• STOCKHOLM

    Du cheval dans les boulettes de viande d'Ikea, retirées de la vente dans 16 pays européens

    AFP - publié le 25/02/2013 à 13:59, mis à jour à 16:35   
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    STOCKHOLM - Le géant du meuble Ikea, qui vend également des spécialités culinaires, a annoncé lundi qu'il retirait de la vente dans une quinzaine de pays européens des boulettes de viande surgelées qui contiendraient du cheval, selon les résultats d'un test réalisé en République tchèque.

    Un magasin Ikea en Suède
    Un magasin Ikea en Suède
    afp.com/Sven Nackstrand

    "Nous prenons cette affaire très sérieusement et retirons de la vente les paquets d'un kilo de boulettes de viande surgelées en Slovaquie, République tchèque, Hongrie, France, Grande-Bretagne, Portugal, Italie, Pays-Bas, Belgique, Espagne, Chypre, Grèce et Irlande", ainsi qu'en Suède, a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe, Ylva Magnusson.

    Au Danemark, le produit a également été retiré des rayons, a indiqué à l'AFP une porte-parole d'Ikea Danemark, Dorte Hjorth Harder.

    En France, au Danemark et en Suède, ce retrait est une "mesure de précaution", a précisé Mme Magnusson car Ikea n'y a pas distribué des boulettes de viande issues du même lot que le produit testé en République tchèque, qui a révélé la présence d'équidé.

    La Roumanie va retirer temporairement de la vente les boulettes de viande de son unique magasin du pays, situé près de Bucarest, pour une "vérification supplémentaire".

    Ikea a précisé que ses "propres contrôles n'ont pas révélé de traces de viande chevaline", mais qu'il allait "naturellement approfondir ses recherches".

    "Nous avons réalisé des tests ADN de tous nos produits contenant de la viande il y a deux semaines et n'avons pas trouvé de traces de viande chevaline", a expliqué Mme Magnusson.

    Les boulettes de viande sont désormais spécifiquement testées et les résultats de l'enquête devraient être connus au milieu de la semaine.

    Les boulettes de viande, un produit phare d'Ikea, sont produites par une société suédoise, Dafgaard. Dans un communiqué, l'entreprise a laconiquement indiqué qu'elle examinait la situation et attendait les résultats de ses propres tests ADN.

    Elle a refusé de donner plus d'informations, notamment sur l'origine de la viande.

    "Normalement, la viande des boulettes provient de Suède, d'Allemagne ou d'Irlande, mais en période de pic de production, elle peut venir d'autres pays", a pour sa part dit la porte-parole d'Ikea, qui ignore pour le moment l'origine de la viande incriminée.

    Le scandale européen de la viande de cheval vendue pour du boeuf dans des plats préparés a gagné la Suède le 8 février. Le géant agro-alimentaire Findus avait alors rappelé ses plats individuels de lasagne étiquettées boeufs, produites par la société française Comigel au Luxembourg, car elles contenaient du cheval.

    Après le retrait opéré par Findus, les grandes chaînes de supermarchés suédois avaient également rétiré des lasagnes individuelles des rayons.

    Les autres pays nordiques n'ont pas été épargnés: des pizzas au Danemark, des plats de kebab, goulash et de raviolis en Finlande et de lasagne en Norvège avaient notamment été retirés des rayons.

    Pour l'heure, la réglementation européenne impose aux industriels de mentionner le type de viande entrant dans leurs préparations, mais pas l'origine, exigée uniquement pour la viande à la découpe et les fruits et légumes.

    Seule une évolution de cette réglementation peut contraindre les industriels à modifier les étiquettes. La France plaide en ce sens auprès de Bruxelles, avec l'appui de l'Allemagne et du Royaume-Uni mais des résistances demeurent dans les pays nordiques notamment.

    En 2012, la branche alimentaire d'Ikea a enregistré un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros.


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  • Accueil > economie > Ce que coûtent (encore) Giscard, Chirac et Sarkozy aux Français

    Ce que coûtent (encore) Giscard, Chirac et Sarkozy aux Français

    Créé le 14-02-2013 à 06h06 - Mis à jour le 18-02-2013 à 12h22     lien

    ENQUETE Logement, personnel, frais de déplacement... L'Etat ne se contente pas de verser une généreuse retraite aux ex-Présidents. Une situation unique au monde.

