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    Mariage homo: Sarkozy évoque une "abrogation" de la loi Taubira

    <time>Publié le 15-11-2014 à 19h35Mis à jour le 16-11-2014 à 04h44  lien </time>
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    Hervé Mariton, candidat à la présidence de l'UMP, lors d'un meeting de l'association Sens commun, le 15 novembre 2014 à Paris
(c) Afp Hervé Mariton, candidat à la présidence de l'UMP, lors d'un meeting de l'association Sens commun,
    le 15 novembre 2014 à Paris (c) Afp
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    Paris (AFP) - Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP, s'est finalement prononcé pour "l'abrogation" de la loi Taubira sur le mariage pour tous après avoir été chahuté pour avoir évoqué une simple "réécriture" de la loi, samedi à Paris, lors d'un meeting de l'association Sens commun.

    C'est la première fois que l'ancien président emploie le terme d'"abrogation" alors que, jusqu'à présent, il prônait une "réécriture" du texte sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels, principale réforme sociétale de son successeur François Hollande.

    Les trois candidats à la présidence de l'UMP - Bruno Le Maire, Hervé Mariton puis Nicolas Sarkozy - ont été invités samedi à venir exposer leur vision sur l'avenir de leur parti devant Sens commun, une association au sein de l'UMP née dans le sillage de la Manif pour tous.

    "La loi Taubira devra être réécrite de fond en comble", a affirmé M. Sarkozy, devant environ 3.000 personnes, selon les organisateurs.

    Il a alors été interrompu par de très nombreux participants qui scandaient "Abrogation ! Abrogation !" tandis que d'autres le huaient.

    "Si vous préférez qu'on dise (qu'il faut) abroger la loi Taubira pour en faire une autre... En français, ça veut dire la même chose... Ca aboutit au même résultat. Mais enfin, si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher", a fini par dire M. Sarkozy, chahuté également quand il s'est prononcé pour un "mariage" pour les homosexuels. En 2007, il avait promis une union civile sans jamais la mettre en oeuvre.

    "Ca ne sert à rien qu'on soit contre la GPA (gestation pour autrui) si on n'abroge pas la loi Taubira", a-t-il dit un peu plus tard, déclenchant dès lors de forts applaudissements.

    - Hétéros/homos: Sarkozy pour deux unions distinctes -

    L'ancien président, qui souhaite qu'il y ait deux "mariages" distincts célébrés en mairie - le mariage classique pour les hétérosexuels et une union spécifique pour les homosexuels - a également été très applaudi quand il a affirmé que "le droit à l'enfant (était) un folie. Il n'y a pas de droit à l'enfant, il y a désir d'enfant", a-t-il dit.

    Avant lui, à la tribune, Bruno Le Maire, qui s'est abstenu sur la loi Taubira, s'était fait huer pour avoir maintenu son opposition à une abrogation du texte: "Nous ne reviendrons pas, nous la droite républicaine, sur le mariage homosexuel".

    A l'inverse, Hervé Mariton a eu droit à un tonnerre d'applaudissements pour avoir lancé: "abrogation de la loi". "Ce qu'une loi a fait, une loi peut le défaire", a déclaré le député de la Drôme, qui a accusé Nicolas Sarkozy de ne pas être "clair" sur ce sujet.

    Les trois candidats ont pris la parole à tour de rôle, sans jamais se croiser ni, a fortiori, débattre, au grand dam de MM. Le Maire et Mariton. Les organisateurs voulaient avant tout entendre ce qu'ils comptaient faire du mariage homosexuel. Frigide Barjot, un temps égérie de la Manif pour tous, était assise au premier rang.

    "Ne soyons pas dupes, il ne s'agit encore que de déclarations d'intention", a réagi samedi soir La Manif pour tous après la "conversion" de Nicolas Sarkozy.

    "Il faut relativiser cette déclaration, ce n'est qu'un effet d'annonce (...) Il n'y a jamais eu de retour en arrière sur une réforme de société", a réagi de son côté Amandine Miguel, porte-parole de l'Inter-LGBT, qui regroupe plusieurs associations de défense des droits des gays, lesbiennes, bi et trans.

