• Inondations: 3 départements toujours en vigilance orange,

    décrue amorcée à Dijon


    Trois départements, la Côte-d'Or, l'Yonne et la Haute-Marne restaient placés samedi en vigilance orange pour le risque d'inondation jusqu'à dimanche 16H00, alors que la décrue s'amorçait à Dijon et dans ses environs, où des dizaines d'habitations ont été envahies par les eaux.

    En milieu d'après-midi, la préfecture de la Côte d'Or a annoncé que la rivière l'Ouche, qui traverse Dijon, avait commencé sa décrue et qu'elle fermait en conséquence le Centre opérationnel mis en place pour la coordination des secours ainsi que le numéro de crise destiné aux populations.

    Grossie par les pluies incessantes des dernières 48 heures, l'Ouche était soudainement sortie de son lit dans la soirée de vendredi, envahissant une partie des rues et des maisons situées en bordure de rivière.

    "Cela fait 23 ans que j'habite dans la vallée l'Ouche et je n'ai jamais vu ça !", déclarait samedi matin Dominique Bachelet, une Dijonnaise de 56 ans, ébahie devant la rivière dévalant la ville.

    "Hier vers 22H30, l'eau entrait sur mon terrain, comme cela arrive régulièrement, mais ça montait, ça montait, raconte un autre riverain Ludovic Sevat, 38 ans. "On a réveillé les enfants pour évacuer la maison vers 23H30 quand l'eau entrait dans la maison", poursuit le père de famille, qui a passé la nuit chez des parents.

    Dans ce quartier résidentiel au bord de l'Ouche, une dizaine de personnes ont dû être évacuées dans la nuit, selon la municipalité.

    Samedi matin, alors que les services techniques de la ville s'affairaient pour faire des barrages avec des sacs et pomper l'eau dans les parkings et les caves des immeubles, le sénateur-maire de Dijon François Rebsamen, venu sur place, estimait que la précédente crue de l'Ouche en 2001 était battue et qu'on était "dans des records de crues depuis cinquante ans"

    Mais alors que le niveau de l'Ouche continuait à augmenter en milieu de journée, c'est surtout dans les villages environnants, situés en aval de Dijon et placés en alerte rouge, qu'on redoutait samedi "une crue exceptionnelle".

    En tout, une quinzaine de communes de la vallée de l'Ouche, entre Neuilly-les-Dijon et Echenon, dont les maires avaient été invités à recenser les "habitations à risques", en vue d'"éventuelles évacuations préventives".

    A Neuilly-sur-Dijon, où le stade a pris des allures de piscine, une centaine d'entre eux ont ainsi été invités à quitter leurs maisons. "C'est hier qu'il fallait nous avertir", peste une septuagénaire, dont le sous-sol est envahi par "au moins quarante centimètres" d'eau depuis le matin. Lui et sa femme refusent de quitter leur maison : ils ont décidé d'"habiter au premier étage" et des voisins vont les accueillir pour le repas de midi.

    Quelques maisons plus loin, Jean-Luc Chevalier, un quadragénaire qui vit là depuis 1999, a fait l'acquisition d'une pompe pour évacuer l'eau de son garage, où se trouvait "tout (son) matériel informatique et tous (ses) papiers". Malgré cela, le quadragénaire a estimé "qu'il n'y a pas lieu d'évacuer". "Je veux surveiller" la situation, a-t-il poursuivi, l'oeil rivé sur son tuyau.

    La salle polyvalente mise à la disposition des personnes évacuées restait vide en début d'après-midi, a constaté l'AFP.

    A une dizaine de kilomètres de là, aux abords de la commune de Genlis, des champs ont pris des allures de rizières et plusieurs jardins et garages sont inondés.

    "En 1965, il y avait de l'eau dans la maison et en 2001, l'eau était à ras du seuil de la maison", se souvient Marie-Louise Chadoeuf, 76 ans, craignant que cette crue soit "pire". L'eau ne s'était alors évacuée qu'au bout d'une semaine.

    Sa soeur, Thérèse, 74 ans, pense déjà à "tout le nettoyage après".

    Une mère de famille, Estelle Lehoux, 43 ans, regarde les larmes aux yeux son jardin dévasté. "On n'a pas forcément les moyens de tout refaire", se lamente-t-elle.

    Malgré l'amélioration de la situation, la préfecture de Côte-d'Or a décidé de maintenir tout le week-end une cellule de veille, en contact avec les secours sur le terrain, pour surveiller l'évolution de la situation.

