• Le Point.fr - Publié le 22/08/2012 à 12:29 - Modifié le 22/08/2012 à 16:20

    Dans une interview au "Point", l'ancien Premier ministre prône la fin des 35 heures et l'augmentation du temps de travail des fonctionnaires.

    François Fillon est en convalescence dans sa maison de Solesmes, dans la Sarthe.

    François Fillon est en convalescence dans sa maison de Solesmes, dans la Sarthe. © Élodie Grégoire / Le Point

     

    Cette fois-ci, il est parti ! Dans une interview à paraître jeudi dans Le Point, François Fillon, grand favori dans la course à la présidence de l'UMP, se livre longuement sur ses ambitions, ses regrets, ses valeurs et ses relations avec Nicolas Sarkozy. Surtout, il annonce un programme de "réformes radicales". Un acte de candidature pour 2017 ? Extraits :

    35 heures

    "On ne peut pas prétendre conserver une monnaie européenne et réussir la réindustrialisation avec une exception française pareille. Depuis dix ans, nous avons essayé toutes les formules d'assouplissement. Il faut maintenant poser la question sans tabou. Je propose de donner la possibilité de négocier le temps de travail, entreprise par entreprise, dans la limite de la législation européenne."

    Temps de travail des fonctionnaires

    "L'augmentation du temps de travail dans les fonctions publiques a été un élément-clé du plan de redressement en Allemagne. Cela doit évidemment s'accompagner d'un geste sur les salaires."

    Chômage

    "L'indemnisation doit être liée à la formation, et non au chômage. Il s'agit de positiver, que les périodes d'interruption de travail ne soient pas vécues comme un déclassement, mais comme un temps mis à profit pour se former."

    Citoyenneté

    "Je voudrais remettre en place l'idée de Charles Pasqua de demander aux jeunes nés en France de parents étrangers de choisir formellement la nationalité française à 18 ans, et ce, lors d'une cérémonie."

    Europe

    "La zone euro doit se doter d'un vrai gouvernement économique, capable de définir une politique budgétaire et de la faire respecter. Ce gouvernement serait contrôlé dans un premier temps par une délégation du Parlement européen et des parlements nationaux."

     

    Le Point n° 2084 - Jeudi 23 août 2012


    votre commentaire
  • UMP: Copé souhaite un débat avec Fillon

    avec Reuters Mis à jour <time class="updated" datetime="21-08-2012T11:39:00+02:00;">le 21/08/2012 à 11:39</time> | publié <time datetime="21-08-2012T09:29:00+02:00;" pubdate="">le 21/08/2012 à 09:29</time> lien

    Jean-François Copé, qui devrait se déclarer dimanche candidat à la présidence de l'UMP, a déjà souhaité un débat public avec celui qui s'annonce comme son principal rival, François Fillon.

    "Oui, moi je suis très favorable de manière générale à ce qu'il y ait des débats publics", a répondu aujourd'hui le secrétaire général du principal parti de droite français à la question de savoir s'il souhaitait débattre avec l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui a déjà annoncé sa candidature. "Oui, mille fois, parce que je pense que les débats, c'est très important, ça permet de dire les choses, ça permet de s'expliquer", a ajouté sur RMC et BFM-TV Jean-François Copé, qui est largement devancé par François Fillon chez les sympathisants de l'UMP dans les sondages.
    VIDEO


    Sa candidature ne fait cependant aucun doute et sera officielle dimanche. "Je serai amené dimanche à dire aux militants quelle est mon intention et surtout, au-delà de ça, quelle est la vision que je propose pour l'avenir de l'UMP et de la droite en général", a-t-il dit aujourd'hui. Jean-François Copé a évoqué en outre un "lien singulier" avec Nicolas Sarkozy, comme pour se revendiquer de l'héritage de l'ancien président.

    La guerre des chefs à l'UMP ne se résumera pas à un duel entre Jean-François Copé et François Fillon puisque Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire sont eux aussi candidats.

    D'autres, comme Xavier Bertrand et Christian Estrosi, pourraient également briguer la tête d'un parti qui rêve de reconquête après ses échecs face aux socialistes aux élections présidentielle et législatives du printemps.
    VIDEO

    Aux termes des statuts de l'UMP, les quelque 250 000 adhérents à jour de cotisation seront appelés à voter lors d'un scrutin majoritaire à deux tours pour leur candidat. Le vainqueur de l'élection sera proclamé lors d'un congrès prévu fin novembre.


    votre commentaire
  • UMP : tous les candidats (ou presque) dans les starting-blocks

    Créé le 20-08-2012 à 17h31 - Mis à jour à 19h27

    La déclaration de candidature de Jean-François Copé, qui devrait intervenir dimanche prochain, devrait finir de lancer la bataille pour la présidence du parti.

