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    Thomas Fabius mis en examen pour faux et usage de faux

    Le Monde.fr | <time datetime="2016-01-30T12:46:30+01:00" itemprop="datePublished">30.01.2016 à 12h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-01-30T14:05:42+01:00" itemprop="dateModified">30.01.2016 à 14h05</time> | Par

    Thomas Fabius, le 15 décembre à Paris

    Deux ans et demi après l’ouverture d’une information judiciaire pour faux, escroquerie et blanchiment, le juge d’instruction René Cros s’est finalement décidé à entendre l’unique personne mise en cause dans l’enquête sur Thomas Fabius, Thomas Fabius lui-même.

    Convoqué ce vendredi, un peu plus d’un mois après une garde à vue de douze heures devant les policiers spécialisés de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRDGDF), le fils de l’actuel ministre des affaires étrangères, âgé de 34 ans, a été mis en examen pour faux et usage de faux après une longue journée d’audition.

    Il a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté concernant les chefs d’escroquerie, de blanchiment de fraude fiscale, d’abus de confiance, d’abus de bien social et de recel d’abus de bien social

    L’enquête avait débuté après une plainte pour faux déposée par la Société Générale. La banque française lui reprochait d’avoir produit un faux courriel émanant de ses services dans le but d’obtenir un crédit du casino de la Mamounia à Marrakech, au Maroc.

    Cette plainte ainsi que plusieurs signalements de Tracfin, l’organisme antiblanchiment du ministère des finances, avaient finalement conduit le parquet de Paris à ouvrir une information judiciaire en mai 2013.

    Des ardoises à Las Vegas

    Thomas Fabius, comme l’avait révélé Le Point , fait par ailleurs l’objet d’un mandat d’arrêt émis par le procureur du comté de Clark, dont dépend la ville de Las Vegas (Nevada), pour avoir émis des chèques sans provision pour un montant supérieur à 3,5 millions de dollars (3,2 millions d’euros) dans le but de pouvoir continuer à jouer à la roulette dans différents casinos de la ville. Le parquet de Paris a délivré un réquisitoire supplétif sur ce volet américain de l’affaire au juge d’instruction afin d’en obtenir les éléments.

    Lire aussi : Thomas Fabius visé par un mandat d’arrêt aux Etats-Unis

    Les ardoises que Thomas Fabius a laissées dans les trois casinos de Las Vegas ne sont pas les premières de cet « accro » à la roulette. Déjà, au printemps 2012, il avait quitté un casino monégasque avec un compte débiteur de 700 000 euros.

    L’enquête française s’était par ailleurs attaché à détailler le montage financier qui lui avait permis d’acquérir en juin 2012 un luxueux appartement au coeur de Paris pour quelque 7 millions d’euros. L’appartement avait été acquis par le biais d’ une société civile immobilière baptisée Poopie Woopie. Selon Le Point, qui cite un document de la police judiciaire, il aurait précisément gagné 13 millions d’euros entre avril 2011 et avril 2012, pour 5 millions de pertes dans des établissements de jeux londoniens.

    Au final et après plus de deux ans d’enquête, le magistrat instructeur n’aura finalement retenu que les charges qui pesaient sur Thomas Fabius concernant le faux courriel de la Société Générale. Contacté, son avocat n’a pas souhaité faire de commentaire.

    Lire aussi : Thomas Fabius, l’« enfant terrible »

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  • Le préfet Gardère en garde à vue dans

    une enquête pour corruption

    par Rédaction de France Info mardi 19 janvier 2016 18:27, mis à jour le mercredi 20 janvier 2016 à 09h00
    Agé de 59 ans, ce proche de Nicolas Sarkozy a chapeauté la sécurité des aéroports de Roissy et d'Orly jusqu'en janvier 2015 © Maxppp

    La garde à vue du préfet Alain Gardère, directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), a été prolongée de 24 heures mercredi matin, dans le cadre d'une enquête ouverte à Paris, notamment pour corruption.

