•  
    09 septembre 2012 - 22H23  

     

    En 100 jours, "les socialistes ont fait un agenda" estime-t-on à l'UMP

    A l'UMP, copéistes et fillonistes à l'unisson ont raillé dimanche soir l'intervention télévisée de François Hollande, certains moquant le fait qu'"en 100 jours, les socialistes ont fait un agenda", d'autres un président qui "n'a pas pris la mesure de la situation".

    A l'UMP, copéistes et fillonistes à l'unisson ont raillé dimanche soir l'intervention télévisée de François Hollande, certains moquant le fait qu'"en 100 jours, les socialistes ont fait un agenda", d'autres un président qui "n'a pas pris la mesure de la situation".

    AFP - A l'UMP, copéistes et fillonistes à l'unisson ont raillé dimanche soir l'intervention télévisée de François Hollande, certains moquant le fait qu'"en 100 jours, les socialistes ont fait un agenda", d'autres un président qui "n'a pas pris la mesure de la situation".

    "On s'interroge sur l'impréparation manifeste des socialistes à gouverner. En effet, ce soir, le président de la République a indiqué qu'il allait mettre en oeuvre un agenda du redressement sur 2 ans ! En 100 jours, les socialistes ont fait un agenda !", a estimé Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, dans un communiqué.

    "Après un été aux abonnés absents tant sur le plan de la politique internationale que des affaires intérieures, l'ancien premier secrétaire du PS a tenté de reprendre la main en lançant des incantations quant à la baisse de la courbe du chômage d'ici à un an et en exigeant des partenaires sociaux des solutions pour tout", ajoute-t-elle.

    "A court d'explication face à son propre amateurisme, François Hollande s'en est remis à l'antienne qui lui a servi de martingale pendant la campagne présidentielle: la référence à Nicolas Sarkozy", a ironisé Mme Rosso-Debord, proche du secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.

    De son côté, le député UMP Eric Ciotti, directeur de campagne du candidat à la présidence de l'UMP François Fillon, a jugé, dans un autre communiqué, que "le président de la République semble découvrir chaque jour la difficulté de la tâche".

    "L'intervention de François Hollande ce soir sur TF1 démontre, une nouvelle fois, que le chef de l'Etat n'a pas pris la mesure de la situation économique. Chaque jour, il semble découvrir l'ampleur de la crise qui frappe l'Europe et notre pays", a-t-il estimé.

    "Chaque jour le président de la République, ou son gouvernement, annoncent la convocation d'une nouvelle commission, d'une concertation publique, d'un rapport, d'un agenda... Mais chaque jour qui passe aggrave un peu plus la situation de notre pays et des Français faute de vraies réformes", a ajouté M. Ciotti.

    "Sans cap ni vision, François Hollande ne sait pas ce qu'il veut ni où il va. Face à la crise et face aux urgences nationales, il se contente de remettre son action à 2014. Mais reporter son action à plusieurs années, c'est tout simplement diriger la France à la petite semaine", a renchéri Geoffroy Didier.

    Autre responsable UMP à réagir, Guillaume Peltier a raillé une intervention où le chef de l'Etat, en promettant que "les deux prochaines années permettraient de redresser la France", a confirmé que "ses +Cent jours+ n'ont servi à rien et qu'ils furent des +Jours sans+ pour la France et les Français".

    Evoquant pour sa part un "discours confus et moraliste", l'ancien ministre Thierry Mariani a estimé qu'en "annonçant des mesures tous azimuts, le chef de l'Etat ne cesse de changer de cap". "Attention M. Hollande, le changement ne doit pas être permanent. A force de fixer des caps, vous risquez de perdre le Nord..."


    votre commentaire
  •  

    Les représentants des partis de centre-droit, dont l'ancien ministre Jean-Louis Borloo, ont réaffirmé samedi à Vannes leur volonté de créer un parti commun, le président des Radicaux assurant que cette nouvelle formation verrait le jour dans les prochaines semaines.

    Les représentants des partis de centre-droit, dont l'ancien ministre Jean-Louis Borloo, ont réaffirmé samedi à Vannes leur volonté de créer un parti commun, le président des Radicaux assurant que cette nouvelle formation verrait le jour dans les prochaines semaines.

