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    Chaîne humaine géante à Notre-Dame-des-Landes

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    <time datetime="2013-05-11T14:16:31" itemprop="dateCreated">Créé le 11-05-2013 à 14h16</time> - <time datetime="2013-05-11T17:33:57" itemprop="dateModified">Mis à jour à 17h33   </time>
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    Ils sont entre 12.000 et 40.000 opposants à l'aéroport, et sont venus en voiture, en covoiturage, en vélo ou même à pied pour encercler la zone du projet.

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    Vue aérienne de la chaîne humaine à Notre-Dame-des-Landes, le 11 mai 2013. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

    Vue aérienne de la chaîne humaine à Notre-Dame-des-Landes, le 11 mai 2013. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

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    De 12.000 (selon la préfecture) à 40.000 (selon les organisateurs) opposants à l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, venus de toute la France, ont formé samedi 11 mai une chaîne humaine géante de 25 km, qui selon les organisateurs, a encerclé toute la zone du projet.

    "Nous avons bouclé la chaîne, plus de 25.000 personnes [le chiffre nécessaire pour le périmètre de 25 km selon les organisateurs, NDLR] sont sur place et ça continue à arriver", ont annoncé les organisateurs peu après 14h30.

    Une demi-heure plus tard, ils ont estimé que 40.000 personnes avaient répondu à leur appel "comme le 17 novembre", lors d'une première grande manifestation contre ce projet, alors que des opérations d'expulsion des opposants par les gendarmes avaient débuté un mois plus tôt.

    La préfecture de Loire-Atlantique a elle estimé la mobilisation à 12.000 personnes à 15h45, en précisant que la chaîne n'était pas complète sur certaines portions.

    Un photographe et une vidéaste de l'AFP, qui ont survolé la zone en hélicoptère, ont constaté de visu que la chaîne, bien qu'incomplète sur certains brefs tronçons, comptait deux à trois rangs à d'autres endroits.

    "Ce que nous voulons c'est l'arrêt de ce projet"

    "C'est une victoire de la mobilisation citoyenne", a souligné sur place Jean-Philippe Magnen, porte-parole d'Europe-Écologie-Les Verts (EELV), venu participer à la chaîne avec les principaux dirigeants d'EELV comme le secrétaire national, Pascal Durand, ou l'ancienne candidate à la présidentielle, Eva Joly.

    "Le projet n'est pas abandonné : ce que nous voulons c'est l'arrêt de ce projet", a souligné Eva Joly.

    "Nous avons bien conscience que les porteurs du projet n'ont pas intention d'abandonner et que leur stratégie est l'enlisement", a pour sa part lancé une des opposantes historiques, Françoise Verchère, conseillère générale (Parti de gauche) et présidente du Cedpa (élus doutant de la pertinence de l'aéroport).

    Des opposants se réclamant pour la plupart des plus de 200 comités anti Notre-Dame-des-Landes de toute la France, de Savoie, de Lille, de Béziers mais aussi de nombreux venus de Bretagne, avaient fait le déplacement en famille, en voiture, en covoiturage, en autocar, en vélo pour certains nantais, bretons ou vendéens, ou même à pied.

    Des habitants de Béziers, de Lille ou de l'Hérault avaient passé la nuit sur les routes pour arriver à temps. Des retraités en tenue de randonnée mais aussi des familles entières avec de jeunes enfants étaient présents, munis de drapeaux à l'effigie du mouvement d'opposition, un avion barré de rouge.


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  • Société

    Les zones inondées de l'Aube classées en «catastrophe naturelle»

    <time datetime="2013-05-10T17:20:28.144875+02:00" itemprop="datePublished">10 mai 2013 à 17:20</time>

    A Buchers, près de Troyes, mercredi.

    A Buchers, près de Troyes, mercredi. (Photo Pascal Rossignol. Reuters)

    Ces territoires pourront ainsi «bénéficier de tous les soutiens de l'Etat» a précisé Manuel Valls lors d'un déplacement sur place.

    Manuel Valls a annoncé vendredi le classement en situation de catastrophe naturelle des zones inondées dans l’Aube, à l’occasion d’un déplacement à Buchères (sud de Troyes), une des communes les plus touchées du département toujours placé en vigilance orange aux crues, a constaté l’AFP.

    «Ces territoires seront classés en situation de catastrophe naturelle pour pouvoir bénéficier de tous les soutiens de l’Etat», a affirmé le ministre de l’Intérieur, lors d’un point presse tenu en compagnie de la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho.