    De son côté, François Rebsamen a demandé à Manuel Valls, de déclarer l'état de catastrophe naturelle, afin de faciliter et accélérer l'indemnisation des victimes, ce que le ministre de l'Intérieur a accepté, a-t-il annoncé dans un communiqué

    En Haute-Marne, où les inondations touchent surtout le nord de Chaumont, en bord de Marne, les pompiers avaient dû effectuer 14 interventions dans la matinée samedi, mais aucune évacuation de personne.

    La décrue s'amorçait en amont, mais les pompiers restaient vigilants face à l'avancée de l'eau qui pourrait toucher Joinville et créer des débordements.

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  • Amarante, pas marrante pour certains !

    Oh, Grande Misère ! (OGM)  
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    Quand une plante sacrée des Incas fait de la résistance face au Roi des désherbants.

    Et est un formidable espoir pour nourrir l’Humanité.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Amaranthe

    Cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont été abandonnés par les agriculteurs en Géorgie (USA), et 50.000 autres sont gravement menacés par une « mauvaise herbe » impossible à éliminer, tandis que le phénomène s’étend à d’autres états. La cause : un gène de résistance aux herbicides ayant apparemment fait le grand bond entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, une plante à la fois indésirable et envahissante…(mais qui a d’autres vertus !)

    En 2004, un agriculteur de Macon, au centre de la Géorgie (à l’est des Etats-Unis), applique à ses cultures de soja un traitement herbicide auRoundup, comme il en a l’habitude. Curieusement, il remarque que certaines pousses d’amarantes (amarante réfléchie, ou Amarantus retroflexus L.), une plante parasite, n’en semblent pas incommodées… Pourtant, ce produit est élaboré à partir de glyphosphate, qui est à la fois l’herbicide le plus puissant et le plus utilisé aux Etats-Unis.

    Depuis, la situation a empiré. Actuellement, et rien qu’en Géorgie, 50.000 hectares sont atteints et nombre d’agriculteurs ont été contraints d’arracher leurs mauvaises herbes à la main… quand c’est possible, considérant l’étendue des cultures. A l’épicentre du phénomène, 5.000 hectares ont été tout simplement abandonnés.

    L’Amarante, la plante des Incas ! Le nom Amarante vient du grec amarantos qui signifie "qui ne flétrit pas". C’est l’une des rares fleurs à avoir donné son nom à une couleur. D’origine tropicale, cette plante porte des inflorescences de couleur rouge-pourpre, ressemblant à de longues queues, d’où le nom de "queue de renard" qui lui est souvent donnée (Amaranthus caudatus).

    Faisant partie de la famille des Amarantacées, l’Amarante est une plante herbacée qui aime la lumière. Ses feuilles sont de couleur bronze ou rouge et ses fleurs sont rouges. Son panache, lui, est écarlate ou cramoisi. Elle possède une saveur épicée.

    Bienfaits
    L’Amarante est riche en fer et en lysine.

    Utilisations culinaires
    Les feuilles d’Amarante se cuisinent comme les épinards. On en utilise également les graines que l’on cuisine comme le quinoa nature cuit à l’eau ou cuit comme un risotto.

    Au même titre que le maïs et les haricots, l’amarante était une plante sacrée pour les Aztèques, qui en faisaient leur aliment principal. Bien qu’utilisée comme telle, l’amarante n’est pas vraiment une céréale : c’est une plante herbacée annuelle dont les feuilles larges et les graines minuscules sont comestibles.

    Trésor aztèque : Quand on compare cette minuscule petite graine avec d’autres céréales, sa richesse nutritionnelle la place loin devant, tant quantitativement que qualitativement. En effet, l’amarante contient plus de protéines que la plupart des céréales – notamment la lysine, la méthionine et le tryptophane – et celles-ci sont de meilleure qualité car ses acides aminés sont plus équilibrés. L’amarante est une excellente source de magnésium, de fer, de phosphore, de cuivre et de zinc ; elle est une bonne source de potassium et d’acide folique, et elle contient de l’acide pantothénique, du calcium, de la riboflavine, de la vitamine B6, de la vitamine C, de la thiamine et de la niacine. Elle contient deux fois plus de fer et quatre fois plus de calcium que le blé dur. Et ...elle est totalement exempte de gluten ! (Intéressant pour les allergiques)

    Sa haute teneur en lysine lui confère en outre des vertus médicinales vérifiées dans le cadre d’un traitement HIV/Sida et autres maladies débilitantes, en permettant aux patients de récupérer leur énergie.

