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    "Ni bonnes, ni nonnes..." ou la grogne des infirmières

    Créé le 07-01-2013 à 16h53 - Mis à jour à 18h25  lien

    Ce collectif d'infirmiers et aides-soignants lancé sur Facebook appelle à des rassemblements dans plusieurs villes pour dénoncer leurs conditions de travail

     

    Le mouvement a été initié au mois d'octobre par une infirmière parisienne. (LE REPUBLICAIN LORRAIN/MAXPPP)

    Le mouvement a été initié au mois d'octobre par une infirmière parisienne. (LE REPUBLICAIN LORRAIN/MAXPPP)
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    Un collectif d'infirmiers et aides-soignants, appelé "Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" et lancé sur Facebook pour dénoncer les conditions de travail de ces professions, a appelé à des rassemblements lundi 7 janvier dans plusieurs villes de France.

    Le mouvement, qui comptait lundi 27.765 membres sur Facebook, a été initié au mois d'octobre par une infirmière parisienne souhaitant garder l'anonymat, a expliqué sa vice-présidente, Sarah Guerlais.

    Il regroupe "des infirmières, du privé comme du public, libérales ou non, mais aussi des aides-soignantes et des auxiliaires de puériculture" dénonçant des conditions de travail qui "mettent en danger le patient" et réclamant "une revalorisation des statuts et des salaires", selon elle.

    "Nous refusons de contribuer à un système qui privilégie la rentabilité au détriment de la qualité des soins", a souligné Sarah Guerlais.

    Des rassemblements lundi dans plusieurs villes

    Pour faire entendre ces revendications, le collectif avait appelé à des rassemblements lundi à Caen, Clermont-Ferrand, Rennes, Bordeaux, Lyon, Nice, Nantes, Orléans, etc.

    A Paris, seule une dizaine d'infirmières vêtues de blouses blanches et de masques se sont retrouvées devant le ministère de la Santé, autour d'une banderole "infirmiers mais également aides-soignant(e)s, mobilisons-nous pour améliorer nos conditions de travail".

    En outre, une pétition ayant recueilli près de 5.000 signatures a été mise en ligne. Ses auteurs dénoncent "l'insécurité et la dégradation constantes des soins qui vous sont prodigués à cause d'un système qui sacrifie la qualité à la rentabilité".

    Ils appellent les soignants à les rejoindre et les patients à les soutenir afin de défendre leurs "statuts de soignant et la qualité des soins, et forcer le gouvernement à une réforme".


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  • Les folies de nos élus locaux

     

    Par Sophie Roquelle Publié <time datetime="14-12-2012T16:47:00+02:00;" pubdate="">le 14/12/2012 à 16:47</time> 
    L'Hôtel de la Région Languedoc-Roussillon, à Montpellier.
    L'Hôtel de la Région Languedoc-Roussillon, à Montpellier. Crédits photo : PASCAL GUYOT/AFP
     

    DOSSIER - Le Figaro Magazine et Public Evaluation System, l'agence de notation des collectivités locales, ont décortiqué les comptes des 36 villes de plus de 100.000 habitants, des départements ainsi que des Régions. Malgré la crise, les dépenses de communication et les frais de mission des élus continuent de grimper.

    • Grandes villes: les maires soignent leur image

    • À Marseille, élus et agents de la mairie roulent aux frais du contribuable

    • Pas-de-Calais: la grande vie des élus PS du bassin minier

    • Départements: toujours plus de dépenses sociales

    • Régions: des élus très communicants

    • Ile-de-France: luxe, voyages et notes de frais

    • Contribuables, le saviez-vous?

    Un séjour de quatre jours à Londres pour assister aux Jeux olympiques de 2012, avec dîner chez Hélène Darroze au célèbre Connaught: on ne sait pas si les 12 élus du conseil régional d'Ile-de-France ont pu rencontrer des touristes londoniens pour faire la promotion de leur Région -prétexte officiel de cette escapade à 5000 € par personne!- mais le repas doit aujourd'hui leur rester sur l'estomac. Non que la cuisine de notre chef étoilé soit indigeste, mais la révélation de ces agapes a soudain braqué les projecteurs sur le fastueux train de vie des élus franciliens.

    Illégal? Non, mais difficile à justifier quand le pays traverse une crise sans précédent. Et plus dur encore à défendre au moment où les 22 Régions, dont 21 dirigées par la gauche, réclament à cor et à cri de nouveaux pouvoirs et l'autonomie fiscale.

    Les excès ne sont pas l'apanage d'une poignée d'élus trop gâtés de la Région la plus riche de France. Il suffit de plonger dans les rapports des chambres régionales des comptes pour réaliser à quel point les gestionnaires des collectivités locales n'ont pas encore pris la mesure de la situation des finances publiques de notre pays. Non qu'ils soient malhonnêtes -les cas de fraude et de corruption sont fort heureusement rarissimes- mais la rigueur n'est pas leur fort. Voitures de fonction utilisées à tort et à travers, repas gastronomiques, voyages bidons, collaborateurs en pagaille, logements de fonction injustifiés, subventions opaques... chaque rapport apporte son lot de gabegies et d'abus.

    Ces dizaines de milliers d'euros gaspillés ici ou là pèsent peu face aux milliards d'investissements réalisés par les collectivités mais ils révèlent l'incroyable légèreté des élus à l'égard du contribuable. Sans parler de leur négligence coupable face à l'absentéisme chronique de leurs agents: 9% l'an dernier.

    Pour la deuxième année consécutive, Le Figaro Magazine et Public Evaluation System, l'agence de notation des collectivités locales, ont décortiqué les comptes administratifs des 36 villes de plus de 100.000 habitants, des départements ainsi que des Régions (1). Résultat: les embauches semblent enfin marquer le pas et les investissements se maintiennent, mais les dépenses de communication et les frais de mission des élus continuent de grimper, surtout en Région. Pour combien de temps? Le gouvernement Ayrault, qui prépare l'Acte III de la décentralisation, a promis qu'il comporterait un encadrement plus strict de la gestion et une transparence accrue. La fête est finie?

    (1) La Bourgogne et le Languedoc-Roussillon ont refusé de nous communiquer leurs comptes, au mépris de l'accès public à l'information.


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  • Japon : un thon rouge de 222 kilos vendu... 1,38 million d'euros

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-01-05T16:25:05+01:00" itemprop="datePublished">05.01.2013 à 16h25</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-01-05T19:41:46+01:00" itemprop="dateModified">05.01.2013 à 19h41</time> lien

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    <figure class="illustration_haut"> Ce prix d'achat record équivaut à environ 6 000 euros le kilo, ce qui mettrait la simple petite tranche de sushi à environ 260 euros. </figure>

     

     

    Un thon rouge de 222 kilos a été vendu samedi à Tokyo 1,38 million d'euros lors de la première criée de l'année au grand marché aux poissons de Tsukiji.

    Le poisson, capturé au large de la ville de Oma, au nord du Japon, a été acheté pour 155,4 millions de yen par le propriétaire d'une célèbre chaîne de restaurants de sushis, pulvérisant de trois fois le record de l'an dernier, a indiqué un responsable de la traditionnelle vente aux enchères inaugurale du plus grand marché de poissons du monde.

    6 000 EUROS LE KILO

    Kiyoshi Kimura, le propriétaire de la chaîne de restaurant, avait déjà remporté l'enchère de l'an dernier. "Je voulais être à la hauteur des attentes de mes clients qui veulent manger le meilleur thon possible comme l'an dernier", a-t-il déclaré à l'agence de presse Jiji.

     

    Au prix où il l'a acheté, cela équivaut à environ 6 000 euros le kilo, ce qui mettrait la simple petite tranche de sushi à environ 260 euros, mais la société a indiqué qu'elle comptait le commercialiser à environ 400 yen par sushi (3,5 euros).

    Le thon rouge, une espèce surexploitée, est le poisson le plus cher au marché de Tsukiji. Les Japonais consomment environ les trois quarts de la pêche mondiale de cette espèce.


