• Carcassonne

    L'Aude sous surveillance face à la menace du moustique tigre

     

     Selon un spécialiste, il s\'agit d\'un moustique du genre Ochlerotatus, et non d\'un Tigre.

    Selon un spécialiste, il s'agit d'un moustique du genre Ochlerotatus, et non d'un Tigre.  © Ch. B.

    Avec l'arrivée des beaux jours, les moustiques sortent de leur terrier, si l'on peut oser l'expression, bien que ces insectes naissent dans les trous d'eau. Récemment, d'aucuns se sont émus de voir, à Capendu, des moustiques à l'abdomen strié, laissant penser qu'il pouvait s'agir du fameux moustique tigre. Une bestiole appartenant à la grande famille des diptères, responsable de deux maladies frappant l'espèce humaine : la dengue et le chikungunya.

    Soixante variétés différentes en France


    L'un des dits insectes striés a été capturé et photographié en macro. Le cliché a ensuite été transmis, par nos soins, aux services de l'Entente interdépartementale de démoustication Méditerranée. Et voici le verdict de Jean-Baptiste Ferré, anthomologiste (spécialiste des insectes) :"Merci pour ce signalement. Ce moustique est très commun dans la région : c'est un moustique du genre Ochlerotatus, son abdomen pointu est caractéristique. Pour l'espèce, bien que la vue ne permette pas de voir des parties importantes (dessus de l'abdomen et thorax), je pense qu'il s'agit d'un Ochlerotatus geniculatus. La larve de ce moustique se développe dans les creux d'arbres en eaux. En ville, il affectionne les allées de platanes, et en milieu naturel les ripisylves (zones boisées en bordure des cours d'eau) et autres milieux forestiers. Il est très agressif mais ne se déplace pas beaucoup : la nuisance est limitée autour des gîtes".

    La réponse du spécialiste est donc quasiment sans appel, le moustique désigné n'est pas un tigre. Mais il convient de rappeler, par honnêteté intellectuelle, qu'il existe, en France, près de 60 variétés de moustiques. Si bien que le citoyen Lambda possède une marge d'erreur loin d'être négligeable. On sait, en revanche, que le moustique Tigre avait été repéré, en 2010, dans le département de l'Aude, près de l'aire autoroutière de Fontcouverte.

    L'insecte, peu sujet aux déplacements au long cours en raison de ses caractéristiques zootechniques et de son cycle de vie assez court, est généralement transporté dans des véhicules, d'où sa présence relevée près du grand ruban noir. Un traitement par insecticide avait alors été lancé sur site, l'année dernière, au moment de sa découverte. Et il semblerait que la démarche a été particulièrement efficace.

    Des pièges dans les zones sensibles En effet, les pièges (des réserves d'eau au sein desquelles sont plongés des supports en polystyrène, sur lesquels la femelle se pose pour pondre) déposés, en avril dernier, près de l'autoroute et dans les zones humides du littoral audois, n'ont, pour l'instant, révélé aucune présence dudit moustique tigre. Les Audois peuvent donc dormir tranquilles.

    En revanche, un autre antholomologiste de l'Entente interdépartementale de démoustication, Yvon Perrin, confirme "la solide implantation du moustique Tigre, dans les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône, notamment au nord du delta."La bestiole a donc encore un peu de chemin à parcourir avant d'atteindre les terres cathares. Mais on lui fait une entière confiance pour y parvenir.


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  • Moins de 24 heures après la victoire contre Manchester UnitedBarçà

    850.000 Barcelonais accueillent leurs champions

    Dimanche 29.5.2011. 22:45h Une immense fête de rue, ce dimanche à Barcelone, a permis à la multitude de rendre hommage au Barça, vainqueur de Manchester, moins de 24 heures auparavant. De 17h30 à 20h30, la ville s'est entièrement livrée à l'équipe de Catalogne.

    Ce dimanche soir a été celui d'une célébration absolument gigantesque à Barcelone, où près de 850.000 supporters du Barça ont envahi les rues, pour suivre une véritable procession à laquelle ont participé leurs champions. Après un samedi soir très mouvementé dans le centre de la capitale catalane, les supporters, de tous âges et de toutes conditions, ont salué la présence des joueurs, déjà rentrés de Londres, et juchés sur un bus festif. La Coupe d'Europe et celle de la Ligue espagnole, décrochées cette année par les blaugrana, ont été exposées sur la partie haute du véhicule, qui a parcouru plusieurs kilomètres au pas. Le circuit de cette grande fête qui a paralysé toutes les voies d'accès de la ville a emprunté les grandes avenues qui remontent du port, pour un terminus au stade du Camp Nou, où un événement final s'est déroulé face à 100.000 personnes. Cette partie des célébrations, relativement brève, n'a comporté que la présence de huit joueurs du club, avant une clôture marquée par un spectacle pyrotechnique et musical.

