• Fukushima: Tepco crée une cellule spéciale
    pour améliorer la gestion du site

    TOKYO — La compagnie exploitante de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, a annoncé dimanche la création d'une cellule spéciale présidée par le PDG pour améliorer la gestion du site et recouvrer la confiance des citoyens après une série d'incidents ces dernières semaines.

    Un homme contrôle le taux de radioactivité sur le site de la centrale nucléaire de

    Fukushima, au Japon, le 6 mars 2013 (Pool/AFP/Archives, Issei Kato)

    La première réunion de cette cellule s'est tenue dimanche matin avec les hauts responsables de Tokyo Electric Power (Tepco), alors que le complexe atomique ravagé traverse une phase d'avaries à répétition.

    "Le rôle de cette cellule est de prendre des dispositions pour améliorer la mise en place, l'exploitation et la maintenance des équipements", a précisé un porte-parole lors d'une conférence de presse, sans fournir beaucoup plus de détails sur les décisions concrètes que pourraient prendre cette instance interne.

    Tepco a eu à répondre ces derniers jours de divers incidents, dont certains graves.

    Les 18 et 19 mars, les systèmes de refroidissement de plusieurs piscines de désactivation de combustible usé ont été stoppés pendant une trentaine d'heures par une coupure de courant due à un court-circuit provoqué par un rat.

    Pour éviter une récidive, Tepco a entrepris des travaux mais, au cours de ces opérations, un autre problème s'est produit arrêtant de nouveau vendredi dernier pendant plusieurs heures le dispositif de refroidissement de la piscine du réacteur 3.

    Samedi et dimanche, Tepco a en outre fait état de fuites d'eau fortement contaminée depuis deux réservoirs de stockage souterrains.

    D'autres problèmes ont également eu lieu, notamment du fait d'erreurs humaines, alors que les travailleurs y oeuvrent 24 heures sur 24 dans des conditions extrêmement difficiles.

    Le tout a pour conséquence d'inquiéter la population et de ruiner la confiance envers cette compagnie qui a déjà été fortement critiquée pour ne pas avoir pris les mesures techniques qui auraient pu éviter que le tsunami du 11 mars 2011 ne mette le site en péril.

    Par la suite, Tepco a été accusée à maintes reprises de rétention d'informations, voire de mensonges, en raison par exemple du temps mis pour avertir l'autorité de régulation et le gouvernement en cas de problème.

    La récente série d'incidents alimente la colère de parlementaires qui exigent que le gouvernement prenne directement en main la direction des opérations de préparation du démantèlement des quatre réacteurs accidentés, une disposition à leurs yeux d'autant plus logique que l'Etat est désormais le plus gros actionnaire de Tepco.


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  • Terre

    Fuite massive d’eau hautement radioactive

    à Fukushima

    <time datetime="2013-04-07T14:59:03.197036+02:00" itemprop="datePublished">7 avril 2013 à 14:59    </time>lien

    Des employés de Fukushima sur le site de la centrale nucléaire ravagée, en mars 2011

    Des employés de Fukushima sur le site de la centrale nucléaire ravagée, en mars 2011
    (Photo Issei Kato. AFP)

    DE NOTRE CORRESPONDANT AU JAPON L'opérateur de la centrale, Tepco, a reconnu que les écoulements à partir de deux réservoirs de stockage constituent la « plus grande quantité de substances radioactives relâchée » depuis décembre 2011.

    La série noire des incidents inquiétants est presque sans fin à Fukushima. Tokyo Electric Power Co. (Tepco) a dû à nouveau annoncer dimanche matin un écoulement d’eau radioactive sur l’un des 7 réservoirs de stockage souterrain. La veille, l’opérateur avait déjà indiqué que 120 tonnes d’eau hautement contaminée avait fuit d’un premier réservoir installé à plusieurs centaines de mètres de la mer. Ces problèmes, qui montrent les difficultés croissantes de Tepco à maîtriser des quantités considérables de liquides radioactifs, interviennent après des pannes de courant, des arrêts en cascade de systèmes de refroidissement et d’équipements depuis quinze jours. Deux ans après la crise nucléaire, la centrale ravagée est certes considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais la situation sur place reste très précaire à cause des incertitudes sismiques, climatiques et techniques.

