• Au troisième tour des départementales, le FN présentera des candidats partout où il a des élus

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-03-30T19:58:09+02:00" itemprop="datePublished">30.03.2015 à 19h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-30T20:39:44+02:00" itemprop="dateModified">30.03.2015 à 20h39</time> | Par Abel Mestre

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    Frédéric Boccaletti, chef de file du FN dans le Var, après l'annonce des résultats dimanche 22 mars.

    Le Front national veut prendre date. Le parti d'extrême droite présentera, jeudi 2 avril, des candidats à la présidence dans les 14 départements où il a des élus. « Notre stratégie, c'est d'être présents partout où on peut l'être, par respect pour nos électeurs, déclare Marine Le Pen au Monde. Si on peut faire tomber les masques de l'UMPS, on le fera. On verra bien s'il y a des accords ou non entre eux. »

    Mme Le Pen entend, en fait, mettre l'UMP au pied du mur en lui proposant un soutien contre la ratification d'une charte – qui sera rendue publique mardi – comportant des points non négociables sur la fiscalité ou le refus du « communautarisme ».

    Lire aussi : Le FN ne profite pas des triangulaires

    Dans les départements les plus serrés – notamment le Gard, le Vaucluse ou l'Aisne –, l'UMP et PS pourraient bien devoir diriger le département ensemble. « On verra si l'UMP est de bonne foi ou non. Soit ils acceptent notre texte, soit ils nous envoient paître mais ils devront assumer de cogérer le département avec le camp adverse », poursuit l'eurodéputée.

    « Nous ne serons pas des supplétifs »

    La consigne est, en tout cas, déjà passée à la base du parti. Aussi bien Marion Maréchal-Le Pen (Vaucluse) que Franck Briffaut (Aisne) ou Frédéric Boccaletti (Var) ont justifié la présence d'un candidat FN jeudi, lors de l'élection des présidents des conseils départementaux. « Nous mènerons la bataille jusqu'au bout, c'est une question de principe. Nous ne serons pas des supplétifs », prévient M. Briffaut qui entend montrer son « opposition à la holding UMPS ».

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    Départementales : Sarkozy savoure la victoire, Valls reconnaît la défaite

    Large victoire de la droite au second tour des élections départementales qui controle désormais environ 2 departements sur trois. La gauche essuie quand à elle une sévère défaite et le FN ne remporte finalement aucun executif. L'UMP-UDI a remporté dimanche 66 départements contre 34 pour la gauche. Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP savoure la victoire et tacle au passage le pouvoir en place. ' Nous allons enfin accélerer la préparation d'un projet républicain d'alternance pour redresser notre pays, pour enrayer le déclin dans lequel l'ont plongé 3 années de socialisme le plus archaïque d'Europe', a-t-il déclaré. Ce scrutin marque une quatrième défaite consecutive de l exécutif pour un scrutin intermediaire depuis 2012. 'La gauche, trop dispersée, trop divisée au premier tour connaît un net recul, malgré les bons bilans des éxécutifs départementaux,' a reconnu le Premier ministre Manuel Valls. Marine Le Pen, la présidente du Front National a tenté de dissimuler sa deception et évoque a mots couverts la presidentielle de 2017. ' L'objectif approche: arriver au pouvoir et appliquer nos idées pour redresser la France. lui rendre sa liberté, sa sécurité, sa prospérité, l'appauvrissement, le chômage de masses, la destruction de notre identité ne sont pas des fatalités'. Un Français sur deux a voté dimanche mais on ne votait ni a Paris, ni a Lyon, où les fonctions des conseils départementaux sont exercées par d'autres organes.