    Le préfet Alain Gardère et quatre de ses proches ont été placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte à Paris en septembre pour corruption. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, l'a aussitôt suspendu de ses fonctions.

    Abus de biens sociaux, trafic d'influence, corruption et prise illégale d'intérêts

     

    Directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), il a été entendu par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 23 septembre, notamment pour abus de biens sociaux, trafic d'influence, corruption et prise illégale d'intérêts. Agé de 59 ans, ce proche de Nicolas Sarkozy a chapeauté la sécurité des aéroports de Roissy et d'Orly jusqu'en janvier 2015.

    Gardère avait mis en oeuvre la réforme de la police du Grand Paris

    En 2011, Alain Gardère avait été directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, avant d'être nommé préfet délégué pour la sécurité et la défense auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Après avoir pris la tête de la police urbaine de proximité en 2005, c'est notamment lui qui avait mis en oeuvre la réforme de la police du Grand Paris. Le Cnaps est un établissement public, placé sous tutelle du ministère de l'Intérieur. Il est notamment chargé de l'agrément et du contrôle des agents et entreprises de sécurité privés.


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  • Patrick Balkany mis en examen pour déclarations mensongères

    <time datetime="2016-01-19T19:51:11" itemprop="datePublished">19 janvier 2016 à 19:51   lien </time>

    Le député et maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, a été mis en examen ce mardi pour déclarations mensongères sur son patrimoine. Dans ce dossier, Patrick Balkany était déjà mis en examen, notamment pour fraude fiscale, corruption passive et blanchiment de fraude fiscale. Son épouse, Isabelle Balkany, est également poursuivie pour blanchiment de fraude fiscale. En mai, après un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), l’enquête avait été étendue aux déclarations de patrimoine (auxquelles les élus doivent s’astreindre) du couple. Les juges soupçonnent Patrick Balkany d’avoir omis, entre avril 2011 et janvier 2014, une partie substantielle de son patrimoine et «fourni une évaluation mensongère» dans les déclarations, selon une source proche du dossier. L’enquête concerne la propriété où vit le couple à Giverny (Eure), mais donnée à leurs enfants en nue-propriété, et trois villas, deux situées sur l’île antillaise de Saint-Martin et une autre à Marrakech, «Dar Gyucy». Les magistrats sont convaincus que le couple a eu recours à des sociétés du Liechtenstein, de Singapour ou de Panama, afin d’éviter d’apparaître comme propriétaires.


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    Avalanche aux Deux Alpes :

    le professeur mis en examen

    <time datetime="2016-01-16T16:03:47Z" itemprop="datePublished">Publié à 16h03, le 16 janvier 2016</time><time datetime="2016-01-16T16:30:53Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 16h30, le 16 janvier 2016</time>

    <figure>

    Avalanche aux Deux Alpes : le professeur mis en examen
    <figcaption> © AFP </figcaption></figure>

    Le professeur, qui encadrait le groupe de lycéen au moment de l'avalanche dans les Deux-Alpes, a été mis en examen samedi pour homicides involontaires.

    Le professeur qui encadrait les lycéens pris dans une avalanche mortelle sur une piste fermée, mercredi aux Deux-Alpes, a été mis en examen pour homicides involontaires et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris samedi auprès de son avocate.

    "Il reconnaît sa responsabilité, il n'est pas dans le déni. Il ne s'est pas rendu compte du danger car beaucoup de monde avait emprunté cette piste depuis deux jours", a déclaré Me Bénédicte Tarayre. 

    Le professeur "dépité". Deux adolescents de 16 ans, en classe de première au lycée Saint-Exupéry de Lyon, sont morts dans cette avalanche, ainsi qu'un skieur ukrainien de 56 ans. Le professeur, âgé de 47 ans, a été gravement blessé dans l'avalanche et était toujours hospitalisé au CHU de Grenoble samedi. Le procureur, le juge d'instruction et une greffière se sont rendus à son chevet pour lui signifier sa mise en examen. "Il est choqué, il est dépité", a souligné son avocate, précisant que "son état physique et psychologique" ne lui permettait pas d'exercer sa profession à court terme.