    «Les habitants, les entreprises, les agriculteurs touchés doivent pouvoir bénéficier de la solidarité nationale. L’Etat doit être présent dans ces moments-là», a ajouté Manuel Valls.

    Arrivés à Buchères vendredi en début d’après-midi, les deux ministres ont rencontré quelques habitants sinistrés, avant de se rendre avec un véhicule de la gendarmerie dans la partie inondée du village.

    «Le ministre nous a dit qu’il allait s’occuper de nous, mais on est fatigués, on veut juste être en sécurité dans notre lotissement», a expliqué Christiane Leduc, une habitante de Buchères dont la maison est inondée depuis mardi.

    Dans ce village, qui a connu les plus fortes inondations du département avec près de 40 centimètres d’eau dans les rues et une trentaine de maisons sinistrées, la décrue s’est nettement amorcée. Dès vendredi midi, les pompiers ont commencé à pomper l’eau qui avait envahi les caves des habitations et les locaux des trois entreprises de la commune, a-t-on précisé à la préfecture.

    Selon le préfet de l’Aube, Christophe Bay, la crue, désormais en reflux au niveau de l’agglomération de Troyes, devrait se déplacer au cours du week-end dans le nord-ouest du département où elle pourrait toucher «plusieurs milliers de personnes».

    «Ces crues ne sont pas terminées, il y a encore des secteurs du département touchés, ce qui nécessite une très grande prudence de la part des habitants», a insisté Manuel Valls, attendu en fin d’après midi à Nogent-sur-Seine où a été enregistrée depuis jeudi une montée significative des eaux.


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  • Société

    Inondations: Troyes demande à être classé

    en état de catastrophe naturelle

    <time datetime="2013-05-08T21:52:17+02:00" itemprop="datePublished">8 mai 2013 à 21:52</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-05-09T18:33:06+02:00" itemprop="dateModified">9 mai 2013 à 18:33</time>) lien

    Une maison inondée à Buchères, près de Troyes, le 7 mai 2013

    Une maison inondée à Buchères, près de Troyes, le 7 mai 2013 (Photo Francois Nascimbeni.
    AFP)

    actualisé La situation s'est stabilisée dans l'Aube, confrontée

    depuis lundi à la montée du niveau de la Seine.

    Le député-maire UMP de Troyes, François Baroin, a demandé jeudi à l’Etat de prendre un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle après les inondations provoquées par une crue de la Seine.

    «Le maire de Troyes a demandé aux services de l’Etat de prendre dès que possible l’arrêté nécessaire pour le classement en état de catastrophe naturelle des zones concernées par les inondations afin de permettre aux particuliers et aux entreprises d’être indemnisés le plus rapidement possible», a déclaré à l’AFP le directeur de la communication du Grand Troyes, présidé par François Baroin. «On n’a pas d’idée de l’impact économique pour l’instant», a-t-il précisé.

    Une dizaine de communes au total étaient touchées jeudi par les inondations de la Seine, selon la préfecture de l’Aube.

    La situation s'est stabilisée en fin de matinée dans l’agglomération troyenne, menacée depuis lundi par des inondations et les autorités annonçaient une décrue «prochaine».

    «Sur l’agglomération troyenne, le plateau de crue est désormais atteint et la situation est stable même si (...) les remontées de nappe sont toujours visibles», a indiqué la préfecture de l’Aube dans un communiqué. Pour le maire de Troyes, ce plateau annonçe «l’amorce prochaine d’une lente décrue».

    «La situation tend à se stabiliser dans Troyes, après les craintes successives de pics de crues, la Seine connait maintenant un plateau qui annonce l’amorce prochaine d’une lente décrue», a déclaré  François Baroin. Selon lui, la vigilance doit être maintenue jusqu’à ce jeudi soir avant une réévaluation des moyens matériels et humains mobilisés pour faire face à la menace d’inondations.

    «La situation n’a pas beaucoup évolué dans la nuit, la niveau de la Seine est monté comme prévu de quelques centimètres sans provoquer aucun débordement et tend à se stabiliser», précisait dès jeudi matin le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) de l’Aube.

    Mercredi, Météo France avait maintenu la vigilance Orange Crue dans le département de l’Aube sur le tronçon «Seine Troyenne».