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    M. Boccaletti assure de son côté qu'aucun contact n'a eu lieu entre lui et la droite. « C'est mal me connaître que de penser le contraire », précise-t-il. « La charte, si elle est adoptée, permettra de voter pour un candidat autre que le Front s'il s'engage à respecter quelques points non négociables, explique de son côté Marion Maréchal-Le Pen. Quant aux votes durant la mandature, ils seront décidés comme toujours dans les assemblées locales : en fonction de l'intérêt général. »


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  • Sans département, le FN enjolive son score «historique»

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      • Mis à jour <time datetime="2015-03-29T22:21:14+02:00" itemprop="dateModified">le 29/03/2015 à 22:21</time>
      • Publié <time datetime="2015-03-29T21:54:24+02:00" itemprop="datePublished"> le 29/03/2015 à 21:54</time>
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    <figure class="fig-photo"> Marine Le Pen, dimanche soir. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    LE SCAN POLITIQUE - Marine Le Pen salue le «niveau électoral exceptionnel» du FN, s'arrangeant au passage avec les chiffres.

     

    Faire contre mauvaise fortune bon cœur. Alors que le FN a perdu son pari, dimanche soir, en ne remportant aucun département, Marine Le Pen a tenu à insister, dans son discours, sur le score de son parti. «Le fait historique, ce soir, est l'installation du Front national/Rassemblement Bleu Marine comme force politique puissante dans de nombreux territoires», a déclaré la présidente du FN depuis le siège de son parti. «Ce niveau électoral exceptionnel est le socle des grandes victoires de demain», a-t-elle ajouté.

    Selon Marine Le Pen, «le FN s'installerait aux environs de 40%, en très nette progression». Est-ce à dire que quatre électeurs sur dix sont allés voter ce dimanche pour le FN? Pas tout à fait... Comme nous le confirme le FN, Marine Le Pen n'a compté ici que les scores des candidats des cantons dans lesquels le FN était présent au second tour, soit 1107 sur les 1905 qui restaient à départager ce dimanche. Il ne s'agit donc pas du score national du FN, qui s'établit autour de 19-20%, selon les résultats communiqués à 22h par le ministère de l'Intérieur. La semaine dernière, EELV avait utilisé la même technique, assurant que son score dans les cantons où il était présent atteignait les 9,7%, loin des 2% décomptés par Beauvau.

    Dans le Vaucluse, que le FN n'a pas réussi à emporter, Marion Maréchal Le Pen a utilisé la même rhétorique: «Nous sommes le premier parti en termes de nombre de voix dans le département», a tenu à préciser la nièce de Marine Le Pen, insistant sur le «mode de scrutin défavorable pour le FN».


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  • Dans le Vaucluse, le baiser de la mort du FN

    à la Ligue du Sud

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-03-24T18:12:49+01:00" itemprop="datePublished">24.03.2015 à 18h12</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-24T23:33:59+01:00" itemprop="dateModified">24.03.2015 à 23h33</time> | Par

    Marion Maréchal-Le Pen vote à Carpentras, le 22 mars.

    Pourquoi le Front national retire-t-il son binôme du second tour des départementales dans le canton de Bollène (Vaucluse) ? Officiellement, pour « faire barrage aux socialistes ». Dimanche 22 mars, la gauche est en effet arrivée en tête lors du premier tour avec 36,45 % des suffrages, suivie par la Ligue du Sud, représentée notamment par Marie-Claude Bompard, maire de Bollène et épouse de Jacques Bompard, ancien membre du FN et fondateur du mouvement. Ce microparti d'extrême droite, implanté dans le nord du département, a récolté 32,66 % des voix, contre 30,89 % pour le FN. Le binôme Ligue du Sud a donc toutes les chances de l'emporter dimanche 29 mars pour le second tour.

    Le retrait du FN est pourtant étonnant car les relations entre les deux partis d'extrême droite sont exécrables, notamment entre la famille Le Pen et Mme Bompard.