    Jean-François Copé (c) Afp

    Jean-François Copé (c) Afp
    Sur le même sujet
    Les vidéos

    Immobilisé depuis déjà plusieurs semaines après une chute en scooter en Italie, François Fillon tente tant bien que mal de garder son avance sur Jean-François Copé. Ses lieutenants, Valérie Pécresse, Eric Ciotti et Laurent Wauquiez, malgré l'absence du candidat, ont tenu à maintenir l'ascension du Mont Mézenc organisée dimanche 19 août en Haute-Loire. Un rendez-vous que Laurent Wauquiez souhaite pérenniser les années à venir. "Gravir la montagne, c'était le symbole que le congrès allait être une longue marche et qu'il partait à la conquête du parti", a expliqué l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur.

    Selon le dernier sondage, paru dans le "JDD", l'avance de l'ancien Premier ministre sur l'actuel secrétaire général de l'UMP se réduit mais reste confortable. Les sympathisants UMP interrogés lui accordent 48% contre 24 % à Copé (soit 3 points de plus que lors du dernier sondage Ifop au mois de juillet).

    En convalescence forcée dans la Sarthe, François Fillon peut se consoler avec les soutiens qui continuent d'être annoncés, notamment celui de Jean Leonetti, député de la 7e circonscription des Alpes-Maritimes. Celui aussi des 142 élus et cadres parisiens signataires d'un appel à voter pour lui.

    Un texte qui répond en outre à l'appel lancé à la mi-juillet par une vingtaine d'élus parisiens, dont l'ex-ministre Rachida Dati, en faveur d'une candidature de l'actuel secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.

    Pour contrecarrer l'actualité copéiste qui s'annonce chargée en fin de semaine, François Fillon effectuera sa rentrée politique dimanche dans la Sarthe.

     

    • Copé, le challenger

    Le suspens est insoutenable... Enfin, jusqu'à dimanche 26 août, date à laquelle, Jean-François Copé officialisera sa candidature à la présidence de l'UMP, lors du rassemblement de son club Génération France à Châteaurenard dans les Bouches-du-Rhône. Une annonce qui devrait finir de lancer la bataille du congrès que l'actuel secrétaire général livre à son principal concurrent, François Fillon.

    Jean-François Copé sera également présent, la veille, à la toute première réunion des amis de Nicolas Sarkozy qui se tiendra à Nice. Pendant l'été, Jean-François Copé a visité de nombreuses fédérations, comme à Ajaccio où il a tenu ce week-end une réunion publique avec 200 militants. Accusé de faire campagne avec les moyens du parti, le secrétaire général assure qu'il est dans ses fonctions.

    Jean-François Copé aura donc trois mois pour inverser la tendance et rattraper son retard. Il peut d'ores et déjà compter sur le soutien de Christian Jacob, Luc Chatel, Roger Karoutchi, Hervé Novelli et Marc-Philippe Daubresse, de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin ou encore de la fédération des Bouches-du-Rhône. 

     

    • NKM, la troisième voie ?

    C'est pour l'instant la seule autre candidate qui se détache derrière François Fillon et Jean-François Copé. Mais Nathalie Kosciusko-Morizet reste loin derrière (7% des sympathisants l'imaginent à la tête de l'UMP selon l'enquête du "JDD").

    Dans la "NKM mobile", l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy a fait le tour des plages françaises accompagnée de jeunes militants.

    L'ancienne ministre de l'écologie revendique sa filiation avec le sarkozysme même si elle se défend d'être "candidate au remplacement de Nicolas Sarkozy". Elle souhaite, selon ses propres dires, "incarner une troisième voie" dans le duel Copé-Fillon. Elle devrait présenter son projet d'ici une semaine.

     

    C'est le dernier en date à s'être lancé. L'ancien ministre de l'agriculture a annoncé sa candidature, dimanche 19 août dans une interview au "Figaro". Celui qui est souvent qualifié de "bébé Chirac", qui a longtemps travaillé aux côtés de Dominique de Villepin, avant d'être chargé par l'UMP de la rédaction du projet présidentiel, souhaite être "le candidat du renouveau". 

    Côté soutien, Bruno Lemaire affirme dans la même interview avoir reçu celui d'une trentaine de parlementaires et avoir déjà plus de 1.000 parrainages de militants [il en faut 8000 pour pouvoir être candidat, Ndlr]. Son projet pour l'UMP s'articule autour de trois "axes", comme il l'explique sur Twitter : d'abord "renforcer le rôle des militants en consultant, en aidant les oppositions locales, en créant un référendum d'initiative militante" ; " assurer le renouvellement, par le non-cumul des mandats, la limitation du nombre de mandats successifs à 3, la formation des jeunes" ; faire une place aux sympathisants, débattre plus, donner une autonomie aux centristes dans l'UMP sous forme de coalition."