    Un plaisir à cuisiner : Cette petite graine n’exige pas que nous soyons des cuisiniers hors pairs ! Pour une cuisson "al dente", il suffit de verser un volume d’amarante dans deux volumes d’eau, sans saler, et de la cuire de la même manière que le riz. En refroidissant, les petits grains se lient tout en étant légèrement croquants, et l’on peut comparer leur texture à une sorte de semoule. Cette texture particulière la rend particulièrement intéressante à utiliser pour des préparations où l’on a besoin d’amalgamer [galettes végétales ou bouchées sucrées par ex]. Comme sa cuisson ne dure qu’entre 20 et 30 minutes, il est tout à fait indiqué de l’ajouter à la cuisson des légumineuses ou d’une autre céréale à mi-cuisson, pour en dopper les apports nutritionnels.

    Signalons encore que les grains d’amarante ne collent ni n’éclatent à la cuisson, et que leur saveur est légèrement épicée. On peut aussi les souffler, les faire germer ou les moudre en farine. Les feuilles d’amarante sont, elles aussi, excellentes pour la santé. Riches en nitrates de potassium, elles sont diététiques, rafraîchissantes, galactogènes [augmentant la sécrétion lactée], et légèrement astringentes. Utilisées en décoction, elles sont extrêmement efficaces. Les feuilles sont utilisées comme l’épinard, qu’elles remplacent d’ailleurs agréablement.

    L’avenir du Tiers Monde : Considérée pendant longtemps comme le légume du pauvre, l’amarante est digne de cette appellation qui pourrait bien la servir aujourd’hui dans le tiers monde...Linus Ndonga de la SPAS [Kenya], affirme en effet que l’amarante est une vrai bombe nutritionnelle. Il est convaincu que l’amarante pourrait améliorer efficacement la nutrition dans les zones sèches et ce, de manière durable, et elle pourrait nourrir deux fois plus de personnes par unité de surface qu’une céréale traditionnelle. Selon lui, cette plante constitue une percée dans la lutte contre l’insécurité alimentaire du tiers monde. Jugez plutôt : l’amarante génère des rendements plus importants que d’autres plantes à graines. Elle pousse sur le sol le plus pauvre et résiste à la sécheresse, aux parasites et aux maladies. Sa culture exige donc moins de temps et d’argent, et s’avère plus écologique que celle des plantes nécessitant des pesticides. D’autre part, sa période de maturation n’est que de 45 à 75 jours, et elle ne nécessite qu’un tiers de l’eau utilisée pour d’autres plantes à graines dans des conditions de culture similaires...Qu’attend donc l’OMS pour en encourager la culture ?

    Sources : Agenda plus n°198 Juin 2008 - Article de Ioanna Del Sol

    Références  : "Cuisiner bio mode d’emploi" de Valérie Cupillard chez La Plage, "L’encyclopédie visuelle des aliments" aux Chariots d’Or & lepotentiel.com

     

    L’Amarante jouit d’un regain de popularité en Amérique du Nord. Elle est vendue dans les magasins d’aliments diététiques, surtout quant elle est cultivée en biologique.

    La graine d’amarante est riche en protéines (surtout en lysine), lipides et en fécule. Elle était cultivée par les civilisations Mayas, Aztèques et Incas pour ses propriétés nutritives. Les graines sont aussi utilisées dans la fabrication de cosmétiques, et de colorants.

    L’amarante est expérimentée au Maroc dans le cadre du projet BAFI/BYU-IAV Hassan II depuis l’automne 2001 à l’ITA de Ben Khlil, Khénifra. Un matériel diversifié constitué de 14 variétés a été testé localement. La semence multipliée a été distribuée au niveau de trois douars de la commune rurale de L’hri. Cette espèce alternative offre un grand potentiel d’adaptation.

    Valeur nutritionnelle de l’amarante

    L’amarante est utilisée comme une céréale. Sa saveur est légèrement épicée. La farine d’amarante rend les pâtisseries plus humides et plus sucrées. L’amarante complète bien les céréales et les légumineuses, elle contient deux fois plus de fer et quatre fois plus de calcium que le blé dur.

    La feuille jeune d’amarante se consomme en légumes verts, comme les épinards. Les graines sont consommées grillées et éclatées comme du maïs soufflé, ou cuites à l’eau salée.