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    A l'Inserm, une chercheuse "indispensable" doit partir après onze ans... et douze CDD

    LE MONDE | <time datetime="2013-01-03T11:15:38+01:00" itemprop="datePublished">03.01.2013 à 11h15</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-01-03T14:30:55+01:00" itemprop="dateModified">03.01.2013 à 14h30</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Coupures, lacérations, piqûres d'aiguille... les accidents sont loin d'être exceptionnels dans les laboratoires de recherche. </figure>

    Elle est l'une des rares figures du monde de la recherche médicale à s'être rebellée et à avoir porté l'affaire devant la justice. Audacieuse mais "pas suicidaire", elle préfère ne pas exposer son nom pour ne pas contrarier de prochains entretiens d'embauche.

    A 32 ans, cette ingénieure, mariée et mère de deux enfants, a enchaîné onze années de contrats à durée déterminée dans un centre de recherche en cancérologie à Nantes avant de se retrouver sur le carreau. Pour l'heure, "c'est la galère", dit-elle – après douze CDD, et six avenants prolongeant ces contrats, "au sein d'une seule et même équipe de recherche médicale".

    La même unité, mais des employeurs pluriels : l'association de recherche du centre hospitalier universitaire (un an) ; l'Inserm (deux ans) ; le centre hospitalier universitaire, CHU (trois ans) ; le Centre national de la recherche scientifique, CNRS (six mois) ; puis encore l'Inserm (quatre ans et demi). Son dernier contrat a expiré le 23 septembre 2012.

    CONGÉ DÉFINITIF

    Longtemps, elle a cru à un CDI, "jusqu'à ce que le couperet tombe". Et que l'administration lui signifie son congé définitif. "On m'a certifié que cela n'avait rien à voir avec mes compétences et mon investissement, mais qu'il s'agissait d'une aberration administrative. Désormais, j'ai trop d'ancienneté pour signer un nouveau CDD. Il n'y a pas le budget pour pérenniser mon poste, juste les crédits pour lancer un nouveau CDD."

    La mort dans l'âme, elle a abandonné ses travaux. Elle menait notamment une étude clinique importante sur 200 patients, sous la conduite d'un professeur de médecine, au sein du service de réanimation du CHU. Un programme destiné prouver l'efficacité d'un traitement permettant de redonner un système immunitaire compétent à des personnes accidentées de la route", sujettes parfois à de graves infections. Après son départ, le programme a inévitablement tangué, de l'aveu même d'un membre de l'équipe. "Au moins le temps de retrouver une personne capable de prendre sa suite. Après, former une personne à un programme de recherche spécifique demande encore plus de temps."

    Le 5 octobre 2012, l'ingénieure a saisi le tribunal administratif de Nantes. Au terme d'un référé-suspension, la justice a enjoint au président-directeur général de l'Inserm de procéder au réexamen de son dossier. La requête reste vaine. Me Rémi Bascoulergue, avocat de l'intéressée, est catégorique : "La loi du mars 2012, dite loi Sauvadet, stipule que la continuité des différents contrats effectués même pour des établissements différents doit être prise en compte."

    En refusant d'accorder un CDI à sa cliente, "l'Inserm bafoue non seulement l'autorité de l'Etat, mais également celle du tribunal de Nantes", dénonce-t-il. Me Bascoulergue a écrit à Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, pour lui demander d'user de son autorité hiérarchique.

    DISETTE BUDGÉTAIRE

    Lise Caron, chercheuse au CNRS, a aussi interpellé la ministre, dénonçant "les dégraissages" effectués par les établissements publics "afin d'éviter de passer en CDI les précaires". "Nos laboratoires vont se vider de personnels qualifiés et expérimentés", redoute Mme Caron, qui estime qu'il y a "plus de 15 00 salariés précaires à Nantes participant à des programmes de recherche pointus pour le compte de l'Inserm, du CHU ou de l'université de Nantes". Dans le domaine de la santé, égrène celle qui est aussi secrétaire régionale du Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (affilié à la CGT), "les laboratoires comptent jusqu'à 40 % de contractuels".

    Directeur de recherche à l'Inserm de Nantes, Frédéric Altare a délivré, dès septembre 2010, une attestation en faveur de l'ingénieure nantaise. Dans ce courrier, il précise que l'activité de l'intéressée est "indispensable à l'unité, ce qui est d'ailleurs confirmé par le renouvellement systématique de ses contrats à durée déterminée depuis son arrivée dans l'unité".