    Depuis mardi, la zone inondée se trouve pour l’essentiel autour de la commune rurale de Buchères, au sud de Troyes, où le niveau de l’eau a encore monté de plusieurs centimètres en début de nuit, selon Daniel Lebeau, le maire du village.

    «L’eau monte légèrement et s’étale mais cela vient plus des remontées des nappes phréatiques que de la crue de la Seine», a-t-il expliqué à l’AFP. «On est fatigué. Maintenant que le plus gros semble passé, on attend la décrue avec impatience», a-t-il ajouté.

    Selon lui, environ 60 habitants ont été évacués mardi soir, dont 11 relogés à l’hôtel, les autres ayant trouvé refuge chez des proches.

    Toute la nuit de mercredi à jeudi, les pompiers ont patrouillé dans les rues de l’agglomération troyenne qui bordent le fleuve pour surveiller un éventuel débordement des eaux.

    Deux gymnases, aménagés par la mairie de Troyes et pouvant accueillir au total près de 800 personnes étaient toujours opérationnels en prévision d’hypothétiques évacuations d’habitants.

    «C'est usant»

    Mercredi, le niveau de la Seine a continué de monter, mais doucement. De nombreux habitants avaient passé la nuit à surveiller le niveau du fleuve.

    «Avec des voisins, on est venu sur le pont toutes les trois heures pour vérifier la montée des eaux», a raconté à l’AFP Samia Mezriche, qui habite à une centaine de mètres du fleuve, dans le quartier de Mouline.

    «Depuis hier on nous annonce le débordement mais à chaque fois l’échéance est reportée, c’est usant», dit-elle, les traits tirés.

    Les cérémonies du 8 mai prévues mercredi à Troyes ont été réduites, le défilé militaire a notamment été annulé. «Les forces armées susceptibles d’intervenir à Troyes si les digues venaient à céder restent à la maison et sont toujours concentrées sur l’objectif crues», a expliqué à l’AFP Valéry Denis, adjoint au maire chargé des cours d’eau.

    Troyes compte 14 kilomètres de digues qui contiennent la Seine ancienne et sa dérivation, a-t-il précisé.

    Au sud de la préfecture de l’Aube, à Saint-Julien-les-Villas, curieux et riverains se promenaient au bord d’un parc inondé, le long d’un bras de la Seine sorti de son lit, abrités sous des parapluies.

    «Ca fait 26 ans que j’habite ici, c’est la première fois que je vois la Seine si haute», raconte à l’AFP Nadine Ihor, 62 ans. «On n’a pas dormi de la nuit et on a préparé nos affaires pour partir au cas où, mais on espère que la situation va se stabiliser».

    A une dizaine de kilomètres en amont de Troyes, à Buchères, la commune la plus touchée mardi par les inondations, l’eau a continué de monter mercredi. Une dizaine d’habitation étaient en cours d’évacuation, selon un communiqué de la préfecture.

    Dans cette commune, une distillerie classée Seveso 2 qui emploie 90 salariés, une entreprise de transports et un lotissement de 30 maisons avaient été inondés mardi.


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  • par olivier cabanel (son site) mercredi 20 mai 2009 -

     

    L’amarante, plante espiègle

    Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars.

     

     

     
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    Les OGM, pour Monsanto, c’est la réponse absolue à la prédation des insectes.

    Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l’environnement.

    Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance.

    L’amarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une

    plante sacrée.

    Mais pour le lobby OGM, c’est plutôt une « sacrée » plante.

    Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux.

    Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.

    Les diététiciens affirment que la protéine de l’amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache.

    Ils conseillent d’utiliser les graines moulues d’amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.

    Mais revenons aux OGM.

    La scène du « drame » s’est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.

    Un agriculteur remarqua en 2004 que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait généreusement ses plants de soja.

    Les champs victimes de cette amarante comportaient une semence qui avait reçu un gène de résistance Roundup.

    Depuis cette date, le phénomène s’est étendu à d’autres états : la Caroline du Sud, et du Nord, l’Arkansas, le Tenesse et le Missouri.

    Le 25 juillet 2005, the Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles, créant ainsi une graine résistante aux herbicides.

    Ce que confirment les experts du CEH (centre for ecology and hydrology), et ce qui contredit les affirmations des pro-OGM qui ont toujours prétendu qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée, et une plante naturelle était impossible.

    Pour le généticien britannique, Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation ».

    La seule solution qu’il restait aux agriculteurs était d’arracher les plants d’amarante à la main.

    Sauf que cette plante s’enracine très profondément, rendant cette solution quasi impossible à réaliser.