    La farine d’amarante ne lève pas toute seule et est ajoutée à six ou huit parts de farine de blé ou de maïs pour obtenir une farine riche et nourrissante au goût de noisette.

    L’amarante est exempte de gluten, elle est riche en vitamines A et B, en acide folique, en vitamine C et en minéraux tels que calcium, fer, cuivre, magnésium et phosphore. Elle est riche en protéines et contient toute la gamme des acides aminés essentiels.

    Culture de l’amarante

    L’amarante est une plante annuelle. Elle se caractérise par une durée de floraison allant d’août à novembre et par la beauté de ses fleurs. Les fleurs, très petites, forment parfois de longs plumets très serrés, groupés en panaches retombants. Les bractées, de couleur amarante entourant la fleur, gardent leurs fraîcheurs une fois coupées. Les tiges sont dressées ou couchées, à rameaux ascendants, glabres, de hauteur dépassant 1 mètre. Les feuilles sont alternes, à longs pétioles, glabres, à limbe clair et à bords ovales ou lancéolées.

    La culture d’amarante convient particulièrement aux pays pauvres car elle est résistante à la sécheresse et facile à cultiver à la main. Le rendement peut atteindre 30 quintaux/ha. Un demi kilo de graines suffit pour ensemencer 1 ha.

    L’amarante pousse bien sous la plupart des climats. Elle est particulièrement recommandée pour les régions sèches, les zones de mousson et les hautes terres tropicales. L’une des raisons qui font que l’amarante pousse bien sur des sols pauvres et infertiles est qu’elle possède des racines profondes qui lui permettent de bien explorer les différents horizons. L’amarante a aussi très peu de problèmes avec les insectes et les maladies.

    L’amarante préfère être cultivé sur un terrain plat. Le lit de semence doit être bien ameubli pour bien réussir la levée. Pour un bon rendement, le sol doit aussi être maintenu humide pendant le stade jeune plantule.

    Au semis, les graines peuvent être mélangées au sable et déposées le long de sillons très peu profonds. Les graines semées sont ensuite recouvertes d’une épaisseur d’un centimètre de terre. La lutte contre fourmis et termites est souvent nécessaire pendant la période de semailles (printemps - été).

    L’amarante peut atteindre jusqu’à 1 à 2 mètres de hauteur, parfois plus. Elle préfère les journées ensoleillées et chaudes où elle produit davantage de graines. L’amarante cesse de croître lorsque la température descend en dessous de 8 °C. Seule Amaranthus caudatus tolère des températures plus froides.

    L’amarante est récoltée 4 à 5 mois après son installation, un peu plus tard en régions froides. L’amarante est prête pour la récolte lorsque ses graines commencent à tomber par terre. 
    A la récolte, les extrémités de la plante sont coupées et déposées sur une bâche pour sécher au soleil ou dans un endroit sec. Après quelques jours, les inflorescences sont secouées pour séparer les graines de la tige. Ensuite, un léger battage et le fanage permet de séparer les graines des enveloppes.

    http://papounet-le-creusois.over-blog.com/article-30704353.html

    http://geoclic.net/site/amaranthe-cereale-qualite-nutritionnelle-acides-amines-vitamines-oligo-elements.php

    Il y a quelques années un ami boulanger allemand (Brot König de Miesbach Bavière) avait créé une barre énergétique à base d’amarante, pour les sportifs qui connut un bon succès.

    Morale de cet article : le malheur des uns (les inféodés à la chimie) peut faire le bonheur des autres. (Les pays du tiers monde, et nous avec.)

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    Des milliers de maisons menacées par un incendie en Californie

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-05-03T23:40:34+02:00" itemprop="datePublished">03.05.2013 à 23h40</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-05-03T23:43:08+02:00" itemprop="dateModified">03.05.2013 à 23h43</time>
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    <figure class="illustration_haut"> Près de 4 000 hectares ont été ravagés par l'incendie né jeudi à Malibu. </figure>

    Près de 4 000 maisons situées au nord-ouest de Los Angeles, en Californie, sont menacées par un incendie né jeudi dans les environs de Malibu et qui a déjà ravagé 4 000 hectares de végétation. Un millier de soldats du feu ont été mobilisés pour éteindre le brasier. Vendredi 3 mai, seul 10 % de l'incendie était maîtrisé.

