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    Estrosi, "choqué" par le prêt de 3 millions d'euros du groupe UMP à l'UMP

    <time>Publié le 22-06-2014 à 07h13Mis à jour à 15h04</time>

    Confirmant une information de "Mediapart", Christian Jacob a reconnu que le groupe parlementaire UMP avait prêté au parti 3 millions d'euros tirés de sa dotation à l'Assemblée nationale.

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    Le maire de Nice, Christian Estrosi. (DAMOURETTE/SIPA)
    Le maire de Nice, Christian Estrosi. (DAMOURETTE/SIPA)
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     Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a déclaré dimanche 22 juin que le prêt de trois millions d'euros accordé en 2012 par le groupe parlementaire au parti sans que les députés le sachent le "choque".

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    Invité du Grand entretien de RCJ (Radio de la communauté juive), Christian Estrosi a souligné qu'il s'agissait "d'argent public" versé par l'Assemblée nationale au groupe.

    "En tant que parlementaire UMP qui apporte sa cotisation à son groupe régulièrement, qui permet à son groupe de toucher une dotation de l'Etat, chaque année, en signant mon accord pour que cela puisse être fait, j'ai le droit de savoir pourquoi et dans quelles conditions cela s'est passé. Nous n'avons jamais été informés de cela et cela me choque, très clairement", a-t-il dit.

    "Claude Bartolone, le président de l'Assemblée, vient de proposer qu'il puisse y avoir un contrôle de l'usage des fonds publics dont disposent les groupes parlementaires à l'Assemblée Nationale, et c'est une bonne chose", a ajouté l'élu des Alpes-Maritimes.

    "L'UMP sort d'affaires délétères, moches et sales. Les Français rejettent d'ailleurs le système politique en général et je crois que notre système politique, progressivement, arrive vers sa fin de vie, l'UMP y a été confronté et l'UMP n'est qu'en survie et je ne sais pas s'il s'en sortira. Je le souhaite, s'il y a une démarche collective [...] car j'en ai assez des guerres de clans et de quotas, ce n'est pas dans cet esprit que j'ai adhéré à l'UMP", a poursuivi Christian Estrosi, tout en répétant son intention de se présenter aux primaires à droite pour la présidentielle de 2017. En l'annonçant le 13 juin, il avait précisé qu'il y renoncerait si Nicolas Sarkozy revenait avec des propositions "compatibles" avec les siennes.

    "Je ne vois pas ce qu'il y a d'illégal là-dedans"

    Confirmant une information de "Mediapart", Christian Jacob a reconnu que le groupe parlementaire UMP avait prêté au parti 3 millions d'euros tirés de sa dotation à l'Assemblée nationale, peu après les élections législatives de 2012 et sans que ses membres soient au courant.

    A la suite de cette révélation, le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a annoncé dans un communiqué une prochaine révision des statuts des groupes parlementaires "pour permettre l'exercice d'un contrôle sur l'utilisation qu'ils font des dotations qui leur sont versées".

    Au lendemain des élections législatives, en attendant la dotation de l'Etat, le parti avait un trou de trésorerie et comme les finances du groupe le permettaient, on a fait un prêt de 3 millions d'euros au parti, avec une convention, un échéancier, un taux d'intérêt", a expliqué Christian Jacob.

    Le chef du groupe parlementaire, proche de Jean-François Copé qui vient de quitter l'UMP à la suite de l'affaire Bygmalion, a également confirmé qu'il n'avait pas informé les autres députés UMP de l'existence de ce prêt, qui est "complètement" légal selon lui.

    "Non, parce que j'ai pris mes responsabilités de président de groupe. On n'est pas sur un don, on est sur un prêt", a-t-il dit. "Je ne vois pas ce qu'il y a d'illégal là-dedans."

    A l'heure actuelle, environ 540.000 euros ont été remboursés par l'UMP au groupe, a-t-il indiqué.

    Budget de l'Assemblée nationale 

    Dans un communiqué diffusé quelques heures après les révélations de "Mediapart", le président de l'Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone, a annoncé son intention de mettre fin à l'absence de contrôle sur la façon dont les groupes parlementaires utilisent leurs moyens financiers. Ceux-ci sont tirés du budget de l'Assemblée nationale, et donc de fonds publics, pour un montant de 10,1 millions d'euros au total en 2014, "pour leur permettre de disposer de personnels et d'organiser leurs travaux", a rappelé Claude Bartolone.

