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    UMP : Sarkozy consulte

     

    Nicolas Sarkozy - SIPANicolas Sarkozy - SIPA

     
    Les Echos | <time datetime="2014-12-01T07:36:39+01:00">Le 01/12 à 07:36, mis à jour à 11:05 lien </time>
     

    + VIDEO - Elu président de l’UMP, Nicolas Sarkozy s’attelle depuis ce lundi matin au délicat travail de rassemblement de sa famille politique

    et de composition du futur organigramme, qui devra tenir compte des multiples sensibilités du parti.

    Tout juste élu président de l’UMP, Nicolas Sarkozy consulte. Il reçoit ce lundi et mardi les ténors du parti pour constituer son équipe et réussir le « rassemblement le plus large » possible. « Le temps est au collectif », a-t-il affirmé dimanche soir sur TF1 . « Nous allons nous unir pour créer les conditions d’une alternance moderne ».

    Fort de ses 29,18% et désormais incontournable, Bruno Le Maire a été le premier à être reçu par le nouveau chef de l’UMP, ce lundi matin, au siège de l’UMP. La « volonté de renouveau devra être entendue et respectée » au sein du parti, avait prévenu samedi soir le député de l’Eure, adepte notamment de la « transparence » et de la « parité ». A l'issue de la rencontre les deux hommes s'affichaient tout sourire sur twitter.

    Voir l'image sur Twitter

    Heureux de ce moment chaleureux avec @Bruno_LeMaire ns partageons une vision commune

    de l'avenir de notre mouvement


     

    Nicolas Sarkozy recevra également, ce lundi, Xavier Bertrand, ancien ministre et candidat déclaré à la primaire de 2016. Les deux hommes sont en froid depuis la défaite de 2012. D’autres devraient être reçus dans l’après-midi (Christian Jacob et Laurent Wauquiez) ou mardi (Christian Estrosi, Nathalie Kosciusko-Morizet, Luc Chatel, Gérald Darmanin notamment).

    Une équipe rapprochée composée de fidèles

    Nicolas Sarkozy devrait arrêter dans les prochains jours la composition de son équipe rapprochée. Frédéric Péchenard, ex-directeur général de la police nationale, qui fut son directeur de campagne pour l’UMP, est le probable futur directeur général de l’UMP. A Daniel Fasquelle, le très sarkozyste député-maire du Touquet, devrait revenir la tâche délicate de trésorier, alors que les finances de l’UMP accusent un déficit de 74,5 millions d’euros.
    Christian Estrosi, député-maire de Nice, pourrait prendre la présidence de la commission des investitures, un poste appelé à évoluer si la promesse de Nicolas Sarkozy de laisser les adhérents choisir eux-mêmes leurs représentants aux élections locales est respectée.
    Luc Chatel ne souhaiterait pas être reconduit dans sa fonction de secrétaire général, qui pourrait revenir à Nathalie Kosciusko-Morizet ou Laurent Wauquiez, à moins que l’un ou l’autre prenne la vice-présidence (poste déjà occupé Laurent Wauquiez sous la présidence Copé). Et bien sûr, le fidèle Brice Hortefeux, qui a salué le « grand succès » de l’élection de Nicolas Sarkozy, restera en place au siège, où il dispose d’un vaste bureau au 9e étage.
    Après la mise en place de son équipe, Nicolas Sarkozy devrait s’atteler à consolider son parti en assurant aux adhérents échaudés par la lutte fratricide entre copéistes et juppéistes, que l’UMP est en marche, pour dans un premier temps, de remporter les élections départementales de mars prochain (les régionales suivront en juin).
    Ce n’est qu’après, début avril 2015, que se tiendrait le congrès fondateur du mouvement, dont Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois souhaité qu’il change de nom.

    Wauquiez : « Il faut tout changer »

    Ce lundi le député UMP Henri Guaino a admis, sur I-télé, que la campagne de Nicolas Sarkozy avait été « difficile » et que le rassemblement qu’il préconise n’était « pas gagné » car il faut aussi « de la part de ceux qu’on veut rassembler la volonté de se rassembler ». Interrogé sur France Info , Laurent Wauquiez a dans le même sens estimé que c'était désormais « le temps du collectif » et qu'une guerre des chef « n'était plus possible ». Une page « doit être tournée », celle des divisions au profit du « travailler ensemble ». « Il faut tout changer », a-t-il lancé.