     

    • Christian Estrosi, l'anguille

    Le Maire de Nice entretient le mystère sur son éventuelle candidature. Cela ne l'empêche pas de revendiquer déjà 3.000 parrainages.

    Christian Estrosi, aujourd'hui secrétaire général de l'association des Amis de Sarkozy, accueillera dans sa ville la première réunion de l'association présidée par Brice Hortefeux, qui se tiendra vendredi et samedi. Ce n'est qu'après qu'il fera savoir s'il est ou non candidat.

     

    "N’attendez pas de moi que j’annonce mon soutien à François Fillon ou Jean-François Copé. En ce moment, je suis dans une démarche d’indépendance", avait déclaré début juillet l'ancien ministre du Travail laissant entendre qu'il pourrait lui aussi se lancer dans la bataille. Le député-maire de Saint Quentin tâte le terrain avant de se prononcer. Fin juillet, il a fait savoir qu'il s'était entretenu avec Fillon et Copé : "les deux voulaient me voir et connaître mes intentions". Depuis, silence radio sur ses ambitions.


    votre commentaire
  • Bruno Le Maire : « Pourquoi je suis candidat »

    Mots clés : ,

    Par Jean-Baptiste Garat Mis à jour <time class="updated" datetime="19-08-2012T22:34:00+02:00;">le 19/08/2012 à 22:34</time> | publié <time datetime="19-08-2012T18:34:00+02:00;" pubdate="">le 19/08/2012 à 18:34   </time>
    lien

    Bruno Le Maire: «La reconstruction passe par la victoire aux élections locales de 2014.»
    Bruno Le Maire: «La reconstruction passe par la victoire aux élections locales de 2014.» Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

    INTERVIEW - Pour l'ancien ministre, l'élection du président de l'UMP ne peut « se résumer à un duel Fillon-Copé ».

    LE FIGARO. - Vous vous étiez donné l'été pour décider de votre candidature. Le moment est-il venu?

    Bruno LE MAIRE. - Oui, je suis candidat à la présidence de l'UMP. La droite est dans une situation sans précédent depuis 1958. Elle a perdu quasiment tous les pouvoirs locaux et nationaux. Si nous voulons que l'UMP retrouve le chemin de la victoire, il faut un renouveau profond de nos idées, de nos pratiques politiques et des personnes. Je veux être le candidat qui porte ce renouveau. Sur mon site Internet, j'ai présenté mes solutions en quatre volets: Union politique européenne, liberté d'entreprendre, restauration de l'autorité, renouvellement de notre famille politique. Ce projet a suscité de larges débats. J'ai aussi reçu le soutien d'une trentaine de parlementaires. Ma campagne sera dirigée par le sénateur Gérard Cornu, avec les députés Laure de La Raudière et Antoine Herth. Ma candidature est une démarche collective, pas une aventure solitaire. Je m'étais également fixé comme objectif d'obtenir au moins 1 000 parrainages ; je les ai largement dépassés.

    La multiplication des candidatures  ne conduit-elle pas à la guerre des chefs?

    Au contraire! C'est une richesse d'avoir plusieurs candidats de la valeur et du ­talent de François Fillon, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Estrosi ou Xavier Bertrand. La crainte des militants est que la campagne se résume à un duel Fillon-Copé alors que nous avons besoin de débat.

    Comment doit se dérouler ce débat?

    Je propose un débat public entre tous ceux qui se seront déclarés avant la date limite de dépôt des candidatures. Les militants pourront alors parrainer un candidat en connaissance de cause.

    Y a-t-il des divergences entre vous?

    Nous verrons! Mais si nous voulons être entendus par les Français, nous devons clarifier nos idées et dire qui nous sommes. La doctrine de notre famille politique ne doit pas être un robinet d'eau ­tiède: nos propositions doivent être ­fortes et assumées.

    Par exemple?

    Sur l'Europe: la sortie de la crise économique passe par plus d'Europe et par une autre Europe. Elle suppose la mise en ­place d'un gouvernement économique et d'un ministre des Finances européen, comme Nicolas Sarkozy le proposait. Elle requiert une Europe qui défend mieux ses intérêts: la réciprocité commerciale doit prendre le pas sur le dogme absolu du ­libre-échange. Elle exige des institutions plus claires et plus démocratiques. L'UMP doit assumer le choix d'une Union politique européenne devant laquelle les socialistes reculent.

    Êtes-vous favorable à la mise en place de courants au sein de l'UMP?

