• Près de 300 manifestants rassemblés à Paris

    par un groupe complotiste ont été interpellés

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-07-14T19:49:09+02:00" itemprop="datePublished">14.07.2015 à 19h49   lien </time>

     
    Capture écran d’une vidéo du site Mouvement-14-juillet.fr

    Quelque 300 personnes qui affirmaient vouloir organiser un « coup d’Etat » ont manifesté mardi 14 juillet à Paris à l’appel du « Mouvement du 14-Juillet », avant d’être pour la plupart interpellées, ont fait savoir des sources policières.

    Rassemblement hétéroclite qui diffuse des théories complotistes, le « Mouvement du 14-Juillet » avait appelé sur Internet à se rassembler place de la Concorde dans la matinée, pour rallier à lui l’armée qui y défilait, avant de manifester près de l’Assemblée nationale dans l’espoir de prendre le pouvoir. Quelque 300 sympathisants de ce mouvement, certains portant le masque des Anonymous, se sont rassemblés en début d’après-midi dans le calme derrière l’Assemblée nationale, a rapporté une source policière.

    Lire nos explications : Le 14 juillet, nouveau grand soir des complotistes

    Les manifestants étaient 500, selon le site Agence Info libre, qui relaie les actions du mouvement. Ils ont ensuite manifesté dans Paris à proximité de la gare du Nord puis de Beaubourg, où « près de 300 personnes ont été interpellées » dans le calme en fin d’après-midi, a ajouté une source policière. Cette source a précisé que ces interpellations avaient pour but de vérifier l’identité des participants sans pour autant mener à des mesures de garde à vue. Cette manifestation n’a pas été déclarée et est donc considérée comme illégale, selon cette source.

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    La (très petite troupe) qui souhaite faire un coup d'Etat ce est donc avenue de la Grande Armée

    Sur son site Internet, le « Mouvement du 14-Juillet » appelait au « devoir d’insurrection » en France pour qu’un « nouveau gouvernement remplace l’ensemble des politiciens actuels dès le 14 juillet ». « On se rassemblera place de la Concorde où se terminent les défilés ce jour-là. (…) Les forces militaires auront un choix à faire, et on espère bien qu'elles vont nous rejoindre. Ensuite, on prendra le contrôle des bâtiments stratégiques : Elysée, Matignon, palais du Luxembourg et Assemblée nationale », avait déclaré Myriam Vouters, porte-parole du mouvement aux Inrockuptibles.

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    Révolution -conspi: 200 "anonymous" se regroupent devant l'AN. Fouilles et requisitions de matos militant.


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  • Sifflets contre Juppé: Lagarde (UDI) renforcé dans son désir d'indépendance

    24/11/14 - 11 H 02 - Mis à jour le 24/11/14 - 12 H 10
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    Le nouveau président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, le 15 novembre 2014 à Paris

    AFP/Archives

    Le nouveau président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, le 15 novembre 2014 à Paris

    Avec cet article

    Le nouveau président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a vu lundi dans les sifflets essuyés par Alain Juppé dans un meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux, la démonstration que son parti doit garder son "indépendance".

    "C'est très instructif sur la façon dont une partie des militants de l'UMP aborde l'union entre la droite et le centre", a commenté le député centriste sur Europe 1.

    "Si Alain Juppé, un des fondateurs historiques de l'UMP, ne peut pas dire que la droite et le centre doivent former une alliance sans se faire siffler, ça montre ce que je dis: nous avons besoin, nous, de notre indépendance", a argumenté le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis).

    "Etre d'accord matin, midi et soir, comme le dit Nicolas Sarkozy, ce n'est pas l'objet de l'UDI, c'est l'alliance de l'armée, de la caserne ! Nous ne serons pas d'accord matin midi et soir avec l'UMP", a-t-il insisté.

    "Ca n'empêche pas d'avoir des alliances parce que pour gouverner, il faut des coalitions (...) on peut discuter ensemble", selon Lagarde. "Mais l'alliance, ça veut dire aussi la concurrence. Les Français ne sont pas condamnés, quand ils veulent limoger un président socialiste, à voir un président UMP entrer à l'Elysée".

    "Le PS et l'UMP ont successivement et alternativement exercé le pouvoir", a-t-il observé en jugeant qu'ils ont tous deux "échoué". "Il n'y aura pas de victoire sans nous", a-t-il encore tranché.