    France Info        âœ” @franceinfo

    EN DIRECT | Une guerre des chefs à l'UMP ? "Ça n'est plus possible" Laurent Wauquiez

    http://franceinfo.fr/player 


     

    Comité d'anciens Premiers ministres  : Villepin d’accord

    Si, dimanche soir, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il se ferait aider dans sa tâche par un « comité d’anciens Premiers ministres » (dont Dominique de Villepin, reçu dimanche matin et qui a d’ores et déjà accepté la proposition), la proposition est loin de faire l'unanimité.

    François Fillon et Alain Juppé refuseraient ainsi d'en faire partie, selon RTL qui cite des proches des deux anciens Premiers ministres. « Il nous présente un comité des vieux sages pour en faire le comité des vieux cons », confie à ce sujet un proche de François Fillon. Des propos qui confirment ceux tenus dès dimanche soir par d'autres proches des deux hommes.

    Gilles Boyer, le bras droit d’Alain Juppé - actuellement en déplacement à Dakar pour la conférence de la Francophonie - a ainsi twitté dans la soirée de dimanche que « le bureau politique élu, dont les anciens Premiers ministres sont membres de droit, est la seule instance de gouvernance légitime ».

    Gilles Boyer @GillesBoyer

    Le Bureau Politique élu, dont les anciens PM sont membres de droit, est la seule instance de gouvernance légitime.


     

    De son côté,   François Fillon, injoignable dimanche soir, et candidat à la primaire pour 2017, avait indiqué dès samedi soir que « l’union n’est pas la soumission ». Une position vivement critiquée ce lundi par Rachida Dati.


    François Fillon        âœ” @FrancoisFillon

    L’union n’est pas la soumission. Un grand parti moderne accepte la différence !

    http://www.blog-fillon.com/2014/11/un-grand-parti-moderne-accepte-la-difference.html 

    François Fillon        âœ” @FrancoisFillon
     

     

    Edouard Balladur, qui a lui-même soumis cette idée de comité à Nicolas Sarkozy, selon des sources à l’UMP, serait prêt à y participer. Jean-Pierre Raffarin, avec qui Nicolas Sarkozy doit déjeuner lundi, devrait aussi en être.


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  • POLITIQUE Ce qu'il faut retenir de l'intervention de Nicolas Sarkozy au journal de 20h de TF1...  lien

    Nicolas Sarkozy veut rebaptiser l'UMP

    et diriger sa formation avec les anciens

    Premiers ministres

     

     

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    L'ancien président Nicolas Sarkozy, le 30 novembre 2014 sur le plateau du 20H de TF1

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    L'ancien président Nicolas Sarkozy, le 30 novembre 2014 sur le plateau du 20H de TF1 -

    Martin Bureau Pool

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    A.Ch. avec AFP

    Le Sarkozy nouveau est arrivé. Mais comme le Beaujolais, il a toujours un peu le même goût. Interviewé au journal de 20h de TF1 ce dimanche soir, au lendemain de son élection à la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de «trouver de nouvelles idées» sur le chômage et la sécurité et n’a pas oublié de tacler ses adversaires, de Marine Le Pen à François Bayrou et bien sûr François Hollande. Les trois points à retenir de cette intervention.

    L’UMP aura un nouveau nom

    Nicolas Sarkozy a confirmé qu'il «souhaitait» que son parti change de nom. A la question: «Il aura un nouveau nom ce parti?», l'ancien chef de l'État a répondu: «Je le souhaite, on en discutera». «Mais surtout ce qu'il faut, c'est que nous apportions aux Français inquiets de nouvelles idées», citant l'immigration, «hors de tout contrôle», ou l'éducation. Contrairement à lui, ses concurrents Bruno Le Maire et Hervé Mariton ne souhaitent pas changer le nom de leur parti, jugeant pour l'un ne pas vouloir «de grand chambardement qui mettra le parti par terre», l'autre estimant que vouloir changer de nom est «un aveu de faiblesse».