     

    Selon la loi du 3 avril 1955, Valéry Giscard d'Estaing et Nicolas Sarkozy, mais aussi Jacques Chirac bénéficient d'une "dotation annuelle d'un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d'un conseiller d'Etat en service ordinaire". Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n'est soumise à aucune condition d'âge, ni même au nombre de mandats. A cela s'ajoute ce qu'on appelle pudiquement des "primes de sujétions spéciales", dont le montant est tenu secret. (Witt/SIPA)

    Selon la loi du 3 avril 1955, Valéry Giscard d'Estaing et Nicolas Sarkozy, mais aussi Jacques Chirac bénéficient d'une "dotation annuelle d'un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d'un conseiller d'Etat en service ordinaire". Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n'est soumise à aucune condition d'âge, ni même au nombre de mandats. A cela s'ajoute ce qu'on appelle pudiquement des "primes de sujétions spéciales", dont le montant est tenu secret. (Witt/SIPA)
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    Une fois battus ou retirés de la vie politique, les anciens présidents de la République n'ont pas de souci à se faire sur le plan matériel. Elevés au rang d'«ex», ils continuent d'être pris en charge par l'Etat, qui leur assure un train de vie plus que confortable. Une exception très française. Au 77, rue de Miromesnil, dans les beaux quartiers de la capitale, Nicolas Sarkozy reçoit ses visiteurs avec un certain faste. Tony Blair, René Ricol, Alain Finkielkraut, Florence Cassez tout juste libérée...

    L'ancien chef de l'Etat dispose d'un appartement de 320 mètres carrés, composé de 11 pièces, dont une salle classée monument historique, avec des peintures datant du XIXe siècle. Prix estimé de cette location de luxe? Près de 180.000 euros annuels, soit 15.000 euros par mois. Nicolas Sarkozy n'a pas regardé à la dépense, et pour cause, c'est la République qui règle la facture. Conformément à une "décision" signée en 1985 par Laurent Fabius, alors Premier ministre de François Mitterrand, l'Etat met à la disposition des anciens présidents un appartement de fonction "meublé" et "équipé". 

    Des privilèges souvent méconnus

    Ce texte, qui fait office de référence, est flou: il ne mentionne ni plafond ni limitation de durée. C'est ainsi que Valéry Giscard d'Estaing occupe aux frais du contribuable, depuis plus de trente ans, de splendides locaux boulevard Saint-Germain à Paris. Jacques Chirac bénéficie lui aussi d'un somptueux appartement rue de Lille.

    Toujours selon la lettre de Laurent Fabius, les anciens présidents disposent de nombreux autres "privilèges". Ainsi, une équipe d'au moins sept personnes est prise en charge par la nation. "En réalité, l'Etat n'est pas très regardant, il ne pinaille pas et peut prendre en charge plus de personnel que prévu", assure le député apparenté PS René Dosière. Pour ce spécialiste du train de vie de l'Etat, "il est probable que Nicolas Sarkozy bénéficie de quelques largesses".

    Depuis son départ de l'Elysée, ce dernier dispose d'un directeur de cabinet, d'une conseillère diplomatique, d'une chargée de la communication, de deux secrétaires, d'un intendant... Sans oublier, pour assurer sa protection rapprochée, une équipe de sécurité comprenant au moins deux fonctionnaires de la Police nationale, mais aussi une voiture de fonction avec plusieurs chauffeurs. S'y ajoute la surveillance de son domicile personnel - l'hôtel particulier de son épouse, Caria Bruni-Sarkozy -, assurée par des officiers de gendarmerie. Là encore, aucune durée n'est prévue. Alors que, dans la plupart des pays occidentaux et aux Etats-Unis, ce type de protection policière s'arrête au bout de dix ans.

    Séjour assuré dans toutes les ambassades de France

    La plupart des anciens chefs d'Etat ont une retraite active, entre réceptions et visites à l'étranger. Pour leurs déplacements, là encore, ils peuvent compter sur la prodigalité de la République: tous leurs voyages sont pris en charge. Trains de la SNCF, avions Air France, navires français, tout est gratuit, et dans la meilleure classe possible. Durant leurs séjours à l'étranger, l'ambassadeur de France en poste se doit d'accueillir les anciens locataires de l'Elysée et de les loger dans sa résidence, comme il le ferait à l'égard d'un président en exercice.

    "Nicolas Sarkozy n'utilise pas ces prérogatives", précise toutefois sa chargée de communication. Fin janvier, lorsqu'il s'est rendu à Davos, son séjour a été entièrement financé par l'organisateur du forum économique. Idem, en octobre dernier, alors qu'il a passé quelques jours au Brésil pour une conférence commandée par la banque d'investissement brésilienne BTG Pactual, c'est elle qui a pris en charge les vols et l'hébergement de l'ancien président.