     

    Après les pannes, ce sont les fuites qui se multiplient. Ce matin, Tepco a donc annoncé un nouvel écoulement plus petit et distinct de celui révélé samedi. Une petite quantité de strontium radioactif a été détectée juste à l’extérieur d’une triple couche de revêtements censés empêcher l’eau de s’infiltrer dans le sol. A en croire Tepco, le niveau de ce réservoir (de 60 mètres sur 53 mètres et d’une profondeur de 6 m), qui contient plus de 10 000 tonnes d’eau contaminée, n’a pas vraiment baissé. Il en va autrement pour le premier réservoir adjacent d’où 120 tonnes d’eau contaminée se sont échappées ces derniers jours pour gagner le sous-sol de la centrale. Quelque 710 milliards de becquerels de matières radioactives ont gagné le sous-sol estime Tepco. «C’est la plus grande quantité de substances radioactives relâchée» depuis l’arrêt à froid du site en décembre 2011, a expliqué, samedi, Masayuki Ono, le porte-parole de l’opérateur.

    Problème croissant du stockage des eaux irradiées

    Dans l’urgence, la compagnie électrique s’est lancée depuis vendredi dans un vaste chantier de pompage d’eau pour transférer les 14 000 tonnes d’eau contenues dans la cuve poreuse vers un conteneur étanche. Cette opération devrait être achevée d’ici à mardi, mais Tepco a prévenu que 47 tonnes d’eau fortement irradiée risquent encore de s’échapper avant que le pompage soit terminé. Il juge peu probable que l’eau radioactive puisse s’écouler dans l’océan Pacifique situé à 800 mètres des espaces de stockage souterrains. Ces fuites en série risquent de relancer les interrogations sur l’origine des taux de césium élevés dans le port devant la centrale. Deux études scientifiques sont parvenues à la conclusion que les installations de Fukushima-Daiichi continuaient très probablement de rejeter en mer des quantités importantes de matières radioactives.

    Cet accident illustre également le problème croissant du stockage des eaux irradiées. Chaque jour, 400 m3 d’eau souterraine s’infiltrent dans les bâtiments des réacteurs où elle se mélange avec des débris radioactifs. L’opérateur ne parvient d’ailleurs pas à récupérer toute cette quantité. Sur le site et ses alentours, Tepco a stocké quelque 370.000 tonnes d’eau contaminée. Il doit porter cette capacité à 450.000 tonnes à l’automne et à 700.000 d’ici à 2015. Le pompage du réservoir poreux n’arrange donc pas les affaires de Tepco qui doit trouver un nouvel espace.

    Pour tenter d’y remédier, la compagnie vient d’ailleurs d’entamer des essais de traitement des eaux grâce au système ALPS censé réduire de manière significative une grande partie des matières radioactives. Après cette opération, il pourrait rejeter en mer les liquides retraités. D’ici là, il devra gagner la confiance des Japonais, notamment des pêcheurs qui redoutent que la reprise de leurs activités soit à jamais compromise. Une opération hautement délicate tant Tepco est discrédité et critiqué pour ses mensonges, ses omissions et ses retards à répétition. Ainsi, on a appris que l’opérateur avait identifié la fuite sur son réservoir dès le 3 avril. Il a mis 48 heures pour prévenir le gouvernement.


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  • Les Franciliens vont mieux respirer

    dans les prochains jours

    Créé le 02/04/2013 à 11h43 -- Mis à jour le 02/04/2013 à 11h43
    Paris dans un nuage de pollution, le 26 mars 2012.
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    Paris dans un nuage de pollution, le 26 mars 2012. DUCLOS/SIPA

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    POLLUTION - L'épisode de pollution aux particules fines touche à sa fin...

    Si les pollens et les rhumes de printemps nous laissent pour le moment tranquilles, le froid qui persiste dans le nord de la France favorise les pics de pollution aux particules fines PM10. La région parisienne a ainsi passé le week-end de Pâques dans un air chargé en particules produites par les chauffages et les voitures: ce dimanche, le seuil d’alerte de 80 microgrammes par mètre cube d’air a été dépassé, mais les concentrations en PM10 (de diamètre inférieur à 10 micromètres) tendent à baisser depuis lundi.