    Nicolas Sarkozy va créer un comité des anciens Premiers ministres UMP

    Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il allait créer, pour l'aider à diriger l’UMP, un comité des anciens Premiers ministres de son camp. L'ancien chef de l'Etat a assuré ne pas avoir «l'intention de conduire cette formation politique seul». Indiquant qu'il avait rencontré le matin Dominique de Villepin, l'ex-chef de l'Etat a déclaré: «Je créerai un comité des anciens Premiers ministres de notre famille politique qui m'aideront, de leurs conseils, de leur expérience, dans la conduite de cette formation politique». «Dominique de Villepin a accepté d'en faire partie», a-t-il dit.

    Les autres anciens chefs de gouvernement UMP sont Edouard Balladur, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. «Je réunirai une équipe qui représentera toutes les sensibilités de notre mouvement parce que le temps d'aujourd'hui est au collectif, a-t-il dit. «Je ne veux pas que mon pays soit conduit à une situation désespérante où l'alternance, ce serait de l'humiliation d'aujourd'hui avec M. Hollande ou l'humiliation de demain avec Mme Le Pen», a insisté Nicolas Sarkozy.

    Intempéries et grands travaux : «Des procédures tellement lourdes que la moindre association peut empêcher des travaux d’intérêt général»

    Commençant son intervention par un hommage aux familles victimes des intempéries dans le Sud, Nicolas Sarkozy a fait une allusion assez claire au barrage de Sivens: il a critiqué les «procédures tellement lourdes» que «la moindre association peut empêcher» des «travaux d'intérêt général», alors que les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales sont victimes d'inondations. «Permettez-moi simplement après les images dramatiques que nous avons vues de dire ma compassion pour ces familles une nouvelle fois dans la peine», a-t-il déclaré.

    «J'entendais l'un de nos compatriotes qui disait «ça se reproduit», on a des communes et des collectivités exsangues qui n'ont plus les moyens de faire des travaux, et des procédures tellement lourdes que maintenant la moindre association peut empêcher la réalisation de travaux d'intérêt général et d'utilité publique», a-t-il déploré. «C'est un sujet qui devrait nous mobiliser tous, il y a toujours les mêmes départements aux mêmes époques et les mêmes faits, il avait raison», a ajouté Nicolas Sarkozy.


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  • EN DIRECT - Nicolas Sarkozy élu

    président de l'UMP avec 64,5% des voix

    • Home ACTUALITE Politique
      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 3 minutes" data-original="le 29/11/2014 à 20:37" datetime="2014-11-29T20:37:25+01:00" itemprop="dateModified">le 29/11/2014 à 20:37</time>
      • Publié <time data-ago="hier" data-original=" le 28/11/2014 à 16:13" datetime="2014-11-28T15:13:00+00:00" itemprop="datePublished"> le 28/11/2014 à 16:13</time>
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    Suivez en direct toutes les réactions, analyses et commentaires aux résultats de l'élection à la présidence de l'UMP. Avec 29% des votants, Bruno Le Maire a réalisé un très bon score.

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    20:38
    Nicolas Sarkozy : "Ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique"

    C'est sur Facebook que Nicolas Sarkozy a réagi en premier lieu à sa victoire. Le nouveau président de l'UMP a publié un message sur le réseau social pour "remercier tous les adhérents de l’UMP qui m’ont fait l’honneur de m’élire à la présidence de notre famille politique". Il souligne la forte mobilisation, "d’un niveau inégalé dans l’histoire de notre mouvement", qu'il voit comme "la meilleure réponse à deux années de querelles internes et de divisions." Il formule le souhait de "passer à l'action" et annonce qu'il rencontrera dès lundi "les principaux responsables de notre famille politique afin de créer les conditions du plus large rassemblement".

    Pour l'ancien chef de l'Etat, "ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique". "Nous devons être unis et nous consacrer à la recherche de solutions nouvelles pour la France. C’est à ces deux conditions que nous redonnerons espoir à nos compatriotes", a conclu Nicolas Sarkozy.

    20:35
    "Pas sûr que Nicolas Sarkozy soit candidat en 2017" (Aliot, FN)

    "Cela prouve que sa campagne a eu du mal à se terminer. Il a beaucoup peiné. La surprise, c'est Le Maire. Il a rallié à lui une certaine manière de faire de l'anti-sarkozysme et devient aujourd'hui à l'UMP une figure incontournable. Soit Nicolas Sarkozy fait comme cela n'existait pas, soit il est obligé de composer et devient un parti de centre droit. Mais il n'est pas dit qu'avec ce score là, Sarkozy soit le candidat à la présidentielle."

    (de notre envoyé spécial au congrès du FN Emmanuel Galiero)

    20:28
    Alain Juppé demande au nouveau président de l'UMP "d'apaiser et rassembler"

    "Habemus papam ..." C'est la petite blague lancée par Alain Juppé après la proclamation des résultats de l'UMP. Avant de se reprendre et de préciser qu'il n'avait pas trouvé comment "président" se dit en latin. Le maire de Bordeaux est parmi les premiers à réagir à la victoire de Nicolas Sarkozy. Depuis sa ville, il demande au nouveau patron du mouvement de "donner à l'UMP l'élan qu'elle attend". Il a également félicité Bruno Le Maire, "qui a fait un score remarquable", et Hervé Mariton, "bien remonté".


    Il a particulièrement mis en lumière le succès du député de l'Eure, et "sa très bonne campagne". "Les campagnes de terrain, ça paie !", a-t-il lancé. De Nicolas Sarkozy, il a souhaité "qu'il rassemble, qu'il apaise". "Il y a eu des tensions incontestables, ce n'est pas dans le conflit interne qu'on peut apaiser".

    20:26
    Luc Chatel : "C'est une nouvelle ère qui s'ouvre"

    Après l'annonce des résultats, le secrétaire général de l'UMP Luc Chatel a pris la parole. "C'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour notre famille politique", a-t-il assuré. "L'existence même de l'UMP était menacée", a-t-il rappelé. "Au terme d'un processus électoral transparent, l'UMP a su organiser un scrutin incontestable. Ce qui s'est passé nous permet de tourner le dos à ces images terribles de 2012. C'était important pour la démocratie française". Luc Chatel s'est également félicité du redressement financier entamé depuis la démission de Jean-François Copé : "Nous avons engagé une réduction massive de nos dépenses de fonctionnement nous avons fait des efforts à tous les étages. Le budget fixe l'UMP sur de bons rails. L'effort devra être poursuivi."

    20:20

    Nicolas Sarkozy élu président de l'UMP

    Avec 64,5 % des suffrages, Nicolas Sarkozy devient le nouveau président de l'UMP. Il devance Bruno Le Marie (29,18 %) et Hervé Mariton (6,32 %). Le taux de participation s'élève à 58,1%.
    20:11
    L'ancien ministre Jean-François Lamour n'a pas pu voter

    Parmi les 280.000 adhérents amenés à voter, certains n'ont pas pu le faire du fait de certains bugs, notamment dus aux noms et prénoms composés. C'est le cas de Jean-François Lamour qui nous explique sa mésaventure :


    "Comme d'autres militants semble-t-il, je n'ai pas pu récupérer mes codes, je n'ai rien reçu chez moi. J'ai voulu les récupérer par email, comme le veut la procédure, mais cela ne fonctionne pas. Il semblerait que cela soit à cause de mon prénom composé. Je ne sais pas si c'est anecdotique, ou si ça représente beaucoup de personnes. De mon côté, j'ai essayé une trentaine de fois entre hier soir et ce soir. Sans succès. En désespoir de cause, je n'ai pas pu voter et j'ai envoyé un mail et un SMS à madame Levade, qui a beaucoup de choses à faire aujourd'hui. Si c'est à la marge, ce n'est pas grave, si c'est important, ça peut devenir problématique."

    20:00
    20h, le scrutin est terminé
    Après une journée de vote, le scrutin est désormais fermé à l'UMP. Près de 280.000 adhérents ont été appelés à voter pour départager Nicolas Sarkozy, Hervé Mariton et Bruno Le Maire pour prendre la présidence de l'UMP. 