    Un insensé cumul des revenus

    En sus de ces avantages matériels, la République leur assure une retraite conséquente. Selon la loi du 3 avril 1955, ils bénéficient d'une "dotation annuelle d'un montant égal à celui du traitement indiciaire brut d'un conseiller d'Etat en service ordinaire". Soit près de 6.000 euros brut par mois. Cette indemnité n'est soumise à aucune condition d'âge, ni même au nombre de mandats. A cela s'ajoute ce qu'on appelle pudiquement des "primes de sujétions spéciales", dont le montant est tenu secret. Ces primes ont officiellement pour objectif de "compenser les contraintes subies dans l'exercice de leurs fonctions".

    Ces émoluments sont cumulables avec d'autres pensions ou salaires. Ainsi, Nicolas Sarkozy peut, à sa guise, effectuer des activités de conférences ou de conseil. Il pourra également, à l'âge de la retraite, toucher les pensions liées aux différents mandats qu'il a exercés, comme ses prédécesseurs. Soit environ 10.000 euros mensuels.

    Mais la plus importante source de revenus des anciens présidents prévue par la République, définie par un texte de 1958, reste leur présence - à vie - au Conseil constitutionnel. Cette prérogative leur rapporte 12.000 euros par mois.

    Hollande veut rompre avec cette tradition

    Aujourd'hui, seul Valéry Giscard d'Estaing siège régulièrement dans cette instance. Depuis plus d'un an, la santé de Jacques Chirac ne lui permet plus de se rendre chez les Sages. Quant à Nicolas Sarkozy, le rejet de ses comptes de campagne, en décembre 2012, par la commission ad hoc, rattachée au Conseil constitutionnel, l'amène à y renoncer temporairement. A son retour, il ne touchera que 6000 euros, au motif qu'il a repris son activité d'avocat.

    Pour éviter une collusion évidente, François Hollande a promis, en janvier 2013, de modifier les textes. Les anciens présidents ne seront plus membres de droit du Conseil constitutionnel. Mais la mesure ne s'appliquera pas à ses prédécesseurs. Pour René Dosière, ce changement devrait être l'occasion de préciser le rôle de nos anciens chefs d'Etat."«Aujourd'hui, ils peuvent cumuler pensions de la République et prestations privées, ce n'est pas sain."

     L'auteur de L'Argent de l'Etat souligne surtout que la note est salée pour les contribuables: selon ses calculs, chaque ex-président coûte entre 1,5 et 2 millions d'euros par an. "Pour les trois anciens chefs de l'Etat, cela fait un total de près de 5 millions d'euros. En soi, ce n'est pas une somme considérable, mais, par les temps qui courent, il n'y a pas de petites économies!"


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  • «Chevalgate»: Vous interviewez Bruno Parmentier, expert en agriculture et alimentation

    Créé le 22/02/2013 à 16h15 -- Mis à jour le 24/02/2013 à 16h40
     Des lasagnes surgelées de marque Findus. 
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    Des lasagnes surgelées de marque Findus. Scott Heppell/AP/SIPA

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    VOS QUESTIONS - L'ancien directeur de l'école supérieure d'agriculture d'Angers répond à vos questions ce lundi dès 11h...

    Du cheval dans les lasagnes au bœuf. Le scandale est parti de là. Du flou entretenu par plusieurs enseignes sur la composition de leurs plats préparés. Depuis, l’entreprise Spanghero, productrice de lots incriminés, a partiellement stoppé ses activités et Findus réalise des prouesses de communication pour prouver son innocence. Pendant ce temps, un tiers des Britanniques ne fait plus confiance aux plats préparés et la vente de surgelés a baissé de 5% en France. Et une question refait surface: qu’est-ce qui se cache dans nos assiettes?

    >> Que retenir du scandale de la viande de cheval? Comment décrypter les étiquettes? Peut-on encore faire confiance aux plats préparés?

    Posez toutes vos questions à Bruno Parmentier, économiste, ancien directeur de l’école supérieure d’agriculture d’Angers et auteur de «Manger tous et bien» (2011 – ed. du Seuil). Le spécialiste vous répondra en direct ce lundi de 11h à 12h.

    Déposez vos questions dans les commentaires ou écrivez-nous à reporter-mobile@20minutes.fr 

    C. La.

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  • Policiers tués à Paris : le chauffard avait passé la nuit à boire de la vodka

    Mis en ligne le 22 février 2013 à 07h29 par A.Ga., mis à jour le 22 février 2013 à 09h36lien

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    </section> Le conducteur du 4X4 responsable de la mort de deux policiers jeudi sur le périphérique parisien avait passé une nuit "arrosée" dans une boîte près des Champs-Elysées. Il avait 1,4 g alcool par litre de sang.