    Lire : Le Vaucluse, espoir du FN

    « Au lendemain du premier tour, j'ai contacté le président de la Ligue du sud en vue d'obtenir un accord équitable consistant à obtenir des désistements respectifs de nos candidats à Bollène et des leurs à Orange, où nous sommes arrivés en première position, écrit Marion Maréchal Le Pen, députée frontiste du Vaucluse, dans un communiqué. Une fois de plus, je me vis opposer un refus et reçus la proposition aberrante du retrait de nos deux binômes en échange de l'apparentage des élus Ligue du Sud au groupe FN. » Pour Mme Maréchal-Le Pen, « ce microparti empêche toute négociation raisonnable. Manifestement dépourvu de stratégie, il préfère s'enfermer dans une solitude coupable mue par les règlements de compte personnels en favorisant ainsi la gauche au détriment des idées patriotes ».

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      Vaucluse: duel d’extrême droite dans le canton d’Orange

      A Orange, le deuxième tour des élections départementales sera marqué par un duel entre deux formations d'extrême droite, le Front national et la Ligue du sud. Les habitants sont habitués à ces scores importants pour les extrêmes : la mairie est détenue depuis 20 ans par Jacques Bompard, un ancien du FN aujourd'hui leader de la Ligue du sud.

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    En se désistant face à l'adversaire honni qu'est la gauche, le FN espère en fait en finir avec la Ligue du Sud. L'idée est simple : en leur tendant la main et en se voyant adresser une fin de non-recevoir, le FN espère convaincre les électeurs et les militants de la Ligue du Sud – peu nombreux mais implantés – de rejoindre le principal parti nationaliste en arguant du sectarisme des Bompard.

    Mais Marion Maréchal-Le Pen et son équipe pensent surtout à une éventuelle victoire du FN dans le département. Le jeu peut se présenter très serré avec la gauche et chaque siège comptera. Au final, faire élire deux élus de La Ligue du Sud peut surtout faire perdre la gauche en l'empêchant d'avoir une majorité.

     Suivre : les élections départementales dans le Vaucluse


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/03/24/le-fn-se-desiste-a-bollene-pour-faire-barrage-a-la-gauche_4600443_823448.html#4Wd8GtSLfZSUxPHO.99

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  • Propos xénophobes : les candidats peu présentables du FN aux départementales

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-03-11T21:51:53+01:00" itemprop="datePublished">11.03.2015 à 21h51</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-11T23:04:19+01:00" itemprop="dateModified">11.03.2015 à 23h04</time>

     

    L'Obs publie, jeudi 12 mars, un long article (édition abonnés) sur les candidats Front national aux élections départementales, sous le titre éloquent « Racisme, antisémitisme, homophobie : le vrai visage des candidats FN ». L'hebdomadaire a enquêté sur ces candidats peu présentables que le parti, grand favori, selon plusieurs sondages, aux élections des 22 et 29 mars, évite de mettre en avant.

    Malgré les consignes officielles sur la conduite à tenir en public et sur les réseaux sociaux – « Ce que vous y dites, vous devez être capables de le redire de vive voix » –, les dérapages sont nombreux. A l'image des propos de Jean-Francis Etienne, candidat en Lozère, qui écrit notamment sur Facebook : « Les juifs, à qui on peut reprocher bien des choses, mais certainement pas leur manque d'intelligence… à voir comment ils trustent les centres de recherche, la haute médecine, la finance et les médias, quittent l'Hexagone comme ils ont quitté l'Allemagne en 1936… Pourquoi ? Ne détiendraient-ils pas des infos qu'on nous cache soigneusement ? »

    S'appuyant sur le travail de recensement réalisé par un collectif d'internautes baptisé l'Entente, qui dit « observer le FN », L'Obs publie un florilège de propos de ces « soldats frontistes », obsédés par les musulmans en premier lieu, « mais aussi les étrangers, les juifs, Christiane Taubira ou Pierre Bergé, figure honnie de la cause homosexuelle ». A titre d'exemple : « Ces musulmans de merde, il faut qu'on s'en débarasse. »