    L’épisode de pollution se termine

    Interrogé par 20 Minutes, Christophe Ampe, ingénieur prévisionniste à Airparif, assure que «ce mardi, la situation est meilleure que prévue avec un niveau de particules fines en deçà du seuil  d’information. Ceci est lié à un moindre apport de particules venant d’Europe du nord-est grâce au vent et à une baisse des émissions de particules dans ces régions.»

    Favorisé par le beau temps, l’épisode  de pollution est «en train de se terminer doucement», poursuit Christophe Ampe. «Nous ne prévoyons pas de dépassement de seuil pour mercredi mais nous conservons des niveaux soutenus de particules fines. La pluie qui devrait arriver en fin de semaine mettra un point final à cet épisode». La faute aux radiateurs et aux voitures, mais également aux épandages de produits chimiques dans les champs, qui sont des précurseurs de particules, et aux industries.

    Audrey Chauvet

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    - Publié le <time datetime="2013-04-01T18:22" itemprop="datePublished" pubdate=""> 01/04/2013 à 18:22</time>

     
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    De Brest à Strasbourg en passant par Lille, jamais l'extrême nord de la France n'avait enregistré un tel froid durant les 10 premiers jours du printemps, qui n'est toujours pas en vue, annonce lundi Météo France.

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    De Brest à Strasbourg en passant par Lille, jamais l'extrême nord de la France n'avait enregistré un tel froid durant les 10 premiers jours du printemps, qui n'est toujours pas en vue, annonce lundi Météo France.

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    De Brest à Strasbourg en passant par Lille, jamais l'extrême nord de la France n'avait enregistré un tel froid durant les 10 premiers jours du printemps, qui n'est toujours pas en vue, annonce lundi Météo France.

     

    "La dernière décade de mars, du 21 au 31, est la plus froide jamais observée depuis le début des mesures à Lille, Beauvais, Strasbourg, Nancy, Caen, Cherbourg et Brest", a déclaré à l'AFP François Jobard, prévisionniste.

    "Sur toute cette région de l'extrême nord, on n'a jamais connu une période aussi froide à cette période de l'année", a-t-il résumé.

    Sur l'ensemble du mois de mars, il a fait 1,5°C de moins que les normales saisonnières, et il faut remonter à 1987 pour trouver des températures aussi basses. Et avant cela, 1970, 1962 et 1955.

    Là encore, des records de froid ont été enregistrés le 13 mars à Beauvais avec -13°C et Lille avec - 10,5°C.

    Pour Météo France, le dicton "Noël au balcon, Pâques au tison" se vérifie cette année dans plusieurs régions.

    "Le 25 décembre 2012 a été en effet particulièrement doux avec des températures moyennes supérieures de 5°C à la normale à l'échelle de la France. On avait également mesuré 12°C à Berlin ou 5°C à Varsovie", dit-elle sur son site.

    Sur le plan des précipitations, des records ont aussi été battus dans le sud-est et en Corse. "Il y a eu un cumul de pluie, entre 150 et 300 mm, souvent deux à quatre fois plus que la normale", précise M. Jobard.

    A Nice, il est tombé 243 mm de pluie, un niveau jamais enregistré depuis le début des mesures en 1943. Le précédent record de 194 mm datait de 1956.

    En revanche, il y a eu un "temps plus sec que la normale" dans le nord-nord-est, indique M. Jobard.

    A quand le printemps, donc? Il n'est pas encore en vue, selon Météo France. "Pour le moment, pas vraiment de radoucissement d'ici le week-end prochain", a dit M. Jobard. "On va continuer avec une période toujours froide pour la saison sur le nord et perturbée sur la moitié sud".

    "C'est rare de rester si longtemps sous les normales", reconnaît-il, imputant la situation actuelle à un anticyclone installé sur le nord de l'Europe qui favorise un flux de nord-est. "Ca entretient ce froid sec".

    Cet hiver qui joue les prolongations touche tout le nord de l'Europe, avec une couche de neige accumulée à Moscou qui atteint 65 centimètres, un record absolu pour un mois d'avril.

    La neige privait ce lundi plus de 100.000 foyers d'électricité dans le centre et le nord-est de la Pologne.

    Certains climatologues subodorent le réchauffement climatique d'être à l'origine du phénomène. Selon eux, la fonte de la banquise arctique, en modifiant les échanges entre océan et atmosphère, modifierait la circulation atmosphérique dans l'hémisphère nord où les hivers deviendraient plus rigoureux.


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