    "Nicolas Sarkozy est un menteur" car "il sait qu'il ne pourra pas le faire. S'il le fait, il va créer de l'inégalité. Que va-t-il faire des couples mariés ? Les démarier ? Ou laisser mariés ceux qui le sont et interdire le mariage aux autres ? Le Conseil Constitutionnel se saisirait de ce problème si cela devait arriver", a dénoncé Vincent Autin, uni lors du premier mariage homosexuel célébré en France, le 29 mai 2013.

    Selon un sondage Ifop publié samedi sur le site Atlantico, plus des deux tiers des Français (68%) sont favorables au mariage homosexuel et une majorité (53%) sont pour l'adoption d'enfants par des couples de même sexe, l'approbation de ces nouveaux droits progressant très nettement chez les sympathisants UMP.

    Ces derniers sont désormais majoritaires (58% contre 33% en janvier 2013) à se dire en faveur du mariage gay. Et s'ils sont toujours minoritaires (38%) à soutenir l'adoption par des couples de même sexe, la progression est là aussi notable: ils étaient 18% en décembre 2012 et 22% début janvier 2013.

    </article>
    Sur le web : Mariage homo: Sarkozy évoque une "abrogation" de la loi Taubira

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  • François Fillon porte plainte en diffamation

    contre Le Monde

    • HOME ACTUALITE POLITIQUE
    •  
      • Par Marion Joseph
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 31 minutes" data-original="le 08/11/2014 à 17:18" datetime="2014-11-08T17:18:28+01:00" itemprop="dateModified">le 08/11/2014 à 17:18</time>
      •  
      • Publié <time data-ago="il y a 1 heure" data-original=" le 08/11/2014 à 16:49" datetime="2014-11-08T16:49:26+01:00" itemprop="datePublished">le 08/11/2014 à 16:49  </time>lien
    <figure>François Fillon le 8 juillet à Paris.<figcaption itemprop="description">

     

    </figcaption></figure>

    VIDÉO - L'ancien premier ministre va attaquer le quotidien qui affirme qu'il a sollicité Jean-Pierre Jouyet pour que ce dernier accélère les procédures judiciaires visant Nicolas Sarkozy. Les deux auteurs assurent détenir une preuve audio.

     

    François Fillon aurait-il manœuvré pour évincer Nicolas Sarkozy de la course à la présidentielle de 2017? C'est ce qu'avancent les journalistes du Monde Fabrice Lhomme et Gérard Davet dans leur livre Sarko s'est tuer(Stock). Selon leurs propos, l'ancien premier ministre aurait demandé au secrétaire général de l'Élysée, Jean-Pierre Jouyet, d'intervenir pour faire accélérer les procédures judiciaires en cours contre l'ancien président, lors d'un déjeuner le 24 juin, en plein scandale Bygmalion. Depuis ces révélations mercredi, les deux intéressés ont tour à tour démenti toute démarche en ce sens. Mais leur défense a été mise à mal ce samedi par les deux journalistes qui relatent dans l'édition datée dimanche-lundi de leur journal un enregistrement dans lequel le secrétaire général de l'Élysée raconte la demande du député de Paris. Ce dernier a riposté en annonçant le dépôt d'une plainte en diffamation contre Fabrice Lhomme et Gérard Davet, ainsi que contre Le Monde.

    Selon la version défendue par les journalistes, lors de son rendez-vous fin juin avec Jean-Pierre Jouyet, François Fillon aurait tout d'abord dénoncé le fait que l'UMP ait remboursé en 2013, à la place de Nicolas Sarkozy, les pénalités liées au dépassement du plafond de ses dépenses de campagne de 2012. Le co-président par intérim de l'UMP aurait ensuite demandé à son ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes de faire pression pour accélérer le cours judiciaire des affaires visant l'ex-président. Après avoir été informés de cette démarche de François Fillon par «une source fiable», Fabrice Lhomme et Gérard Davet affirment que cette information leur «fut confirmée sans la moindre ambiguïté le 20 septembre par M. Jouyet lui-même, lors d'un entretien» qu'ils ont «enregistré».

    «Tapez vite! Tapez vite!»

