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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-03-03T19:51" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/03/2013 à 19:51</time> - Modifié le <time datetime="2013-03-03T19:57" itemprop="dateModified"> 03/03/2013 à 19:57</time>

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    Il a reconnu avoir eu un "comportement sexuel" inapproprié et a demandé "pardon" aux personnes qu'il a "offensées".

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    Le cardinal Keith Patrick O'Brien à Edimbourg le 16 septembre 2010 lors de la visite du pape.

    <figcaption>Le cardinal Keith Patrick O'Brien à Edimbourg le 16 septembre 2010 lors de la visite du pape. © Scott Campbell / Sipa Press </figcaption> </figure>
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    "Ces derniers jours, des allégations qui ont été faites contre moi sont devenues publiques", a déclaré le cardinal britannique, qui a démissionné lundi de son poste d'archevêque sur fond d'allégations de conduite indécente.

    "Au début, je les ai contestées en raison de leur caractère anonyme et imprécis. Cependant, je souhaite saisir cette occasion pour reconnaître que mon comportement sexuel a été parfois en-deçà des standards qu'on attendait d'un prêtre, d'un archevêque et d'un cardinal", a-t-il ajouté. "A ceux que j'ai offensés, je présente mes excuses et demande pardon", a poursuivi le cardinal, qui ajoute prendre sa retraite à l'âge de 74 ans.

    Soirée très arrosée

    Ses déclarations interviennent après la publication, le 24 février dans le journal britannique The Observer, d'un article où trois prêtres et un ancien curé accusaient le cardinal O'Brien d'avoir eu des "comportements indécents" à leur égard à partir des années 80. Un prêtre s'est plaint d'avoir été la victime d'attentions non désirées de la part du cardinal après une soirée très arrosée. Un autre a affirmé que Mgr O'Brien profitait de prières nocturnes pour avoir des gestes déplacés.

    Le cardinal avait alors nié ces allégations. Au lendemain de leur publication, il avait toutefois annoncé sa démission de son poste d'archevêque de Saint Andrews et Edimbourg (Ecosse) et décidé de renoncer au conclave, destiné à élire un successeur au pape Benoît XVI.


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  • Dernière modification : 02/03/2013   lien

    La télévision chinoise exhibe quatre condamnés à mort avant leur exécution

    La télévision chinoise exhibe quatre condamnés à mort avant leur exécution

    La télévision chinoise a diffusé vendredi les images de quatre condamnés à mort juste avant leur exécution. Ils ont écopé de la peine capitale en novembre pour le meurtre de 13 Chinois lors de l’attaque en 2011 de deux bateaux sur le fleuve Mékong.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Les autorités chinoises ont procédé vendredi 1er mars à l’exécution de quatre trafiquants de drogue condamnés à la peine capitale pour le meurtre de 13 Chinois lors de l'attaque, en 2011, de deux bateaux sur le fleuve Mékong. Fait surprenant, avant de recevoir l’injection létale, les quatre prisonniers ont été exhibés en direct à la télévision nationale dans le cadre d’un programme d’une heure et demie consacré à l’affaire.

    Présenté comme le chef du gang, le Birman Naw Kham a été le premier à être ligoté les mains dans le dos à la sortie de la prison de Kunming, dans le sud-ouest du pays, avant d'être conduit dans une camionnette vers le lieu de son exécution. Il a souri devant les nombreux caméramen et photographes de la presse officielle présents, avant de serrer les lèvres et d'être contraint à baisser la tête au moment où ses geôliers l'ont ligoté. Des fers lui ont aussi été posés aux pieds.

    Quelques jours plus tôt, la télévision nationale avait réalisé un entretien avec lui dans lequel est revenu sur les faits. "Dans le 'Triangle d'or' [région de l'Asie du Sud-Est à cheval sur la Thaïlande, la Chine, la Birmanie et le Laos], les gens biens deviennent mauvais, vous ne pouvez pas résister à la tentation, a-t-il expliqué. J'espère que mes enfants ne suivront pas mon exemple. Je leur souhaite un bel avenir et j'espère qu'ils étudieront dur", a poursuivi le condamné à mort. Ce fut ensuite au tour des trois autres condamnés à mort, un Thaïlandais, un Laotien et un apatride, de sortir de la prison suivant la même procédure, également devant les caméras.

    4 000 exécutions par an en Chine

    Le "Triangle d'or", la région où avait eu lieu l'attaque des Chinois, est célèbre pour ses frontières poreuses et ses trafics en tout genre, notamment de stupéfiants. La zone a longtemps été l'une des principales productrices mondiales d'opium et d'héroïne. Peu après les meurtres, commis en octobre 2011, les autorités thaïlandaises avaient d'ailleurs privilégié la piste de trafiquants de drogue. Le groupe de malfaiteurs était basé dans l'État Shan, en Birmanie.

    Leurs dépouilles et leurs effets personnels seront transmis à leurs familles ou à leurs consulats par les autorités judiciaires chinoises après l'exécution, a indiqué l'agence Chine nouvelle.