    Mais "la mise en cause par la presse de l'utilisation des fonds de certains groupes politiques, d'abord au Sénat et aujourd'hui à l'Assemblée, conduit à revoir le statut des groupes pour permettre l'exercice d'un contrôle sur l'utilisation qu'ils font des dotations qui leur sont versées", a indiqué Claude Bartolone.

    Ce dernier a "demandé aux questeurs d'engager un travail et de formuler pour la prochaine session des propositions pour modifier la réglementation actuelle dans un souci de moralisation et de transparence", pour une mise en place pour le budget 2015.

    Jacob a "agi en solidarité"

    Le secrétaire général intérimaire de l'UMP, Luc Chatel a accueilli plutôt favorablement ces propositions de réforme des règles de financement. "Je suis favorable à tout ce qui peut permettre plus de transparence", a-t-il dit, relevant que ces propositions "démontrent que ce qui a été fait n'était pas illégal".

    Le secrétaire général intérimaire de l'UMP, Luc Chatel, a aussi déclaré que Christian Jacob "n'avait pas pris de décision qui soit illégale, n'avait pas pris de décision en dehors de son champ de responsabilité. Il a une délégation du groupe pour cela. Il a agi en solidarité par rapport à son parti qui était exsangue", et "dans le cadre de ses responsabilités de président de groupe".

    "J'ai été informé par Christian Jacob dès que j'ai pris mes fonctions" en début de semaine, a-t-il précisé, en ajoutant qu'un "premier remboursement a été effectué".

    Globalement, l'UMP avait emprunté 55 millions en 2012 "pour faire face aux dépenses de campagne électorale" et 28 millions pour l'achat de son siège, a-t-il précisé, en rappelant que l'audit financier sur la situation actuelle du parti sera publié le 1er juillet. "Nous rencontrons les banques dans les jours qui viennent", a-t-il dit
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    Sur le web : Le groupe UMP à l'Assemblée a prêté 3 millions d'euros au parti... sans prévenir les députés - 22/06
     

     

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  • Prêt à l'UMP: pour Chatel, Jacob a agi «en solidarité» avec le parti

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    <aside>Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, à Paris, le 10 juin 2014

    Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, à Paris, le 10 juin 2014 ERIC FEFERBERG AFP

    </aside>
    Mis à jour le 22.06.14 à 14h20

    Le secrétaire général intérimaire de l'UMP, Luc Chatel, a déclaré dimanche que Christian Jacob, avait agi «en solidarité» avec son parti en lui accordant au nom du groupe parlementaire un prêt de trois millions d'euros en 2012.

    Luc Chatel, invité du Grand rendez-vous Europe 1/Le Monde/I-Télé, était interrogé sur la révélation de ce prêt par Mediapart, confirmée par le chef de file des députés UMP, Christian Jacob.

    Ce dernier, selon M. Chatel, «n'a pas pris de décision qui soit illégale, n'a pas pris de décision en dehors de son champ de responsabilité. Il a une délégation du groupe pour cela. Il a agi en solidarité par rapport à son parti qui était exsangue», et «dans le cadre de ses responsabilités de président de groupe».

    «J'ai été informé par Christian Jacob dès que j'ai pris mes fonctions» en début de semaine, a-t-il précisé, en ajoutant qu'un «premier remboursement a été effectué».

    Globalement, l'UMP avait emprunté 55 millions en 2012 «pour faire face aux dépenses de campagne électorale» et 28 millions pour l'achat de son siège, a-t-il précisé, en rappelant que l'audit financier sur la situation actuelle du parti sera publié le 1er juillet. «Nous rencontrons les banques dans les jours qui viennent», a-t-il dit.

    Le secrétaire général intérimaire de l'UMP a accueilli plutôt favorablement les propositions de réforme des règles de financement des groupes politiques formulées par le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS). «Je suis favorable à tout ce qui peut permettre plus de transparence», a-t-il dit, relevant que ces propositions «démontrent que ce qui a été fait n'était pas illégal».

