• L'exercice physique dope le cerveau à tout âge

     
    Par figaro iconMartine Perez - le 24/12/2012    lien
    Les individus toniques et musclés ont de meilleurs résultats aux différents tests d'évaluation cognitive.

    Dans une société sédentaire, la pratique régulière de l'exercice physique plusieurs fois par semaine (cinq fois pendant trente minutes au moins) a démontré son efficacité pour réduire le risque de diabète, d'hypertension, d'obésité, d'attaques cardiaques et cérébrales…

    Des chercheurs de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, viennent d'analyser toute la littérature scientifique internationale portant sur l'effet de l'exercice physique sur le cerveau. Leurs travaux publiés la semaine dernière dans la revue Psychonomic Bulletin & Review révèlent que, quelle que soit la tranche d'âge, l'activité physique améliore la puissance du cerveau. En réduisant l'altération des artères cérébrales? En améliorant l'oxygénation de l'encéphale? Par le biais de molécules telles que les endorphines? Le mécanisme n'est pas clair, mais les faits sont là.

    Y compris pour le cerveau des jeunes

    Selon les chercheurs, les études menées sur les personnes âgées confirment que les individus toniques et musclés ont de meilleurs résultats pour différents tests d'évaluations cognitives: changement de tâche, concentration, mémoire. Par ailleurs, des interventions spécifiques basées sur des séances d'activité physique améliorent les compétences mentales globales des personnes âgées. De surcroît, il a été démontré que cette pratique physique régulière renforce de manière positive la réalisation de tâches nécessitant une implication mentale forte (attention, contrôle, rapidité), comme par exemple la conduite automobile, alors que l'âge élevé est considéré par certains comme un facteur limitant pour conduire.

    Pour les plus jeunes, ces résultats ne sont pas forcément équivalents, sauf pour la mémoire, qui semble dopée par l'activité physique: le volume d'information mémorisée paraît plus important pour ceux qui sont les plus actifs et font du sport plusieurs fois par semaine.

    Les auteurs estiment en conclusion que le fait de s'engager dans un exercice physique est à l'évidence un moyen simple d'optimiser ses fonctions cognitives. D'autres études sont nécessaires pour mesurer son impact chez les jeunes adultes et les enfants. Néanmoins les chercheurs considèrent que ces activités pourraient être bénéfiques y compris pour le cerveau des jeunes encore en cours de développement.


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  • Pilule : "la Marion d'avant a été tuée"

    Par Gaétan Supertino avec Stéphane Place lien

    Publié le 14 décembre 2012 à 21h50 Mis à jour le 14 décembre 2012 à 21h50

     
     
    Pilule : "la Marion d'avant a été tuée"

    © MaxPPP

    TÉMOIGNAGE E1 - Marion Larat a porté plainte vendredi contre un fabriquant de pilule contraceptive.

    "En trois mois, je me suis retrouvée hémiplégique, aphasique, trois jours de coma. C'est sûr, la Marion d'avant a été tuée". Marion Larat a 25 ans aujourd'hui. Elle vient de porter plainte contre le groupe pharmaceutique Bayer, qui commercialise Meliane, une pilule dite de "troisième génération". Son avocat l'assure : il s'agit de la première plainte jamais déposée contre ce type de contraceptif.

    >> À lire aussi : alerte sur la pilule de 3e génération

    D'après la jeune femme, qui s'est confiée à Europe1, ce contraceptif est responsable de sa maladie. L'histoire qu'elle raconte débute en 2006. "J'ai eu un AVC massif, trois mois après avoir pris la pilule. Il m'a conduit tout droit à l'hôpital. J'étais en train de passer des concours, de Normal Sup', et tout ça est passé à la trappe", se souvient-elle.

    "Parfois d'autres sont mortes"

    Son père, André, parle d'elle comme d'un "miraculée". Difficultés à parler, fatigue permanente, crampes régulières… elle vit pourtant un calvaire chaque jour, "un cauchemar quotidien" pour reprendre les mots de son père. Mais ça aurait pu être pire : "on a découvert que mon cas n'était pas unique, que parfois d'autres étaient mortes, d'embolie pulmonaire. C'est dramatique", détaille Marion.