    La réussite de cette élection est un enjeu majeur pour l'UMP. Avec la Haute Autorité, elle veut tourner définitivement la page du fiasco de 2012. Pour parer à toute éventualité, le siège du parti s'est donc doté d'une "tour de contrôle" où les équipes d'Anne Levade ont supervisé l'élection en direct, vote par vote. C'est la présidente de cette Haute autorité qui doit désormais annoncer les résultats, autour de 20h40. 

    19:06
    L'UMP se félicite de la participation
    A 18h30, Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP par intérim, annonce sur Twitter que la participation a dépassé les 150.000 votants. Une forte participation pour les 280.000 adhérents de l'UMP invités à choisir leur nouveau président. 

    Des ténors du mouvement se félicitent déjà de ce taux de participation, qui pourrait dépasser celui du congrès de 2012 qui devaient départager François Fillon et Jean-François Copé. A une heure de la fin des votes, le sénateur Roger Karoutchi parle déjà d'un "succès". "Adhérents UMP très mobilisés votent massivement, signe d'espoir dans la préparation de l'alternance attendue par les français", partage-t-il sur Twitter. De son côté, le député Sébastien Huygues, également soutien de Nicolas Sarkozy, lance un "bravo" aux adhérents et voit également "un succès par un record de participation". 



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    18:55
    Quel score espéré pour chaque candidat ?

    Si l'élection de Nicolas Sarkozy apparaît comme une quasi-certitude, son score sera scruté de près. La fourchette haute pour l'ancien président, son score référence, est celui de son élection à la tête de l'UMP en 2004 : 85%. Ses partisans tablent sur une fourchette comprise entre 70 et 80%. Quant à son lieutenant Laurent Wauquiez, il se contente de répéter qu'"un bon score est un score qu permet de gagner, c'est tout".


    Bruno Le Maire a lui-même fixé la barre: pour lui, un score de 30% constituerait un "séisme politique". Le candidat estime qu'avec 20%, sa démarche serait "validée".


    Enfin, Hervé Mariton a pour objectif de dépasser la basse symbolique des 10%.

    17:48
    La quatrième élection de l'histoire de l'UMP

    En douze années d'existence, les militants de l'UMP n'ont eu que trois fois l'occasion jusqu'à présent d'élire leur président. A la création du parti, en 2002, 164.000 adhérents étaient appelés à voter. Moins d'un tiers d'entre eux (28,9%) ont participé au vote à l'issue duquel Alain Juppé a été élu par 37.800 voix (79,4%). Deux ans plus tard, 53% des 133 000 adhérents à jour de cotisation ont participé au nouveau congrès. Nicolas Sarkozy avait été élu président avec 60.000 voix soit 85% des suffrages exprimés. Le dernier congrès, celui de 2012, est celui de tous les records : 324 000 militants étaient susceptibles de voter ; 176 000 se sont déplacés, soit un taux de 54% de participation. Selon des résultats corrigés par la commission des recours - et toujours contestés par les fillonistes - Copé a obtenu près de 87 000 voix et Fillon 86 000. Samedi, 268 000 adhérents sont appelés à départager Hervé Mariton, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy.

    17:42
    Plus de 144.000 votants à 17h30
    Nouveau point de la Haute autorité en ce qui concerne la participation : à 17h30, elle avait dépassé les 144.000 votants. En novembre 2012, sur 324.945 inscrits (contre près de 280.000 cette fois), 176.608 avaient finalement pris part au vote. 

    Les adhérents de l'UMP ont jusqu'à 20 heures pour s'exprimer, par internet, directement depuis chez eux où depuis certaines permanences du parti. 
    16:17
    A 16h, le taux de 50% de participation est atteint

    L'UMP a dépassé les 134.000 votants. C'est ce qu'annonce la Haute autorité, dans son pointage de 16 heures. Le mouvement précise que le taux de 50% de participation est désormais dépassé. Les militants sont invités à voter depuis vendredi 20 heures et malgré des dysfonctionnements au départ, la participation semble être plus élevée que lors des scrutins précédents. En 2012, comme en 2004, elle avait été au final de 53% du corps électoral. 