    Cette saison, le Football Club Barcelone s'est adjugé des victoires en Ligue espagnole, en Champions League et en Supercoupe d''Espagne, tout en rassemblant plus de passions que jamais. Dans ce sens, son joueur emblématique, André Iniesta, s'est montré euphorique lors de la fête, en déclarant "mon coeur me dit que la plus grande chose au monde est de faire partie du Barça, et j'en suis fier". Pour sa part, son comparse Gerard Piqué a souhaité rendre hommage aux valeurs sportives, en signalant carrément "Nous ne nous droguons pas, nous ne nous jetons pas à terre, et n'achetons les arbitres. Nous jouons seulement au football". Enfin, Xavi Hernández a évoqué son intime sentiment, en soulignant
    :

    "j'ai toujours été fier d'être supporter du Barça et d'être catalan. Maintenant, c'est plus que jamais"

    LA CLAU : laclau.fr

     


     

     

     

     
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  • Dernière modification : 29/05/2011 
    - FC Barcelone - Football - Ligue des champions - Manchester United

    Le FC Barcelone retrouve le sommet de l’Europe
     
    À Wembley, le FC Barcelone a remporté la finale de la Ligue des Champions face à Manchester United (3-1). Les Catalans, menés par Pep Guardiola, décrochent leur troisième titre européen en cinq ans, le quatrième de leur histoire.
    Par Shirli SITBON (vidéo)
    Yann BUXEDA (texte)
     

    Après 2006 et 2009, le FC Barcelone s’est offert une troisième Ligue des Champions en cinq ans. La quatrième de son histoire. En finale, face à Manchester United, les hommes de Josep Guardiola ont mis du temps avant de forcer la décision mais comme souvent cette saison, ils ont trouvé la faille et ont fini par s’imposer (3-1).

    Dans ce remake de la finale 2009, déjà remporté à l’époque par le Barça (2-0), Manchester United a tout tenté, y a longtemps cru, avant de finalment s’incliner devant l’inéluctable.

    Même Wayne Rooney, auteur d’un match plein comme tant de fois cette saison, n’a rien pu faire. Face à lui, la virtuosité du milieu de terrain catalan a dicté la mesure d’une finale de haut vol, portée par un Lionel Messi des grands soirs.

    Le Ballon d’or 2011, auteur d’un but et de nombreuses percées dans la défense mancunienne, a étalé toute sa classe sur la pelouse de Wembley et justifié son statut de meilleur joueur du monde.

    Mais la performance du soliste argentin est à l’image de celle de l’ensemble de l’orchestre catalan : un récital de haute volée, sans fausse note, et qui, plus que jamais, méritait la consécration ultime décrochée ce samedi soir.

    Difficile entrée en matière

    Comme en 2009, Manchester United est mieux rentré dans le match et a poussé d’entrée la défense du Barça dans ses derniers retranchements.

    Rooney, lancé à deux reprises en profondeur, aurait même pu ouvrir le score dès les premiers instants si l’arrière-garde catalane n’avait pas été vigilante (7e, 9e).

    Puis, après dix minutes de jeu, le Barça a sorti la tête de l’eau et repris, comme très souvent cette saison, le jeu à son compte. Les 20 minutes suivantes ont été d’une implacable logique.

    Au quart d’heure de jeu, Xavi, lancé côté droit par David Villa, parvenait à centrer sur Pedro. L’attaquant espagnol voyait son plat du pied droit mourir à quelques centimètres du poteau gauche de Edwin Van der Sar (15e).

    Cinq minutes plus tard, Villa était à deux doigts de faire plier la défense mancunienne. En l’espace d’une minute, le meilleur buteur de l’histoire de la Roja – la sélection espagnole – décochait deux frappes qui obligeaient Van der Sar à se coucher.

    Face à un Manchester recroquevillé, l’emprise totale du Barça allait finalement payer. Sur un superbe extérieur de Xavi, Pedro se retrouvait seul à l’entrée de la surface, côté droit. Le jeune international ibérique ne laissait pas passer sa chance une seconde fois et ouvrait le score d’une limpide frappe décroisée du droit (1-0, 28e).

    Des Red Devils à réaction

    Toute la saison, après avoir ouvert le score, les hommes de Josep Guardiola ont déroulé. Mais à Wembley, ce samedi, le scénario a été tout autre. Manchester, piqué au vif, n’a mis que quelques instants à réagir.