    Les représentants des partis de centre-droit, dont l'ancien ministre Jean-Louis Borloo, ont réaffirmé samedi à Vannes leur volonté de créer un parti commun, le président des Radicaux assurant que cette nouvelle formation verrait le jour dans les prochaines semaines.

    Les annonces officielles viendront plus tard mais l'affaire semble entendue: plusieurs formations centristes -sans le MoDem de François Bayrou- devraient prochainement se regrouper dans un grand parti sous la présidence du Radical Jean-Louis Borloo.

    "On m'a demandé d'en être le président et j'ai accepté", a confirmé l'ancien ministre de l'Ecologie devant quelques journalistes.

    Réunis à Vannes pour une journée de débats par le sénateur Jean Arthuis, président de l'Alliance centriste, les représentants des différentes formations ont réaffirmé leur volonté de ne plus traîner pour mettre ce nouveau mouvement sur orbite.

    "C'est une affaire réglée. Le parti sera lancé dans les semaines qui viennent", a assuré Jean-Louis Borloo, président du Parti radical.

    A ses côtés se trouvaient le député Jean-Christophe Lagarde, président de Force européenne démocrate (FED), et le sénateur Joël Guerriau, représentant le Nouveau centre d'Hervé Morin.

    Le sénateur MoDem Jean-Marie Vanlerenberghe, proche de François Bayrou, également présent, a expliqué "être un trait d'union, un médiateur" mais n'a pas précisé s'il entendait personnellement participer au nouvel ensemble dont il dit pourtant partager les objectifs.

    "J'étais confiant en arrivant ce matin, je le suis encore plus en vous quittant ce soir", s'est félicité Jean Arthuis à l'issue de la journée qui n'avait pourtant attiré en Bretagne qu'une petite centaine de militants.

    La création du nouveau parti centriste doit s'inscrire dans le prolongement des groupes centristes autonomes de l'Assemblée (29 députés) et du Sénat (30 sénateurs).

    "La nouvelle formation sera un parti de plein exercice ayant des pouvoirs en matière programmatique, d'investiture aux élections et de discipline interne. Il aura son propre financement et les rôles seront clairement répartis entre les différents partenaires", a précisé Jean-Louis Borloo.

    "Ce parti sera transparent et démocratique, une personne une voix", a assuré l'ancien ministre. Il sera "indépendant" mais "clair dans ses alliances" avec la droite, a-t-il ajouté. "L'UMP a le choix dans ses alliances entre nous et le FN mais elle ne gagnera pas seule", a-t-il prévenu.

    Le nouvel ensemble acceptera la double appartenance pour permettre à ceux qui le souhaitent de rester dans leur parti d'origine. Cette configuration nécessitera cependant un changement statutaire pour le NC qui pour l'heure n'accepte pas la participation de ses membres à une autre structure politique.

    Interrogé sur les chances de réussite de ce nouvel ensemble, M. Borloo a estimé que l'échec de François Bayrou à la présidentielle et aux législatives, après avoir tendu la main à la gauche, avait démontré à tous que "l'expérience d'un centre indépendant, sans alliance, était beau, romanesque, mais conduisait à une impasse politique".

    Pour Jean-Christophe Lagarde, le nouveau parti devra être loyal dans ses alliances (avec l'UMP) mais aussi assumer la compétition avec son partenaire de droite.

    "Nous nous sommes séparés parce que nous avons cessé de penser ensemble un projet de société", a souligne le député de Seine-Saint-Denis en référence à l'éclatement des partis centristes, avant d'appeller ses amis "à inventer un nouveau modèle économique pour la France et l'Europe".

    "Il ne suffit pas de se regrouper. Il faut que nous soyons les meilleurs sur les différents sujets si l'on veut asseoir notre crédibilité pour gouverner", a abondé Jean-Louis Borloo.


    votre commentaire
  • UMP : Copé et le "procès d'intention"

     

    Par Charles Carrasco avec agences

    Publié le 7 septembre 2012 à 19h23 Mis à jour le 7 septembre 2012 à 19h52    
    lien

     
     

    Jean-François Copé se dispute la présidence de l'UMP avec François Fillon.

