• Pesticide: le ministère de l'Agriculture autorise le Cruiser OSR

    PARIS — Le ministère de l'Agriculture a confirmé avoir autorisé la mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR, destiné au traitement du colza, controversé pour ses effets potentiels sur la santé des abeilles.

    Sa décision avait été dévoilée jeudi par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) qui avait dénoncé un "nouveau coup porté" aux abeilles.

    "Cette autorisation fait suite à l?avis favorable de l?Agence nationale de sécurité sanitaire du 15 octobre 2010 qui conclut que l?usage de la préparation Cruiser OSR sur (les) semences (de crucifères) satisfait à l?ensemble des conditions de sécurité requises", précise le ministère dans un communiqué publié jeudi soir.

    Toutefois, prévient-il, cette autorisation pourrait faire l'objet d'une "suspension en cas d'incident".

    Commercialisé par le groupe suisse Syngenta Agro, le Cruiser OSR contient deux fongicides et un insecticide, le thiaméthoxam, qui inquiète les apiculteurs car, selon eux, il se retrouve dans la sève et jusque dans les fleurs des plantes, et reste dans la terre pendant trois ans, contaminant les cultures suivantes.

    "C'est un nouveau coup porté à nos abeilles. Nous constatons avec dégoût le désintérêt du ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines du colza", avait déclaré le président de l'Unaf, Olivier Belval, dans un communiqué jeudi.

    Selon le ministère, le Cruiser OSR est déjà utilisé dans l'Union européenne sur plus de 2.800.000 hectares, soit 2 hectares sur 5, et il a permis de "supprimer un à deux traitements insecticides des feuilles de plein champ".

    Un autre pesticide de la famille Cruiser, le Cruiser 350 utilisé pour la protection des cultures de maïs, a donné lieu à des cas avérés d'empoisonnement des abeilles.


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  • Particuliers, engagez vous pour l’apiculture, signez la charte Abeille, sentinelle de l’environnement.

    Charte "L'abeille, sentinelle de l'environnement"     ABEILLES


    Apparue avec les plantes à fleurs, l’abeille existe sur notre planète depuis plus de 80 millions d’années. Aujourd’hui, plus de 80 % de notre environnement végétal est fécondé par les abeilles, qui jouent un rôle prépondérant de pollinisateurs.


    Ainsi, près de 20 000 espèces végétales menacées sont encore sauvegardées grâce à l’action pollinisatrice des abeilles et près de 40 % de notre alimentation (fruits, légumes, oléagineux…) dépendent exclusivement de l’action fécondatrice des abeilles.


    Par ailleurs, le miel, le pollen, la gelée royale, la propolis, le venin, demeurent des produits naturels appréciés par les consommateurs et font l’objet de nombreuses recherches de par le monde pour leurs qualités diététiques et thérapeutiques.


    Pourtant, aujourd’hui, après avoir survécues à tous les changements climatiques, les abeilles sont menacées en raison de mutations profondes de l’environnement dues notamment à des pratiques agricoles inadaptées (emploi abusif de produits phytosanitaires de plus en plus toxiques, remembrement, monoculture, ensilage…).



    Depuis 1995, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année.
    En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.
    De 1995 à 2005, la production nationale a chuté de 30 % et les importations ont triplé.


    C’est pourquoi l’UNAF a lancé en 2005 l’action « L’abeille, sentinelle de l’environnement » pour alerter le grand public de cette situation inquiétante et tenter de protéger aussi bien l’abeille que l’apiculture qui en dépend. Un nombre croissant d’institutions et d’entreprises privées nous répondent, conscientes de l’importance de la préservation de cette faune pollinisatrice pour la sauvegarde de nos cultures et de la biodiversité.


    Ensembles, nous demandons qu’une réflexion soit menée au sein de notre gouvernement et des gouvernements des autres pays, car la situation que nous rencontrons en France est identique dans le reste du monde. Nous demandons que cette réflexion soit suivie de faits et que la gestion agricole, aujourd’hui peu scrupuleuse vis-à-vis de notre environnement, évolue positivement en misant sur la recherche de moyens respectueux pour notre planète et tous les organismes vivants/des bases d’un environnement sain.


    Moi, particulier, je souhaite soutenir la sauvegarde de l’abeille/ l’apiculture et le programme « L’Abeille, Sentinelle de l’Environnement » et je m’engage, à :


    • Ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles et l’ensemble des insectes pollinisateurs dans mon jardin,
      • Chercher des alternatives à l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques
      • Favoriser la plantation de plantes mellifères dans mon jardin ou sur mon balcon
      • Encourager la connaissance de l’abeille et de l’apiculture dans mon entourage
    • Promouvoir le rôle de l’abeille, comme sentinelle de l’environnement, actrice de la biodiversité auprès des élus de ma commune
      • Découvrir et déguster les produits de la ruche
      • Soutenir et participer aux actions grand public de l’Union Nationale de l’Apiculture Française

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  • Papandréou réclame un "accord national"

    Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 19/06/2011 à 14:15, mis à jour à 14:18

     
     

    Papandréou réclame un "accord national"

    Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, le 16 juin 2011 au parlement à Athènes

    afp.com/Panagiotis Tzamaros

    Le Premier ministre grec espère obtenir un vote de confiance du Parlement pour surmonter la crise qui secoue son pays.

