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    Hortefeux veut que Sarkozy

    prenne les rênes

    de l'UMP à l’automne

    LES ECHOS | <time datetime="2014-06-04T11:10:15+02:00">LE 04/06 À 11:10, MIS À JOUR À 11:20</time> | lien
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    • <figure itemid="/medias/2014/06/04/1009382_hortefeux-veut-que-sarkozy-prenne-les-renes-de-lump-a-lautomne-web-tete-0203541906199_660x455p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
       
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    Brice Hortefeux. - AFP

    </figcaption></figure>

    Le député européen, proche de Nicolas Sarkozy, estime que l'ex-chef de l'Etat doit présenter sa candidature à la présidence de l'UMP au congrès d'octobre.

    Pour Brice Hortefeux, c’est Nicolas Sarkozy. Le député européen, proche de l’ex-chef de l’Etat, le redit ce mercredi dans un entretien au « Monde » , il souhaite qu’il « soit candidat à la présidence de l’UMP » lors du congrès du parti prévu en octobre. « Le retour de Nicolas Sarkozy, qui était une possibilité, devient une nécessité », déclare-t-il. Et de lancer :« Nous avons besoin d’un chef, d’un projet et d’un cap ».

    Le seul capable d’endiguer la progression du FN 

    Pour Brice Hortefeux, l’enjeu d’une telle candidature est « double » : « D’abord, l’opposition républicaine est sans ligne et bientôt sans tête. Sans réaction forte, cela nous condamne. Ensuite, la question doit être crûment posée : parmi les trois principales forces politiques, UMP, FN et PS, quelles seront les deux qualifiées au second tour de la présidentielle ? », explique-t-il. Il estime notamment que Nicolas Sarkozy est « le seul dirigeant à avoir trouvé les mots, les gestes et les actes capables d’endiguer la progression du FN ».

    Concernant l’idée d’Alain Juppé d’interdire au futur président de l’UMP de participer à la primaire qui désignera le candidat du parti à la présidentielle de 2017, Brice Hortefeux y est « totalement opposé ». Et pour lui, le recours à une primaire est même « inutile lorsqu’un choix s’impose naturellement ». 

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  • Crise à l'UMP : Sarkozy songe à accélérer son retour

    Droite. Bien que très attaqué, l'ex-chef de l'Etat pourrait sortir du bois... pourquoi pas pour la tête de l'UMP.

    Frédéric Gerschel et Nathalie Schuck | Publié le 29.05.2014, 07h18     lien 


     
    Madrid (Espagne), mardi. Quelle manière Nicolas Sarkozy choisira-t-il pour faire son grand retour en politique ? La question reste ouverte, mais l’ex-président pourrait franchir le pas très rapidement.

    Madrid (Espagne), mardi. Quelle manière Nicolas Sarkozy choisira-t-il pour faire son grand retour en politique ? La question reste ouverte, mais l’ex-président pourrait franchir le pas très rapidement. | (AFP/GERARD JULIEN)

     

    Malgré les déboires de l'UMP et les graves accusations concernant le financement de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy n'a pas perdu l'appétit. Hier, comme si de rien n'était, l'ancien chef de l'Etat a convié à déjeuner une poignée de sénateurs, dans ses bureaux privés de la rue de Miromesnil, à Paris.<btn_noimpr></btn_noimpr>

     
    Autour de la table, les élus ont évoqué le résultat des dernières élections, la nouvelle configuration au sein du mouvement, le calendrier personnel de Nicolas Sarkozy. « Il nous a dit des choses très importantes », confie un des participants, sur un ton mystérieux.

    Attaqué de toutes parts depuis des mois, au centre d'une multitude d'affaires dans lesquelles son nom est cité, Nicolas Sarkozy songe pourtant à accélérer son retour dans le grand bain politique. Certains l'imaginent déjà récupérer les rênes de l'UMP lors du prochain congrès convoqué mi-octobre après la démission forcée de Jean-François Copé.

    Morano : «c'est maintenant qu'il doit s'engager»

    « L'UMP n'est pas l'objectif premier, mais la donne peut changer. Est-ce qu'à un moment donné la situation de la France lui imposera d'y aller ? Et si la case France passe par la case UMP, il le fera », glisse un fidèle.L'hypersarkozyste Nadine Morano milite pour :« S'il souhaite revenir, c'est maintenant qu'il doit s'engager ! Notre famille politique a besoin d'un chef, un leader doit se dégager au congrès. » Un sentiment partagé par d'autres proches, comme Christian Estrosi. « C'est le moment ou jamais, insiste un ancien ministre. Ce serait une façon de prendre un coup d'avance sur ses rivaux Juppé et Fillon. Il est clair que les militants le choisiraient. »

    Dans l'entourage direct de l'ancien président, on se veut plus prudent : « Nicolas Sarkozy est soucieux de l'état de sa famille politique. Cela le touche que certains fassent appel à lui. Mais il ne se prononcera pas à chaud, dans la précipitation. Se présenter en octobre pour reprendre l'UMP n'est pas quelque chose qu'il envisage, en tout cas pour l'instant. » Sénateur sarkozyste de la première heure, Roger Karoutchi milite pour une autre solution : « La présidence de l'UMP ? Je ne pense pas qu'il ira. En revanche, il doit prendre la parole plus vite que prévu pour nous dire rapidement s'il souhaite se représenter en 2017 ou pas. Il doit accélérer son calendrier. Nous sommes nombreux à le souhaiter dans une période où la France va mal. »

    Sarkozy s'inquiète de la situation du pays

    En petit comité, après le choc des européennes et la montée du FN, Sarkozy s'inquiète de la situation du pays, redoutant une grave crise institutionnelle ou une déflagration sociale. « Du jamais-vu sous la V e », tranche-t-il. Ses amis n'écartent aucun scénario catastrophe : dissolution, présidentielle anticipée, tensions sociales majeures. « On n'est pas à l'abri de quelque chose d'explosif qui changerait la donne. Hollande est dans une situation gravissime », relève l'un d'eux. Aux aguets, Sarkozy continue de rêver qu'il peut redevenir l'homme providentiel.

     

     

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    Le Parisien


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  • EXCLUSIF.

    Sondage : le bilan de Copé à la tête de l'UMP étrillé

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     P.Th. | Publié le 30.05.2014, 18h51 | Mise à jour : 22h06

     

     
    ILLUSTRATION. Selon un sondage BVA pour i>télé-CQFD et «Le Parisien» - «Aujourd’hui en France», 85% des Français trouvent le bilan de Jean-François Copé à la tête de l'UMP «mauvais».

    ILLUSTRATION. Selon un sondage BVA pour i>télé-CQFD et «Le Parisien» - «Aujourd’hui en France», 85% des Français trouvent le bilan de Jean-François Copé à la tête de l'UMP «mauvais». | AFP/GUILLAUME SOUVANT

    Zoom

    Le jugement est sans appel. Selon un sondage* BVA pour i>télé-CQFD et «le Parisien» - «Aujourd’hui en France», le bilan de Jean-François Copé à la tête de l'UMP est très négatif aux yeux des Français. «Mauvais», estiment... 85% des sondés ! Interrogés dans la foulée du bureau politique lors duquel il a été contraint de démissionner, ils ne sont que 12% à le trouver «bon». <btn_noimpr>
     
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    Ce score s'améliore quelque peu lorsque les seuls sympathisants UMP sont interrogés. Mais, avec seulement 34% d'avis favorables sur cette présidence d'un an et demi, on reste loin du carton plein... 

    Pire pour Jean-François Copé, qui va devoir faire «de la politique autrement» (ce sont ses mots) après avoir quitté ses fonctions à l'UMP le 15 juin pour cause d'affaire Bygmalion, il ne fait pas le poids face aux autres figures de son parti. Le député-maire de Meaux arrive avant-dernier des personnalités de l'UMP les mieux à même de s'opposer à l'exécutif, rassemblant les faveurs de 2% de l'ensemble des Français et d'1% des sympathisants UMP.

    Sarkozy et Juppé au coude à coude

    A ce jeu-là, ce sont Nicolas Sarkozy et Alain Juppé qui remportent la mise. L'ancien président de la République et l'ex-Premier ministre sont au coude à coude, le premier séduisant plutôt les sympathisants UMP, le second l'ensemble des Français.

    A la question «parmi les personnalités suivantes de l’UMP, quel est le meilleur opposant à François Hollande et au gouvernement ?», 39% des Français et 37 % des sympathisants UMP répondent «Alain Juppé». A l'inverse, 44% des sympathisants UMP et 23% des Français misent sur Nicolas Sarkozy, qui pourrait anticiper son retour suite à la crise qui frappe son parti

    L'ancien Premier ministre François Fillon, qui ne fait pas mystère de ses ambitions présidentielles, est en revanche largement distancé. 12% des Français et 7% des sympathisants UMP jugent qu'il est le meilleur opposant au pouvoir socialiste. Derrière, arrivent les députés François Baroin (4% et 3%), Bruno Le Maire (4% et 2%), Laurent Wauquiez (4% et 1%), Xavier Bertrand (2% et 2%) et enfin le sénateur Jean-Pierre Raffarin (1% et 1%). 

    Retrouvez l'intégralité de ce sondage dans l'édition du «le Parisien» - «Aujourd’hui en France» de ce samedi.

    *Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1 093 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans, constitué selon la méthode des quotas et interrogé par Internet les 27 et 28 mai 2014.

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    LeParisien.fr


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  • <article><header>

    UMP: un triumvirat aux commandes,

    le gouvernement demande la transparence

    <time>Publié le 28-05-2014 à 16h16Mis à jour à 20h05       </time>lien 

     

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    Les trois anciens Premier ministres, Jean-Pierre Raffarin (l), Francois Fillon (2e l), et Alain Juppé (d)qui s'apprêtent à prendre la succession provisoire de Jean-François Copé (2 d), le 18 décembre 2013 à Paris(c) AfpLes trois anciens Premier ministres, Jean-Pierre Raffarin (l), Francois Fillon (2e l), et Alain Juppé (d)qui s'apprêtent à prendre la succession provisoire de Jean-François Copé (2 d), le 18 décembre 2013 à Paris (c) Afp
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    Paris (AFP) - Un triumvirat aux ambitions divergentes s'apprête à prendre les commandes du parti de droite français UMP, secoué par un scandale de fausses factures qui donne l'occasion au gouvernement en France, lui-même en grande difficulté, d'exiger la "transparence".

    Le trio Juppé-Fillon-Raffarin aura la lourde tâche de reconstruire un parti profondément fracturé et traumatisé par cette nouvelle affaire, qu'entend bien exploiter l'actuelle majorité pour tourner la page des européennes.

    Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a ainsi estimé à l'issue du Conseil des ministres que "toute la transparence" devait être faite sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, rejetés en 2013.

    Le ministère de la Jeunesse a lui rompu un contrat, signé il y a une dizaine d'années, avec la filiale de Bygmalion spécialisée dans l'évènementiel, Event & Cie.

    Le contrat portait sur l'organisation pour 50.000 euros d'une manifestation annuelle, les "Journées jobs d'été", dont l'édition 2014 a eu lieu en mars. Il avait été renouvelé pour trois ans jusqu'en 2015 par l'ex-ministre de la Jeunesse Valérie Fourneyron.

    Le triumvirat formé par ces trois anciens Premiers ministres entrera en fonction le 15 juin, date de la démission effective de Jean-François Copé, embourbé dans l'affaire Bygmalion et contraint au départ, mardi lors d'un bureau politique particulièrement houleux.

    M. Copé va écrire un nouveau chapitre de sa vie politique, lâché par la plupart de ses amis, dont peu ont élevé la voix pour prendre sa défense. Le 12 octobre, se déroulera à Paris un congrès qui élira son successeur.

    Selon Alain Juppé, le candidat à la présidence du parti ne devra pas être candidat aux primaires. D'emblée, deux des membres du triumvirat sortent du club des prétendants potentiels: M. Juppé justement, désormais la personnalité de droite préférée des Français, selon les sondages, après avoir été voué aux gémonies, du temps de Matignon, pour avoir voulu réformer la France au pas de charge. Et M. Fillon.

    Probablement même le troisième. Si le Sénat passe à droite, comme cela est possible, sinon probable, après les mauvais résultats de la gauche aux municipales, M. Raffarin a annoncé qu'il serait "probablement" candidat au "plateau", en septembre, un mois avant le congrès du parti dont il ne briguerait donc pas la présidence, en cas de succès.

    M. Juppé n'a encore pas dit qu'il irait à la primaire - prudence oblige, il reste plus de deux ans si cette primaire a bien lieu à l'automne 2016 - mais la nouvelle popularité du maire de Bordeaux, réélu haut-la-main en mars, l'autorise désormais à viser l'Elysée.

     

    - Une compétition "à la loyale" -

     

    François Fillon ne sera pas non plus candidat à la présidence de l'UMP. L'hôte de Matignon sous le précédent quinquennat a moins la cote (ce qui est susceptible d'évoluer au gré des événements, comme peut en témoigner Juppé) mais le même objectif. "Je suis totalement déterminé", dit-il.

    Déjà pendant la campagne pour la présidence du parti, fin 2012, le député de Paris visait moins les adhérents et donc électeurs de l'UMP que les Français dans leur ensemble. C'est d'ailleurs ce qui lui avait été reproché (et qu'il s'était par la suite reproché à lui-même) quand, au terme de sa campagne, il avait quasiment fait jeu égal avec son rival Copé.

    Les quelques dizaines de voix d'écart (sur plus de 180.000 votants) ayant finalement été attribuées à M. Copé, l'ancien Premier ministre l'avait accusé de lui avoir "volé" sa victoire. Fillonistes et copéistes ne s'étaient jamais vraiment réconciliés. La paix armée qui régnait entre eux depuis dix-huit mois explique pour une large part le déferlement des "haines cuites et recuites", selon les termes d'un ténor du parti.

    "Avec Juppé, on a une conception de la politique assez semblable. Si on doit être en compétition, ce sera à la loyale, avec lui, il n'y aura pas de mauvais coups", confiait M. Fillon à quelques journalistes, lors d'un déplacement dans le sud-ouest l'hiver dernier.

    Même s'ils auront leur propre programme, les candidats à la primaire (en plus de Juppé et Fillon, Xavier Bertrand, probablement Bruno Le Maire, peut-être Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez) ne pourront ignorer celui de leur parti, choisi dans ses grandes lignes lors du congrès.

    Le centre de gravité de l'UMP se déplacera-t-il vers le centre, comme le souhaitent Alain Juppé et NKM, ou vers la droite, selon le voeu des sarkozystes de la Droite forte ? C'est une question clé pour l'UMP, au lendemain de la victoire du Front national aux élections européennes.

     

     

    </article>

    Sur le web: RMC Politique : L'UMP est en crise : les membres du parti demandent la démission de Jean François Copé - 27/05
     

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  • Affaire Bygmalion : l'UMP

    souçonnée de conventions

    fictives

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-05-15T02:16:38+02:00" itemprop="datePublished">15.05.2014 à 02h16</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-15T02:22:16+02:00" itemprop="dateModified">15.05.2014 à 02h22</time>

     
    <figure>« Libération » affirme mercredi que le parti a payé 12,7 millions d'euros à l'agence de communication proche de M. Copé, pour 55 conventions thématiques qui ont laissé peu de souvenirs.</figure>

     

    Quand Le Point avait accusé l'UMP, en février, d'avoir surfacturé l'organisation de meetings de campagne de Nicolas Sarkozy à l'agence de communication Bygmalion, le président du parti, Jean-François Copé, avait dénoncé « des chiffres fantaisistes et des mensonges grossiers » pour « nuire à l'image de l'UMP et deses dirigeants ». Cette fois, c'est Libération qui accuse l'UMP, dans son édition du mercredi 15 mai, d'avoir versé « près de 20 millions d'euros à la filiale de Bygmalion Event & Cie », dirigée par certains de ses proches, pour l'organisation de « 80 événements », et notamment « 55 conventions thématiques » pour 12,7 millions d'euros.

