• Publié par La rédaction le 19 juin 2011 – 9:161 commentaire |

    L’huile d’olive protègerait des AVC

    Les bienfaits de l’huile d’olive pour la santé sont de notoriété publique. Plus précisément, une étude scientifique vient de démontrer qu’elle protégerait des attaques cérébrales. Les acides gras insaturés, les polyphénols et d’autres antioxydants présents en quantité dans l’huile d’olive seraient à l’origine de ses bienfaits. Les personnes de plus de 65 ans qui en consomment régulièrement ont ainsi moins de risques de faire un AVC que les autres, selon une étude française. La revue scientifique américaine, « Neurology », en a publié les résultats, selon le site de France 3.

    L’étude a été menée durant 5 ans, sur un échantillon de plus de 7’500 Français de 65 ans et plus par l’institut national de la santé et de la recherche médicale de Bordeaux (Inserm). Pendant ce laps de temps, 148 attaques cérébrales ont été recensées. Elles toucheraient 40% moins souvent les personnes qui consomment régulièrement de l’huile d’olive. Il s’agit de la première étape de l’étude, les chercheurs vont maintenant procéder à des essais cliniques.

    « Notre étude tend à montrer qu’une nouvelle série de recommandations alimentaires devrait être publiée pour prévenir les attaques chez les personnes de 65 ans et plus », a confié une des scientifiques, Cécilia Samieri, au journal France Soir.  Selon les résultats des expériences, les autorités françaises pourraient recommander la consommation d’huile d’olive. De quoi réjouir les producteurs  du Sud de la France !

    T. Tissot


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  • La Russie va courtiser les investisseurs au Forum de Saint-Pétersbourg

    MOSCOU — La Russie, confrontée à une importante fuite de capitaux, va tenter de persuader les investisseurs étrangers qu'elle est sur la voie de la modernisation lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, marqué cette année par la présence du président chinois Hu Jintao.

    La quinzième édition de cette manifestation, qui se tiendra de jeudi à samedi dans l'ancienne capitale impériale russe, mettra cette année à l'honneur les économies émergentes des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

    Le président russe Dmitri Medvedev et son homologue chinois, Hu Jintao, prononceront vendredi leurs discours devant les participants au forum.

    La présidente finlandaise Tarja Halonen, le chef de l'Etat kazakh Noursoultan Nazarbaïev, le sri-lankais Mahinda Rajapakse et le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero seront aussi des invités d'honneur.

    Le Forum, qui se veut une grand-messe des affaires, à l'instar du Forum économique mondial de Davos, sera l'occasion pour plusieurs entreprises de signer des accords commerciaux.

    Mais le plus attendu d'entre eux, et toutefois encore incertain, est le méga-contrat entre les géants russe Gazprom et chinois CNPC pour la livraison de gaz russe en Chine sur les trente prochaines années.

    Moscou et Pékin se sont récemment fixés comme objectif de signer ce document, en négociations depuis 2009, lors du Forum. Mais l'accord bute sur la question du prix du gaz vendu.

    Pour l'heure, les deux parties n'ont toujours pas réussi à trouver un terrain d'entente.

    Mardi, le quotidien Kommersant soulignait que la Chine, qui s'est assurée ces dernières années plusieurs sources d'approvisionnement en Asie centrale, au Moyen-Orient ou encore en Afrique, était en position de dicter ses conditions à la Russie et ne capitulerait pas sur la question du prix.

    Le Forum sera aussi l'occasion pour M. Medvedev de marteler que son pays est sur la voie de la modernisation.

    Un message d'autant plus crucial alors qu'approche l'élection présidentielle de mars 2012. M. Medvedev, tout comme son puissant Premier ministre Vladimir Poutine à qui il a succédé au Kremlin, n'a pas encore annoncé s'il serait candidat.

    Signe d'une rivalité ou jeu savamment orchestré par le pouvoir, M. Medvedev a déjà tenté à plusieurs reprises de se démarquer de son mentor sur le terrain de la modernisation et de la diversification de l'économie, remarquant par exemple qu'il souhaitait mener ce processus plus rapidement que M. Poutine.

    Mais la fuite des capitaux, qui s'est accélérée depuis le début de l'année et a déjà atteint sur les cinq premiers mois de 2011 35 milliards de dollars, mine pour l'instant cette ambition.

    Et les politiques menées ces dernières années par les autorités russes sont régulièrement critiquées par les institutions internationales.

