• Europe : vers une interdiction des potagers privés

    3 octobre 2013
    Dans la rubrique Faites vos jeux, rien ne va plus

    (Source : Chaos Contrôlé)      lien 

    (c) http://www.deesillustration.com/

    Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité, l’Agence européenne des variétés végétales. En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.

    Les eurodéputés verts voient d’un mauvais oeil la proposition de la Commission jugée « contreproductive et dangereuse »: « La biodiversité est en danger. Les multinationales ont focalisé leurs efforts sur la création de plantes à haut rendement, mais qui sont fragiles. Elles ne peuvent subsister que dans un environnement artificialisé dépendant des engrais chimiques et des pesticides, donc du pétrole », affirme José Bové.

    Plus de semences régionales, plus de variétés ancestrales ou endémiques. Bref des semences F1, transgéniques ou pire OGM. Fin de la bio-variété dans nos jardins. Fini les jardins ouvriers et les marchés d’échanges de plants et semences entre particuliers. Bref finie la bonne bouffe.

    Le texte pondu par notre chère commission européenne, rien que le titre vaut le jus : « Des règles plus intelligentes pour des denrées alimentaires plus sûres: la Commission propose un paquet législatif primordial pour moderniser, simplifier et renforcer la filière agroalimentaire en Europe ».


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  • VIDÉO - Deux adolescentes retrouvées

    pendues après un viol collectif en Inde

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      • Par Le Figaro.fr
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 30/05/2014 à 22:06" datetime="2014-05-30T22:06:52+02:00" itemprop="dateModified">le 30/05/2014 à 22:06</time>
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      • Publié <time data-ago="il y a 5 heures" data-original=" le 30/05/2014 à 21:14" datetime="2014-05-30T21:14:11+02:00" itemprop="datePublished">le 30/05/2014 à 21:14</time>
    Mercredi matin, deux adolescentes de 14 et 15 ans ont été retrouvées pendues à un manguier, à 100 mètres de leur masure du village de Ushait, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh. Les deux cousines, de la caste des "intouchables" ('dalits') s'étaient rendues mardi dans un champ pour aller aux toilettes, leur domicile n'en disposant pas, lorsqu'elles ont été agressées.

    C'est leur famille qui, ne les voyant pas rentrer, s'est rendue le soir même au commissariat, où les policiers n'ont pas jugé nécessaire de se déplacer. Ça n'est que le lendemain matin que les villageois ont retrouvé les deux victimes, dont l'autopsie aurait révélé qu'elles se seraient pendues après avoir été sexuellement agressées, rapporte l'
    Hindustan Times.

     

    Deux frères, Awadesh et Pappu Yadav, du nom de leur caste, ainsi qu'un policier, Sarvesh Yadav, ont été arrêtés après que des proches des victimes ont porté plainte. Le troisième frère des deux principaux suspects, ainsi que deux autres personnes seraient quant à elles toujours recherchées, selon l'
    Indian Express.

    La caste des Dalits, à laquelle appartenaient les jeunes filles, qui est fréquemment victime d'agressions, n'intéresse que très peu les forces de l'ordre. En l'occurence, il se peut qu'à cet argument soit venu s'ajouter celui de l'appartenance commune des policiers et des agresseurs présumés à la caste des Yadav. Un "sit-in" a ainsi été organisé, près de l'arbre où les adolescentes ont été retrouvées pendues, pour protester contre cette pratique, où des centaines de villageois sont venus manifester en silence.

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    Quand l'ONU donne son accord à

    une annexion de Poutine

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-16T06:07" itemprop="datePublished" pubdate="">16/05/2014 à 06:07</time>

    La Russie vient de se voir reconnaître discrètement la souveraineté sur une région controversée et aux richesses naturelles considérables de l'Arctique.        lien

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">La mer d'Okhotsk est désormais un territoire russe, selon l'ONU.<figcaption>La mer d'Okhotsk est désormais un territoire russe, selon l'ONU. © Sergey Krasnouhov / RIA NOVOSTI / AFP</figcaption></figure>
     
    </header>

    Il n'y a eu ni manifestation, ni déploiement de troupes, ni même protestations de la part des gouvernements ou des médias occidentaux, pourtant à l'affût de tous les faits et gestes du nouveau tsar du Kremlin depuis qu'il a gobé la Crimée en quelques jours et menace d'avaler une partie de l'Ukraine. L'opération s'est déroulée cette fois en douceur et est restée sur un plan strictement juridique. Avec même l'approbation de la communauté internationale. Et pourtant, elle aboutit bien à l'annexion par la Russie d'un territoire de la taille de la Suisse : la Commission des limites du plateau continental des Nations unies (CLPC) vient en effet de reconnaître la souveraineté de Moscou sur une portion de la mer d'Okhotsk de 52 000 kilomètres carrés, une partie de l'océan Arctique se trouvant dans le détroit de Béring, à la limite du pôle Nord.