    Le lien entre sa pilule et la maladie est-il vraiment avéré? Pour elle, c'est une évidence. "Ce n'est pas moi qui ai dit tout d'un coup : 'c'est la pilule'. Une hématologue m'a appelée un jour sur mon téléphone, me disant 'bien sûr que c'est la pilule'", se souvient-elle. Et de poursuivre : "J'ai commencé à rire. Je ne comprenais pas. Elle m'a répondu : 'on le sait depuis le début, vous n'étiez pas au courant?'"

    3 à 4 cas pour 10.000 utilisatrices

    Dans le cas de Marion Larat, le lien entre la pilule et le risque d'AVC a été définitivement confirmé en juin, par la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux de la région Aquitaine. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a également annoncé mi-septembre la fin du remboursement par la Sécurité sociale de ces pilules contraceptives de troisième génération.

    "Ce risque reste très faible, de 3 à 4 cas pour 10.000 utilisatrices", assure toutefois le ministère de la Santé. Entre 1,5 et 2 millions de femmes utilisent aujourd'hui une des nombreuses pilules de 3e génération sur le marché, dont la moitié n'est pas remboursée par la Sécurité sociale.


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  • Des médecins libéraux veulent créer une "mutuelle libre"

    Mis en ligne le 02 décembre 2012 à 14h30, mis à jour le 02 décembre 2012 à 14h43    
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    Un médecin ausculte un malade.
    <figure class="visuel"><figcaption class="sz11 c2 tshadow2">Un médecin ausculte un malade. / Crédits : Thinkstock Images</figcaption></figure>

    <section class="fleft" id="lside">

    </section> Des médecins ont dévoilé dimanche un projet de création d'une nouvelle mutuelle, baptisée "Mutuelle libre - assurance santé", une complémentaire santé fondée par des professionnels de santé et dont "tout l'argent va dans les soins", a expliqué l'un des médecins fondateurs.

    La présentation a eu lieu avant une manifestation de médecins libéraux, à  l'appel du syndicat Le Bloc (chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens) et de  l'Union française pour une médecine libre (UFML), une association récente  fédérant le mouvement de protestation "les médecins ne sont pas des pigeons" né sur Facebook il y a quelques semaines.

    "Après avoir vu des choses incroyables dans un rapport de la Cour des comptes de 2008 sur les mutuelles, nous avons décidé de prendre les choses en main dans l'intérêt des médecins et des patients", a déclaré le Dr François Masson, anesthésiste à Paris et membre de l'UFML.

    "Etre novateurs comme Free"

    M. Masson et deux autres praticiens ont lancé un appel de fonds pour créer  cette mutuelle qui se présente sur internet comme "vertueuse, novatrice,  transparente". "Nous voulons être novateurs comme Free dans la téléphonie mobile", a-t-il affirmé.
    Le projet, une complémentaire santé régie par le code des assurances (et non pas par le code de la mutualité comme les mutuelles à but non lucratif), sera déposé auprès de l'Autorité de contrôle prudentiel, le gendarme des assurances quand les fonds nécessaires auront été levés.
    Les souscripteurs sont invités sur internet à verser de 1 à 10.000 euros.

    "Tout l'argent ira dans les soins"

    "Nous ne ferons pas de publicité et tout l'argent ira dans les soins", a indiqué le Dr Masson, précisant que les contrats ne prévoiront pas un remboursement de dépassements d'honoraires "excessifs". Il s'agit selon lui de "payer les soins au tarif juste".
    Le projet est soutenu pour sa mise en place par une structure financière qui n'est pas une compagnie d'assurance et dont le nom est gardé secret pour le  moment.

