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    FN : Marine Le Pen lance un collectif

    pour les jeunes actifs

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-09-02T06:24" itemprop="datePublished" pubdate="">02/09/2014 à 06:24 </time>

    EXCLUSIF. Soucieuse de pénétrer la société civile, la patronne du FN présentera dimanche la structure Audace, destinée au 25-35 ans.

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    "Notre responsabilité est d'être prêts au moment où les Français nous appelleront au pouvoir", a expliqué Marine Le Pen lundi soir sur TF1.

    <figcaption>"Notre responsabilité est d'être prêts au moment où les Français nous appelleront au pouvoir", a expliqué Marine Le Pen lundi soir sur TF1. © Miguel Medina / AFP</figcaption></figure>
     
     
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    Tout en appelant sans relâche à la dissolution de l'Assemblée nationaleMarine Le Pen continue de structurer le FN. Dimanche, lors du campus des jeunes frontistes à Fréjus (Var), elle annoncera la création du collectif Audace, une nouvelle structure associative liée au Rassemblement bleu Marine et destinée aux jeunes actifs âgés entre 25 et 35 ans. Audace sera ensuite lancé en grande pompe courant octobre. Ce collectif - qui compte une cinquantaine d'inscrits - entend devenir une plateforme de propositions et de réflexion en organisant conférences ou tables rondes. Le président d'Audace, un juriste de 25 ans prénommé Antoine Mellies, a déjà prévu de faire plancher les jeunes actifs fan de Marine Le Pen sur "la liberté d'entreprendre ou le made in France". "On espère séduire de jeunes entrepreneurs, des cadres ou des fonctionnaires qualifiés grâce à un site web et avec les réseaux sociaux", explique le conseiller municipal FN de Givors (Rhône), encarté depuis 2010.

    Professionnaliser le parti

    Cette nouvelle structure s'inscrit dans le prolongement de Marianne, collectif destiné aux étudiants lancé en mars 2014, et de la structure Racine, dédiée aux enseignants, créée en octobre 2013. Une antenne du collectif Racine pour les lycéens sera d'ailleurs également lancée dimanche et confiée notamment à Ewan Blenner et Mohamed Boudia. L'objectif ? Proposer un engagement à cette jeunesse sensible au discours FN. Selon un sondage Ipsos, 30 % des moins de 35 ans ont voté FN aux élections européennes de mai dernier, soit cinq points de plus que la moyenne nationale. 

    Ces collectifs ont donc pour mission d'implanter davantage le FN et le Rassemblement bleu Marine au sein de la société civile en s'emparant de tous les sujets concernant les lycéens ou les jeunes sur le marché du travail. Juriste au sein d'une entreprise depuis peu, Antoine Mellies se flatte déjà d'avoir fait changer d'opinion l'un de ses supérieurs hiérarchiques : "Si j'avais su dès le début que tu étais au FN je ne t'aurais pas embauché. Mais finalement, tu m'as fait changer d'avis sur ce parti", lui aurait glissé ce dernier. Attachée à la professionnalisation du FN et déjà dans la perspective de la présidentielle de 2017, Marine Le Pen entend bien faire appel à ces pépinières de jeunes, prêts à tous les sacrifices. L'ex-candidate à l'Élysée l'a encore répété lundi soir sur le plateau du 20 heures de TF1 : "Notre responsabilité est d'être prêts au moment où les Français nous appelleront au pouvoir."

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    Marine Le Pen s'accroche au marronnier

    de la double nationalité

    <time>Publié le 29-06-2014 à 11h02Mis à jour à 11h03   </time>lien 

    La présidente du Front national s'empare des incidents qui ont suivi la qualification de l'Algérie pour les 8e de finale de la Coupe du monde pour demander la fin de la double nationalité.