    Je crains que cela soit facteur de divisions, alors que plus que jamais nous avons besoin de rassemblement. Respectons l'histoire de l'UMP. Ses fondateurs, Alain Juppé puis Nicolas Sarkozy, ont voulu rassembler la droite et le centre. Cette idée est une des conditions des victoires locales et nationales à venir. Je suis donc défavorable à la reconstruction d'un centre hors de l'UMP. En revanche, le centre pourrait gagner en autonomie au sein de notre famille en nous inspirant du fonctionnement de la CDU et de la CSU. Redonnons en priorité la parole aux militants. Je propose des consultations régulières des militants sur les sujets les plus importants et la possibilité de référendums d'initiative militante.

    Le président de l'UMP élu cet automne doit-il être le candidat de 2017?

    Il ne faut surtout pas confondre les échéances. La droite est aujourd'hui déboussolée. La reconstruction passe par la victoire aux élections locales de 2014. Rien ne sera possible en 2017 si nous ne gagnons pas en 2014. Pour cela, il ne suffira pas de parier sur un échec de la gauche: il faut renouer maintenant le dialogue avec les Français.

    Quelle doit être la place de Nicolas Sarkozy?

    Il garde évidemment une place essentielle dans notre famille politique. Il a occupé les fonctions les plus élevées, il a su en 2007 renouveler le débat politique. Et il a une expérience nationale et internationale sans comparaison avec qui que ce soit dans notre famille.

    Peut-il être candidat en 2017?

    Ce sera à lui d'en décider, ce sera à nous de définir comment nous choisirons notre candidat. Je suis favorable à une primaire ouverte, condition du débat et du rassemblement.

    Comme jugez-vous les cent premiers jours de François Hollande?

    Ce sont cent jours pour rien: la majorité socialiste a simplement supprimé toutes les mesures utiles de la majorité précédente. Est-ce juste et efficace de supprimer le dispositif sur les heures supplémentaires? Non. Est-ce juste et efficace de supprimer la franchise de 30 euros sur l'aide médicale d'État? Non. À la rentrée, des décisions majeures se préparent sur le mariage homosexuel et la fin de vie. Sur ses sujets qui engagent l'avenir de notre société, je demande que le président de la République consulte les Français par référendum.


    votre commentaire
  • UMP : une course d'obstacles
    qui fait grincer les dents

     

    Par Jean-Baptiste Garat Mis à jour <time class="updated" datetime="19-08-2012T21:40:00+02:00;">le 19/08/2012 à 21:40</time> | publié <time datetime="19-08-2012T21:39:00+02:00;" pubdate="">le 19/08/2012 à 21:39</time> 

    La recherche des signatures, nécessaire pour se présenter à la tête du parti, est loin d'être aisée, surtout pour les petits candidats.

    Pour les candidats et leurs équipes, c'est une véritable course contre la ­montre: s'ils veulent se présenter devant les militants pour la présidence de l'UMP, ils ­devront, avant le 18 septembre, avoir présenté auprès de la commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales de l'UMP au moins 7924 parrainages de militants à jour de cotisation au 30 juin 2012. Ces parrainages doivent également provenir d'au moins dix départements différents pour valider une candidature. Aucun candidat ou présumé candidat ne conteste cette règle, mais la plupart dénoncent les ­délais trop courts et la complexité des procédures.

    «Priver les candidats d'un accès aux fichiers des adhérents ne nous facilite pas vraiment la tâche», reconnaît Bruno Le Maire, qui revendique «plus d'un millier de promesses» à ce jour. Des promesses et pas encore forcément des parrainages enregistrés en bonne et due forme, comme le soulignent des proches de ­Xavier Bertrand. «Avant le 15 août, nous en étions à près de 2000 promesses, mais nous allons devoir vérifier que les militants remplissent bien toutes les conditions et n'oublient pas de nous envoyer toutes les pièces nécessaires, raconte Damien Meslot. C'est pour ça que nous tablons sur beaucoup plus de 8000 signatures pour ne pas avoir de surprises à la dernière minute.»

    «C'est la croix et la bannière, de recueillir des parrainages en plein été, confirme de son côté Valérie Pécresse, soutien de François Fillon. Quand les militants ont leur carte à jour, ils n'ont pas leur carte d'identité. Ou l'inverse.» L'ancien premier ministre disposerait cependant déjà de «plusieurs milliers de parrainages». La récolte des parrainages ne devrait être qu'une formalité pour le secrétaire général, Jean-François Copé. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui en juillet déjà considérait la procédure comme «un peu vieillotte», essaye de son côté de faciliter la tâche des adhérents. «Dans la caravane, pour notre tournée, nous avons le matériel pour pouvoir immédiatement photocopier la carte d'identité du militant qui nous accorde son soutien», explique-t-elle, en refusant de préciser l'état de sa récolte. «Ne comptez pas sur moi pour participer à ce genre de concours, s'amuse NKM. Je laisse ça aux garçons.»

    LIRE AUSSI:

    » Présidence de l'UMP: les candidats en ordre de bataille


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique