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    Fillon, Copé : un "ni-ni" les sépare

    Créé le 26-09-2012 à 18h19 - Mis à jour à 20h38  lien

    Alors que l'actuel patron de l'UMP fait polémique en évoquant le racisme anti-blancs, l'ancien Premier ministre, "pas choqué", prend tout de même ses distances.

    A Paris, le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. (AFP /THOMAS SAMSON)

    A Paris, le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. (AFP /THOMAS SAMSON)
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    Hasard du calendrier, dira-t-on... La présentation du projet de François Fillon ce mercredi matin a coïncidé avec la publication sur le Figaro.fr d'extraits du "manifeste pour une droite décomplexée", le dernier livre de Jean-François Copé dans lequel il évoque, comme le Front national avant lui, le "racisme anti-blanc". "Un racisme anti-blanc se développe dans les quartiers de nos villes où des individus -dont certains ont la nationalité française- méprisent des Français qualifiés de 'gaulois' au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux", écrit le secrétaire général de l'UMP dans son livre, le jugeant "tout aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme". 

    Un"tabou" que le secrétaire général de l'UMP souhaite lever, quitte à lancer une nouvelle polémique à deux mois de l'élection interne. Quitte aussi à être accusé de droitiser sa campagne pour regagner le coeur des militants, alors que les sondages successifs auprès des sympathisants le donnent toujours perdant.

    Devant la salle Artistide de l'Assemblée nationale où François Fillon se prépare à développer son programme, ses deux lieutenants Eric Ciotti et Laurent Wauquiez éludent les premières questions sur le sujet et arguent qu'ils n'ont pas pris connaissance des propos de Copé. "Il est dans la dénonciation, nous sommes dans la proposition", commente seulement un membre de l'entourage du candidat à la présidence de l'UMP.

    "C'est une différence entre François Fillon et moi"

    Mais sitôt la présentation du "projet pour le redressement France" de l'ancien Premier ministre achevée, la polémique revient sur le tapis. François Fillon n'est pas "choqué" que son adversaire reprenne les mots sur Front national. Mais en creux, il réprouve la méthode : "moi, je condamne toutes les formes de racismes". Et insiste sur la nécessité de rappeler que "la France n'est pas un pays raciste" et surtout "d'y apporter des réponses".

    C'est ensuite une autre citation de Jean-François Copé que François Fillon est invité à commenter. Dans une interview titrée "Veut-on un Hollande de droite?" accordée au "Point", le maire de Meaux reproche à l'ancien Premier ministre de n'avoir pas toujours respecté la consigne du "ni-ni" (ni front républicain, ni Front national). "C'est une différence entre François Fillon et moi: je n'appellerai jamais à voter pour le PS, qui est allié avec l'extrême gauche de Mélenchon", souligne Jean-François Copé dans l'hebdomadaire.

    "Il y a des différences d'histoires, de personnalités, de parcours, mais pas sur l'essentiel", assure pourtant François Fillon. Et sur la question du "ni-ni", le député de Paris qui s'auto proclame "inénervable" se braque un peu. "Je suis contre le FN, je vote contre le FN, point", répond-il comme il l'avait fait lors des élections cantonales, en contradiction avec Nicolas Sarkozy. Dans l'entre deux tours, en mars 2011, François Fillon, devant les députés de la majorité, avait appelé à la "responsabilité" face au FN et à voter "contre" le parti frontiste en cas de duel PS-FN, tandis que Jean-François Copé et l'Elysée avaient opté pour la stratégie du ni alliance avec le FN ni front républicain.

    "Il faut distinguer les situations"

    "Je ne voterai jamais pour un candidat du FN, et jusqu'à maintenant, je n'ai jamais voté pour un candidat du PS", poursuit-il. Quand on lui demande quelle consigne il pourrait adresser aux électeurs lors des prochaines élections si il était élu à la tête de l'UMP, le candidat annonce avec précautions qu'il ne se prononcera qu'après en avoir débattu avec les militants. 

    "Il faut distinguer les situations où la France est en danger et puis les élections locales", glisse-t-il toutefois, rappellant que le PS avait appelé à voter pour Jacques Chirac au second tour de la présidentielle en 2002.