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    Marine Le Pen (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
    Marine Le Pen (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

    "Il faut maintenant mettre fin à la double nationalité" et "arrêter l'immigration", a déclaréMarine Le Pen dimanche 29 juin en réaction aux incidents qui ont suivi la qualification de l'Algérie pour les 8e de finale du Mondial de football, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    Lors du Grand Rendez-vous sur iTélé la présidente du Front national a vu dans ces incidents et dans les précautions policières prévues pour la rencontre Algérie-Allemagne, lundi, "la démonstration de l'échec total de la politique de l'immigration et le refus exprimé, par un certain nombre de binationaux de l'assimilation". "Il faut choisir, être français ou être autre chose", a-t-elle ajouté.

     
     

    Mercredi dernier, lors d'une conférence de presse, la fille de Jean-Marie Le Pen avait déjà agité le sujet : "Ce qui est malheureux avec les matchs de l’Algérie, c’est que qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, de toute façon, on a des violences, des dégradations et des agressions", déclarait-elle alors, avant d’ajouter que "c’est le seul pays avec lequel il y a ce genre de problèmes".

    Et de poursuivre : "Ça doit être des gens qui ont une hostilité, parce que pour détruire des biens, pour s’attaquer à la police française, pour effectuer des dégradations, il ne faut pas être animé par un esprit sportif, il faut être animé par un esprit de revanche (…). Je pense que le gouvernement algérien pourrait peut-être rappeler les binationaux à l’ordre de la même manière que le gouvernement français pourrait le faire, puisqu'une partie semble-t-il sont des binationaux. Même s’ils ont le drapeau algérien plus souvent que le drapeau français", avait-t-elle tenté d'ironiser.

    (avec AFP)


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  • La mairie FN du Pontet va supprimer la gratuité

    des cantines pour les familles démunies

     

    Créé le 25/06/2014 à 19h03 -- Mis à jour le 25/06/2014 à 19h07        lien

    <aside>Illustration d'une cantine scolaire, le 18 décembre 2012.

    Illustration d'une cantine scolaire, le 18 décembre 2012. FRED SCHEIBER/20 MINUTES

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    POLITIQUE - Le maire souhaite par cette mesure «responsabiliser les parents»...

    La mairie Front national du Pontet (Vaucluse) devait valider mercredi soir en conseil municipal la décision de supprimer la gratuité totale de la cantine pour les ménages les plus démunis, une mesure visant à «responsabiliser les parents» que critique vivement l’opposition UMP.

    «Les familles doivent contribuer aux charges collectives. Ce qui est gratuit pour les uns est payant pour les autres, car le coût est supporté par la collectivité. Nous souhaitons responsabiliser les parents. Qui n’a pas 1,57 EUR à verser à la collectivité pour un repas complet et équilibré?», a déclaré à l’AFP Xavier Magnin, directeur de cabinet du maire FN du Pontet, Joris Hébrard, confirmant uneinformation de France Bleu Vaucluse. Cette somme correspond à la demi-gratuité à laquelle pourraient prétendre les parents des 65 enfants concernés, selon Xavier Magnin, le tarif normal du repas étant de 3,15 EUR.

    Les économies ainsi réalisées devraient être de 29.000 euros, d’après Xavier Magnin, précisant qu’une soixantaine de tarifs de régie municipale allaient également être révisés lors de ce conseil. «Les petites rivières font les grands fleuves», a-t-il ajouté.

    L’opposition crie au scandale

    Le leader de l’opposition, Claude Toutain (UMP), a dénoncé sur les ondes de France Bleu Vaucluse une mesure «anti-sociale». «On touche les familles les plus défavorisées, monoparentales, les gens au RSA ou en fin de droit au chômage, alors que le maire s’est octroyé une augmentation de salaire de 44 %, soit 1.000 euros, qui aurait permis de financer 500 repas par mois», a-t-il ajouté.

    «Il faut bien se dire qu’il est de notre devoir, quand on est un peu plus aisé, de venir en aide aux personnes un peu plus en difficulté», a conclu Claude Toutain, dénonçant une décision «absolument scandaleuse».

    Joris Hébrard a remporté les élections municipales avec 42,6 % des voix, devançant de très peu ClaudeToutain (42,5 %).