    Six minutes plus tard, les Red Devils ont fait parler toute leur puissance pour relancer une finale bien mal engagée. Lancé côté droit, Rooney s’appuyait sur Ryan Giggs, en légère position de hors jeu, pour déchirer le rideau défensif catalan. Après un une-deux bien senti, l’international anglais se retrouvait à l’entrée de la surface, d’où il décochait une frappe foudroyante du droit qui venait se loger dans lucarne de Victor Valdes (1-1, 34e).

    Et même si les hommes d’Alex Ferguson se trouvaient nettement revigorés par cette égalisation, c’est le Barça qui allait se procurer la dernière occasion de la première mi-temps.

    Messi, au meilleur de sa forme, s’infiltrait dans l’axe et transmettait le cuir à Villa, côté droit. L’ancien Valencian parvenait à remettre le ballon dans les six mètres et Messi était à deux doigts de doubler la mise. Sa déviation, trop peu prononcée, fuyait toutefois le cadre de peu (43e).

    Le rouleau compresseur catalan

    Au retour des vestiaires, les joueurs du Barça ont lourdement appuyé sur l’accélérateur. Et, comme c’est le cas depuis maintenant plusieurs années, le collectif catalan a agi tel un rouleau compresseur. D’entrée, il a confisqué le ballon.

    Cinq minutes après le repos, Messi était en passe de redonner l’avantage aux siens, mais son tir enroulé était écarté en corner par la tête de Valencia (50e).

    Un coup de semonce qui allait rapidement trouver écho. Peu avant l’heure de jeu, Messi, étrangement seul aux 25 mètres, trouvait le temps d’armer une somptueuse frappe enroulée du gauche, que Van der Sar ne pouvait qu’accompagner dans ses filets (2-1, 54e).

    La suite n’a été qu’un somptueux récital. Face à des Anglais sonnés et évoluant sur courant alternatif, le Barça a brillé. Messi (64e), Dani Alves (65e), Xavi (66e) et Andres Iniesta (67e) ont tous bien failli marquer le but du break, mais c’est finalement Villa qui a scellé le sort du match.

    L’Espagnol, peu en réussite ces dernières semaines, était servi par Sergio Busquets aux 18 mètres après un nouveau déboulé de Messi et décochait une lourde frappe qui finissait sa course dans la lucarne gauche de Van der Sar (69e).

    Dans les ultimes instants, Manchester United tentait de revenir dans le match, mais les escarmouches des Red Devils ne trouvaient pas la faille.

    Le Barça n’a pas paniqué. Il a tenu le ballon, maîtrisé la fin de match, et a logiquement décroché le quatrième titre européen de son histoire.

    Et, incontestablement, pas l’un des moins glorieux.


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  • Le lancement d'un nouveau quotidien, "Ara", le 28 novembre, marque les années 10. Né en pleine crise de la presse, et générale, ce nouveau modèle peut répondre au nouveau paradigme de l’info, et hisser Barcelone à l’avant-garde.

    Le nouveau journal Ara, une révolution pour la presse et pour la Catalogne ?

    Vendredi 5.11.2010. 21:00h

    Le 28 novembre 2010 sera probablement une date majeure en Catalogne, avec l'ouverture d'un nouveau cycle historique consécutif aux élections du Parlement de Catalogne, à Barcelone. Car en réalité la deuxième transition historique du territoire s'est terminée par une grande manifestation d'1,5 million de personnes favorables à une Catalogne émancipée, le 10 du juillet dernier, et des référendums populaires sur l'indépendance. La première transition, de la fin des années soixante-dix au début des années quatre-vingts, avait simplement installé l'autonomie au sein de l'Espagne, et par là-même la renaissance publique de la langue catalane. Le nouveau paradigme désormais défini s'apprête à trouver un point de départ dans le domaine de la presse, avec le même 28 novembre ce n'est pas un hasard, du nouveau quotidien multi-plateforme Ara ("maintenant"), qui s'annonce de la sorte : «Un nouveau monde est en train de naître, un nouveau journal naît aussi».

    La crise de la presse est celle de la fin d'un monde


    En Catalogne du Sud, à la fin des années soixante-dix et aux début des années quatre-vingt, une fois digéré le régime totalitaire de Franco, la transition espagnole vers la démocratie a favorisé l'arrivée du journal Le Periódico de Catalogne, dans la dynamique fédéraliste socialiste, et du quotidien Avui, dans la dynamique catalaniste, tandis que le nouveau pouvoir dirigé par le président catalan Jordi Pujol sauvait le journal ancestral La Vanguardia. Ce geste a d'ailleurs permis de panser les plaies, tout en faisant le lien avec le passé. Ces trois expressions ont jalonné une séquence historique fondamentale, désormais révolue. Le journal leader, El Periódico, subit une forme de perdition idéologique, tandis que le journal Avui se dilue, et résiste, en fusionnant avec El Punt. Parallèlement, La Vanguardia prévoit de lancer en 2011 une version en langue catalane, tout en perdant beaucoup d'argent. Si la crise de la presse est réelle, au niveau global et au niveau sud-catalan, au-delà du souci économique, ne s'agit-il pas de la fin d'un monde ? La réponse semble être affirmative. On assiste avant tout à l'effondrement d'un système idéologique qui condamne ses soutiens, comme le démontrent les exemples des journaux français Libération et Le Monde, tous deux fondés en 1945.