    En raison de l'épaisse fumée dégagée par les flammes, une section de 13 kilomètres de l'autoroute du Pacifique (PCH) a dû être fermée, de même que le campus d'une université toute proche, la California State University at Channel Islands. Selon le compte Twitter des pompiers de la région, une quinzaine de maisons a été endommagées, mais pas détruites.

    Les secouristes craignent que le vent ne rende plus dangereux encore, l'incendie qui se dirige vers le sud et le comté de Los Angeles. Huit hélicoptères et six avions bombardiers d'eau assurent des rotations régulières et déversent des produits retardant pour tenter de protéger les maisons menacées, a indiqué la porte-parole des pompiers.

    Les incendies sont fréquents en Californie, notamment en automne et en hiver, quand soufflent les vents de Santa Ana.

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-05-03T22:45" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/05/2013 à 22:45</time>

    11 départements étaient toujours placés

    en vigilance orange vendredi soir.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Des inondations (illustration) <figcaption>Des inondations (illustration) © AFP </figcaption> </figure>
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    11 départements étaient toujours placés en vigilance orange vendredi soir. En Côte d'Or, qui figure avec la Saône-et-Loire parmi les départements les plus touchés par les pluies et les inondations, "la tendance est à la stabilisation", après l'évacuation d'environ 250 personnes "à titre préventif" près du lac de Pont-et-Massene qui menaçait de déborder, a annoncé vers 20h la préfecture. Les personnes evacuées ont été relogées soit dans leur famille soit chez des amis. "Pas d'autres évacuations ne sont prévues pour le moment", a poursuivi la préfecture, estimant être en phase de "surveillance". La montée des eaux du lac ralentissait, mais les précipitations se poursuivaient vendredi soir, ce qui a motivé la décision du Préfet. L'eau du lac de Pont-et-Massene, régulé par un barrage, montait de 3 centimètres toutes les quinze minutes vendredi après-midi, selon les gendarmes. "Les moyens de l'Etat et des collectivités territoriales sont pleinement mobilisés pour faire face aux conséquences des intempéries qui touchent l'est de la France", a précisé une source au ministère de l'Intérieur, ajoutant que "des unités de la Sécurité civile ont été placées en alerte et sont prêtes à être engagées partout où cela serait nécessaire".

    Neuf autres départements du quart nord-est du pays étaient aussi en vigilance orange vendredi. En Saône-et-Loire, où il est tombé en 12 heures l'équivalent d'un mois de précipitations, la préfecture a fait état de 210 interventions de pompiers. Pas d'inquiétude pourtant, a assuré le sous-préfet, "la situation est entièrement sous contrôle et l'eau sera absorbée dans les heures ou les jours à venir". Plus au sud, les départements de la région Rhône-Alpes ont également connu de fortes précipitations depuis jeudi, notamment le nord de l'Isère, où la Sevenne est sortie de son lit, provoquant quelques dégâts sur des routes secondaires, a expliqué le maire de Vienne, Jacques Remiller. La boue et la pluie ont endommagé des caves et des sous-sol, a indiqué le maire, qui a installé une cellule de crise afin de gérer les appels. Des talus au bord des routes départementales se sont effondrés, mais la situation est maîtrisée et "nous allons vers un retour à la normale", a-t-il ajouté.

    Risques de crues en Haute-Marne ce week-end

    Des départements situés plus au nord - le Doubs, le Jura, la Haute-Marne, la Haute-Saône - ont été maintenus en vigilance orange "pluie-inondation", auxquels ont été ajoutés le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et le Territoire-de-Belfort. "En effet, les pluies observées actuellement sur les Vosges et le Haut-Rhin vont se renforcer dans les heures à venir", explique Météo France, qui prévoit un décalage des pluies vers l'est en soirée. "Les pluies seront alors moins fortes en Bourgogne et en Haute-Marne, mais resteront soutenues toute la nuit prochaine sur le nord de la Franche-Comté, sur le département des Vosges et en Alsace". En Haute-Marne, cinq communes rurales du canton de Fayl-Billot au sud-est de Langres (Haute-Marne) ont été touchées par des inondations vendredi matin en raison de fortes pluies à caractère orageux. "Pour ce week-end, une montée des cours d'eaux est à prévoir avec des risques importants de crues", a précisé la préfecture de Haute-Marne dans un communiqué.


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  • Pesticides are shown to Damage bee brains

    http://www.naturalcuresnotmedicine.com/2013/04/pesticides-damage-brains-of-bees.html

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