     20 minutes avec AFP

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    Marine Le Pen incapable de former un groupe

    au Parlement européen

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-06-24T11:04" itemprop="datePublished" pubdate="">24/06/2014 à 11:04</time> - Modifié le <time datetime="2014-06-24T11:07" itemprop="dateModified">24/06/2014 à 11:07</time>

    Le FN ne siégera finalement pas à la conférence des présidents de groupe, qui fait l'agenda du Parlement, et ne touchera aucune subvention.

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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Marine Le Pen et son homologue néerlandais Geert Wilders ne sont pas parvenus à fédérer au moins 25 députés d'au moins un quart des États membres, nécessaires pour former un groupe à Strasbourg.<figcaption>

    Marine Le Pen et son homologue néerlandais Geert Wilders ne sont pas parvenus à fédérer au moins

    25 députés d'au moins un quart des États membres, nécessaires pour former un groupe à Strasbourg.

     © Dursun Aydemir / ANADOLU AGENCY / AFP

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    De NOTRE CORRESPONDANT À BRUXELLES, 
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    Quelques jours après les élections européennes, Marine Le Pentenait une conférence de presse au Parlement de Strasbourg. Entourée de ses alliés du PVV néerlandais, du Vlaams Belang belge, de la Ligue du Nord italienne et du FPÖ autrichien, celle qui se posait en chef de l'extrême droite européenne lançait, bravache, à son concurrent, l'europhobe britannique Farage : "Désolé, Nigel, nous allons former notre groupe." Un mois plus tard, le constat est douloureux pour la présidente du FN : non seulement Farage a formé un groupe parlementaire - grâce à la défection de l'élue FN Joëlle Bergeron ! -, mais le Front national a lui-même échoué dans sa quête. L'information est tombée lundi à 23 heures. Non pas du FN, retranché dans le silence, mais du chef du PVV néerlandais, l'anti-européen et anti-musulman Geert Wilders. "Hélas, nous n'avons pas réussi à fédérer sept partis. Le PVV voulait un groupe, mais pas à n'importe quel prix."

    L'information n'a pas surpris à Bruxelles. Depuis plusieurs jours, il était clair que la partie devenait très difficile pour le couple FN-PVV. D'abord, parce que les europhobes modérés avaient choisi de rejoindre soit le groupe mené par l'Ukip de Nigel Farage soit celui formé par les conservateurs britanniques, qui, grâce au renfort de partis comme les Vrais Finlandais, devient la troisième plus grosse formation du Parlement européen, dépassant pour la première fois les centristes, où siège l'UDI. Ne restaient sur l'échiquier que les partis les plus extrémistes, à l'image des Lituaniens d'Ordre et Justice, ou du KNP polonais. Lundi après-midi, son chef, Janusz-Korwin Mikke, affirmait que son arrivée dans le groupe posait "quelques problèmes". Et pour cause ! Ce politicien tiré à quatre épingles qui fait le baise-main aux femmes qu'il croise, tout en maintenant qu'il faut leur retirer le droit de vote, tient des propos sulfureux. "Il n'y a aucune preuve que Hitler a ordonné l'Holocauste", soutient-il au Point.fr, s'étonnant dans la foulée du nombre de 6 millions de Juifs européens tués par les nazis. "Il y avait 3,5 millions de Juifs en Pologne, comment arrive-t-on à ce chiffre ?" Comme si la solution finale n'avait concerné que la Pologne ! "Coopérer avec le KNP, c'est un pont trop loin pour nous", explique Geert Wilders.

     
     

    "Le vrai échec serait de faire un groupe à tout prix" (Philippot)

    C'est également le cas pour le FN. Ou, plutôt, pour la relève du FN. En effet, depuis plusieurs semaines, ses élus étaient divisés entre ceux qui voulaient mener des discussions avec tous les groupes, même les plus extrémistes, et ceux qui souhaitaient garder le cap de la dédiabolisation, même au risque de rater l'occasion de former un groupe. Florian Philippot est de ceux-là. En sortant d'une réunion du Front national au Parlement lundi, le bras droit de Marine Le Pen assumait déjà l'éventualité d'un échec : "Le vrai échec serait de faire un groupe à tout prix, sans cohérence politique et exigences minimales. Et nous avons encore le temps de faire un groupe au cours de la législature. Au pire du pire, si on n'y arrive pas, on essaiera de constituer des majorités de circonstances, contre les élargissements ou le traité transatlantique."