    Naissance du journal d'après le XXe siècle


    Le lancement du journal Ara accompagnement un changement de modèle, mais surtout de génération. Ce nouveau titre apparaît déjà comme le journal « d’après », selon ses instigateurs, c'est-à-dire un grand nombre de pointures de la presse sud-catalane, comme Carles Capdevila, Antoni Bassas, Albert Om ou Toni Soler. Tous sont nés dans les années 1960, ce n'est pas un détail, et illustrent à merveille ce changement générationnel post-vingtième siècle, c'est-à-dire post-Franco et post-1989. Une génération catalanophone sans complexes, qui a connu le début d’Internet. Biberonnés à Catalunya Ràdio ou TV3, médias publics, catalans et universels, ces acteurs ont pu s’y sentir à l’étroit, car leur génération maîtrise parfaitement ce nouveau monde médiatique. Certainement, elle voit plus loin, même au-delà de la crise économique actuelle, point de départ risqué mais ô combien symbolique.

    Barcelone risque d'être trop en avance

    Le journal Ara entend répondre à plusieurs exigences du nouveau paradigme, notamment technique, en lançant un média multiplateforme, c'est-à-dire en version papier, mais aussi avec un support web, notamment adapté aux formats portables, et performant, la presse Internet ayant sa logique propre. Annoncé par un manifeste, le nouveau quotidien veut associer une rigueur et une grande qualité journalistique autour de ses signatures chevronnées, ainsi qu'une logique 2.0 basée sur une forte participation et intéraction avec le lecteur. Là réside peut-être la plus grande inconnue, en fonction de la viabilité du modèle économique engagé, qui pourrait transformer Ara d'un effet d’annonce à une véritable mini-révolution, si ce nouveau média se connecte réellement avec la société catalane. Seul le succès pourrait faire d’Ara la référence, pour peu que cette publication saisisse l’air du temps et sache lire ce qui agite le monde, du multiculturalisme de nos sociétés à la crise économique mondiale, de la crise de l’identité à la crise de la démocratie. Depuis Barcelone, et surtout en catalan. Dans le concert européen, alors que le reste, Paris, Londres, Berlin ou Rome, peinent à décrire l’après, Barcelone pourrait se hisser à l’avant-garde ou être trop en avance par rapport à un nouveau modèle qui ne peut que naître aussi ailleurs.

    Journal Ara : www.ara.cat


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  • Le président de la Région Languedoc-Roussillon affine sa stratégiebourquin

    Sénatoriales: Bourquin veut "certaines voix de droite"

    Mardi 24.5.2011. 23:30h A 88 ans, l'ancien président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales mise sur Christian Bourquin pour les élections sénatoriales, prévues dans quatre mois. L'ancien UDF soutient le président du Languedoc-Roussillon, qui souhaite lui-même défendre les "intérêts des Pyrénées-Orientales mais aussi ceux de la région Languedoc-Roussillon toute entière".

    L'ancien sénateur et président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, René Marquès, anciennement membre de l'UDF, offre son soutien à la candidature de Christian Bourquin. Lui-même ancien président du même Conseil Général et actuel président de la Région Languedoc-Roussillon se projette dans un même mandat de sénateur, comme il l'a communiqué samedi. Ce mardi, le candidat s'est exprimé, en souhaitant défendre les "intérêts des Pyrénées-Orientales mais aussi ceux de la région Languedoc-Roussillon toute entière", dans la supposition implicite que ceux-ci seraient complémentaires ou similaires, mais non pas divergents. 

    Avouant sans détour l'ambition de sa "carrière", c'est à dire de son parcours politique, M. Bourquin a manifesté son souhait d'agir sur "l'histoire de l’organisation de la France", en précisant  "Etre sénateur et Président de Région ? C’est tout à fait complémentaire". Mais surtout, il a précisé "je sais pouvoir compter sur certaines voix de droite, comme le laisse d’ailleurs entendre mon ami René Marquès". Effectivement, son prédécesseur à la tête de l'assemblée départementale du Pays Catalan signe un courrier laudateur, en date du 12 mai. Évoquant une "carrure nationale" qu'il considère conférée par un statut de président régional, l'ancien médecin, âgé de 88 ans, cite la "qualité intrinsèque" de Christian Bourquin.


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