    «Où Fillon a été le plus dur, vraiment le plus dur, c'est sur le remboursement que Sarkozy avait demandé, vous connaissez ça mieux que moi, des pénalités et des trucs pour le dépassement des frais de campagne. Fillon m'a dit, texto: “Jean-Pierre, c'est de l'abus de bien social. C'est une faute personnelle. Il n'y avait rien à demander à l'UMP, de payer tout ça”. Il était extrêmement clair», aurait lancé Jean-Pierre Jouyet à ses interlocuteurs. Alors que ces derniers demande si François Fillon «ne s'est pas interrogé devant (lui) devant la lenteur de la justice par rapport à tout ça», le secrétaire général de l'Élysée aurait répondu: «Mais si! Il m'a dit… En gros, son discours c'était de dire: “Mais tapez vite! Tapez vite!”». Et Jouyet d'ajouter: «Et puis il me dit: “Mais Jean-Pierre, t'as bien conscience que si vous ne tapez pas vite, vous allez le laisser revenir?”». Une fois à l'Élysée, ce dernier aurait informé François Hollande de la demande de François Fillon. Réponse du président: «Non, non, on ne s'en occupe pas».

    «Aucun des propos prêtés à François Fillon n'ont été tenus», a assuré samedi son ancien directeur adjoint de cabinet, Antoine Gosset-Grainville, qui avait participé au fameux déjeuner. Selon lui, «jamais François Fillon n'a demandé ni même évoqué une quelconque intervention de l'Élysée». «Qui pourrait croire qu'un des dirigeants de l'opposition fasse une telle demande? Ce n'est pas imaginable», a-t-il martelé, précisant que «ce déjeuner, organisé à la demande de M. Jouyet, ne comportait pas d'ordre du jour précis». Vraies ou non, ces révélations, qui interviennent alors que l'ancien premier est déjà candidat à la primaire de son parti pour la présidentielle de 2017, pourrait bien mettre à mal son image.


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  • <header id="titre_article">

    Fillon aurait demandé à l'Elysée de "taper"

    sur Sarkozy

    JEAN MICHEL GRADT / JOURNALISTE | <time datetime="2014-11-08T15:56:45+01:00">LE 08/11 À 15:56, MIS À JOUR À 16:26  </time>lien 
    </header><section id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2014/11/08/1062401_fillon-aurait-demande-a-lelysee-de-taper-sur-sarkozy-web-tete-0203924859729_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">

    Selon "Le Monde", Francois Fillon aurait demandé au secrétaire général de l'Elysée d'accélrer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy. - WITT/Sipa

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    </figcaption></figure>

    "Le Monde" assure samedi disposer d'un enregistrement où le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, rapporte comment François Fillon lui a demandé d'accélérer les pressions judiciaires Nicolas Sarkozy. François Fillon va porter plainte pour diffamation.

    L'ancien premier ministre, François Fillon a-t-il tenté en juin dernier, en pleine affaire Bygmalion, de faire pression sur le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, pour lui demander d'accélérer les pressions judiciaires contre Nicolas Sarkozy? Si les deux intéressés ont démenti jeudi, aussitôt publiée l'information tirée du livre "Sarko s'est tuer, "Le Monde" persiste et apporte de nouvelles informations samedi.

    Jouyet à Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au "Monde" et auteurs de l'ouvrage, affirment qu'ils ont en leur possession un enregistrement audio d'une conversation avec Jean-Pierre Jouyet en date du 20 septembre. Selon eux, ce dernier raconte dans cet échange comment, pendant qu'ils déjeunaient ensemble près de l'Élysée le 24 juin, François Fillon lui aurait demandé de "taper" sur Nicolas Sarkozy, et même de "taper vite".

     
     

    "Où Fillon a été le plus dur, c'est sur le remboursement que Sarkozy avait demandé des pénalités pour le dépassement des frais de campagne. Fillon m'a dit, texto: +Jean-Pierre, c'est de l'abus de bien social. C'est une faute personnelle. Il n'y avait rien à demander à l'UMP, de payer tout ça+ ", rapportent les deux auteurs.

    Fillon va porter plainte pour diffamation

    Jean-Pierre Jouyet aurait transmis la requête de l'actuel co-président par intérim de l'UMP à François Hollande. Mais le chef de l'Etat aurait refusé d'y prêter attention.