    Concernant les anomalies dénoncées notamment par Hervé Mariton, la Haute Autorité explique cette fois que "depuis son dernier point de 6h ce matin", elle "n'a constaté aucune attaque ou anomalie significative".

    15:39
    Bug à l'UMP : s'il y a écrit "vote impossible" c'est que le vote est validé...
    Outre la cyber-attaque d'hier soir, de nombreux militants se sont plains dans la journée de difficulté de connexion pour effectuer leur vote électronique, certains se voyant afficher "vote impossible" sur leur écran. Keliane Martenon, membre de l'équipe du candidat Bruno le Maire, a fourni une explication plutôt sibylline à ce bug sur son compte twitter : 
    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-0"></figure>La Haute Autorité de l'Union, chargée de veiller au bon déroulement du scrutin, a pour sa part confirmé que ce message n'entravait pas bonne marche de l'élection. "A la suite des attaques extérieures dont le site de vote a été l'objet hier soir, vendredi 28 novembre, des dispositifs ont été déployés afin de garantir que les adhérents continuent de voter en toute sécurité. Ces dispositifs sont efficaces ; toutefois ils sont susceptibles de générer un message « vote impossible » après la validation du vote.", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.
    14:50
    VIDÉO - Nicolas Sarkozy "C'est une élection en famille, il faut rester tranquille"
    L'ex-chef de l'Etat a voté samedi vers midi à la permanence UMP du 16e arrondissement. Selon lui, "les choses ont été un peu complexes parce qu'il y a beaucoup de gens qui votent et c'est tant mieux".
     
    L'UMP a en plus fait face à des cyber-attaques sur son site qui ont ralenti le flux des connexions et retardé des votes en ligne. "C'est une élection interne, en famille, il faut rester tranquille", a déclaré à la presse M. Sarkozy. "Il fait beau, j'ai vu beaucoup de monde, je pense que la campagne s'est bien passée, je félicite mes concurrents pour leur campagne", a-t-il ajouté.
     
    Après le scrutin, où il est donné gagnant, "il va falloir (...) trouver de nouvelles idées et rassembler tout le monde", a conclu l'ancien président. Il devait ensuite se rendre au Parc des Princes pour voir un match du PSG.
     
    Les résultats devraient être annoncés vers 20H45.

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  • Sarkozy explique pourquoi il n'a pas

    cherché à arrêter les sifflets contre Juppé

    Alain Juppé s'était fait siffler lors d'un meeting de Nicolas Sarkozy

    sans que l'ancien chef de l'Etat ne cherche à les interrompre. lien

     

     

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    Nicolas Sarkozy en meeting, le 25 novembre 2014, à Boulogne-Billancourt.
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    Crédit : Martin Bureau/AFP
    Nicolas Sarkozy en meeting, le 25 novembre 2014, à Boulogne-Billancourt. </figcaption> </figure>

     

     

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    Nicolas Sarkozy explique à propos des sifflets essuyés à Bordeaux par Alain Juppé qu'il n'est pas "si aisé d'interrompre une salle" qui manifeste son "désaccord sincère et spontané avec l'orateur", dans Le Figaro publié ce mercredi.
    Alain Juppé s'est fait siffler ce samedi lors d'un meeting de Nicolas Sarkozy sans que l'ancien chef de l'Etat ne cherche à les interrompre. Interrogé par une équipe de Canal + à l'issue du meeting, il avait d'ailleurs répondu ne pas les avoir entendus.

    Ce n'est pas Alain Juppé qui a été sifflé, c'est ce qu'il a dit

    Nicolas Sarkozy



    "Croyez-vous que cela soit si aisé d'interrompre une salle de 5.000 personnes qui manifestent leurs désaccords sincères et spontanés avec l'orateur ?", se justifie-t-il.
    "Au reste, ce n'est pas Alain Juppé qui a été sifflé, c'est ce qu'il a dit", ajoute M. Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP.