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    La droite fossilisée dans l’après sarkozysme

    Lorsqu’ils ont popularisé le processus de la primaire à l’automne 2011, les socialistes ne se doutaient pas des ravages que cela causerait sur la droite.

    On y est. L’UMP va élire dans deux mois un nouveau président mais le gagnant n’aura pas pour autant remporté la bataille du leadership.

    La vraie échéance est reportée à 2016 lorsque les candidats à la candidature présidentielle s’affronteront en primaire. Or, personne ne peut dire aujourd’hui qui sera le mieux placé pour remporter la mise.

    De ce doute découlent les difficultés de la droite à se reconstruire. L’UMP peut bien élire un nouveau chef, elle est balkanisée pour au moins quatre ans . Pourcompliquer la donne , le vaincu de 2012 n’a pas tiré sa révérence. Nicolas Sarkozy est toujours là, muet dans les media et cependant omniprésent.

    Dans le cœur des sympathisants, il reste de loin le favori , devançant nettement François Fillon et Jean- François Copé. Dans l’opinion, sa cote de popularité remonte au gré des difficultés qu’éprouve l’exécutif à saisir la gravité de la crise.

    44% des français jugent que s’il était réélu il mènerait une meilleure politique que François Hollande ( sondages Louis Harris Interactive pour LCP paru en début de semaine ). C'est un score élevé pour un battu de fraîche date qui avait en outre suscité pendant toute la campagne un anti sarkozysme virulent.

    Comme Nicolas Sarkozy ne dit rien sur son avenir politique , probablement parce qu’il n’en sait rien lui-même , personne ne peut affirmer qu’il sera candidat en 2017 mais nul ne peut exclure qu’il pourrait l'être.

    En outre, il téléphone beaucoup aux uns et autres. Et laisse ses amis s’organiser en association avec mission de défendre le bilan contre tous ceux qui seraient tentés de pratiquer le droit d’inventaire.

    Pour tous les prétendants à la succession, c’est une torture : comment rompre ? Comment tuer le père ? Comment signifier à Nicolas Sarkozy que son temps est passé ? François Fillon s’y est un peu risqué en répétant que sur la question des déficits il aurait fallu aller plus vite. Mais c’était dit avec d’infinies précautions et sans grande insistance pour ne pas heurter la sarkomania des militants que Jean- François Copé tente de détourner à son profit en envoyant fleurs sur fleurs à l’ancien président.

    Pour tenter de rompre ce jeu puéril, Xavier Bertrand ose cette question dans le Point : « comment reconstruire l’UMP si on attend tous les jours un signe de la part de Nicolas Sarkozy ? ». Mais pas plus que les autres, il ne fournit la réponse.

    En 2004, l’UMP était devenue l’instrument de conquête de Nicolas Sarkozy . En 2012, elles est fossilisée par lui .


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    L'UMP se radicalise pour plaire à ses militants

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-09-22T09:45:03+02:00" itemprop="datePublished">22.09.2012 à 09h45    </time>
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    <figure class="illustration_haut"> Jean-Francois Copé et Francois Fillon, à Paris, le 26 mai. </figure>

    C'est le symptôme d'un certain raidissement à droite. Le bureau politique de l'UMP a décidé, mercredi 19 septembre à l'unanimité, de lancer une pétition pour que les Français fassent "connaître directement leur opposition" au droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, prmoesse de campagne de François Hollande dont la mise en œuvre est annoncée. En plein duel Copé-Fillon pour la présidence du parti, le sujet revient à point nommé pour remobiliser le parti.

    L'opération est un succès, se réjouit-on à l'UMP, car moins de 48 heures après son lancement sur le site Internet du parti, la pétition comptait plus de 75 000 signataires, vendredi 21 septembre, à 16 heures. Le parti va également diffuser 2 millions de tracts bleu-blanc-rouge "Non au droit de vote des étrangers" dans toute la France afin de permettre à ceux qui n'ont pas d'accès au Web de participer de signer la pétition sur ce tract.