    La responsabilité de l'établissement engagée ? L'enseignant était sorti en novembre d'un séjour en hôpital psychiatrique et prenait un lourd traitement, notamment des anti-dépresseurs et des stabilisateurs d'humeur, a indiqué une source proche de l'enquête. Il a reconnu en garde à vue avoir déjà parcouru la piste noire fermée la veille du drame. L'instruction devrait se pencher sur les responsabilités de sa hiérarchie et de l'établissement scolaire afin de déterminer s'il était en capacité d'encadrer un groupe d'élèves lors d'une sortie à ski.


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    Le narcotrafiquant Joaquin « El Chapo » Guzman a été capturé

    Le Monde.fr | <time datetime="2016-01-08T19:31:14+01:00" itemprop="datePublished">08.01.2016 à 19h31</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-01-09T01:54:26+01:00" itemprop="dateModified">09.01.2016 à 01h54    lien </time>

    Un avis de recherche de Joaquin "El Chapo" Guzman sur un véhicule de police mexicain en juillet 2015.

    Le président mexicain Enrique Peña Nieto a annoncé, vendredi 8 janvier, l’arrestation de Joaquin Guzman, surnommé « El Chapo », le plus important narcotrafiquant mexicain, qui s’était évadé d’une prison de haute sécurité en juillet. Le message a été rendu public par un tweet du compte officiel du président mexicain :

    « Mission accomplie, nous le tenons. Je veux informer les Mexicains que Joaquin Guzman Loera a été arrêté. »

    Selon la marine mexicaine, citée par Associated Press, le patron du puissant cartel de Sinaloa a été arrêté à l’aube dans une maison de la ville de Los Mochis, dans son Etat natal. Une fusillade a éclaté entre un groupe d’hommes et des unités d’élite mexicaines, épaulées par des agents de l’agence antidrogue américaine (DEA), qui s’est dite « extrêmement satisfaite » par l’arrestation du baron de la drogue.

    Cinq hommes ont été tués et six autres blessés, selon les responsables mexicains, qui ne précisent pas si Guzman lui-même a été touché. Un immense arsenal, dont des fusils snipers, des voitures blindées et un lance-grenades, a été découvert.

    Deux spectaculaires évasions

    Le 12 juillet, Joaquin Guzman s’était enfui spectaculairement de l’établissement pénitentiaire d’Altiplano par un tunnel de plus d’un kilomètre de long. Une vaste chasse à l’homme s’était engagée pour le retrouver. Les autorités mexicaines, qui étaient à sa recherche au Mexique en particulier, mais aussi dans le reste de l’Amérique centrale, avaient annoncé en octobre qu’il avait été blessé au visage et à la jambe en fuyant les poursuites.

    « El Chapo » a été depuis plusieurs décennies le narcotrafiquant le plus recherché par les Etats-Unis et le Mexique. Après avoir été arrêté une première fois en 1993, il s’échappe de la prison de haute sécurité à Jalisco en 2001. Il s’était alors caché dans un chariot de linge. Il sera arrêté treize ans plus tard,le 22 février 2014, déjà par la marine mexicaine, dans une station balnéaire. Il n’y avait pas eu, à cette époque, d’échange de coups de feu.

    Le cartel de Sinaloa a mené une guerre sanglante contre les forces armées et contre les cartels rivaux, dont le cartel des Zetas. Plus de 100 000 personnes ont été tuées, directement ou indirectement, dans les violences liées au trafic de drogue depuis 2006 et le début de la politique de confrontation directe avec les cartels instaurée par le président de l’époque, Felipe Calderon.

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