    Cela fait treize ans que la Russie en réclame la souveraineté. Et si les derniers épisodes aboutissant à ces nouveaux droits se sont passés pacifiquement, il n'en a pas été toujours de même. Poutine, depuis qu'il est au pouvoir, a multiplié les actions d'éclat pour manifester à quel point il ne lâcherait rien, ni sur les passages maritimes par le pôle, rendus plus faciles par la fonte des glaces, ni sur la possession des terres immergées du plateau continental. En 2007, il avait même spectaculairement marqué l'emprise qu'il voulait exercer en déposant un drapeau russe sur le pôle Nord et en multipliant les exercices navals dans ces régions, les seules du monde où se font physiquement face, pour des raisons géographiques, la Russie et les États-Unis, et aussi le Canada, la Norvège et le Danemark.

    La mer d'Okhotsk, "une véritable caverne d'Ali Baba"

    En fait, les contestations de territoire ne portent pas sur les terres émergées, dont les droits sont établis et pratiquement pas contestés depuis les années 1930. Mais elles concernent à la fois les zones de pêche et surtout, depuis que des progrès considérables ont été faits dans l'exploitation des richesses de fonds sous-marins, les plateaux continentaux qui prolongent les terres émergées de chaque pays. La convention des Nations unies sur le droit de la mer accorde à chaque État la possibilité de considérer comme lui appartenant une zone de 200 milles marins sur ses côtes. Mais, depuis 1982, une nouvelle convention dispose que chaque pays a la possibilité d'étendre son emprise au-delà de cette limite, à condition de prouver que la zone revendiquée est la prolongation de son propre plateau continental.

    C'est cette revendication que la Russie vient de faire aboutir. Mais en partie seulement. Car Moscou est très gourmand, comme d'habitude, et prétend aussi avoir la souveraineté de territoires sous-marins de la mer Arctique baptisés la dorsale de Lomonossov et le saillant de Mendeleïev. À eux deux, ils représentent 1,3 million de kilomètres carrés. Quand on sait que le ministre russe pour les Ressources naturelles, Sergueï Donskoï, a déclaré que la mer d'Okhotsk qu'il vient de récupérer était déjà potentiellement "une véritable caverne d'Ali Baba", on imagine l'immensité des richesses pétrolières, gazières et en minerais divers que la Russie pourrait obtenir si on lui donnait satisfaction.

    Et on peut compter sur Poutine pour poursuivre sur l'avantage qu'il vient d'obtenir. Est-ce d'ailleurs bien raisonnable de la part des plus hautes instances de la communauté internationale d'avoir ainsi donné raison à la Russie sur la mer d'Okhotsk alors même que l'on est à court de moyens pour empêcher Moscou de pousser ses visées expansionnistes sur ce pays souverain et maintenant en voie d'implosion qu'est l'Ukraine ?

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  • Soudan : une jeune chrétienne

    condamnée à mort pour apostasie

    Publié le 15.05.2014, 14h56 | Mise à jour : 16h24    lien


     
    ILLUSTRATION. Une femme a été condamné à mort pour apostasie au Soudan.  

    ILLUSTRATION. Une femme a été condamné à mort pour apostasie au Soudan.   | LP/Yann Foreix

     
    Une jeune chrétienne a été condamnée ce jeudi à la peine de mort par pendaison pour apostasie au Soudan, malgré des appels d'ambassades occidentales à un respect de sa liberté religieuse. Née d'un père musulman, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a été condamnée en vertu de la charia, en vigueur au Soudan depuis 1983 et qui interdit les conversions sous peine de mort. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Amnesty International s'est dit «horrifiée» par cette condamnation, demandant la libération immédiate et inconditionnelle de cette femme de 27 ans, «enceinte de huit mois» et actuellement «détenue avec son fils de 20 mois». 