    MM. Jouyet et Fillon ont démenti. Mais les deux journalistes maintiennent leurs accusations. Info ou intox ? Quoiqu'il en soit,"François Fillon va porter plainte contre les deux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, et contre Le Monde, pour diffamation", a annoncé samedi à l'AFP l'entourage de l'ex-Premier ministre.

    </section>


    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203924859657-fillon-aurait-demande-a-lelysee-de-taper-sur-sarkozy-ecrit-le-monde-1062401.php?CCtR2eETwFB5y4AE.99


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  • Juppé moins "clivant" que Sarkozy, pourtant préféré des sympathisants UMP

     

    Selon un sondage, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, candidat à la primaire à droite pour la présidentielle 2017, est considéré par les Français comme beaucoup plus sympathique et moins clivant que son rival Nicolas Sarkozy. Pourtant, l'ancien président resterait le favori des sympathisants UMP.

     

    • AFP
    • Publié le 18/10/2014 | 14:47, mis à jour le 18/10/2014 | 14:47  lien
    Alain Juppé s'est dit candidat pour la primaire de l'UMP alors que Nicolas Sarkozy n'a pas annoncé son éventuel retour en politique. © REGIS DUVIGNAU / AFP
    © REGIS DUVIGNAU / AFP Alain Juppé s'est dit candidat pour la primaire de l'UMP alors que Nicolas Sarkozy n'a pas annoncé son éventuel retour en politique.

    •  
    Selon l'enquête Ifop publiée dans Sud-Ouest Dimanche sur l'image d'Alain Juppé, le maire de Bordeaux est jugé "sympathique" par 59% des Français, soit 20 points de plus que le score obtenu par Nicolas Sarkozy en réponse à la même question dans un sondage similaire mi-septembre, rappelle Ifop.

    La personnalité d'Alain Juppé est aussi perçue comme beaucoup moins clivante: carseuls 30% des sondés disent qu'il les "inquiète", et 23% qu'il les "met en colère". 

    Pour Nicolas Sarkozy, ces chiffres étaient  respectivement 51% et 50% ("les inquiète" et les "met en colère").

    Quant à l'image d'honnêteté, 48% des sondés estiment que l'expression "il est honnête" s'applique "bien" à M. Juppé (contre 29% pour M. Sarkozy le mois dernier).

    L'étoffe d'un président ?

    Mais l'avance d'Alain Juppé, selon le sondeur, est aussi palpable dans des domaines où l'ancien président pourrait "structurellement être mieux placé": ainsi pour 57% des personnes interrogées, M. Juppé a "l'étoffe d'un président" (5 points de plus que M. Sarkozy), et 50% estiment qu'"il veut vraiment changer les choses" (+5 également par rapport à l'ancien président).

     

    Les militants "pour" Sarkozy

    Par contre, Nicolas Sarkozy surclasse toujours Alain Juppé en terme d'image auprès des sympathisants de droite, et surtout auprès de ceux
    de l'UMP: que ce soit sur "l'étoffe d'un président" (20 points de plus que M. Juppé auprès des sympathisants UMP), la volonté de "vraiment changer les choses" (+19%) et sa compréhension "des problèmes des gens comme nous" (+17%).

    Le sondage a été réalisé du 14 au 16 octobre par questionnaire en ligne, auprès d'un échantillon de 985 personnes représentatif de la population de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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    UMP : François Fillon bataille

    pour ne pas être éclipsé

    ISABELLE FICEK / JOURNALISTE | <time datetime="2014-09-15T17:43:10+02:00">LE 15/09 À 17:43   </time>lien 
    </header><section id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2014/09/15/1042670_ump-francois-fillon-bataille-pour-ne-pas-etre-eclipse-web-tete-0203776272311_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">

    François Fillon, - AFP

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    </figcaption></figure>

    L’ex-Premier ministre publie ce lundi une tribune dans « Le Monde » où il appelle François Hollande à « définir un agenda national » avec l’opposition. Mardi, il va réunir ses soutiens et leur livrer sa réponse au discours de politique générale de Manuel Valls.