    Le cas de cette salariée, note-t-il, est emblématique. "Les laboratoires ne sont plus financés par leur tutelle qu'à un maximum de 20 %. Pour fonctionner, il faut trouver des crédits extérieurs." Disette budgétaire oblige, "les possibilités de recrutement de statutaires sont très limitées".

    La nouvelle loi sur les durées de CDD, dont le principe est de protéger les personnels, est "une bonne chose sur le fond. Sauf que l'Etat n'a pas abondé les budgets en conséquence pour pérenniser ces postes". Résultat : les équipes de recherche perdent "des personnels compétents". Cette situation-là, dit-il, est "très inconfortable pour tous, mais c'est hélas le quotidien d'un laboratoire français". L'ingénieure nantaise sera fixée sur son sort à l'issue d'une nouvelle audience devant le tribunal administratif le 22 janvier. Contacté, l'Inserm n'a pas donné suite à nos sollicitations.

    </article>

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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-12-28T13:05" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/12/2012 à 13:05</time> - Modifié le <time datetime="2012-12-28T15:16" itemprop="dateModified"> 28/12/2012 à 15:16   </time>
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    Les libations du réveillon sont au programme, mais, selon un sondage, beaucoup de fêtards vont improviser le retour à leur domicile.

    Le réveillon du nouvel an est l'une des périodes les plus dangereuses pour les retours de soirées arrosées. Bien peu de Français anticipent une solution de rechange en cas de libations excessives.

    Le réveillon du nouvel an est l'une des périodes les plus dangereuses pour les retours de soirées arrosées. Bien peu de Français anticipent une solution de rechange en cas de libations excessives. © DR


     

    Alors que la lutte contre l'alcool au volant devrait s'intensifier en 2013 et que les alcootests sont désormais obligatoires dans les véhicules, cela ne dissuadera pas une forte majorité de Français (90 %) de consommer de l'alcool le soir du réveillon. Si cela paraît bien admissible en période de fêtes, le sondage effectué par la prévention routière indique aussi que près de la moitié (44 %) de ceux pour qui la question de l'alcool et de la conduite va se poser n'ont pas pris de disposition pour leur retour de soirée.

    En effet, selon l'étude intitulée "Les Français, le réveillon et l'alcool au volant", neuf Français sur dix consommeront de l'alcool pendant le réveillon de la Saint-Sylvestre, et sept sur dix consommeront au moins trois verres. Or, pour 47 % des Français, la question de l'alcool et de la conduite va se poser soit parce qu'ils se déplacent, soit parce que leurs invités vont se déplacer, souligne le sondage. Et une très grande majorité des personnes se déplaçant en voiture (91 %) vont parcourir plus de 10 km et 13 % plus de 50 km.

    Ceux qui en ont pris des dispositions citent dans l'ordre le fait de dormir sur place (46 %), de désigner un "capitaine de soirée" (27 %) et de modérer sa consommation (13 %).

    Éthylotests homologués NF

    "Ce sondage confirme l'importance de la consommation d'alcool lors du réveillon de fin d'année et le manque d'anticipation du retour de soirée", relève l'association Prévention routière. Celle-ci a lancé, en partenariat avec Assureurs Prévention, une campagne de sensibilisation intitulée "Pour les fêtes, éclatez-vous, mais pas sur la route". Paradoxalement, l'étude souligne aussi que 79 % des personnes interrogées estiment que les contrôles de police et de gendarmerie devraient être "plus nombreux que d'habitude" pendant le réveillon du nouvel an. La prévention routière rappelle que, depuis 2006, l'alcool est la première cause de mortalité sur les routes, devant la vitesse.

    En 2011, l'alcool au volant a causé la mort de 1 150 personnes. L'obligation de détenir deux éthylotests à bord d'un véhicule n'est pas encore subordonnée à une sanction, les P-V ayant été reportés au plus tôt au mois de mars, mais Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, a souhaité un réexamen de cette mesure par le Comité national de sécurité routière. De plus, l'anarchie la plus totale règne sur la fourniture des appareils de dépistage, chimique ou électronique, pour la plupart de très mauvaise qualité comme en témoignent les premiers essais. Une règle à retenir si vous devez en acheter : qu'ils soient homologués NF.

    Le sondage a été réalisé par Internet du 6 au 11 décembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.


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