    Lire : Le FN attire les girouettes

    Plainte de l'UEJF et de SOS Racisme

    Plusieurs candidats, joints par l'hebdomadaire, tentent de se justifier en prétextant l'humour ou la liberté d'expression. Certains ont pourtant effacé leurs écrits après avoir été contactés. A l'échelon du dessus, ces propos racistes, antisémites ou homophobes sont « évidemment condamnés » par les responsables FN. Quoique pas toujours. Au sujet d'un photomontage montrant Najat Vallaud-Belkacem tenant une pancarte : « #ramenez moi au Maroc » et Christiane Taubira « #ramenez moi en Guyane », le secrétaire départemental adjoint des Alpes-Maritimes, Marc-André Domergue, admet juste une « blagounette de pas très bon goût ».

    Depuis le début de la campagne des départementales, au moins une vingtaine de cas de candidats FN de ce type ont été révélés dans la presse. Le parti a annoncé de nombreuses suspensions, mais beaucoup de cas ayant été révélés après le dépôt des candidatures, le FN ne peut retirer à ces personnes leur titre de candidat.

    L'Union des étudiants juifs du France (UEJF) et SOS Racisme ont annoncé mercredi dans un communiqué leur intention de déposer plainte contre dix candidats FN pour des propos « racistes et antisémites » sur Internet, qui correspondent, pour certains, aux propos diffusés dans L'Obs.

    Lire (édition abonnés) : Départementales : l’ombre du FN sur le « 3e tour »


     

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Vingt assistants du FN au Parlement européen

    visés

    par une procédure pour fraude

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-03-09T19:59:27+01:00" itemprop="datePublished">09.03.2015 à 19h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-09T20:22:23+01:00" itemprop="dateModified">09.03.2015 à 20h22</time> | Par

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Marine Le Pen à Bruxelles, le 25 février. </figure>

    Déjà visé par une enquête judiciaire à Paris, ouverte pour blanchiment en bande organisée, le Front National va devoir faire face à un deuxième front. Les instances du parlement européen ont en effet saisi, lundi 9 mars, l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF), des cas litigieux de 20 assistants parlementaires engagés par les 24 députés européens du parti dirigé par Marine Le Pen.

    Ces assistants sont pour la plupart présents dans l’organigramme du FN, certains d’entre eux occupant des postes stratégiques : conseillers spéciaux de Marine Le Pen – cinq assistants européens – , ou au cabinet du président d’honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, - 3 assistants européens. Les adresses figurant dans leurs contrats d’exécution donnent même, pour 19 d’entre eux, les coordonnées du siége du FN, à Nanterre.

    Un préjudice qui dépasserait 7, 5 millions d’euros

    Or, ces assistants, qu’ils soient locaux, c’est-à-dire implantés dans les circonscriptions, ou accrédités, c’est-à-dire censément basés dans les institutions européennes, à Bruxelles ou Strasbourg, sont fortement suspectés de ne jamais travailler sur le front européen. Un peu comme leurs députés, connus pour leur abstentéisme. Ils sont pourtant appointés sur le budget européen, l’un d’entre eux coûtant à la communauté, par exemple, 10 535 euros mensuels.

    Le préjudice dépasserait sur la législature actuelle un montant de 7 500 000 euros. Le président du Parlement européen, l’Allemand Martin Schulz, a donc décidé de saisir les organes d’enquête de cette possible fraude au budget européen, en vertu de ses prérogatives. En effet, ces pratiques vont à l’encontre du règlement interne du parlement européen, le statut du député européen, et notamment l’article 33-2.

    Par ailleurs, dans un courrier qu’il adresse à Christiane Taubira, la ministre française de la justice, il l’avertit de son initiative, et lui révèle des faits qui pourraient inciter le parquet national financier à se saisir du dossier. Les pratiques décrites pourraient être assimilées à du financement illicite d’un parti politique.

    </article>

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