    Lui aussi ne veut rien changer à son cap, « malgré les retours et les échéances internes à l’UMP », souligne son entourage. Avant le tsunami médiatique du retour annoncé de Nicolas Sarkozy - « un tsunami, ça se retire », avait-il d’ailleurs lâché la semaine dernière, caustique -, François Fillon veut continuer de faire porter sa voix. En feignant, d’ailleurs, de ne rien se laisser imposer sur son agenda.

    Si l’ex-Premier ministre a donné son accord de principe à une rencontre avec Nicolas Sarkozy - les deux hommes ne se sont pas vus depuis janvier 2013 -, aucune date n’est, à ce jour, arrêtée. « Il n’y a pas d’urgence de notre côté », glisse l’entourage du député de Paris. Et puis mardi, comme il le fait régulièrement, François Fillon va réunir ses soutiens parlementaires et les cadres de Force républicaine. Mais cette fois, deux heures avant que le Premier ministre ne prenne la parole dans l’Hémicycle, la rencontre va être ouverte à la presse. L’occasion, pour François Fillon, de livrer le discours qu’il aurait voulu livrer à l’Assemblée, lui qui avait un temps caressé l’espoir d’être le porte-parole du groupe UMP pour répondre, dans l’Hémicycle, à Manuel Valls et donc d’apparaître, alors, comme le premier opposant à sa politique. Las, après quelques débats - « ce n’est pas l’usage et le laisser répondre à Manuel Valls aurait été interprété à l’UMP comme une prise de parti pour lui », justifie-t-on au sein du groupe UMP à l’Assemblée -, c’est le président du groupe, UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, qui prendra la parole.

     
     

    Se montrer au milieu de ses troupes

    La réunion de mardi, alors que ralliements et soutiens dans la presse à Nicolas Sarkozy se multiplient avant son retour annoncé ce dimanche, sera aussi l’occasion pour François Fillon de se montrer au milieu de ses troupes, quand on annonce entre 60 à 70 parlementaires présents.

    Déjà, ce lundi, François Fillon avait pris les devants, publiantune tribune dans « Le Monde » intitulée « Le sursaut ou le naufrage ». Où l’ex-Premier ministre estime que Manuel Valls va « tenter de sauver les apparences d’un pouvoir en perdition » et « sans doute » obtenir la « confiance de sa majorité », la qualifiant de « dérisoire face à la défiance généralisée du pays ». Et François Fillon d’exhorter François Hollande à « choisir maintenant entre le sursaut et le naufrage ». Pour François Fillon, qui fin août s’était prononcé pour « un retour au peuple » mais pas pour une cohabitation, avant, début septembre à La Baule, de suggérer « une dissolution, une démission ou un changement radical de politique », le sursaut signifierait, de la part de François Hollande, « d’écouter l’opposition républicaine ! ». « Ce n’est pas un revirement, il cherche des solutions pour le pays »,assure son entourage.

    Se poser en réformateur radical

    François Fillon demande ainsi à François Hollande de « tenter », avec l’opposition, de « définir un agenda national, ciblé sur des réformes fondamentales pour le pays : assouplissement rapide du marché de l’emploi, baisse immédiate et sans contreparties du coût du travail, réduction forte des dépenses publiques, pacte avec l’Allemagne pour accompagner la stratégie d’assouplissement engagée par la Banque centrale européenne », etc... Soit, une sorte de cohabitation.

    Bref, de la politique fiction, mais qui permet à François Fillon de marteler, avant le tsunami, son message sur le fond et les réformes à engager, lui qui estime que le pays « peut effectuer son retournement en deux ans, se relever en cinq ans et, en l’espace de dix ans, il peut être la première puissance européenne ». Donner des raisons d’espérer, essayer de se poser en réformateur radical - quand jusque chez les soutiens de Nicolas Sarkozy, on s’interroge sur la radicalité, notamment en matière économique, des réformes que l’ex-chef de l’Etat pourrait proposer - et occuper un peu d’espace quand dans les enquêtes d’opinion, François Fillon est désormais, à droite, loin derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.

    </section>


    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203776627006-ump-francois-fillon-bataille-pour-ne-pas-etre-eclipse-1042670.php?TfXd8ZRTzZkci2eZ.99


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