    L'idée d'une guerre [...] est parfaitement étrangère à mon état d'esprit

    Nicolas Sarkozy



    "Si j'avais dit la même chose, j'aurais été sifflé moi aussi", assure-t-il. "Beaucoup - en Aquitaine peut-être plus qu'ailleurs - ont été ulcérés par le fait que François Bayrou se mobilise pour faire élire François Hollande puis utilise les voix de la droite pour devenir maire de Pau", ajoute M. Sarkozy.
    "Je le dis solennellement, notre famille a besoin de tous ses talents. Personne ne pourra réussir seul", fait valoir Nicolas Sarkozy. Selon lui, "l'idée d'une guerre serait suicidaire et en tout état de cause est parfaitement étrangère à mon état d'esprit".


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    UMP: une campagne avec conservateurs

    Bruno Le Maire en meeting, le 4 novembre 2014, à Paris. REUTERS/Philippe Wojazer

    Bruno Le Maire en meeting, le 4 novembre 2014, à Paris. REUTERS/Philippe Wojazer

     

    Si l’élection du président de l’UMP semble déjà jouée, le positionnement et la campagne de Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Hervé Mariton sont révélateurs des mutations de la droite, en particulier de l’emprise croissante d’une idéologie conservatrice renouvelée.

    Candidat à la présidence de l’UMP, l’ancien président de la République affronte deux concurrents –Bruno Le Maire et Hervé Mariton– dont les chances de succès semblent aujourd’hui très minces. Point commun des deux candidats concurrents de Nicolas Sarkozy: aucun ne regarde vers le centre. Pour Bruno Le Maire il s’agit de «reconstruire une grande famille de droite». Pour Hervé Mariton, il ne fait aucun doute que «le bonheur regarde à droite», comme l’indique le titre de son livre manifeste. 

    La force des conservateurs

    C’est donc sous la bannière d’une droite assumée, revendiquée, que les deux candidats affrontent celui qui semble faire toujours office de héraut d’un peuple de droite radicalisé. Pourtant, l’affaire du «mariage pour tous», et ce qui devait être un délicat pas de deux effectué par Nicolas Sarkozy sur le sujet a vite transformé un pogo idéologique…

    Nicolas Sarkozy semble pressentir depuis plusieurs mois l’importance croissante des conservateurs de la nouvelle génération. Il les observe, cherche à comprendre leurs motivations et, en animal politique qu’il est, prend la mesure de leur force.

    Cette prise de conscience se double dans le débat interne à l’UMP d’une prise de conscience de sa part: on aurait tort de mésestimer la campagne de ses adversaires et leur apport au débat à droite. Si Bruno Le Maire a oscillé entre plusieurs postures, affirmé être «100% à droite» puis résister publiquement à Sens Commun (le mouvement né de La Manif pour Tous au sein de l’UMP), Hervé Mariton campe fièrement sur un créneau «conservateur et libéral», c'est-à-dire pour l’essentiel fidèle au libéralisme économique et à un conservatisme moral illustré par La Manif pour tous, dont les promoteurs sont de plus en plus soucieux de peser sur l’issue du scrutin pour la présidence de l’UMP et sur la primaire de droite de 2016.

     
     
     

    Bruno Le Maire, soutenu par environ cinquante parlementaires, adopte un discours favorable au rôle des militants dans la vie de l’UMP et entend être l'«homme neuf» incarnant la droite. Incarnation du neuf à droite, défenseur de la base de droite mais aussi interlocuteur de l’électorat de droite le plus laïc, le moins conservateur, il cherche l’équation pour gagner le maximum de suffrages dans ce scrutin interne. Nettement plus modéré que son concurrent Hervé Mariton sur les questions sociétales, il était l’objet de critiques acerbes des conservateurs de La Manif pour tous depuis de longues semaines ou de longs mois. Il n’a rien perdu le 15 novembre. Il refuse de rouvrir le débat sur le «mariage pour tous» et clame que son rôle être davantage d’être au Parlement que «dans la rue». Il l’a affirmé et cherché, en la matière, un crédit moral et symbolique qui peut compter dans l’avenir.