     

     

     

     

    "Quand vous percutez à 150 km/h un véhicule qui roule à 20 km/h devant vous, muni d'un gyrophare, sérigraphié police, sans chercher à vous arrêter, a priori vous avez quand même certaines intentions". Pour le procureur de Paris, il y a peu de place au doute : le chauffard qui a percuté la voiture des policiers causant la mort de deux d'entre eux, jeudi matin sur le périphérique, l'a fait "délibérément". 


    Ils étaient deux à bord de cette Range Rover noire, qui avait été prise en chasse par les autorités. Le conducteur du 4X4, âgé de 22 ans, était ivre et sans permis. Précisément, il conduisait avec 1,4 gramme d'alcool par litre de sang. C'est presque trois fois la limite légale.
     
    Selon leurs premières déclarations, le conducteur et son passager de 21 ans  avaient "passé une soirée et une nuit arrosées dans un établissement de nuit", consommant "pas mal de vodka", a précisé le procureur. Le conducteur avait déjà été condamné à huit reprises, dont cinq fois pour des délits routiers (conduite sans permis et en état d'alcoolémie) et avait effectué deux séjours en prison. (Lire : Policiers tués à Paris : le chauffard inculpé pour homicide volontaire)
     
    Course-poursuite
     
    Un troisième policier était toujours dans un état grave ce vendredi matin. Le chauffard et son passager ont été placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête de flagrance ouverte pour "homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, tentative et complicité de ce crime". Le 4X4 avait été loué à une société de location de voiture de luxe, qui fait "l'objet d'une enquête" de le part de la police, a précisé le directeur de la PJ parisienne, expliquant que depuis plusieurs mois, la police parisienne relevait "un certain nombre (...) d'identité de conducteurs de véhicules de luxe". "Et lorsque nous avons une inadéquation entre le profil du conducteur et le montant de la location de ces véhicules, nous ouvrons une enquête", a-t-il précisé.  (Voir : Valls ému lors de sa visite aux policiers de la BAC)
     
    Selon les premiers éléments de l'enquête, la Range Rover avait été prise en chasse par une première équipe de la BAC à la porte Maillot en raison de multiples infractions au code de la route. Les fuyards ont semé leurs poursuivants avant de percuter par l'arrière une autre voiture de la BAC, qui avait été alertée. Celle-ci roulait sans doute lentement pour tenter de bloquer la Range Rover.


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  • Viande de cheval : d'autres filières pourraient être mises en cause

    Midilibre.fr
    21/02/2013, 14 h 37 | Mis à jour le 21/02/2013, 15 h 02    lien
    D'autres filières que Spanghero pourraient être impliquées dans le scandale d la viande de cheval.
    D'autres filières que Spanghero pourraient être impliquées dans le scandale d la viande de cheval. (AFP/ERIC CABANIS)

    Benoît Hamon, a laissé entendre que le scandale de la viande de cheval pourrait impliquer d'autres filières que Spanghero. 

    Le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, a laissé entendre jeudi "qu'il pourrait apparaître qu'il n'y ait pas qu'une seule filière" que celle mettant en cause Spanghero et Comigel, qui a fourni de la viande de cheval et non bovine aux industriels de l'agroalimentaire.

    Si "l'enquête se poursuit sur la filière française Spanghero-Comigel", d'autres investigations sont menées dans la grande distribution, a-t-il expliqué. "Nous aurons bientôt les premiers résultats de ces prélèvements et il pourrait apparaître -je mets bien du conditionnel- qu'il n'y ait pas qu'une seule filière concernée par cette substitution de viande de cheval en lieu et place de viande de boeuf", a expliqué le ministre, à la sortie d'une réunion avec le secteur agroalimentaire.

    Plusieurs autres entreprises françaises probablement touchées

    De son côté, la DGCCRF a indiqué "que plusieurs autorités étrangères et entreprises (françaises) ont d'ores et déjà signalé la découverte de viande de cheval dans des produits à base de viande boeuf suite à la réalisation de tests" effectués depuis que le scandale a éclaté". "A ce stade, il n'est pas possible de déterminer dans quelle mesure les différents événements sont liés" et la DGCCRF travaille "à identifier la cause de la présence de viande de cheval et la filière d'approvisionnement concernée", a-t-elle ajouté.

    La société Spanghero, qui a fourni du cheval à la place de boeuf à Comigel pour la préparation de lasagnes surgelées, est accusée de "tromperie économique" par la répression des fraudes. Parallèlement, une enquête préliminaire menée par le parquet de Paris se poursuit pour établir d'éventuelles responsabilités pénales


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