    Plusieurs cadres administratifs de l'UMP ont été suspendus, a-t-il justifié, car ils avaient «reconnu qu'ils avaient été amenés à signer des factures qui ne correspondent pas des prestations réelles». Il s'est refusé en revanche à se prononcer sur qui avait donné l'ordre de signer, estimant que c'était «le travail de la justice» de répondre.

    Une éventuelle exclusion de l'UMP de Jérôme Lavrilleux, ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, au coeur de l'affaire Bygmalion, sera examinée lors du prochain bureau politique, a-t-il confirmé.

    Jérôme Lavrilleux doit-il démissionner du Parlement européen où il vient d'être élu ? «Il est allé devant les médias pour dire qu'il avait commis un acte illégal. Il me semble que quand on est un responsable politique, on tire les conséquences de ses actes et de ses paroles», a répondu M. Chatel.

    Reconnaissant que l'affaire Bygmalion était «désespérante et désastreuse», il a estimé que «L'UMP avait 150 jours pour retrouver sa crédibilité», jusqu'au congrès qui, en novembre, doit élire un nouveau président.

     

     

     

    © 2014 AFP

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  • UMP : 4 graphiques pour comprendre l'ampleur des fausses factures

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-06-17T15:44:49+02:00" itemprop="datePublished">17.06.2014 à 15h44</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-18T10:53:14+02:00" itemprop="dateModified">18.06.2014 à 10h53</time> |    lien       Par Samuel LaurentJonathan Parienté et Maxime Vaudano

     

     

    <figure>Jérôme Lavrilleux et Jean-Francois Copé, au siège parisien de l'UMP, en novembre 2012. </figure>

     

    Après les révélations de l'avocat de la société Bygmalion, après les aveux du bras droit de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, Mediapart publie de nouveaux éléments qui accréditent la thèse d'irrégularités financières majeures dans la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

    Lire : Si vous n'avez rien suivi à l'affaire Bygmalion

    Le site a publié, mardi 17 juin, l'intégralité de la double facturation des meetings de campagne de M. Sarkozy : le coût déclaré à la Commission nationale des comptes de campagne et du financement de la vie politique (CNCCFP), et le coût réel largement plus élevé que le montant officiellement déclaré.

    1. Pourquoi faire payer les meetings par son parti ?

    En France, il existe un plafond de dépenses à chaque campagne électorale. Si un candidat dépense plus, il est privé du remboursement par l'Etat d'une partie des dépenses. C'est ce qui est arrivé à Nicolas Sarkozy en 2013. Mais il semble que la CNCCFP et le Conseil constitutionnel aient grandement sous-estimé l'ampleur de la fraude.

    Selon les informations déjà révélées par le Journal du dimanche, début juin, mais détaillées par Mediapart, l'ensemble des prestations fournies par la société Bygmalion figurent sur une clé USB, qui est désormais en possession de la policejudiciaire. Mediapart affirme avoir vérifié la double facturation auprès des prestataires que Bygmalion réglait.

     
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    Jérôme Lavrilleux, qui codirigeait la campagne de M. Sarkozy, avait reconnu en direct à la télévision des dépassements et une double facturation, mais n'avait pas évoqué des montants de cette ampleur.

    Le total des dépenses de la campagne, tel qu'il apparaît au regard de ces fichiers, est énorme : alors que le candidat Sarkozy avait déclaré pour 4,267 millions d'euros pour les meetings facturés par Bygmalion, ce seraient en réalité 21,2 millions d'euros qui ont été dépensés, soit 16,94 millions de plus – et ce seulement pour les meetings.

    En tout, M. Sarkozy aurait dépensé plus de 39 millions d'euros, alors que le plafond est fixé par la loi à 22,5 millions d'euros.

     

    <figure>Les frais de campagne de Sarkozy selon lui, le Conseil constitutionnel, Bygmalion et Mediapart </figure>

     

    2. 17 millions d'euros de dépenses dissimulées

    Nous avons utilisé ici les données publiées par Mediapart, montrant le différenciel entre le montant officiellement déclaré et le montant réellement payé, meeting par meeting :

     

     

    Pour les meetings du Trocadéro et de La Concorde, le tableau indique « 0 » car Bygmalion n'était pas le prestataire. On constate en revanche que si l'entreprise n'était pas officiellement chargée de l'organisation, elle y a participé en sous-main, ou du moins s'est fait rémunérer.