    Le Premier ministre grec Georges Papandréou a réclamé ce dimanche un "accord national" des partis politiques et un vote de confiance du Parlement pour surmonter la crise à un "moment crucial" pour le pays.  

    "J'ai demandé le renouvellement de la confiance au gouvernement car le pays se trouve à un point crucial", a-t-il dit à l'ouverture du débat au Parlement pour un vote de confiance au nouveau gouvernement nommé vendredi. 

    Georges Papandréou a souligné que la priorité était "un accord national pour faire face aux déficits et la dette grecs qui sont un problème national". 

    Il a révélé "qu'un vote de confiance du Parlement allait renforcer la voix de la Grèce" pour poursuivre l'aide financière internationale au pays. 

    Diaporama(s)

    Cliquez sur l'image pour votre notre diaporama: La Grèce indignée par la crise.

    REUTERS/Pascal Rossignol

    Le dirigeant de la droite Antonis Samaras a pris la parole après Georges Papandréou et réitéré que son parti "n'allait pas donner un vote de confiance au gouvernement socialiste car le Premier ministre insiste pour une politique qui ne résout pas les problèmes mais qui les aggrave". 

    Le Premier ministre dispose toutefois en théorie de la majorité absolue au Parlement avec 155 sièges sur un total de 300. 

    Les "sacrifices du pays"

    Un plan budgétaire controversé comprenant des économies de 28,4 milliards d'euros d'ici 2015 doit être adopté par la Grèce d'ici à fin juin afin de convaincre les créanciers du pays, l'UE et le FMI, de poursuivre l'aide financière au pays. 

    Ces mesures vont s'ajouter à un plan de rigueur draconien imposé l'année dernière au pays, en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros par le FMI et l'UE sur trois ans. 

    Georges Papandréou a dit qu'il comprenait "les sacrifices du pays" ainsi que les protestations dans la rue et s'est engagé à procéder à un référendum en septembre pour faire avancer "les grandes réformes" dans le pays après le vote du plan d'austérité pluri-annuel, prévu pour fin juin. 

    Les ministres des Finances de la zone euro doivent tenter ce dimanche après-midi de donner une bouffée d'oxygène à la Grèce en débloquant des prêts lui permettant de passer l'été, avant un plan d'aide à plus long terme dont ils espèrent que la promesse suffira à rassurer les marchés financiers.


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  • Tout savoir sur l'avion hypersonique du futur

    S. Ld. | Publié le 19.06.2011, 07h00

    Notre journal lève le voile sur le projet d’EADS qui sera la vedette du Salon du Bourget à partir de demain. Cet avion hypersonique atteindra l’incroyable vitesse de 4 800 km/h (deux fois plus vite que le Concorde). Premier vol commercial prévu en 2050.

    Notre journal lève le voile sur le projet d’EADS qui sera la vedette du Salon du Bourget à partir de demain. Cet avion hypersonique atteindra l’incroyable vitesse de 4 800 km/h (deux fois plus vite que le Concorde). Premier vol commercial prévu en 2050. (EADS.) Zoom

    De nombreuses questions se posent à propos de cet avion du futur sur lequel travaille EADS.

    • Quelle est la différence entre un supersonique et un hypersonique ?


    En règle générale, on estime qu’un avion est supersonique quand il peut atteindre Mach 4 ou 5, c’est-à-dire quatre ou cinq fois la vitesse du son.

     

    Soit entre 4800 et environ 6000 km/h. Si un appareil va encore plus vite, on dit qu’il est hypersonique. L’avion d’EADS, qui devrait dépasser Mach 4, entre dans la catégorie des hypersoniques, contrairement au Concorde qui ne dépassait pas Mach 2,2 (2700 km/h environ).

    Quand volera-t-il ?


    Sa commercialisation est prévue pour 2050. Le premier vol d’essai se déroulera, dans le meilleur des cas, aux alentours de 2030. L’étape précédente pour EADS consiste à réaliser un démonstrateur de l’appareil, en 2020 environ. Ce dernier sera sans pilote. Il devrait être supporté par l’Union européenne puisque le projet de cet avion propre s’inscrit dans le cadre du programme européen de réduction de 75% des émissions de carbone et de 90% des émissions d’oxyde d’azote dans le transport aérien.

    Quelle sera sa vitesse ?


    Il ira au moins à Mach 4, environ 4 800 km/h. C’est deux fois la vitesse du Concorde.




    Sur quelles liaisons ?


    L’avion sera conçu afin de réaliser des vols long-courriers transcontinentaux et donc relier des villes comme Paris et Tokyo sans escale, soit environ 10 000 km.


    Quelle clientèle vise-t-il ?
    Pas le grand public mais d’abord les hommes d’affaires ainsi que les VIP qui voyagent en première et qui peuvent donc payer plusieurs milliers d’euros pour se rendre à l’autre bout du monde en un temps record.

    Faudra-t-il un entraînement spécial pour monter à bord ?

    Non, même si l’appareil atteindra une vitesse d’au moins quatre fois celle du son. « Nous travaillons pour que les niveaux d’accélération sur le corps humain n’excèdent pas 1,2 g, c’est-à-dire à peine plus qu’au décollage d’un avion de ligne classique, explique Jean Botti, directeur général délégué des technologies et innovations chez EADS. On ne veut pas que les voyageurs soient équipés de casques, de combinaisons ou aient besoin de suivre au préalable un entraînement spécifique. Ce seront des hommes d’affaires, qui partiront travailler le matin et rentreront chez eux le soir. »

    Quel sera le prix d’un billet ?

    « Il est encore trop tôt pour le dire mais il faudra proposer des prix compétitifs, comparables à ceux pratiqués à l’époque sur le Concorde », poursuit Jean Botti. Un aller-retour Paris-New York coûtait entre 6000 € et 8000 €. La capacité de l’appareil n’est pas non plus définie précisément. Il devrait accueillir entre 60 et 100 passagers. Avant d’affiner cette fourchette, EADS doit étudier « le meilleur business model pour optimiser le projet ». Des études de marché sont encore à réaliser.

    Sera-t-il aussi bruyant que le Concorde ?


    A priori non. EADS recherche la solution technique qui permettra de contenir « le boom sonique » afin de préserver l’environnement des aéroports.


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  • Maroc : ils veulent plus de démocratie, ils vont le dire

    le 19 juin 2011 à 11h38 , mis à jour le 19 juin 2011 à 11h42

    Des manifestations pacifiques sont attendues dimanche au Maroc à l'appel des jeunes qui revendiquent des changements démocratiques, deux jours après le discours du roi Mohammed VI.


    Elles doivent avoir lieu dans de nombreuses villes comme la capitale Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech et Fès. Des manifestations pacifiques sont attendues dimanche au Maroc à l'appel des jeunes qui revendiquent des changements démocratiques. "Nous allons sortir le dimanche 19 juin parce que nous aimons ce pays et parce que nos revendications n'ont pas été réalisées", annonce une vidéo diffusée sur la page Facebook du Mouvement de jeunes du 20 février, qui réclame des réformes politiques profondes au Maroc. "Parce que la justice ne sera pas indépendante dans les faits et les inégalités ne disparaîtront pas, nous sortons aujourd'hui", indique cette vidéo où l'on voit un groupe de jeunes annoncer la décision de manifester.
     
    Le Mouvement du 20 février, qui tire son nom de la date de la première grande manifestation au Maroc dans le cadre de la contestation de régimes arabes, juge insuffisantes les réformes de la constitution annoncées vendredi par le roi Mohammed VI dans un discours à la nation. Le souverain y a également déclaré que le projet sera soumis à referendum dès le 1er juillet, laissant peu de temps pour une discussion.
     
    "Pour une vie digne"
     
    "La décision de maintenir la pression était antérieure au discours royal parce que les signaux qui avaient circulé ne permettaient pas d'espérer quelque chose de positif", a déclaré dimanche à l'AFP l'économiste Fouad Abdelmoumni, qui se définit comme un sympathisant du Mouvement. "Le roi continue de disposer de pouvoirs exorbitants et de toutes les manières, la réforme politique est un processus long et périlleux", ajoute-t-il. La plupart des partis politiques officiels ont réagi favorablement au projet de constitution, qui prévoit un renforcement des pouvoirs du Premier ministre tout en préservant un rôle politique et religieux important du roi.
     
    Les manifestations prévues par les contestataires coïncident avec un anniversaire historique. "Le 20 juin 1981, les enfants du peuple ont manifesté à Casablanca pour revendiquer une vie sociale juste et ont été réprimés. Aujourd'hui, 30 ans après, nous manifestons aussi pour une vie digne", poursuit le groupe de jeunes sur la vidéo.
     
    Dans le projet de changement de la constitution de 1962, le souverain, conserve toutes ses prérogatives de Chef de l'état et de Commandeur des croyants, l'autorité ultime en matière religieuse. Il préside le conseil des ministres et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Il reste le chef de l'armée et préside un "Conseil supérieur de sécurité", nouvellement créé. Mais il devra désormais choisir le futur chef du gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections, alors que jusqu'ici le roi pouvait désigner qui il voulait. Le Premier ministre aura de son coté le pouvoir de dissoudre la Chambre des représentants, une prérogative du roi dans la constitution actuelle.


    le 19 juin 2011 à 11:38

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