    Mardi, une mission du FMI en Russie a jugé que celles-ci n'étaient "pas assez ambitieuses" et averti qu'à ce rythme, la croissance du pays pourrait retomber sous les 4% annuels à moyen terme.

    La semaine dernière, la Banque mondiale a estimé dans un rapport que la Russie n'était pas devenue plus compétitive depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000, et allait encore perdre du terrain face aux autres économies émergentes si elle ne réduisait pas le poids de l'Etat dans l'économie.

    Une exigence à laquelle le pays va devoir se plier s'il veut réussir à attirer les investissements étrangers et transformer Moscou en place financière internationale.

    Lors du Forum, la Russie va lancer un fonds souverain de 10 milliards d'euros alimenté par des investissements russes et étrangers.


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  • Syrie: l'armée pénètre avec des chars dans un nouveau village du nord-ouest

    NICOSIE — L'armée syrienne appuyée par des chars est intervenue samedi dans le village de Bdama, étendant ses opérations de ratissage dans le gouvernorat d'Idleb (nord-ouest) en proie à des manifestations de contestation, selon un militant des droits de l'Homme.

    Le village, tout près de la frontière turque, est situé aussi à quelques kilomètres au nord de la ville de Jisr al-Choughour meurtrie par la répression et désertée par ses habitants qui ont pris la fuite en Turquie après l'intervention de l'armée dans leur localité la semaine dernière.

    Au moins six chars de l'armée et 15 transports de troupes ont pénétré dans le village de Bdama, a indiqué le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel Rahmane, basé à Londres et joint au téléphone par l'AFP à Nicosie.

    Des jeeps militaires, qui selon lui transportent généralement des officiers, faisaient également partie du convoi.

    Des "tirs nourris ont été entendus dans le village" à l'entrée des troupes, a-t-il dit.

    M. Abdel Rahmane a précisé que Bdama assure l'approvisionnement en produits de première nécessité, notamment la nourriture, des déplacés syriens ayant fui leurs villages et installés provisoirement du côté syrien de la frontière.

    Par ailleurs, quelque 400 Syriens, principalement des femmes et des enfants, sont arrivés en Turquie portant à plus de 10.000 le nombre de Syriens fuyant la répression dans leur pays établis à la frontière entre les deux pays, a rapporté samedi l'agence de presse turque Anatolie.


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  • Libye: message audio de Kadhafi qui ne fléchit pas, dix morts à Misrata

    TRIPOLI — Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a averti vendredi, dans un message audio, que l'Otan serait vaincue et ne réussirait pas à contraindre son régime à introduire des changements dans son pays, alors que ses troupes ont bombardé l'enclave rebelle de Misrata, faisant dix morts.

    "Ils seront vaincus, l'Otan sera forcément vaincue", a dit le "Guide" dans son message diffusé par la télévision. "Nous sommes décidés à ne rien changer dans notre pays si ce n'est par notre propre volonté et loin des avions de l'Alliance", a-t-il ajouté.

    "Nous résistons, nous combattons, s'ils descendent au sol, nous les attendrons, mais ce sont des lâches, ils n'oseront pas", a-t-il menacé sur un ton de défi, en référence aux forces de l'Otan qui commande depuis fin mars l'intervention militaire menant des raids aériens sur mandat de l'ONU.

    Le colonel Kadhafi a appelé les Libyens à se préparer à libérer leur pays: "Préparez-vous hommes et femmes à libérer la Libye tout entière".

    Jeudi, le Premier ministre, Baghdadi Mahmoudi, avait répété que "Mouammar Kadhafi est le leader de ce pays", c'est "une ligne rouge dans tout dialogue" sur un règlement du conflit.

    Pour sa part, la rébellion a démenti tout contact avec Tripoli, comme l'avait affirmé un émissaire russe. Il n'y a "pas de négociations en cours" avec le régime, a affirmé le dirigeant rebelle Mahmoud Jibril à Naples, en Italie.

    Au cours d'une conférence de presse aux côtés du ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, il a souligné que "si des négociations devaient avoir lieu", le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, "s'était engagé à l'annoncer à tous ses amis de par le monde".

    M. Frattini a noté que "les plus hauts dirigeants (libyens) recevront dans quelques jours un mandat d'arrêt international", jugeant impossible de leur accorder dans ce contexte "une quelconque légitimité".

    Mais le Premier ministre libyen a confirmé des contacts avec les rebelles. "Nous sommes en contact avec toutes les parties", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Demandez aux renseignements égyptiens, français, norvégiens et tunisiens, ils vous diront la vérité", a-t-il ajouté, menaçant de dévoiler les noms de ceux qui ont participé aux rencontres côté rebelles.