    Les médecins fondateurs affirment que les cotisations des mutuelles classiques ont augmenté de 13% plus vite que les prestations et que leurs frais de gestion atteignent 24%. La Mutualité française les estime à 15%. Ils sont de 7% pour l'assurance maladie obligatoire.
    La manifestation des médecins libéraux de dimanche a pour but de dénoncer les atteintes portées, selon eux, à la médecine libérale, notamment du fait de  l'accord de fin octobre sur l'encadrement des dépassements d'honoraires et de  la proposition de loi en cours d'examen visant à conforter les réseaux de soins  mutualistes.


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  • France

    Huile de palme. Le Sénat adopte l’amendement « Nutella »

    Consommation mercredi 14 novembre 2012   
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    La Chambre haute du Parlement français a adopté ce mercredi l’amendement « Nutella », qui augmente la taxation sur l’huile de palme, dans le cadre de l’examen du projet de budget de la Sécu pour 2013.

    Cet amendement, voté par 212 voix contre 133, institue une contribution additionnelle de 300 € la tonne, à la taxe spéciale prévue sur les huiles de palme, de palmiste et de coprah, destinées à l’alimentation humaine, en état ou après incorporation dans tous les produits, dont le Nutella.

    L’amendement n’est pas encore confirmé

    L’amendement devra toutefois être confirmé lors du vote général de la partie recettes du texte, qui doit intervenir mercredi soir ou jeudi matin. Si la partie recettes est rejetée, ce qui est probable, tous les amendements votés seront de facto annulés.

    Mais l’amendement pourrait alors être représenté lors de la suite du parcours parlementaire du projet de budget de la Sécu. L’Assemblée nationale a déjà adopté en première lecture ce PLFSS mais sans cette taxe.

    Dominique Bertinotti, ministre de la Famille, s’en est remis au nom du gouvernement à la « sagesse » du Sénat mais n’a pas fait preuve d’enthousiasme, se disant réservée devant une « multiplication de taxes sur des assiettes très restreintes ».


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    Grève des chirurgiens et des internes : de nombreux blocs risquent d'être fermés

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-11-12T07:19:25+01:00" itemprop="datePublished">12.11.2012 à 07h19</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-11-12T18:40:04+01:00" itemprop="dateModified">12.11.2012 à 18h40</time> lien

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    Lundi, les hôpitaux aussi seront affectés par une grève des internes en médecine. A l'appel du syndicat des internes Isnih et de celui des chefs de cliniques Inscca, ces futurs médecins ont choisi d'organiser leur propre mouvement.

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    Chirurgiens des cliniques et internes des hôpitaux publics, qui s'estiment stigmatisés par le gouvernement et récusent l'accord sur les dépassements d'honoraires, sont en grève à partir de lundi 12 novembre, avec le risque de voir de nombreux blocs opératoires fermés. Le mouvement de grève doit se poursuivre au moins jusqu'à mercredi, quand aura lieu une grande manifestation devant le ministère de la santé.

    Interrogée sur ce mouvement inhabituel, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a souligné dimanche que la grève concerne "principalement les chirurgiens dans les cliniques privées" et que les grévistes "ont prévenu leurs patients". Par ailleurs, "les hôpitaux seront tout à fait à même d'accueillir les malades", a-t-elle assuré.

    Lire : Pour Marisol Touraine, la liberté d'installation des médecins est préservée

    L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui regroupe 37 établissements, indiquait pour sa part que "certains services ont prévu de déprogrammer des activités, notamment des interventions chirurgicales", mais que les urgences seront assurées, au besoin par la réquisition de decins.

    "MA PORTE EST OUVERTE"

    La grève des chirurgiens libéraux, à l'initiative du Bloc, syndicat majoritaire chez les spécialistes de bloc opératoire, concernait 70 % des cliniques privées, soit environ 700 établissements, selon la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP). A l'origine du mouvement, l'accord encadrant les dépassements d'honoraires, signé le 25 octobre sous la pression de Marisol Touraine et signé par les trois premiers syndicats de decins libéraux, généralistes et spécialistes (CSMF, SML, MG France). Le Bloc réclame un plafond de dépassements plus élevé pour les chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens.