    3. L'envolée des dépenses de l'UMP

    Pour mieux saisir ce dossier, il faut comprendre qu'on compte à part le budget de la campagne de M. Sarkozy et celui de l'UMP. Pour éviter de dépasser le montant autorisé, l'UMP a vraisemblablement réglé une bonne partie des factures de Bygmalion en lieu et place du candidat Sarkozy. En effet, un candidat dispose d'un compte de campagne distinct de celui de son parti.

    Lire : Au fait, comment finance-t-on une campagne ?

    Il est intéressant de regarder les choses d'un autre point de vue : quel est impact de ces dépenses supplémentaires sur les comptes de l'UMP ? Nous avons comparé les comptes officiels de l'UMP sur 2011 et 2012 – dernière année disponible. On voit bien à quel point le parti a vu ses dépenses exploser.

     

     

    Enfin, dernière comparaison, entre les années électorales 2007 et 2012, dont on peut imaginer qu'elles sont structurellement les mêmes pour un parti. C'est le cas au niveau des recettes, mais pas pour les dépenses, bien plus importantes pour l'année 2012, notamment du fait des meetings.

     

     

     

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  • Jean-François Copé : «J'ai la conscience tranquille»

     

    Olivier Beaumont | Publié le 11.06.2014, 21h37 | Mise à jour : 22h17    lien

     
    Jean-François Copé ce mercredi soir à Aulnay-sous-Bois. 

    Jean-François Copé ce mercredi soir à Aulnay-sous-Bois.  | AFP/ERIC FEFERBERG

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    «C'est un rendez-vous de résilience, mais aussi de reconstruction. Il est des moments forts dans une vie, celui-ci en est un.» Devant un peu plus de 350 supporteurs, Jean-François Copé a affirmé mercredi soir qu'il voulait «désormais faire de la politique autrement». Éclaboussé par l'affaire Bygmalion, contraint à la démission de la présidence de l'UMP, le député-maire de Meaux s'est offert ce soir un ultime meeting à Aulnay-sous-Bois (93). <btn_noimpr> </btn_noimpr>Du moins le dernier dans la peau de chef de parti, avant de céder les clés dimanche prochain au triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin. «Je voulu organiser une rencontre avec vous. Car je voulais vous dire ce que j'ai sur le cœur», a-t-il lâché.

    Car cette situation, il le jure encore aujourd'hui, il ne «l'avait pas prévue», mettant une nouvelle fois les points sur les «i» devant les militants : «J'ai la conscience tranquille, balance-t-il depuis l'estrade. Je veux réaffirmer devant vous mon intégrité totale. Avec la volonté farouche de servir la vérité, toute la vérité !». Quelle vérité ? «Non, non, je n'ai rien su jusqu'à ce 16 mai dernier (Ndlr, quand Libération a révélé l'existence de facturation douteuses et de conventions fantômes). Je vous en fait le serment». Et s'il a décidé de démissionné, c'est, dit-il, «pour assumer et éviter le spectre de la division. Ce spectre qui vous a fait tant de mal après mon élection».

    Amer vis-à-vis de ceux qui l'ont poussé vers la sortie, Copé en profite aussi pour tacler sans les nommer les Fillon, les NKM ou encore les Baroin qui ne l'ont pas épargné ces dernières semaines : «L'UMP a tout pour réussir au service de la France. Elle est le premier parti de France, à condition qu'elle assume cette idée simple : dans un tel contexte, il n'y a pas de place pour la haine et les règlements de compte», fait-il valoir, très applaudi. 

    Dans la salle, le nom de François Fillon est plusieurs fois lancé. Notamment quand Jean-François Copé «regrette de ne pas avoir réussi à apaiser les querelles personnelles». «J'ai souvent tendu la main : beaucoup l'ont prise, certains l'ont refusée», assure-t-il dans ce discours d'adieux aux allures de règlements de compte.