    "RADICALISATION DE L'ÉLECTORAT DE DROITE"

    Le principal parti d'opposition lance son offensive au moment où des enquêtes d'opinion affirment que les Français sont de plus en plus opposés à ce projet. 63 % s'expriment contre, dans un sondage de l'institut CSA pour RTL, diffusé jeudi 20 septembre, et 61 % y sont opposés dans une enquête IFOP pour le site d'informations Atlantico publiée mercredi (voir le PDF).

    Dans l'enquête de l'IFOP, l'opinion des sympathisants de gauche, qui restent en grande majorité favorables à cette mesure, n'a quasiment pas bougé, passant d'un taux d'adhésion de 76 % en décembre à 72 % aujourd'hui. Le sondage montre ce sont principalement les sympathisants UMP et du FN qui y sont de plus en plus opposés. Les sympathisants UMP favorables au projet passent de 37 % à 11 % sur la même période, tandis que ceux du FN étaient 20 % pour et ne sont plus aujourd'hui que 8 %.

    Le droit de vote des étrangers aux élections locales est "un thème qui mobilise chez les sympathisants de l'UMP et du FN, car il est perçu comme un chiffon rouge", observe le directeur adjoint de l'IFOP, Frédéric Dabi. Pour ce dernier, les résultats du sondage réalisé par son institut traduisent "une radicalisation de l'électorat de droite". Elle "intervient dans un contexte de repli identitaire, résultant de la stratégie de droitisation de l'UMP, impulsée par Nicolas Sarkozy à l'occasion du discours de Grenoble à l'été 2010", ajoute-t-il.

    "POTENTIEL ÉLECTORAL"

    La tonalité de la campagne présidentielle de M. Sarkozy a également contribué à ce raidissement de la base UMP. Le président-candidat avait largement utilisé ce sujet comme angle d'attaque à l'encontre de M. Hollande. Il avait par exemple accusé son adversaire " de proposer un vote communautariste", lors du débat d'entre-deux-tours.

    M. Sarkozy a mobilisé le peuple de droite contre le droit de vote des étrangers car "il a perçu le fort potentiel électoral de cette posture, qui lui a permis de fédérer sa base électorale autour de ce totem", estime Thomas Guénolé, politologue au Cevipof. "On n'a fait campagne que là-dessus pour le second tour", reconnaît un responsable UMP. Pour ce dernier, la stratégie s'est révélée payante : "Au soir du 6 mai, Sarkozy gagne vingt points par rapport au premier tour, sans aucun ralliement."

    DÉJÀ, CHIRAC EN 1988...

    M. Sarkozy n'est pas le premier à surfer sur ce sentiment de rejet. En 1988, Jacques Chirac avait déjà dénoncé en pleine campagne présidentielle la volonté de M. Mitterrand d'appliquer cette proposition. La réélection du premier président de la Ve République entraînerait, "pour l'immigration, le retour au laxisme des années 1981-1985, avec, en plus, le droit de vote donné aux étrangers", dénonçait alors le candidat du RPR. Un an plus tôt, M. Mitterrand avait redit être "de ceux qui pensent que ce droit devrait être étendu".

     

     

    En 1990, Alain Juppé, alors secrétaire général du RPR, avait déjà lancé une pétition contre le droit de vote des étrangers, qui avait recueilli près d'un million de signatures.

    L'UMP réédite donc l'opération aujourd'hui, après celles lancées en octobre par le collectif de la Droite populaire, représentant l'aile droite de l'UMP, dix jours avant celle du Front national, pour s'opposer à la proposition, inscrite à l'époque dans le projet présidentiel du PS.

    "DÉBAT TRÈS ANCIEN"

    "Le sujet a toujours fédéré l'électorat de droite car il fait partie de son identité", souligne le politologue au Cevipof. Si, depuis trente ans, les majorités de gauche promettent de mettre en place cette proposition, sans jamais s'exécuter, la droite républicaine s'y oppose en effet depuis aussi longtemps... Et même beaucoup plus longtemps, rappelle l'historien Pascal Blanchard.