    Lire : Un syndicat de decins conteste l'accord sur les dépassements d'honoraires

    La ministre de la santé, Marisol Touraine, a affirmé lundi qu'elle était prête à "regarder" la question du prix des assurances professionnelles des médecins. "On peut regarder comment peser sur les assurances que contractent les chirurgiens", qui sont de plus en plus chères, a indiqué Mme Touraine, interrogée sur i-Télé, tout en soulignant "qu'il y a d'ailleurs peu de procès, beaucoup moins que ce que l'on imagine".

    A la question de savoir si l'accord sur les dépassements d'honoraires, signé au forceps fin octobre, était renégociable, Mme Touraine a répondu : "C'est un bon accord (...) qui permet d'abord d'encadrer, c'est-à-dire d'interdire les dépassements abusifs". "Tous les syndicats m'ont dit qu'ils en avaient assez des pratiques de 5 % des médecins qui jettent le discrédit sur l'ensemble de la profession", a-t-elle poursuivi, estimant que le "plafond (fixé par l'accord) n'est pas si bas que cela". Un tarif sera jugé excessif quand il dépassera 2,5 fois le tarif de la Sécurité sociale. Pour autant, a-t-elle ajouté, "ma porte est ouverte" et "je souhaite que les discussions puissent être menées".

    Quant à la question du remboursement des actes par la Sécurité sociale, elle a souligné que "les actes n'ont pas (été revalorisés) depuis des années". "Je ne vais pas en quelques semaines, en quelques mois, compenser ce qui n'a pas été fait en dix ans, en quinze ans, en vingt ans", a expliqué la ministre.

    "MANQUE DE RESPECT"

    Mais au-delà, à en croire la colère qui s'exprime sur les réseaux sociaux, les médecins veulent prévenir le risque qui existe, selon eux, de voir disparaître la decine libérale. Le mouvement s'est fédéré dans l'Union française de la decine libre (UFML), présidée par un généraliste de Haute-Garonne, le Dr Jérôme Marty de Fronton. "Le mouvement est immense. (...) Cette profession [fait face à] un manque de respect mais ça a été amplifié par notre ministre", a-t-il dit.

    Lundi, les hôpitaux aussi seront affectés par une grève des internes en médecine. A l'appel du syndicat des internes Isnih et de celui des chefs de clinique Inscca, ces futurs médecins ont choisi d'organiser leur propre mouvement. Attachés aux dépassements d'honoraires, les internes insistent aussi sur la détérioration de leurs conditions de travail. Ils défileront lundi de la gare Montparnasse au ministère de la santé (7e). Dimanche, Mme Touraine a voulu rassurer les internes en rappelant que, malgré les "rumeurs", le gouvernement "n'a pas la moindre intention de remettre en cause la liberté d'installation des médecins".

    Lire aussi : L'accord sur les dépassements d'honoraires a oublié les patients (zone abonnés)

    </article> Les hôpitaux publics réclament la réquisition de praticiens libéraux

    La Fédération hospitalière de France (FHF), qui représente les hôpitaux publics, a demandé lundi la réquisition de chirurgiens libéraux dans les cliniques privées afin que leur mouvement de grève ne touche pas trop les hôpitaux. "Le service public hospitalier, comme à chaque carence du secteur commercial, devra répondre aux besoins des patients en matière de soins urgents mais aussi sans doute de report d'interventions programmées", a estimé le président de la FHF, Frédéric Valletoux.

    Ce mouvement a touché environ deux tiers des cliniques privées en France a indiqué par ailleurs la branche médecine-chirurgie-obstétrique de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), qui représente les cliniques à but lucratif. Elle a précisé dans un communiqué que dans la région Ile-de-France 82 % des cliniques avaient été fortement affectées, et 60 % en Rhône-Alpes.

    "De très nombreux blocs opératoires sont complètement à l'arrêt (...) La prise en charge des urgences est assurée là où c'est possible", a indiqué le président de la FHP-MCO, Lamine Gharbi, cité dans le communiqué.


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