    Jean-François Copé se dispute la présidence de l'UMP avec François Fillon. © REUTERS

    Le secrétaire général de l'UMP s'est défendu d'avoir un accès privilégié au fichier des militants.

    Est-il plus facile de concourir à la présidence de l'UMP lorsqu'on occupe le poste de secrétaire général du parti ? Alors que plusieurs candidats ont déjà fait part de leurs difficultés pour recueillir les parrainages nécessaires dans la course à cette élection, la place prétendument privilégiée de Jean-François Copé a été la cible de critiques. Le secrétaire général a dû monter au créneau vendredi pour y répondre.

    Jean-François Copé a ainsi réfuté sur France Inter les "petits procès d'intention" qui lui sont intentés sur un supposé accès privilégié au fichier des militants, dans sa course aux parrainages face à l'ex-Premier ministre. "Je vois dans la région Ile-de-France qu'il y a énormément de bulletins François Fillon qui circulent. C'est vous dire comme tout cela est aléatoire et finalement assez équilibré dans le reproche", a martelé Jean-François Copé.

    "Des systèmes qui m'échappent"

    François Fillon et Jean-François Copé,

    © REUTERS

    Pour pouvoir briguer les suffrages des militants lors du congrès des 18 et 25 novembre prochains, les candidats doivent avoir obtenu d'ici au 18 septembre les parrainages d'au moins 7.924 adhérents du parti à jour de cotisation au 30 juin, dans dix fédérations au minimum.

    Mais depuis quelques semaines, les candidats ont reconnu leurs difficultés à obtenir les fameux sésames. C'est le cas des anciens ministres, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire qui considèrent que les "règles du jeu" ne sont pas égales. "Les conditions pour être candidat se révèlent telles, qu'en dehors du secrétaire général de l'UMP et du Premier Ministre sortant, il est problématique pour les autres candidats de les remplir", soulignent-ils avec leurs cosignataires dans une lettre.

    >>> A lire : Et les candidats de l'UMP sont...

    "J'ai soutenu l'initiative de Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet d'envoyer par mail à tous les militants la liste des candidats, un bulletin de parrainage vierge, de manière à ce que chacun puisse faire son choix en ayant parfaite connaissance de tous les candidats à la candidature", a répondu Jean-François Copé. Car le temps presse. Cette procédure doit être bouclée le 18 septembre.

    Alors qu'un adhérent de l'UMP s'étonnait d'avoir reçu un bulletin de parrainage au nom de Jean-François Copé alors qu'il ne lui avait jamais adressé ses coordonnées, le secrétaire général de l'UMP s'est défendu : "tout cela est sans doute lié à des systèmes qui même à moi m'échappent", s'est-t-il justifié. "Chacun doit avoir des bouts de listes, c'est ce qui fait ce genre de choses", a-t-il précisé;

    La lettre de François Fillon

    François Fillon, qui fait pourtant figure de favori, avait lui-même écrit mercredi à Jean-François Copé, son principal rival, pour lui demander de faciliter le recueil des parrainages en organisant une opération "permanences ouvertes" les 15 et 16 septembre. Une façon de rendre la manœuvre plus transparente pour tous les candidats.

    © MAXPPP

    "Plusieurs candidats se sont émus de la difficulté de recueillir les parrainages nécessaires à leur candidature", écrit l'ancien Premier ministre dans sa missive, publiée par le JDD.fr. "Il me semble nécessaire, poursuit François Fillon, d'entendre leur argument car aucun d'entre eux ne doit avoir le sentiment d'être écarté de cette élection, faute d'avoir pu sensibiliser nos adhérents à leur démarche", a-t-il ajouté. Après ces appels de nombreux dirigeants du parti, un bureau politique de l'UMP se tiendra mercredi prochain. Les questions d'organisation du scrutin seront sûrement évoquées.

    >>> A lire aussi : Fillon-Copé, les mots pour le dire


    votre commentaire
  • Copé veut la fin de l'Aide médicale d'Etat

     

    Par Europe1.fr avec AFP

    Publié le 4 septembre 2012 à 22h32 Mis à jour le 4 septembre 2012 à 22h32lien

     
     

    Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, a plaidé mardi soir pour la "suppression", "à l'exception des situations d'urgence", de l'Aide médicale d'Etat (AME), créée sous Lionel Jospin et destinée aux étrangers sans papiers et sans ressources.