    "La question de savoir s'il faut accorder la citoyenneté pleine et entière ainsi que le droit de vote à certaines populations est un débat très ancien. Il est lié à l'histoire coloniale de la France et s'est porté sur les populations vivant dans les colonies françaises. La controverse est née dans la classe politique au moment où l'Algérie est devenue un département français en 1848", explique le chercheur du CNRS.

    Le débat s'est poursuivi jusqu'à la décolonisation, avant de se cristalliser à partir de 1981 autour de la 80e des 110 propositions de François Mitterrand. "Historiquement, la droite française s'est constamment opposée dans sa majorité à accorder l'extension du droit de vote", abonde le politologue au Cevipof.

    "UNE OCCASION POUR LA DROITE DE RESSOUDER SA BASE"

    "En Europe, tous les partis populistes surfent sur le thème du droit de vote des étrangers donc en France, la droite républicaine et nationale ne peut pas laisser passer l'occasion de ressouder sa base", estime Pascal Blanchard. Selon ce dernier, l'électorat de droite est très sensible à cette proposition, et y est massivement opposé, car "l'Europe est dans une phase de repli sur soi et d'inquiétude face aux pays arabes, africains et asiatiques. Une part de ses habitants manifestent une sorte de protectionnisme civilisationnel, en ayant peur d'être envahis par celui qui ne nous ressemble pas". "Depuis les attentats du 11-Septembre, la peur du musulman a exacerbé ce sentiment", selon lui.

    Pour les chercheurs, c'est davantage la question de savoir à quels étrangers on accorde le droit de vote qui hérisse la droite. En 1992, quand le traité de Maastricht a accordé le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales pour les ressortissants de l'Union européenne, les ténors du RPR ne s'y étaient pas opposés, soulignent-ils. 

    Depuis l'appel de 77 députés socialistes, lundi 17 septembre, dans Le Monde, réclamant une mise en œuvre rapide du droit de vote aux étrangers non communautaires, les deux rivaux pour la présidence de l'UMP et l'ensemble des dirigeants du parti ont réaffirmé leur opposition totale à ce projet de l'exécutif. François Fillon a ainsi demandé "solennellement" à M. Hollande de renoncer à ce projet, alors que M. Copé a exigé un référendum.

    Leurs prises de position interviennent dans un contexte particulier : celui de la campagne interne pour la présidence UMP. La radicalité de leur discours tend à coller aux aspirations des 264 000 adhérents du parti, appelés à voter au congrès de novembre et qui campent sur une ligne plus radicale que les sympathisants.

    Pour l'emporter, M.Copé tente d'apparaître comme celui qui fait preuve de la plus grande fermeté dans les domaines de la laïcité, de l'immigration et de la sécurité. Le maire de Meaux (Seine-et-Marne) rappelle constamment qu'il est à l'origine de la loi interdisant le voile intégral, et devrait encore durcir le ton dans son Manifeste pour une droite décomplexée (Fayard, 11,90 euros), publié fin septembre.

    Le camp Copé promet "des propositions fortes" dans les domaines régalien et économique dans cet ouvrage, qui sera "le support programmatique" de sa campagne. "Cela ne va pas le faire monter en popularité mais ça va plaire aux militants", anticipe un copéiste. "Pour l'instant, Copé va chercher le vote militant. Ensuite, il aura quatre ans pour rassembler" explique un autre.

    Face à cette surenchère à droite, François Fillon n'entend pas se laisser enfermer dans le rôle du modéré ni se laisser déborder. Pour donner des gages aux militants, l'ancien premier ministre tient un discours ferme sur les sujets régaliens, en proposant par exemple une politique d'assimilation obligatoire pour les immigrés.

    Lire : Le duel Copé-Fillon favorise la droitisation de l'UMP

    La participation des résidents étrangers aux scrutins locaux divise pourtant au sein même de la droite. Dans le passé, des personnalités de centre droit se sont d'ailleurs montrées favorables à la participation des résidents étrangers aux scrutins locaux, tels Jean-Louis Borloo et Gilles de Robien en 2000, Philippe Séguin l'année suivante et le député UMP, Yves Jégo, en 2002, qui fait aujourd'hui partie des centristes regroupés autour de M. Borloo. A terme, ce durcissement de la droite républicaine peut laisser un espace aux centristes.