    Lire aussi L'extrême droite peut-elle bloquer l'Europe ?

    L'argument tombe à plat. En effet, durant toute la campagne électorale, Marine Le Pen a justifié son absence et son inactivité au Parlement européen par le fait de siéger avec les non-inscrits, et d'être ainsi marginalisée. Il en sera donc de même dans cette législature. Et le FN ne peut s'en prendre cette fois qu'à son incapacité à fédérer des partis européens autour de lui. "Mais nous sommes suffisamment nombreux au FN pour produire des amendements", affirme Bruno Gollnisch. Certes ! Mais c'est une bien maigre consolation pour le FN qui rêvait d'influencer l'Europe par le haut en siégeant à la conférence des présidents de groupe, l'organe-clé qui fait l'agenda du Parlement. Sans parler des dizaines de millions d'euros de subventions que reçoivent les groupes formés : une manne qui échappera donc aussi au FN.

    Lire aussi L'extrême droite en ordre très dispersé au Parlement européen

    Consultez notre dossier : Le FN à l'épreuve du pouvoir


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  • Cinq élus FN suspendus par le parti à Nice

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-06-12T21:19:12+02:00" itemprop="datePublished">12.06.2014 à 21h19         </time>lien Marie-Christine Arnautu, élue municipale FN à la mairie de Nice. Ici lors d'un meeting le 7 décembre 2013.

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    <figcaption data-caption="Marie-Christine Arnautu, élue municipale FN à la mairie de Nice. Ici lors d'un meeting le 7 décembre 2013. | AFP/VALERY HACHE">

    Marie-Christine Arnautu, élue municipale FN à la mairie de Nice. Ici lors d'un meeting le

    7 décembre 2013. | AFP/VALERY HACHE

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    Cinq conseillers municipaux sur les sept que compte le Front national à la mairie de Nice ont été suspendus par les instances nationales. Marie-Christine Arnautu a fait une annonce à la presse jeudi 12 mars au soir en précisant que Marine Le Pena « fait envoyer un mail » le 4 juin à six élus du groupe « Nice Bleu Marine » qui venaient d'élire comme chef de file Guillaume Aral au lieu de Mme Arnautu. La présidente du FN leur a intimé de « retirer immédiatement ce groupe ».

    Depuis, l'un de ces élus s'est rallié à Marie-Christine Arnautu, également vice-présidente du FN et députée européenne. En revanche, les cinq autres élus ont décidé de camper sur leur position. Conséquence : quatre d'entre eux, membres du Front national ou du Rassemblement Bleu Marine, ont été formellement suspendus par Marine Le Pen. La cinquième conseillère municipale n'est elle pas encartée.

    ARNAUTU ACCUSÉE D'ÊTRE PARACHUTÉE

    Il leur est désormais interdit à tous de se revendiquer du FN ou du RBM « sous peine de poursuites judiciaires ». La commission des conflits va entamer une procédure d'exclusion définitive a précisé Mme Arnautu. Les cinq élus ont refusé d'élire la vice-présidente FN à la tête de leur groupe, estimant qu'elle est une « parachutée qui n'a pas atterri » et de ne pas être venue habiter à Nice comme elle l'avait promis. Il lui est aussi reproché de « diriger le groupe de façon très autoritaire » et de « ne pas s'impliquer dans la vie des commissions » au sein du conseil municipal.

    « Nous regrettons la décision des instances parisiennes qui n'ont pas compris le sens de notre action » a déclaré Guillaume Aral. La décision des cinq élus était d'après lui « purement locale, visant à réorganiser le groupe pour qu'il soit plus efficace ».


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