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  • <header id="titre_article">

    Alain Juppé et la gauche : histoire d’un flirt

    Cecile Cornudet / Editorialiste | <time datetime="2014-11-19T19:00:30+01:00">Le 19/11 à 19:00  lien </time>
    </header>

    • <figure itemid="/medias/2014/11/19/1066123_alain-juppe-et-la-gauche-histoire-dun-flirt-web-tete-0203951428788_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption itemprop="description">

      Cécile Cornudet, éditorialiste aux Echos. - Crayonné réalisé par Fabien Clairefond pour Les Echos.

      </figcaption></figure>

    CHRONIQUE - Alain Juppé, l’«homme politique de l’année» selon le magazine « GQ », est depuis peu la coqueluche d’une certaine gauche qui le voit comme la meilleure arme anti-Le Pen en 2017. A double tranchant.

    Elle est un peu honteuse mais elle est bien réelle. Alain Juppé et une partie de la gauche vivent depuis peu une relation sentimentale, où l’on se cherche et où l’on fantasme, où raison et fascination s’entremêlent. Ils flirtent.

    Le PS s’en défend bien sûr. « Les Inrockuptibles » en ont fait leur cover, le magazine « GQ » lui a décerné ce mercredi le prix de l’« Homme politique de l’année » ? Lubie du microcosme bobo, rétorque le PS. François Hollande s’est choisi Nicolas Sarkozy comme candidat idéal. Ne l’a-t-il pas déjà battu une fois ? On ne parle d’Alain Juppé que sous le manteau ou lorsque l’on est au contraire habitué à mettre les pieds dans le plat. « La gauche va aller voter à la primaire UMP, j’entends ça partout autour de moi », confie un ministre proche de Manuel Valls. «  Et ce n’est pas étonnant. La question de 2017 ne sera pas identitaire pour nous, mais pratique : qui sera le mieux placé pour battre Marine Le Pen  ?». Tout en le regrettant, Claude Bartolone, le poil à gratter du PS, l’a reconnu sur LCP : «  L’idée mise en avant est : après tout s’il y a échec de la gauche, pour éviter Sarkozy et Le Pen, le bon vote utile, c’est Juppé ».

    L’intéressé il est vrai déploie ses filets, séducteur l’air de rien. Il défend, avant de se reprendre, l’idée « d’identité heureuse » ; il se dit favorable à l’adoption par des couples homosexuels et prêche le rassemblement. « Il faut réunir les Français autour des valeurs fondamentales de la République », dit-il dans « GQ ».

    Passage à l’acte

    Devant le paysage dévasté de la gauche, Alain Juppé fait le pari des sondages, la meilleure arme de déstabilisation d’un adversaire. Sa popularité, fût-elle en partie gonflée par la gauche, c’est son bouclier, l’élément clef de son rapport de force avec Nicolas Sarkozy, au moment où celui ci s’apprête à prendre l’UMP.

    Devant la qualification annoncée de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Alain Juppé fait aussi un choix stratégique, celui d’une campagne de second tour dès le premier. Il « parle à tout le monde », réconciliateur, rempart contre le FN.

    Encore faut-il que ce flirt un peu poussé ne finisse pas par embarrasser à droite. Et que les électeurs de gauche, eux, soient capables de passer à l’acte. C’est-à-dire de venir voter en sa faveur à la primaire de l’UMP en 2016. Ce n’est pas gagné.


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  • Nicolas Sarkozy tente de calmer la polémique sur l’abrogation du mariage pour tous

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-11-19T21:59:09+01:00" itemprop="datePublished">19.11.2014 à 21h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-11-20T00:52:16+01:00" itemprop="dateModified">20.11.2014 à 00h52</time> | Par

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Nicolas Sarkozy, le 19  novembre à Mulhouse. </figure>

    Une simple allusion mais une phrase lourde de sens. Après avoir été critiqué toute la semaine par de nombreuses personnalités de droite comme de gauche, Nicolas Sarkozy a évoqué en meeting à Mulhouse (Haut-Rhin) sa phrase sur l’abrogation du mariage pour tous du week-end dernier. « J’ai vu qu’on s’étonnait que je discute et que je dialogue avec des jeunes responsables qui sont venus à la politique récemment. Si on ne discute pas avec ceux qui ne sont pas exactement comme nous, comment ferait-on pour les faire revenir chez nous. Si on ne va pas au contact, comment les convaincre ? », a-t-il déclaré lors de son propos introductif, mercredi 19 novembre.

    Samedi 15 novembre, le candidat à la présidence de l’UMP avait expliqué devant Sens commun, une association anti-mariage pour tous liée à l’UMP et fondée en décembre 2013, qu’il voulait réécrire une partie de la loi avant de lâcher le mot « abrogation » sous la pression de la salle. L’ancien chef de l’Etat n’a pas estimé avoir cédé à une « clientèle », comme l’a accusé Bruno Le Maire, dimanche 16 novembre sur France 2.

    « Comment convaincre la moitié des Français, en restant comme une secte entre nous, en refusant d’écouter les autres, en refusant de les rencontrer, de leur parler de leurs déceptions du passé, de leurs craintes pour l’avenir ? La politique c’est d’aller au contact, c’est de rencontrer les gens, y compris quand c’est un peu rugueux. La politique, c’est aimer les gens et c’est aimer les convaincre », a conclu l’ancien président de la République, qui s’est ensuite défini comme un « point d’équilibre » de son propre camp.

    La défiance des sarkozystes historiques

    Une façon d’éteindre le début d’incendie dans son propre camp. Car de nombreux sarkozystes historiques n’ont pas compris la position de Nicolas Sarkozy, qui ne s’était jamais prononcé pour une abrogation de la loi Taubira. De Nadine Morano à Frédéric Lefebvre, en passant par Christian Estrosi ou Rachida Dati, la première garde s’est répandue en critiques. Un fait rarissime.

    Lundi, Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de la campagne de 2012, avait expliqué sur Europe 1 qu’elle n’était « pas du tout d’accord avec cette orientation », jugeant l’abrogation « ni souhaitable ni possible ». Le député des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, avait, lui, estimé que la droite ne pourrait pas revenir sur une loi entrée « dans les pratiques » et qui représente une « avancée ».

    Lire aussi : La position de Nicolas Sarkozy sur la loi Taubira ne contente personne

    De retour de deux jours de conférences aux Etats-Unis, M. Sarkozy a découvert que les fractures provoquées par sa phrase ne se sont pas résorbées. Interrogée sur RTL, mercredi 19 novembre, Nadine Morano a redit son opposition. « Je ne partage pas cet avis et nous sommes nombreux à ne pas être sur cette ligne d’abrogation de la loi Taubira qui n’est pas la priorité des Français », a lancé la députée européenne en n’excluant pas de soutenir Alain Juppé en 2017. Pour Nicolas Sarkozy, il était devenu indispensable de reprendre la main. C’est ce qu’il a tenté de faire mercredi soir.

    Lire aussi : Opportuniste, Sarkozy trouble son propre camp


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    Seuls 8% des Français souhaitent que Fillon

    soit le candidat UMP en 2017

    - Publié le <time datetime="2014-11-15T23:08" itemprop="datePublished" pubdate=""> 15/11/2014 à 23:08</time>

     
     
     
     
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    <figure class="media_article media_article_afp" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="margin-top:10px"> L'ex- Premier ministre François Fillon lors d'un meeting à Menton (Alpes-Maritimes), le 14 novembre 2014 <figcaption>L'ex- Premier ministre François Fillon lors d'un meeting à Menton (Alpes-Maritimes), le 14 novembre 2014 © AFP/Archives - Valery Hache</figcaption> </figure>

    Une large majorité de Français (58%) ont une mauvaise opinion de François Fillon après les révélations de l'affaire Jouyet/Fillon et seulement 8% souhaitent le voir représenter l'UMP à la présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa à paraître dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.

    Dans cette enquête, seules 42% des personnes interrogées ont une bonne opinion de l'ancien Premier ministre, en lice pour la présidence de l'UMP.

    Chez les sympathisants de droite globalement, les bonnes et mauvaises opinions sont strictement équilibrées mais chez les seuls sympathisants UMP les bonnes opinions dominent (58% contre 42%).

     
     

    Les sympathisants de gauche sont en revanche 70% à avoir une mauvaise opinion de l'ex-chef de gouvernement, contre 29% de bonnes.

    Avec seulement 8% de Français qui souhaitent le voir représenter l'UMP en 2017, M. Fillon arrive en 4e position derrière Alain Juppé (38%), Nicolas Sarkozy (27%) et Bruno Le Maire (11%).

    Son score tombe à 6% chez les sympathisants de droite, derrière Nicolas Sarkozy (48%), Alain Juppé (28%), Bruno Le Maire (9%).

    Les sympathisants UMP sont encore plus sévères, seulement 4% souhaitant le voir représenter leur parti à la présidentielle, tandis que Nicolas Sarkozy arrive largement en tête (57%) devant Alain Juppé (28%) et Bruno Le Maire (8%).

    Sondage réalisé par internet les 13 et 14 novembre auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

     

     

    15/11/2014 23:08:21 - Paris (AFP) - © 2014 AFP

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