    Le nombre d'exécutions en Chine sur décision de justice est supérieur à celui de l'ensemble du reste du monde. Le chiffre exact est tenu secret, mais il a été évalué en décembre 2011 à 4 000 par an par l'organisation de défense des droits de l'Homme Duihua (Dialogue), sur la base d'un rapport de l'Académie chinoise des sciences sociales.
     

    France 24 avec dépêches


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  • Créé 17-02-2013 12:24 | Mis à jour 17-02-2013 16:53

    Viande de cheval : Jan Fasen, le mystérieux trader néerlandais

     

    jasen

    Le trader néerlandais a déjà été mêlé à deux scandales alimentaires. Photo : DR

     

    PORTRAIT – Dans le scandale des lasagnes à la viande de cheval, un personnage intrigue plus que les autres : le trader en viande néerlandais. C'est cet homme, au passé trouble, qui a acheté la viande en Roumanie pour la revendre à Spanghero.

    Son évocation suscite interrogations et curiosité. Le courtier néerlandais, 62 ans, qui a acheté de la viande de cheval à un abattoir roumain pour le revendre au préparateur français Spanghero est au coeur du scandale des lasagnes. Intermédiaire clé, Jan Fasen, directeur de Draap Trading Ltd, est une figure trouble, au lourd passif.

    S'il a déclaré au journal britannique The Guardian mercredi avoir clairement acheté de la viande de cheval et l'avoir vendue comme telle à Spanghero – qui continue de clamer le contraire – le trader a déjà été mêlé à plusieurs scandales dans l'industrie alimentaire. Dernier en date : en 2011, il est accusé d'avoir vendu du cheval argentin sous l'étiquette bœuf halal à des entreprises françaises. Résultat : 3,8 millions de bénéfices mais aussi une condamnation à 12 mois de prison pour tromperie en janvier 2012. Il a fait appel.

    De la viande périmée

    Son rôle est mis au jour il y a une semaine, en même temps qu'un circuit complexe et mal réglementé de la viande en Union européenne. Le grand public découvre alors l'existence de ces traders, chargés de trouver la viande la moins chère pour des fournisseurs tels que Spanghero. Mais ce n'est que mercredi que Jan Fasen sort enfin du bois, révélant son identité dans une interview accordée au Guardian. "J'étais sûr à 100% d'acheter du cheval (aux abattoirs roumains, ndlr). Nous avons vendu cette viande de cheval à Spanghero en France, ainsi qu'à des clients en Belgique et en Hollande. Tout a été vendu comme étant du cheval", insiste-t-il.

    Seulement, le trader, en plus de sa condamnation en 2012, a été mêlé à un autre scandale quelques années plus tôt. Entre 2007 et 2009, des contrôles sanitaires révèlent que la viande achetée par Jan Fasen auprès d'un abattoir pour l'entreprise de viande surgelée Chiron contient des bactéries. "Chiron a immédiatement décidé du retrait des lots de viande concernés, et de leur destruction, et comme ce problème s'est répété à au moins deux reprises, l'entreprise a cessé de travailler avec Jan Fasen", a expliqué l'avocat de l'entreprise à BFMTV.

    Et l'affaire pourrait ne pas se limiter à un trader gourmand et peu tatillon sur l'éthique. La société dont il est le directeur, Draap Trading Ltd, est l'un des maillons d'un montage financier complexe. L'entreprise est ainsi enregistrée comme chypriote, dirigée depuis la Belgique et propriété d'un fonds basé aux Iles Vierges britanniques, un paradis fiscal. La Roumanie n'a pas hésité, dès le début de l'affaire, à désigner l'ombre de la mafia dans l'affaire des plats préparés. "Il y a la main de la mafia internationale derrière ce problème. Je ne sais pas qui ils pourraient être, ou si des Roumains sont impliqués", a estimé Sorin Minea, patron de la fédération roumaine de l'industrie alimentaire, avant d'ajouter : "Je suis sûr qu'un réseau international est impliqué".


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  • Conso et Santé

    Viande : nouvelle enquête en France pour une affaire de tromperie

    01/03 | 10:18 | mis à jour à 15:26 | 

    La société visée par le parquet de Nantes est Castel Viandes, société spécialisée dans la découpe de viande bovine. Un ancien cadre est à l'origine de l'enquête pour escroquerie et tromperie, écrit le « Parisien/Aujourd'hui en France ».

    Après le cheval, le boeuf... La justice enquête bien sur une affaire de tromperie présumée sur la viande de boeuf après les révélations d'un ex-cadre d'une société spécialisée dans la découpe de viande bovine, Castel Viandes, installée à Châteaubriant (Loire-Atlantique), a indiqué vendredi le parquet de Nantes, confirmant une information du « Parisien/Aujourd'hui en France ».