    «Nous vous avions donné trois jours pour abjurer votre foi mais vous avez insisté pour ne pas revenir vers l'islam. Je vous condamne à la peine de mort par pendaison», a dit le juge, Abbas Mohammed Al-Khalifa, à l'adresse de la jeune femme qui est restée impassible.

    Auparavant, au cours de l'audience, après une longue intervention d'un chef religieux musulman qui a cherché à la convaincre, elle avait dit calmement au juge : «Je suis chrétienne et je n'ai jamais fait acte d'apostasie».

    100 coups de fouet pour adultère

    Meriam Yahia Ibrahim Ishag, mariée à un chrétien du Soudan du Sud, a également été condamnée à 100 coups de fouet pour «adultère». Selon l'interprétation soudanaise de la charia, une musulmane ne peut épouser un non-musulman, et toute union de ce type est considérée comme un adultère. Une centaine de personnes étaient venues au tribunal pour entendre le verdict, dont des diplomates étrangers.

    «Nous sommes choqués et très tristes d'entendre ce verdict, qui n'est pas en conformité avec la propre Constitution du Soudan et des obligations internationales», a indiqué l'un d'eux sous couvert de l'anonymat. «Nous espérons vraiment beaucoup que cela sera rectifié en appel», a-t-il ajouté.

    L'un des avocats de la jeune femme, Mohanad Mustafa, a indiqué que la défense ferait appel, et qu'elle était prête, s'il le fallait, à s'adresser à la Cour constitutionnelle car, selon les avocats, l'interdiction de l'apostasie viole la Constitution.

    «Le fait qu'une femme a été condamnée à mort pour son choix religieux, et à la flagellation pour être mariée à un homme soit-disant d'une religion différente est épouvantable», a réagi pour sa part Amnesty International. «L'adultère et l'apostasie sont des actes qui ne devraient même pas être considérés comme des crimes», a indiqué Manar Idriss, responsable du Soudan dans cette ONG.

     

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    LeParisien.fr 


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  • Lycéennes enlevées: l'armée nigériane prévenue de l'attaque n'a pas réagi, accuse Amnesty

    Publié le 09.05.2014, 15h2     lien 

     
    Un homme vêtu d'un t-shirt appelant au sauvetage des lycéennes enlevées au Nigeria, le 9 mai 2014 à Abuja

    Un homme vêtu d'un t-shirt appelant au sauvetage des lycéennes enlevées au Nigeria,

    le 9 mai 2014 à Abuja | Pius Utomi Ekpei

    Zoom1/2

    L'armée nigériane avait été informée de l'imminence d'une attaque de Boko Haram contre le lycée où plus de 200 adolescentes ont été enlevées le 14 avril mais n'a pas réagi, a accusé vendredi Amnesty International.
    Les accusations de l'ONG ont été rejetées par l'armée, ce "n'est qu'un ramassis de rumeurs", a déclaré à l'AFP le porte-parole des armées, le général Chris Olukolade, alors que des experts américains et britanniques sont arrivés au Nigeria pour aider à retrouver les captives du groupe islamiste. <btn_noimpr>
     
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    "Des témoignages accablants recueillis par Amnesty International révèlent que les forces de l'ordre nigérianes n'ont pas réagi aux avertissements qu'elles ont reçus à propos d'une possible attaque armée de Boko Haram contre le pensionnat du lycée public de Chibok", a déclaré Amnesty dans un communiqué.
    "Amnesty International a eu la confirmation (...) que le quartier général de l'armée à Maiduguri a été prévenu d'une attaque imminente peu après 19H (18H00 GMT) le 14 avril, soit près de quatre heures avant que Boko Haram ne lance son attaque" dans la ville de Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est).
    Mais l'armée n'a pu rassembler les troupes nécessaires pour stopper cette attaque, "à cause des faibles ressources dont elle dispose et de peur d'affronter les groupes armés (islamistes) souvent mieux équipés", selon Amnesty.
    Les 17 soldats basés à Chibok ont été dépassés par les assaillants et ont dû battre en retraite
    Ces enlèvements sans précédent continuent de susciter l'émotion et la solidarité internationales.