    "Ce n'est pas possible de continuer comme ça... Moi je propose que cette Aide médicale d'Etat soit supprimée, à l'exception naturellement des situations d'urgence", a-t-il déclaré lors d'un café politique avec des militants UMP organisé à Neuilly-sur-Seine par Jean Sarkozy, le fils cadet de l'ancien président de la République. "Notre pays est généreux et quand quelqu'un est dans une urgence de santé, il faut évidemment être à ses côtés, comme bien entendu pour les (soins aux) enfants", a-t-il dit.

    "Mais, pour le reste, ces soins de confort qui sont pris en charge par la République française au bénéfice de personnes qui sont en France de manière illégale" doivent être supprimés, a ajouté Jean-François Copé sous les applaudissements.


    votre commentaire
  • Estrosi, nouvelle prise de guerre de Fillon

     

    Par Hélène Favier avec AFP

    Publié le 4 septembre 2012 à 17h42 Mis à jour le 4 septembre 2012 à 21h24
    lien

     
     

    L'ancien ministre Christian Estrosi annonce son ralliement à François Fillon dans la course à la présidence de l'UMP

    L'ancien ministre Christian Estrosi annonce son ralliement à François Fillon dans la course à la présidence de l'UMP © REUTERS

    Fillon et Estrosi ont annoncé leur rapprochement lors d'une conférence de presse à Paris.

    Le jour où son rival Jean-François Copé s'affiche avec Jean Sarkozy, François Fillon s'est offert mardi, avec Christian Estrosi, une belle prise dans la course à la présidence de l'UMP.

    Le soutien de l'ancien ministre et maire de Nice a été officialisé lors d'une conférence de presse de François Fillon à son QG de campagne à Paris. Déniant un ralliement, mot qu'il "déteste", le député-maire de Nice, qui envisageait d'être lui-même candidat, a salué la "loyauté exemplaire" de l'ancien Premier ministre envers Nicolas Sarkozy et affirmé qu'il était le mieux à même de favoriser "une vague bleue" aux élections municipales de 2014.



    Les Alpes-Maritimes, l'une des principales fédérations

    Après le président du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, dont il a fait son directeur de campagne pour l'élection des 18 et 25 novembre, François Fillon obtient donc le ralliement du secrétaire général de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy. Un bon point alors qu'il a été accusé ces derniers temps de s'éloigner de l'orthodoxie sarkozyste.

    Christian Estrosi est par ailleurs l'un des hommes forts de la troisième fédération UMP en termes de militants (12.000, derrière Paris et les Hauts-de-Seine). Le troisième personnage-clef de la droite locale est la députée-maire du Cannet, Michèle Tabarot, très puissante dans tout l'ouest du département. C'est elle que Jean-François Copé a choisie pour faire partie, avec Luc Chatel, de son "ticket". "La force militante dans les Alpes-Maritimes, c'est elle", se console-t-on dans l'entourage du secrétaire général de l'UMP.

    Des désaccords avec Ciotti

    Jusqu'à présent, François Estrosi entretenait le suspense sur ses intentions. La semaine dernière, il se disait encore prêt à se lancer dans la bataille et affirmait avoir déjà récolté la moitié des quelque 8.000 parrainages d'adhérents requis. Un attelage avec Henri Guaino était également évoqué mais l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy vient finalement d'annoncer, seul, qu'il était candidat.

    Son ralliement à François Fillon constitue plutôt une surprise tant ses rapports avec Eric Ciotti, longtemps son bras droit, se sont dégradés. Beaucoup à l'UMP misaient plutôt sur sa neutralité. "Mais Estrosi s'est finalement dit que si Fillon remportait l'UMP, il ne pourrait plus empêcher Ciotti de contrôler le département. Là, il pense garder les coudées franches", décrypte une source UMP.

    Les copéistes faisaient mardi contre mauvaise fortune bon coeur. "Fillon, c'est une campagne de notables, nous, une campagne de militants", affirmait l'un d'eux.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique