• "Le Qatar intervient-il au Nord Mali?"

    Par (Express Yourself), publié le <time datetime="2012-12-04 14:40:12" itemprop="datePublished" pubdate="">04/12/2012 à 14:40</time><time datetime="2012-12-04 14:40:12" itemprop="dateModified">, mis à jour à 14:40</time>

    L'émirat intervient-il en faveur des mouvements islamistes au Nord Mali? "S'il est confirmé, ce jeu s'avèrerait assez dangereux", juge notre contributeur Mehdi Lazar, géographe. 

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    </aside> <figure class="ouverture"> "Le Qatar intervient-il au Nord Mali?" <figcaption>

    AFRIQUE - "Si la présence du Qatar au Mali est avérée, il est difficile d'avancer franchement que l'émirat tente de faire évoluer politiquement et stratégiquement la situation dans un sens ou dans l'autre", juge Mehdi Lazar, géographe.

    AFP

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    Alors que la Cédéao se prépare prochainement à une intervention armée pour reconquérir le Nord Mali, en réaction au coup d'État du 22 mars 2012 ayant renversé le régime d'Amadou Toumani Touré, on parle de plus en plus de l'implication du Qatar dans cette partie du Sahel. Profitant de la double crise que connait le pays -des mouvements islamistes ont profité de la rébellion touarègue pour prendre le contrôle du nord du pays et un coup d'Etat militaire a renversé le président sortant à Bamako- l'émirat avancerait ses pions sur ce territoire en voie d'afghanisation. Un jeu qui, s'il est confirmé, s'avèrerait assez dangereux. 

     

    La présence du Qatar au Mali est avérée mais selon des modalités qui restent floues

    Si la présence du Qatar au Mali est avérée, il est difficile d'avancer franchement que l'émirat tente de faire évoluer politiquement et stratégiquement la situation dans un sens ou dans l'autre. Cependant, malgré le peu de preuves de l'implication de ce pays dans le soutien aux combattants armés, un faisceau d'indices laisse penser que cela pourrait être le cas. 

    Tout d'abord, le Qatar dispose déjà d'un réseau de financement de divers madrasas, écoles religieuses et oeuvres caritatives qui datent des années 1980 et 1990 au Mali, comme dans d'autres pays à majorité musulmane en Afrique. Ensuite, suite à un accord entre le croissant rouge qatari et la croix rouge malienne qui a eu lieu à Doha en août, des humanitaires qataris sont présents sur le sol malien afin d'intervenir par solidarité envers les populations du Nord du pays, notamment autour du triangle Gao, Tombouctou, Kidal. 

    Plus troublantes, mais à prendre avec précautions, sont les informations du Canard enchaîné [1], reprises par la presse française et internationale, d'un appui financier voire de Forces spéciales de la part du Qatar à certaines factions rebelles au Nord Mali pour former leurs recrues (notamment vers Ansar Eddine). Ces informations proviendraient d'un rapport récent de la DRM française (la Direction du renseignement Militaire qui dépend du Ministère de la Défense). Cependant, le peu d'informations de première main -qui s'explique en partie par la situation conflictuelle sur le terrain- rend difficile une véritable appréciation de la qualité de l'engagement qatari au Nord Mali et la mise en perspective de ce rapport. 

    Néanmoins, quel qu'en soit le degré et l'intensité, la présence du Qatar au Mali est avérée et correspond de plus en plus à une stratégie africaine qui monte en charge, notamment depuis les printemps arabes. Ainsi l'émirat s'est trouvé impliqué dans le financement de partis politiques - proches des Frères musulmans - en Tunisie et en Egypte en 2011 er 2012, il a été impliqué dans la médiation au Darfour qui a eu lieu au Soudan en 2011 et il s'est engagé dans la coalition de l'OTAN qui a combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011 (parallèlement le Qatar a également financé des combattants rebelles en Libye). Alors au-delà de la présence d'éléments humanitaires du croissant rouge au Mali, on peut s'interroger sur ce que pourraient être les autres raisons d'une présence qatarie dans cette partie du Sahel. 

    Quels sont les intérêts de la présence du Qatar au Mali

    Si l'hypothèse du financement, voire de l'entraînement et de l'armement de groupes islamistes armées par le Qatar au Nord Mali s'avère confirmée, alors il est possible d'en tirer plusieurs interprétations. 

    Premièrement, cette intervention serait pour l'émirat un moyen simple mais risqué d'augmenter grandement son influence en Afrique de l'Ouest et dans la bande sahélienne. En effet, le Qatar pourrait ainsi peser dans l'évolution des médiations entre le gouvernement malien, la Cédéao, les rebelles du Nord, voire la France. Cela augmenterait son poids politique sur le continent, profitant en cela - comme il le fait souvent - d'un contexte favorable. Dans le cas du Mali, il s'agit d'un Etat failli - avec un vide de puissance soudain au Nord - dû à la fois à la déstabilisation des rebelles touaregs et du coup d'Etat au Sud. S'ajoute à cela le contexte particulier de la présence au Sahel de nombreux combattants et d'armes consécutivement à la guerre récente en Libye, ou encore la présence au Nord de jeunes Touaregs désoeuvrés et opposés à l'Etat malien qu'il est possible de financer. 

    Utilisant cette conjonction de facteurs favorable, l'émirat pourrait y voir un moyen de continuer à peser fortement en Afrique, continuant ainsi l'action entreprise en Egypte, en Libye et en Tunisie. A ce titre, comme dans le cas de l'engagement qatari en Syrie, deux données seraient communes. Premièrement, le précédent libyen a compté et l'émirat fort de cette victoire se sent capable d'intervenir directement à l'étranger dans une perspective de puissance. De plus, comme en Syrie, la présence de l'émirat au Mali - si elle s'avère réelle - doit être resituée dans le contexte d'une concurrence double : d'abord avec l'Arabie Saoudite pour le contrôle de l'Islam sunnite mondial mais également afin de renforcer le poids de ce même Islam sunnite face au chiisme (car l'axe Iran-Syrie-Hezbollah reste fort tandis que le chiisme monte en Irak). 

    Autre point commun mais avec la Libye cette fois, le Mali dispose d'un potentiel gazier [2] et a besoin d'infrastructures pour le développer. Or, le Qatar maîtrise ces techniques. Il pourrait ainsi en cas de bons rapports avec les dirigeants d'un Etat islamique au nord du Mali exploiter le sous-sol qui est riche en or et en uranium et le potentiel gazier et pétrolier. 

    Enfin, géographiquement, le Mali est également un axe de pénétration vers l'Afrique noire et l'Afrique de l'Ouest vers lesquels le Qatar poursuit son influence au travers de l'achat de ressources, de terres agricoles ou du financement de lieux de culte.  

    Une intervention qui si elle est avérée pourrait se retourner contre le Qatar

    La situation au Mali illustre bien la situation problématique de la bande sahélienne qui devient extrêmes préoccupante du fait de la faiblesse des Etats de la région et de la présence d'AQMI et d'autres combattants djihadistes. De surcroît, la guerre en Libye de 2011 a aggravé la situation, comme le montre l'assassinat récent de l'ambassadeur américain Christopher Stevens à Benghazi. Au Mali cette défragmentation de l'Etat est non seulement due à des facteurs intrinsèques (rébellion touarègue, faiblesse structurelle de l'Etat, démocratie de façade, mal développement) mais aussi aux conséquences mal maîtrisées de la crise libyenne. 

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    Les Etats-Unis et la France ont des relations très fortes avec le Qatar qui, dans le cas malien, pourrait aller à l'encontre des intérêts occidentaux 

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    Dans ce cadre, l'intervention du Qatar, si elle s'avère conflictuelle est fort malvenue et quatre acteurs pourraient en prendre ombrage : Les Etats-Unis, la France, L'Algérie et l'Union Africaine. Un redéploiement français et américain dans la région se met en effet actuellement en place afin de tenter de stopper la dérive du Nord Mali. Les Etats-Unis recentrent leur approche sécuritaire sur l'Afrique du Nord et la bande sahélienne, notamment après l'assassinat de leur ambassadeur et dans la perspective des prochains désengagements en Irak et en Afghanistan. La France - puissance traditionnelle dans la région mais dont la présence d'otages limites les initiatives - est, elle, poussée par ses nombreux intérêts économiques et politiques.  

    Or, les Etats-Unis et la France ont des relations très fortes avec le Qatar qui dans le cas malien, contrairement à son intervention syrienne [3], pourrait aller à l'encontre des intérêts occidentaux. Ces derniers pourraient donc le lui faire comprendre mais on peut s'interroger sur la portée des " représailles " possibles vis-à-vis d'un émirat aussi important économiquement, politiquement et militairement pour les Etats-Unis et la France [4]. 

    Parallèlement, l'Union Africaine tente de s'affirmer en tant qu'acteur politique et veut régler les conflits sur son sol, en l'occurrence par le biais de son organisation régionale, la Cédéao qui met sur pieds une force de plus de 3000 hommes. Si la stratégie du Qatar est de financer ou d'armer des combattants au Nord Mali, cela lui complique donc la tâche. En revanche, sa capacité à agir et à peser sur les décisions du Qatar est très faible (sauf à passer par l'UE ou la France). L'Algérie, enfin, est tout particulièrement concernée par la situation au Nord Mali.  

    Si en apparence les relations entre les deux pays "frères" sont bonnes, l'Algérie surveille néanmoins l'évolution de ce dossier de très près car elle craint une tentative de déstabilisation à ses frontières, voire sur son sol. Plus généralement, s'il s'avère que le Qatar intervient au Nord Mali, cela ajouterait aux griefs que l'Algérie impute à l'émirat. Les deux pays s'opposent économiquement - malgré des accords récents, ils se font concurrence pour les exportations gazières - et politiquement (le financement des Frères musulmans au Maghreb par le Qatar, qui par ailleurs héberge sur son sol l'ex-leader du FIS Abassi Madani, est très mal vu par l'Algérie, tout comme le fait que le Qatar ait rejoint la coalition de l'OTAN en Libye alors que l'Algérie prône la non-ingérence).  

    De plus, Mujao (le mouvement pour le Djihad en Afrique de l'Ouest, qui pourrait être financé par l'émirat qatari) retient en otage 7 diplomates algériens enlevés en avril 2012 au Nord Mali. L'Algérie reste donc un Etat clé dans la crise malienne - en tant que puissance régionale - mais elle hésite à intervenir en raison de ses 1 300 km de frontière avec le Nord Mali dans une zone extrêmement difficile à contrôler. Cela serait en effet prendre le risque de voir de nouveaux le terrorisme frapper sur son sol comme dans la décennie 1990. 

    L'Algérie, comme les Etats-Unis et la France n'ont aucun intérêt au status quo dans le Sahel et si le Qatar y intervient, ces Etats pourraient réagir. Ainsi, vue la conjoncture régionale, il y a pour le Qatar plus à gagner qu'à perdre d'une intervention au Nord Mali. Cela est bien sûr vrai uniquement si pour les Etats-Unis et pour la France les nuisances de la crise maliennes dépassent leurs intérêts communs avec le Qatar, qui sont nombreux. 

    Par Mehdi Lazar, géographe.

    [1] "Notre ami du Qatar finance les islamistes du Mali", in le Canard enchaîné, édition du 6 juin 2012.  

    [2] Malika Groga-Bada, "Mali: et si les islamistes convoitaient l'or noir?", in Jeune Afrique, édition du 19 Juillet 2012. [ 

    3] Mehdi Lazar, "Axe sunnite et gazoduc: quand les Qataris interviennent en Syrie pour le plus grand bonheur des Occidentaux", in Atlantico, 26 août 2012.  

    [4] Mehdi Lazar, "Qatar: une politique d'influence entre conjoncture favorable et fondamentaux géographiques", in Diploweb.com, 27 mai 2012. 

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    EN DIRECT. UMP: les camps Fillon et Copé ont rendez-vous à l'Assemblée

    Par , publié le <time datetime="2012-12-04 10:27:00" itemprop="startDate" pubdate="">04/12/2012 à 10h27</time>, mis à jour à 14h34

    UMP et R-UMP ont rendez-vous à l'Assemblée nationale ce mardi, alors que l'ultimatum de Nicolas Sarkozy expire dans la soirée. Les dernières informations en direct.

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    Actualiser le live

    <article class="exp_item_live">

    <time datetime="2012-12-04 14:34:34">14h34</time> :

    André Chassaigne, chef de file des députés du Front de Gauche a qualifié ce "spectacle" de "pitoyable". 

    Il a déclaré: "A l'heure où il y a tant de difficultés, où il y a des sites industriels menacés, où le chômage continue à augmenter de manière colossale, où il y a tant d'inquiétudes chez les gens, le spectacle qui nous est donné n'est pas une bonne image de la politique et malheureusement renforcera encore une fois l'anti-parlementarisme. " 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 14:26:50">14h26</time> :

    Les "non alignés" demandent l'organisation d'un Congrès d'ici un mois et la tenue d'un nouveau scrutin dans les trois mois pour résoudre la crise à l'UMP. 

    >> Retrouvez notre article: Les "non alignés" mettent la pression sur Copé et Fillon

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 14:19:40">14h19</time> :

    Christian Jacob, président des députés UMP a déclaré : "Je continue à tout faire pour que le retour du groupe dissident se fasse dans les meilleures conditions et le plus rapidement possible. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité qu'il n'y ait pas de changement de place dans l'hémicycle, pour ne pas donner cette image catastrophique de deux groupes éclatés, et ne pas modifier les attributions de sièges dans les commissions." 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 13:45:00">13h45</time> :

    Je ne peux pas me résoudre à ce qu'on aille durablement vers une dissidence.

    Christian Jacob, président des députés UMP

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 13:22:00">13h22</time> :

    Nathalie Kosciusko-Morizet, co-chef de file des "non alignés": 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 13:08:56">13h08</time> :

    Les "non alignés" de l'UMP, conduits par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont réclamé qu'une nouvelle élection pour la présidence de l'UMP se tienne au printemps 2013 et demandé la tenue d'un congrès, qui "confierait à une constituante le soin de redéfinir les statuts de l'UMP et d'organiser une élection du président au printemps 2013 ainsi que les primaires de 2016". 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 13:01:00">13h01</time> :

    Le président du groupe UMP à l'Assemblée s'explique sur le positionnement des groupes dans l'Hémicycle. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:52:00">12h52</time> :

    Olivier Biffaud est journaliste et blogueur sur FranceTV Info. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:29:37">12h29</time> :
    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:27:00">12h27</time> :

    La rupture est consommée entre Jean-François Copé et François Fillon: les deux adversaires disposent désormais de leur propre groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, l'UMP pour le premier, le R-UMP pour le second. Zapping des matinales

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:24:22">12h24</time> :

    Christian Jacob est le président du groupe UMP à l'Assemblée.  

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:21:25">12h21</time> :

    Enfin ils se parlent. Laissons-les se parler. Légalement, il (Jean-François copé, NDLR) est le président. (...) Mais on ne peut pas avoir un président qui est contesté par la moitié du parti, on ne peut pas avoir un parti avec deux groupes.

    Henri Guaino sur BFMTV

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:19:05">12h19</time> :
    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:15:39">12h15</time> :

    Qualifiant la création du R-UMP de "bouffée d'air pur", le député filloniste Lionel Tardy estime que ce nouveau groupe de 72 députés était "appelé à durer" car "il n'y a aucune volonté de Jean-François Copé de revenir sur l'élection". 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 12:08:00">12h08</time> :
    </article> <article class="exp_item_live">

    Matthieu Deprieck

    <time datetime="2012-12-04 11:53:08">11h53</time> :
    </article> <article class="exp_item_live">

    Commentaire de Harmony sur EN DIRECT. UMP: les camps Fillon et Copé ont rendez-vous à l'Assemblée

    Mais quelle peut bien être la véritable autorité d'un président battu qui se permet de lancer un ultimatum à Copé et à Fillon, quelqu'un peut-il expliquer ce mystère?

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 11:41:15">11h41</time> :

    Laurent de Boissieu, journaliste politique à La Croix

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 11:20:24">11h20</time> :

    Hélène Bekmezian, journaliste au service politique du Monde

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 11:18:51">11h18</time> :

    Hélène Bekmezian, journaliste au service politique du Monde

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 11:11:13">11h11</time> :

    Geoffroy Didier, un des deux chefs de file de la motion Droite Forte arrivée en tête du Congrès de l'UMP, voit un "pari gagné" dans la reprise de dialogue direct entre Jean-François Copé et François Fillon. 

    Après avoir assuré sur LCI que l'UMP traversait "un cauchemar", M. Didier a cependant vu une "fin" de la crise "parce que, pour la première fois, grâce à la force de persuasion, grâce à la capacité de conviction de Nicolas Sarkozy qui leur a mis un peu la pression, ces deux-là se parlent". "Qui aurait pu l'imaginer ? Cette reprise du dialogue, c'est déjà un pari gagné pour Nicolas Sarkozy". 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 10:58:55">10h58</time> :

    Noël Mamère, député-maire EELV de Bègles, a dit sur iTélé avoir vu en Jean-François Copé "un braqueur". "M. Copé, c'est d'abord un braqueur. Qu'il s'explique devant ses électeurs pour savoir comment il a pris le magot et le siège de l'UMP. Il ferait mieux de s'occuper de ce qui le regarde, c'est-à-dire la démocratie dans son propre parti", a encore dit M. Mamère, interrogé sur l'annonce par Jean-François Copé d'une participation de l'UMP à une manifestation anti-mariage homosexuel en janvier. L'élu EELV y a vu un acte d'"opportuniste qui saisit toutes les occasions pour essayer de placer la droite sur l'aile la plus conservatrice de l'échiquier politique". 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 10:43:06">10h43</time> :

    Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, s'est insurgé contre la création du groupe filloniste Rassemblement-UMP (R-UMP), jugeant "indécent" d'"instrumentaliser" les institutions, sur RFI. 

    "Jamais dans la République on n'a créé un groupe qui n'aurait vocation à exister que quelques jours ou quelques semaines. On bouleverse le fonctionnement de l'Assemblée, on se sert des institutions tout simplement pour des rapports de forces internes. Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe quand il voit le fonctionnement de ceux qui se réclament de lui. C'est absolument indécent".

    Bruno Le Roux, président du groupe PS

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 10:38:23">10h38</time> :

    Le groupe R-UMP des fillonistes a été doté officiellement d'un temps de parole, selon une source parlementaire. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 10:29:00">10h29</time> :

    Le co-président du groupe EELV à l'Assemblée nationale, François de Rugy, souhaite un "bon" anniversaire à Christian Jacob! 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 10:00:00">10h00</time> :

    Bruno Le Maire, "non-aligné" qui avait renoncé à se présenter, faute de parrainages suffisants, ne veut pas d'une nouvelle élection qui se réduirait au duel Copé-Fillon. Tenté? Il ajoute qu'il refuse un "petit arrangement entre amis" (à voir en vidéo ici).

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 09:56:00">09h56</time> :

    Jean-Pierre Raffarin refuse que "les Humanistes de l'UMP fassent les frais de la tension Copé-Fillon". 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-12-04 09:48:00">09h48</time> :

    L'ultimatum fixé par Nicolas Sarkozy à Jean-François Copé et François Fillon expire ce mardi soir. Sans perspective d'issue à la crise de l'UMP, il dira "publiquement" qu'ils sont "disqualifiés" pour diriger le parti. "Tout cela a assez duré" pour l'ancien président, exaspéré par la psychodrame à l'UMP, et chacun doit désormais "faire un pas vers l'autre".  

    </article>

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    UMP: les "non alignés" mettent la pression sur Copé et Fillon

    Par , publié le <time datetime="2012-12-04 14:06:00" itemprop="datePublished" pubdate="">04/12/2012 à 14:06</time><time datetime="2012-12-04 14:16:16" itemprop="dateModified">, mis à jour à 14:16</time>

    Les "non alignés" demandent l'organisation d'un Congrès d'ici un mois et la tenue d'un nouveau scrutin dans les trois mois pour résoudre la crise à l'UMP. 

     

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    </aside> <figure class="ouverture"> UMP: les <figcaption>

    POLITIQUE- Les "non alignés" demandent un revote et un nouveau Congrès, alors que Jean-François copé et François Fillon continuent de discuter.

    afp

    </figcaption> </figure>

     

     

    Les "non alignés" de l'UMP, conduits par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont décidé de mettre la pression sur Jean-François Copé et François Fillon, qui enchaînent depuis lundi les face-à-face.

    Ce mardi matin, ils ont réclamé qu'une nouvelle élection pour la présidence de l'UMP se tienne au printemps 2013, s'opposant ainsi à l'exigence copéiste de ne pas organiser de nouveau scrutin avant les municipales de 2014. 