    Copé n'abandonne pas pour autant le terrain politique. S'il assure qu'on l'entendra moins dans les prochains jours, «après avoir beaucoup parlé, peut-être trop parlé» du temps de sa présidence, il a annoncé mercredi soir qu'il déposerait la semaine prochaine cette fameuse proposition de loi sur la transparence financière des partis politiques.



     

    <btn_noimpr></btn_noimpr><btn_noimpr></btn_noimpr>

    LeParisien.fr


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  • Après l'appel d'Hortefeux, le retour de Sarkozy plébiscité par ses fidèles... et Villepin

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-06-04T16:00:57+02:00" itemprop="datePublished">04.06.2014 à 16h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-04T19:24:06+02:00" itemprop="dateModified">04.06.2014 à 19h24    </time>lien 

     

    Les fidèles de Nicolas Sarkozy passent à l'offensive. Dans le sillage de Brice Hortefeux, qui a exprimé, mercredi, au « Monde », son souhait de voir l'ex-président briguer la tête de l'UMP, ils sont nombreux à l'appeler à la rescousse du parti. Même Dominique de Villepin tresse des lauriers à son ancien rival.

    Lire l'entretien : Hortefeux : « Je souhaite que Sarkozy soit candidat à la présidence de l'UMP »

    Interrogé lors de l'émission « Questions d'info », l'ancien premier ministre deJacques Chirac a estimé que Nicolas Sarkozy « f[ais]ait partie des très rares » qui ont  « la capacité de rassembler » la droite, citant également le maire deBordeaux, Alain Juppé, comme personnalité en mesure de prendre les rênes de laformation politique.

    Lire : Dominique de Villepin souhaite le retour de Nicolas Sarkozy

    « CIRCONSTANCES HISTORIQUES »

    Pour Geoffroy Didier, leader du courant sarkozyste de la Droite forte :

    « Il faut regarder la France en face. Nous sommes aujourd'hui face à des circonstances qui sont historiques. D'abord une gauche, une majorité plus que jamais affaiblies, une extrême droite malheureusement plus que jamais puissante. Et puis une opposition républicaine qui est malheureusement sans ligne et sans véritable leader. Je crois que face à ces circonstances historiques, il est temps que le devoir appelle Nicolas Sarkozy. »

    Autre fidèle sarkosyte, Roger Karoutchi, a, lui, plaidé, sur LCI, pour que le retour de l'ancien président soit « plus rapide », et que si Nicolas Sarkozy « doit passerpar la présidence de l'UMP pour ensuite redresser le pays, eh bien passons par la présidence de l'UMP ». Le sénateur des Hauts-de-Seine a ensuite assuré que M. Sarkozy s'exprimerait à ce sujet « dans les jours qui viennent ».

     

     

    « Si Nicolas Sarkozy a une envie de retour sur la scène politique, c'est une opportunité à saisir », a renchéri le maire de Nice Christian Estrosi sur son compte Twitter.

    « PAS LA PEINE DE PROVOQUER DES PRIMAIRES ARTIFICIELLES »

    Dimanche, déjà, Nadine Morano avait contesté l'instauration d'un triumvirat avec Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin pour diriger le parti jusqu'au congrès en octobre. « Je ne peux cautionner la sortie de crise qui s'est dessinée, tout simplement parce qu'elle n'est en rien conforme à nos statuts. (...) C'est le vice-président, Luc Chatel, qui doit assurer l'intérim », affirmait-elle dans Le Parisien dans un entretien daté du 1er juin. « Si Nicolas Sarkozy souhaite revenir, rien ne le bloquera ! Il est tellement désiré et attendu par nos militants qui voient notre parti sans chef et maintenant sans ligne politique claire », ajoutait-elle.

    Claude Guéant, un autre proche de l'ancien président, s'était chargé de fairesavoir le mécontentement de ce dernier concernant la réorganisation de la tête du parti. Inutile de mettre en œuvre un quelconque processus démocratique selon lui, Nicolas Sarkozy « est tellement soutenu et restera tellement soutenu que ce n'est pas la peine de provoquer des primaires artificielles qui vont provoquer des tensions. »

    Jean-Pierre Raffarin, qui fait partie du triumvirat appelé à assurer l'intérim à la tête de l'UMP, a pour sa part estimé que :

    « Les candidats s'expriment et se présentent, tout ceci est parfaitement légitime. »

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