    «Une enquête préliminaire a été ouverte mi-février pour escroquerie et tromperie à la suite d'éléments fournis à la gendarmerie, notamment par un ancien cadre, et corroborés par une enquête des services vétérinaires», a déclaré Fabienne Bonnet, procureur adjoint au parquet de Nantes. «Une perquisition a eu lieu et l'exploitation des pièces saisies est en cours», a-t-elle ajouté, soulignant qu'il faudra attendre plusieurs semaines avant d'en connaître les résultats.

    Selon le quotidien, la justice soupçonne ce groupe familial, créé en 1963, de pratiques appelées « remballe » et d'avoir vendu de la viande avariée à des clients, «notamment à des restaurants Flunch ». C'est un ancien cadre de chez Castel Viandes, licencié en 2008, qui est à l'origine de l'enquête. « Directeur qualité de la société, il découvre le 1er décembre 2008 que, le samedi précédent, des employées ont été affectés à une opération de vente de steaks avariés », raconte l'intéressé.

    Perquisition

    «J'avais ordonnée à l'époque que cette viande soit détruite», explique Pierre H., l'ancien directeur qualité dans les colonnes du quotidien. «Mais j'ai découvert que, dans mon dos, on avait tenté de la commercialiser ». Ayant tenté de contester ces pratiques, il « est licencié sur le champ ». « Pendant des années, j'ai eu peur des représailles, je n'ai pas osé porter plainte », explique encore l'ancien directeur qualité. Finalement, il a décidé de saisir les services vétérinaires nationaux fin 2012, ce qui a déclenché l'enquête.

    Véronique Viol-Lévesques, la directrice générale de Castel Viandes dément. Selon elle, il s'agit de la « dénonciation calomnieuse d'un employé licencié ». « Nous avons porté plainte contre lui. Tout est faux et nous sommes certains que la justice le reconnaîtra », explique-t-elle au journal.  Le 12 février une perquisition a eu lieu chez Castel Viandes : 67 gendarmes sont mobilisés, pilotés par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclasep) et la brigade nationale vétérinaire. « Une quantité impressionnante de documents est saisi, qui doivent désormais être analysées », conclut Le Parisien/Aujourd'hui en France.


    22% des Français boudent les plats cuisinés au boeuf
    Selon un sondage publié vendredi par BVA, 22% des Français qui consommaient de la viande et des plats cuisinés à base de viande avant l'affaire ont décidé de bannir de leur consommation les plats cuisinés toutes viandes confondues. Une majorité de Français (55%) considère que cette tromperie sur la nature de la viande est «une affaire vraiment grave car on a menti sur la composition de certains produits». Mais 44% pensent plutôt que «c'est une affaire pas si grave que ça car il n'y a pas de mise en danger de la santé des consommateurs».
    L'institut BVA souligne que le niveau des intentions exprimées d'abandonner les plats cuisinés à base de viande correspond à celui observé pendant la crise de la vache folle en 1996. «Il y avait bien eu un effet d'écoeurement chez le consommateur qui était ensuite revenu assez rapidement à ses habitudes, les Français étant quasiment tous carnivores», note BVA. Le sondage montre d'ailleurs «que l'affaire ne devrait que marginalement toucher la consommation de viande (non préparée), alors que 4% déclarent ne plus en consommer du tout depuis l'affaire».
    Dans le détail, ce sont les plus âgés qui ont le plus souvent modifié leurs habitudes: 31% des plus de 65 ans ne consomment plus de plats à base de viande de boeuf, tandis que les jeunes sont moins méfiants, en particulier les 18-24 ans (10%). Les Français les plus aisés boudent deux fois plus ce type de plats que les plus modestes.
    Le sondage BVA a été effectué auprès de 1.013 personnes entre le 28 février et le 1er mars.

    Pour aller plus loin...


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  • Du cheval et du cochon dans le kebab

    La Turquie aussi est attentive au scandale de la viande trafiquée qui s'étend dans toute l'Europe. Si la presse s'est demandée, comme dans d'autres pays, ce qu'il y avait réellement dans les "köfte suédois" vendus chez IKEA, elle s'intéresse surtout au contenu des fameux "döner kebabs", qui tournent autour  d'une broche verticale, concept inventé en Allemagne.

    Et que trouve-t-on dans ces kebabs censés être fabriqués à base de viande de mouton ? En Suisse, sur une vingtaine de points de vente dont la viande a été analysée, plusieurs contenaient du cheval et sept contenaient du porc en quantité infime. Le conseil central islamique suisse s'est déclaré choqué par ces résultats. En Allemagne également, 7 % des échantillons de döner contiendraient du porc. Ce qui n'empêche pas nombre d'entre eux d'afficher un certificat halal. L'Allemagne produit, selon le journal Milliyet, environ 400 tonnes de döner par jour ! Ces derniers sont ensuite en partie exportés vers l'Italie, l'Espagne, le Danemark, la Suède, la Finlande ou les pays baltes.

    À propos de Au fil du Bosphore

    Guillaume Perrier, correspondant pour Le Monde à Istanbul depuis 2005.


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