits, chaises et tables ainsi qu'un groupe électrogène. À Finale Emilia, lieu de l'épicentre à 36 km au nord de Bologne, quatre campements ont été mis sur pied. "On a travaillé toute la nuit", raconte Sebastiano Lucchi, un responsable de la protection civile italienne, qui met la dernière main au quatrième campement dans le stade de la ville.

    Rafales de vent et pluies

    "Ici, on pourra accueillir 500 personnes. Beaucoup de gens ont encore peur même si leurs maisons n'ont pas été détruites", explique-t-il. C'est le cas de Maria, une retraitée blonde aux yeux bleus : "Il y a encore des secousses donc nous avons encore peur, mais ici, on se sent en sécurité, même si on est inquiets parce qu'on va peut-être devoir rester ici pour longtemps." "Nous redoutons un autre tremblement de terre", lâche son fils, Massimiliano, un grand gaillard qui s'effondre en larmes. Durant la nuit, des dizaines de nouvelles répliques ont été ressenties, dont quatre de magnitude supérieure à 3. "Comment peut-on dormir alors que la terre tremble encore?" s'interroge un rescapé.

    Après de fortes rafales de vent et de pluie dans la nuit, puis une brève accalmie, des trombes d'eau déferlaient lundi sur la zone, mettant à rude épreuve les bâtiments dont les toits ont été endommagés par le séisme, notamment les églises, particulièrement frappées. La photo de la tour de l'horloge de Finale Emilia, brisée en deux sur toute la longueur, barre la une de tous les quotidiens italiens lundi matin sous les titres "Peur et douleur" ou "Nuit de cauchemar". Fortement endommagée, la tour s'est complètement écroulée après une nouvelle secousse dimanche après-midi : "Mille années d'histoire qui disparaissent", s'est désespéré le maire de la ville, Fernando Ferioli. "Les dommages causés au patrimoine culturel, selon les premières constations, s'avèrent importants", a confirmé le ministère de la Culture, qui a aussitôt dépêché des experts aux côtés des pompiers pour inspecter les monuments.

    Lundi, les écoles de la zone devaient rester fermées pour permettre des contrôles techniques sur la sécurité des bâtiments. Le séisme de dimanche matin, de magnitude 6, a été enregistré par l'Institut national de géophysique dimanche à 4 h 4 (2 h 4 GMT). Quatre des victimes étaient des ouvriers qui travaillaient dans des usines : Gerardo Cesaro, Nicola Cavicchi, Leonardo Ansaloni et Tarik Naouch n'étaient pas en week-end comme la plupart des Italiens mais en train de travailler dans cette dynamique région industrielle où, malgré la crise, beaucoup d'usines tournent à plein régime, y compris la nuit. Les autres victimes sont deux femmes: l'une, une centenaire, qui a été retrouvée sous les décombres de sa maison isolée, et l'autre, une Allemande de 37 ans, prise d'un malaise provoqué par le stress au moment du séisme.


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