    Puis Bruno Le Maire a sonné la charge sur France Info: "Il faut faire attention à ce que cette crise ne se résolve pas, comme on en a eu l'habitude par le passé, par un petit arrangement entre amis."  

    A la mi-journée, les deux députés ont tenu un point-presse entourés d'une dizaine de leurs collègues (David Douillet, Jacques Myard, Laure de la Raudière, Jean-Luc Moudence, Damien Abad,...) Ils en ont profité pour annoncer la parution d'une tribune commune dans Le Figaro ce mercredi. Déjà une trentaine de signatures UMP et R-UMP aurait été collectée.  

    "L'absurdité n'est pas un logiciel politique"

    Lors de cette rencontre, tous ont en tout cas eu des mots durs à l'égard de Jean-François Copé et François Fillon. "Nos militants se sentent humiliés", a lancé Laure de la Raudière, députée d'Eure-et-Loire. Pour Jacques Myard, "l'absurdité n'est pas un logiciel politique". "Il faut solutionner les egos de ceux qui nous ont mis dans une posture délicate", a ajouté David Douillet. Même le doyen d'âge de l'Assemblée, François Scellier a fait parler la menace: "Je m'interdis de choisir entre les deux groupes. Si je dois choisir, j'irai ailleurs." 

    En réalité, la marge de manoeuvre des non-alignés est très mince. Seul un accord entre Copé et Fillon permettra à l'UMP de s'en sortir. Leurs vives critiques, accompagnées d'une tribune, visent surtout à mettre la pression sur les deux leaders. "Notre initiative sert surtout à peser sur ces discussions", reconnaît Jean-Luc Moudenc

    "S'il y a division, je serai triste, vraiment triste."

    "Nous ne sommes pas là pour donner des leçons de morale, mais pour dire: 'réglez vos problèmes entre vous, mais n'oubliez pas les militants!'", affirme Damien Abad, qui se revendique "indigné" plus que "non-aligné".  

    Et puis si Copé et Fillon ne comprennent pas les menaces et les attaques, peut-être entendront-ils un discours plus sentimental, celui de David Douillet: "S'il y a division, je serai triste, vraiment triste." 

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  • - Publié le <time datetime="2012-12-03T23:34" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/12/2012 à 23:34</time>


     

    Avant de se pencher mardi sur le crédit d'impôt destiné à renforcer la compétitivité des entreprises françaises, les députés ont adopté lundi soir des mesures destinées à lutter contre la fraude fiscale dans le cadre du projet de loi de Finances rectificative 2012.

    Ils ont notamment voté en faveur d'un dispositif pour renforcer la lutte contre les fraudes patrimoniales les plus graves.

    A été adopté un amendement du rapporteur général du Budget Christian Eckert (PS) qui a abaissé de 200.000 à 150.000 euros l'écart entre revenus déclarés et constatés à partir duquel l'administration peut demander des justifications aux contribuables.

     

    A aussi été adopté un dispositif de lutte contre la fraude TVA sur la vente de véhicules d'occasion ainsi qu'une mesure pour renforcer la lutte contre le commerce du tabac sur internet.

    D'autres mesures, destinées aussi à contrecarrer les pratiques limites de l'optimisation fiscale, sont aussi prévues par le texte notamment concernant la taxation des plus-values ""donation-cession", "l'apport cession" et "cession à titre onéreux d'usufruit temporaire".

    Au total, le gouvernement espère que toutes les mesures prises depuis le début de l'année lui permettront de récupérer un milliard d'euros, déjà comptabilisé dans l'effort de réduction du déficit prévu pour 2013.


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-12-03T11:03" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/12/2012 à 11:0</time>lien <time datetime="2012-12-03T11:03" itemprop="datePublished" pubdate="">3</time>

    Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy et François Fillon.

    Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy et François Fillon. © Montage Le Point.fr


     

    Selon nos informations, un accord tripartite Nicolas Sarkozy-Jean-François Copé-François Fillon devrait être rendu public demain mardi. Il fixerait la date des prochaines élections internes, les modalités d'organisation de celles-ci, et le sort réservé à l'actuelle équipe dirigeante. Alain Juppé pourrait joindre sa signature à celles des deux adversaires et de l'ancien président de la République, pour donner plus de poids à ce pacte de sortie de crise.


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