    - Arrivée d'experts américains et britanniques, matériel satellitaire français -
    Des experts américains et britanniques sont arrivés au Nigeria pour participer aux recherches des captives. "L'équipe est au Nigeria", a déclaré à l'AFP Rhonda Ferguson-Augustus, porte-parole de l'ambassade US.
    Des responsables américains avaient annoncé l'envoi d'une équipe composée de moins de 10 militaires, de spécialistes du département américain de la Justice et de membres du FBI.
    ?Une équipe d'experts britanniques qui va conseiller et aider les autorités nigérianes (...) est arrivée ce matin à Abuja", a annoncé le Forein office britannique dans un communiqué.
    L'équipe britannique comprend des diplomates et des experts du ministère de la Défense. Elle "ne va pas seulement prendre en compte les récents incidents mais aussi les solutions antiterroristes à long terme, afin d'empêcher de telles attaques dans le futur, et pour vaincre Boko Haram", poursuit le texte.
    La Chine et la France ont aussi proposé leur aide, à travers notamment le partage d'informations recueillies par les services de renseignements et les satellites, et l'envoi de spécialistes.
    La France a commencé vendredi à envoyer du matériel, notamment d'imagerie satellitaire, selon une source diplomatique. 
    Interpol est "prêt à fournir aux autorités nigérianes toute aide qu'elle pourrait demander", a souligné son secrétaire général Ronald Noble dans une lettre au président nigérian Goodluck Jonathan, dénonçant "l'enlèvement épouvantable" des lycéennes et "la poursuite de leur détention par des lâches dépravés".
    S'exprimant vendredi au Forum économique mondial pour l'Afrique, le président Jonathan a répété que son pays était "totalement engagé à retrouver ces jeunes filles".
    L'absence de réaction des autorités nigérianes à ces enlèvements a été très critiquée, le président n'ayant fait aucun commentaire sur cette attaque pendant plusieurs jours après le 14 avril.
    La veuve de Mandela, Graça Machel, a appelé le gouvernement nigérian et la communauté internationale à intensifier leurs efforts. "Le gouvernement nigérian a la responsabilité de protéger ses citoyens et de leur garantir la sécurité", écrit-elle dans une lettre ouverte,
    La mobilisation internationale, largement répercutée sur les réseaux sociaux, avec le soutien de célébrités mondiales telles que la première dame des Etats-Unis Michèle Obama et l'actrice américaine Angelina Jolie, a poussé les responsables nigérians à s'engager plus fermement pour tenter de retrouver les lycéennes.
    Le conseiller spécial à la sécurité Sambo Dasuki et Mohammed Abubakar, le chef de la police nigériane, se sont rendus ensemble jeudi à Chibok pour illustrer cet engagement des autorités.
    Le général Chris Olukolade, a assuré vendredi que l'armée nigériane effectuait des recherches 24H/24, mobilisant deux divisions le long des frontières avec le Niger, le Tchad et le Cameroun.

    - Prières et jeûne du gouverneur local -
    Localement, le mouvement de protestation contre le gouvernement et de solidarité envers les captives se poursuivait vendredi.
    Une manifestation a eu lieu dans la matinée dans le centre de Lagos, organisée par le collectif "Women for peace and justice".
    Une autre manifestation, réunissant plusieurs centaines de personnes, dont des parents de lycéennes enlevées venus de Chibok, s'est produite à Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, devant le bureau du gouverneur, pour y déposer une lettre de protestation adressée au président Jonathan.
    Le gouverneur de l'Etat de Borno, Kashim Shettima, a annoncé entamer trois jours de prières et de jeûne, en soutien aux otages.
    Une manifestation a eu aussi lieu à Londres vendredi matin en soutien aux lycéennes.
    Mais les Etats-Unis et des responsables locaux, à Chibok, se sont inquiétés d'un possible transfèrement, à travers des frontières poreuses qui connaissent toutes sortes de trafic, des 200 adolescentes vers le Tchad et le Cameroun voisins pour y être vendues.
    La situation a conduit le représentant spécial de l'ONU en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, a appeler "toute la région à renforcer la coopération pour faire face au terrorisme. Même si le terrorisme frappe le Nigeria individuellement, c'est un fléau qui affecte toute la région", a-t-il souligné. "La clef du succès (contre le phénomène), c'est la coopération régionale".
     

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