    L'émissaire russe pour l'Afrique, Mikhaïl Marguelov, en visite à Tripoli, avait affirmé jeudi que "des contacts directs entre Benghazi (fief de la rébellion dans l'Est) et Tripoli sont déjà en cours".

    Vendredi, il a précisé que des discussions avaient lieu "dans plusieurs capitales européennes, en France, en Norvège, en Allemagne" et dans d'autres pays.

    Paris a affirmé ne pas avoir été associée ces contacts. "S'il y a eu des contacts directs, nous n'y avons pas été associés et nous n'en sommes pas à l'origine", a déclaré à l'AFP le ministère français des Affaires étrangères.

    Aucun des deux camps de la crise libyenne n'a admis jusqu'à présent l'existence de négociations, les rebelles réclamant avant toute discussion le départ du colonel Kadhafi.

    Sur le terrain, dix personnes ont été tuées et 40 blessées lors de bombardements des troupes loyalistes dans les environs de Misrata, a indiqué un porte-parole des rebelles, Ahmed Hassan, selon qui toutes les victimes sont des civils, touchés par des roquettes Grad.

    Il a souligné que la ville était bombardée quasi-quotidiennement par les forces pro-Kadhafi et qu'il n'y avait eu aucune frappe de l'Otan sur leurs positions vendredi.

    Par ailleurs, des explosions puissantes ont secoué dans la journée le centre de Tripoli et ses environs, selon un journaliste de l'AFP. Au moins cinq autres explosions ont été entendues dans la nuit de vendredi à samedi à partir de 00h00 GMT dans la capitale et ses abords, selon la même source.

    Au sud de la capitale, la route Zenten-Yefren, dans les montagnes berbères, est désormais entièrement contrôlée par les rebelles, a constaté un correspondant de l'AFP.

    Chars éventrés par les frappes de l'Otan, véhicules détruits, dépouilles de soldats abandonnées: les 35 km séparant ces deux villes témoignent des violents combats qui ont opposé les loyalistes à la rébellion.

    Selon les rebelles, de violents combats se déroulaient par ailleurs autour de Nalout, à l'ouest près de la frontière tunisienne.

    La commission d'enquête indépendante de l'ONU sur les allégations d'atteintes aux droits de l'Homme en Libye, dont la mission a été étendue vendredi, a accusé pour sa part le régime de mener des attaques systématiques contre la population et de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.


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  • LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES DE BIRMANIE !

     

         

     

    Le parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), a lancé une campagne pour la libération des prisonniers politiques de Birmanie. Le parti invite le peuple à signer une pétition appelant le président Thein Sein à prendre des mesures urgentes pour la réconciliation nationale et la paix en Birmanie.

    Ici en France, nous pouvons aussi participer à cette campagne en signant cette pétition:

     

     


    A l’attention de : U Thein Sein, président de la Birmanie


    Nous souhaitons la réconciliation nationale et la paix en Birmanie. Nous demandons instamment à votre nouvelle administration de prouver son engagement en faveur de pratiques démocratiques en libérant immédiatement et de façon inconditionnelle tous les prisonniers politiques.

    Une véritable réconciliation nationale et l’engagement d’un dialogue pacifique avec les groupes armés ethniques constituent l’unique moyen par lequel les intérêts de la population pourront être respectés.

    En guise de première étape vers à la réconciliation nationale, nous demandons au gouvernement de libérer immédiatement et inconditionnellement tous les prisonniers politiques; de déclarer immédiatement un cessez le feu entre l'armée birmane et les groupes armés ethniques et de mettre en place une résolution du conflit politique à travers le dialogue.

    Signez la pétition en cliquant sur le lien suivant :

     

    http://infobirmanie.wufoo.com/forms/libarez-les-prisonniers-politiques-de-birmanie/

     

     

    Description : daw suu crop

     

    Retrouvez la pétition en anglais et en birman sur le site de la LND :

    http://www.nldburma.org/

     

     

          
RAPPEL : A l’occasion de l’anniversaire d’Aung San Suu Kyi, projection du documentaire de Gaël Bordier et Tristan Mendès France, « Birmanie, la dictature de l’absurde »

Le 18 juin à 12h

Lieu : Cinéma Le Nouveau Latina, 20 rue du Temple, 75004 PARIS
Métro Hôtel de Ville (ligne 1 et 11)
Horaire : 12h (durée du film : 52mn)
Tarif : 5€

     


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