    </article>

     


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    Bayrou tend la main à Borloo

    AFP Publié <time datetime="23-09-2012T11:11:00+02:00;" pubdate="">le 23/09/2012 à 11:11</time>

    Le président du MoDem, François Bayrou, a tendu la main aujourd'hui à Jean-Louis Borloo, fondateur d'un nouveau parti, l'UDI, regroupant des centristes, des radicaux et des indépendants, en lui proposant de travailler ensemble à l'unité de la famille centriste.

    "J'ai toujours été un militant de l'unité du centre qui est la condition indispensable pour que le centre existe dans la vie politique française", a expliqué l'ex-candidat à la présidentielle, invité au "Grand rendez-vous Europe1/i>TELE/Le Parisien. "Alors, je dis à Jean-Louis Borloo: si c'est vraiment l'unité qui est le but à atteindre, faisons-la ensemble", a-t-il lancé.


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  • Sarkozy va créer une fondation en octobre

     

    Par Nicolas Poincaré, Alexandre Kara avec Charles Carrasco

    Publié le 21 septembre 2012 à 19h50 Mis à jour le 21 septembre 2012 à 20h53 
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    © REUTERS

    INFO E1 - L'ex-président va diriger une fondation "sur les affaires internationales", selon l'essayiste Guy Sorman.

    L'ancien président ne compte pas rester inactif. Nicolas Sarkozy va lancer à la mi-octobre la création d'une fondation sur le modèle des ex-chefs d'Etat américains, "Clinton" et "Carter" a annoncé sur Europe 1, l'un de ses proches, l'essayiste, Guy Sorman. Son intitulé précis n'est pas encore connu. Dans l'entourage de l'ancien président, on dément les propos de Guy Sorman et on assure qu'aucune "annonce ne sera faite en octobre".

    Toutefois, ce proche du chef de l'Etat a fourni de nombreux détails sur le projet. "Sa décision est prise. Il va lancer, dans les semaines qui viennent, une initiative d'un genre tout à fait nouveau en France qui, à mon avis, manquait à notre pays. C'est une grande fondation sur le modèle de ce qui existe aux Etats-Unis, que dirige Bill Clinton ou l'ancien président Carter", a précisé sur Europe 1 Guy Sorman. L'officialisation doit intervenir "lors d'une conférence à New York" prévue devant des acteurs économiques du monde entier, selon des informations précédemment révélées par Europe 1.

    >>> A lire : INFO E1 Sarkozy bientôt conférencier à New York

    "Il a consulté Carter, Clinton"

    Nicolas Sarkozy contre-attaque dans l'affaire Bettencourt.

    © Reuters

    Il s'agit d'une "fondation que Nicolas Sarkozy dirigera. Son rôle sera d'intervenir dans les grandes affaires internationales pour faire progresser la démocratie, pour faire progresser les droits de l'homme. Ce sont des questions qui lui tiennent à cœur. Pour intervenir dans des conflits insolubles, tels que la Syrie", affirme Guy Sorman, dans Europe 1 soir.

    Pour cette fondation, il faut "un homme d'action à sa tête", avec "une capacité à lever des fonds", précise ce proche de l'ancien président. "Il a consulté Carter, Clinton et quelques autres font cela", précise-t-il.

    "C'est Sarkozy reloaded"

    L'ancien président ne serait pas seul dans ce projet. "Il a une équipe autour de lui. En particulier, une jeune femme remarquable qui est Consuelo Remmert (la demi-sœur de Carla Bruni-Sarkozy, ndlr). Il a une équipe qui maîtrise bien les questions internationales, qui est bien respectée dans le monde", ajoute l'essayiste.

    Cette nouvelle fonction "n'est pas le retour de Sarkozy. C'est Sarkozy reloaded", martèle Guy Sorman avant d'ajouter : "c'est le nouveau Sarkozy, pour un nouveau métier".


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