    Du coup, les agriculteurs ont renoncé à cet arrachage.

    5000 hectares ont été à ce jour purement et simplement abandonnés, et 50.000 autres hectares sont menacés.

    Depuis, ils sont de plus en plus nombreux ces agriculteurs américains qui renoncent à utiliser les plants OGM, d’abord parce qu’ils coûtent de plus en plus chers, et que la rentabilité est de mise en agriculture comme ailleurs, et enfin parce que l’efficacité des OGM est contestable au vu de ce qui est en train de se passer.

    Pour Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja, à Dudley, Missouri, personne ne demande plus de graines Monsanto, au point que les graines OGM ont purement et simplement disparu de son catalogue.

    Pourtant, cela représentait il y a peu 80% de son catalogue.

    Il constate que les agriculteurs retournent aujourd’hui à l’agriculture traditionnelle.

     

     

    Comme le dit Sylvie Simon dans un article à paraître dans la revue « votre santé ».

    L’amarante est en quelque sorte un boomerang renvoyé par la nature à Monsanto.

    « Elle neutralise le prédateur, et s’installe dans des lieux ou elle pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n’a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimique ».

    Les plantes vont-elles réussir là où tous les militants anti OGM du monde ont jusqu’à présent échoué ?

    En tout cas, comme disait un vieil ami africain :

    « Le mensonge donne des fleurs, mais jamais de fruits ».



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  • France

    Côte-d'Or. La décrue est amorcée à Dijon

    4 mai 2013 à 22h30

    Ce samedi, trois départements, la Côte-d'Or, l'Yonne et la Haute-Marne, restaient placés en vigilance orange pour le risque d'inondations jusqu'à ce dimanche, 16 h, alors que la décrue s'amorçait à Dijon et dans ses environs, où des dizaines d'habitations ont été envahies par les eaux.

     

    Ce samedi, en milieu d'après-midi, la préfecture de Côte-d'Or a annoncé que l'Ouche, rivière qui traverse Dijon, avait commencé sa décrue et qu'elle fermait en conséquence le centre opérationnel mis en place pour la coordination des secours, ainsi que le numéro de crise destiné aux populations.


    "Je n'ai jamais vu ça !"
    Grossie par les pluies incessantes des dernières 48 heures, l'Ouche était soudainement sortie de son lit dans la soirée de vendredi, envahissant une partie des rues et des maisons situées en bordure de rivière. "Cela fait 23 ans que j'habite dans la vallée et je n'ai jamais vu ça !", déclarait, ce samedi matin, Dominique Bachelet, une Dijonnaise de 56 ans ébahie devant la rivière dévalant la ville.

    "Hier (ce vendredi, ndlr), vers 22 h 30, l'eau entrait dans mon terrain, comme cela arrive régulièrement, mais ça montait, ça montait, a raconté un autre riverain, Ludovic Sevat, 38 ans. "On a réveillé les enfants pour évacuer la maison quand l'eau a commencé à y entrer", a poursuivi le père de famille, qui a passé la nuit chez des parents.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, dans ce quartier résidentiel situé au bord de l'Ouche, une dizaine de personnes avaient dû être évacuées. Et, ce samedi matin, alors que les services techniques de la ville s'affairaient pour faire des barrages avec des sacs et pomper l'eau dans les parkings et les caves des immeubles, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, venu sur place, estimait que la précédente crue de l'Ouche en 2001 était battue et qu'on était "dans des records de crues depuis 50 ans".

    Mais alors que le niveau de l'Ouche continuait à augmenter en milieu de journée, c'est surtout dans les villages environnants, situés en aval de Dijon et placés en alerte rouge, qu'on redoutait, ce samedi, "une crue exceptionnelle". En tout, une quinzaine de communes de la vallée de l'Ouche, entre Neuilly-les-Dijon et Echenon, dont les maires avaient été invités à recenser les "habitations à risques", en vue d'"éventuelles évacuations préventives".


    Une cellule de veille
    Malgré l'amélioration de la situation, la préfecture de Côte-d'Or a décidé de maintenir tout le week-end une cellule de veille, en contact avec les secours sur le terrain, afin de surveiller l'évolution de la situation. De son côté, François Rebsamen a demandé à Manuel Valls de déclarer l'état de catastrophe naturelle pour faciliter et accélérer l'indemnisation des victimes, ce que le ministre de l'Intérieur a accepté.

    • N. A. avec AFP

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