•   21h42

    La droite enlève au PS la mairie de Saint-Estève

     
     
    PREMIERS RESULTATS :
     

    Le candidat soutenu par l'UMP, Robert Vila, a remporté dimanche l'élection municipale de Saint-Estève, une ville de 11.000 habitants près de Perpignan qui était détenue depuis deux mandats par le PS.

     

    M. Vila l'emporte avec 45,39% des suffrages (2.211 voix), lors d'une  triangulaire, devant le maire socialiste sortant Elie Puigmal (43,87%, 2.137  voix) et l'écologiste Jean-Marc Panis (10,74%, 523 voix).


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    Un essai technique avec 400 personnes à bord, le 4 novembre

    TGV Perpignan-Figueras : billets en vente dès le 13 octobre

    Samedi 2.10.2010. 00:45h


    A l'approche de l'événement de la décennie dans la partie Nord de la Catalogne, les agendas se garnissent.

    Ce jeudi, le sommet des Villes TGV organisé à Perpignan a officialisé la date du 11 décembre, choisie pour le lancement de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan et Figueres.

    Les billets pour ce trajet de 44 km accompli en 20 minutes, deux fois par jour dans les deux sens, seront disponibles dès le 13 octobre, selon une information délivrée ce même jeudi par la SNCF.

    D'un point de vue technique, un essai de rame complète avec 400 passagers à bord sera effectué le 4 novembre. Il consistera en une simulation d'évacuation, avec mise à l'arrêt du train à mi-parcours du double-tunnel des Albères, long de 8 km. Une opérations de sécurité portant sur un incendie fictif et une simulation d'accident engendrant des victimes sont prévues le même mois.

    L'épais dossier du TGV nord-sud comporte encore l'imperfection de l'accès routier à la nouvelle gare provisoire de Figueres-Vilafranc, qui reste à aménager dans une folle course contre la montre. Mais il faut ajouter à ce retard, imputable à la crise, le bricolage du trajet vers Girone et Barcelone, par train conventionnel, nécessitant un changement de convoi. En 2011, le prochain sommet des Villes TGV, organisé à Figueres, devra annoncer de nouvelles avancées.



     

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    Relaxée à Perpignan dans l'affaire du dragage du port, l'élue est condamnée par Montpellier

    Joëlle Ferrand, maire du Barcarès, frappée de cinq ans d'inégibilité

     

    Samedi 2.10.2010. 00:00

    Madame le Maire du Barcarès, Joëlle Ferrand, est frappée d'inéligibilité suite à une décision de la cour d'appel de Montpellier prononcée jeudi.

    L'élue UMP, vice-présidente de l'Agglomération Perpignan-Méditerranée, a été condamnée pour prise illégale d'intérêts dans le cadre d'une affaire qui remonte à 2003. Une société spécialisée avait alors été sollicitée discrètement pour effectuer un dragage du port de la commune, au seul bénéfice d'un parent du prermier adjoint. L'imposant bateau de l'intéressé exigeait en effet une augmentation du tirant d'eau, d'un coût de 23.000 euros, qui avait été étrangement accomplie de nuit, ce qui avait attiré les soupçons de plusieurs témoins.

    Relaxée en octobre 2009, dans le cadre de cette affaire, par la justice perpignanaise, Mme Ferrand est désormais menacée d'une privation de mandats électifs, assortie d'une amende de 10.000 euros et de 18 mois de prison avec sursis.

    La première magistrate, qui se pourvoit en cassation, restera maire jusqu'à l'issue de cette nouvelle procédure, attendue dans quelques mois. Par ailleurs, l'ancien adjoint écope de 1000 euros d'amende, deux ans d'inéligibilité et 18 mois de prison avec sursis. En dépit de plusieurs affaires survenues lors de cette décennie, Joëlle Ferrand, maire du Barcarès depuis 1999, a obtenu 62,86 % des voix aux élections municipales de 2008.





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    4000 corps exhumés des charniers de Franco

    Lundi 22.9.2008. 11:00h


    Le régime franquiste espagnol s'est écroulé il y a 33 ans mais la mémoire ne refait surface que lentement en Espagne.

    Depuis 7 ans, l'Association pour la Récupération de la Mémoire Historique travaille à la recherche des charniers de la guerre civile de 1936-39, en exhumant et en tentant d'identifier les corps pour les rendre aux familles.

    L'association, qui a ainsi identifié la quasi-totalité des 167 fosses communes dissiminées sur l'ensemble du territoire espagnol, est parvenue à exhumer près de 4000 corps sommairement enfouis après des exécutions sommaires. Depuis que le médiatique juge Baltasar Garzón a décidé, le 4 septembre, dans le cadre d'une nouvelle enquête pénale, de découvrir la vérité auprès de l'Etat, de l'Eglise et des collectivités locales, sur une liste de 30.000 victimes de la guerre 'Espagne et de la dictature, la demande des familles a explosé.

    Hier dimanche, l'Association pour la Récupération a annoncé le dépôt sur le bureau du juge une liste de 143.353 disparus lors de la guerre, puis durant sous la dictature de Franco, jusqu'en 1975. L'Espagne, qui jusqu'à présent semblait refouler ses années noires, est aujourd'hui prête à affronter ce traumatisme malgré l'opposition des partis de droite, dont le Partido Popular, qui craint de raviver les divisions du pays.

     Charnier de Piedrafita de Babia - León, Espagne

     Charnier de Piedrafita de Babia - León, Espagne


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    Zapatero tente désespérément de récupérer le soutien catalan


    Lors des premiers débats sur « l’état de la Nation » au Parlement espagnol, ce mercredi 14 juillet, le premier ministre espagnol s’est retrouvé bien seul. Le plus important des rendez-vous politiques annuels en Espagne, qui se poursuit ce jeudi, place en effet José Luis Rodriguez Zapatero sous les critiques de l’opposition de droite, représentée par le Partido Popular, et des partis politiques catalans, largement représentés à Madrid. Au-delà des choix d’austérité du gouvernement de M. Zapatero, membre du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), la question du statut catalan son importance. Alors que se profilait il y a peu un soutien à ses projets de la coalition catalane Convergence et Union (CiU), menée par Artur Mas, M. Zapatero devrait faire les frais de la sentence de la Cour Constitutionnelle espagnole, qui a raboté le statut catalan. Le PSOE, auquel manquent sept voix pour atteindre la majorité absolue au Congrès des députés, à Madrid, pour valider le budget 2011, est ainsi coincé entre une renégociation improbable des points sensibles du statut catalan, autour du concept de « nation catalane », pour contenter CiU, et un vrai blocage, dans une ambiance de crise. La solution pourrait résider chez les partis basques, également représentés à Madrid.

    José Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement espagnol, ce mercredi à Madrid / AP
    José Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement espagnol, ce mercredi à Madrid / AP


     


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