    S’il se revendique cependant authentiquement «de droite» et refuse d’être confondu avec le centre, c’est essentiellement parce qu’il a conscience que la base militante de l’UMP est acquise aux idées les plus droitières, ainsi que l’avaient démontré le succès des motions les plus à droite de l’UMP lors du Congrès de 2012 (Droite Forte, Droite Sociale, Droite Populaire notamment).

    Libéral économiquement, conservateur socialement

    Hervé Mariton a récemment publié un petit livre manifeste, où il livre sa vision du monde. Venu du Parti républicain des années 1980, celui de la «bande à Léo» (entendez le groupe que François Léotard forma avec Gérard Longuet, Alain Madelin, Claude Malhuret), il en garde quelques traites caractéristiques.

    Les ambiguïtés du Parti républicain, participant à la confédération de centre droit mais agglomérant aussi d’anciens ultras issus quinze ans plus tôt d’Occident, sont résolues par l’adoption d’un programme ouvertement néolibéral, auquel Hervé Mariton semble rester totalement fidèle. «Libéral» mais récusant les accusations d'«ultralibéralisme» venues de la gauche, c’est peut-être ce qui l’empêche d’être totalement le héraut d’une génération de jeunes cadres conservateurs défiants à l’égard du marché.

    Il semble en effet qu’Hervé Mariton soit victime de ce qui semble devenir un paradoxe: comment être libéral économiquement et conservateur socialement, alors que le conservatisme nouveau, apparu au grand jour lors du mouvement social de droite de 2012 est réticent envers le libéralisme économique?

    La synthèse opérée par le député de la Drôme est habile, mais risque de n’opérer que sur le segment le plus âgé de LMPT. Mariton dresse le portrait d’une «droite du charbonnier», qui croit à la «liberté d’entreprendre» sans s’enfermer dans l'«idéologie», est rétive à «l’idôlatrie de l’argent». Mariton, dont la famille politique –le Parti républicain mué en 1998 en Démocratie Libérale (DL)– avait été le grand vainqueur idéologique de la constitution de l’UMP en 2002, s’avère un chaud partisan de l’unité de la droite, dont il essaye de réaliser la synthèse. Pour Mariton l’UMP a été marquée par une «complétude inégalée grâce à l’échange et au dialogue».

    Face à ses deux concurrents de droite, Nicolas Sarkozy a cherché à réaliser une synthèse bien curieuse: abrogation de la loi Taubira et création d’un nouveau mariage différencié entre hétérosexuels et homosexuels. En concédant l'«abrogation» à Sens Commun mais en cherchant à rassurer son électorat le plus libéral en affirmant qu’il est favorable au mariage entre personnes de même sexe, il risque de ne satisfaire personne. Son argumentaire se fonde sur la GPA, rejetée unanimement à droite (et largement aussi à gauche).

    Les impasses de Sarkozy

    Nicolas Sarkozy fait l’impasse sur quelques réalités. D’abord, si le mariage pour tous a permis à un mouvement conservateur de voir le jour, il est désormais majoritairement accepté par les Français.

    Evidemment, Nicolas Sarkozy fait un calcul: il lui importe de gagner la présidence de l’UMP avant de travailler à redonner une cohérence au peuple de droite (qui dépasse de loin le périmètre des adhérents de ce parti). On peut comprendre cette logique.

    Néanmoins, l’intervention de Nicolas Sarkozy devant Sens Commun a non seulement renforcé ce courant, mais également laissé à Bruno Le Maire le rôle de l’homme politique assumant envers et contre tout ses convictions et à Hervé Mariton celui de l’authenticité conservatrice.

    Enfin, Nicolas Sarkozy semble ne pas avoir pris la mesure de l’évolution idéologique de la droite. Si LMPT s’accroche au symbole de la loi Taubira, la percée du conservatisme nouveau dépasse ce seul sujet. En août dernier, il entendait lutter contre l’égalité par la «différence» mais non par la «liberté», empruntant ainsi au registre conservateur. Exercice de figure imposée, ce passage devant Sens Commun a révélé un Nicolas Sarkozy moins habile qu’on ne le pensait dans l’art de la récupération de l’idéologie conservatrice…


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