    Lire : Event & Cie, l'indispensable organisateur des meetings de Sarkozy

    Problème : au cours de son enquête, le quotidien n'a trouvé trace que de « quelques unes » de ces conventions, « et ce sont souvent les moins chères ». Plus troublant, des responsables de l'UMP censés avoir participé à ces réunions n'en ont aucun souvenir. Comme cette « conférence sur l'accès au crédit », qui aurait eu lieu le 30 mai 2012 – soit trois semaines après la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle –, pour un coût total de 299 000 euros (incluant notamment 72 000 euros de vidéo, 66 000 euros de son et lumière et 21 000 euros de traiteur), et dont le principal intervenant aurait été, selon des factures d'Event & Cie, le député de Paris Pierre Lellouche. « Je suis tout à fait étonné. En plus, le crédit n'est pas du tout mon thème de prédilection !, a réagi à Libérationl'intéressé, pour qui le montant n'est compatible avec ses dépenses d'alors pour les législatives. Tout ça ? Pour moi ? Le plafond des législatives n'excède pas les 45 000 euros par candidat, et l'UMP m'a donné, comme à tous les autres, 6 000 ou 7 000 euros, pas plus. » En cherchant dans ses agendas, Pierre Lellouche a indiqué à Libération avoir retrouvé trace d'une réunion à l'Assemblée nationale ce jour-là, mais sans traiteur ou son et lumière.

     

    « SI L'ON VEUT PAYER 4 À 5 FOIS LE PRIX, RIEN NE NOUS EN EMPÊCHE »

    Ce chiffre exorbitant de 299 000 euros revient régulièrement dans les facturations d'événements par Bygmalion, note la journaliste de Libération. Comme cette convention du 21 mars 2012 sur le thème « réforme des retraites et sauvegarde du régime par répartition », incluant « 72 000 euros de vidéo [et] 20 000 euros de régie technique ». Et dont le secrétaire national de l'UMP en charge des retraites, Arnaud Robinet, n'a aucun souvenir.

    Ou une autre le 2 mai de la même année, le jour du débat d'entre-deux-tours entreFrançois Hollande et Nicolas Sarkozy, consacrée à l'Europe et qui aurait coûté 300 000 euros. Le quotidien cite également une « convention sur le terrorisme » à 300 000 euros, qui aurait donné lieu « à la publication d'un argumentaire de 4 pages ». « Ca fait cher la page », a ironisé « un cadre de l'UMP » à la journaliste de Libération.

    Interrogé sur le coût de ces événements, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, a expliqué que « les partis peuvent administrer leursfinances comme bon leur semble. Si l'on veut payer 4 à 5 fois le prix, rien ne nous en empêche. » 

    Lire le portrait : Jérôme Lavrilleux, l'ambition d'un lieutenant

    L'affirmation de M. Lavrilleux est exacte. Mais elle ne ravira probablement pas les sympathisants de l'UMP qui ont donné massivement pour aider le parti à réunir 11 millions d'euros, à l'été 2013, après l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel.

    Lire : L'UMP réalise une levée de fonds historique sans solder ses divisions

    BYGMALION CONTESTE TOUTE SURFACTURATION OU RÉTROCOMMISSION

    De son côté, l'agence Bygmalion, par la voix de son avocat, Me Patrick Maisonneuve, a contesté « toute accusation de surfacturations, la marge se situe entre 25 % et 28 %, elle est tout à fait normale par rapport à d'autres structures comparables ». « Nous contestons également toute rétrocommission », a-t-il ajouté.

    La justice pourrait se saisir de ces nouveaux éléments. Le parquet de Paris a déjà ouvert une information judiciaire, début mars, pour « faux », « abus de biens sociaux » et « abus de confiance ». Elle vise implicitement le patron de l'UMP, Jean-François Copé, et la société Bygmalion, agence de communication fondée par deux de ses intimes, Bastien Millot, qui fut son directeur de cabinet à Meaux (ville dont il est le maire) et Guy Alvès, son ancien chef de cabinet à Bercy, quand il était ministre du budget (2004-2007). M. Copé avait annoncé qu'il allait porter plainte pour « diffamation » à l'encontre du Point.

    Lire le décryptage : Si vous n'avez rien suivi de l'affaire Copé


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