• Qualification historique pour le Togo

    Qualification historique pour le Togo
    © AFP

    Les Éperviers togolais accèdent pour la première fois de leur histoire aux quarts de finale d’une Coupe d’Afrique après le match nul 1-1 arraché face à la Tunisie. Les Aigles de Carthage sont éliminés.

    Par Sylvain MORNET (texte)
     

    De notre envoyé spécial à Nelspruit,

    Au terme d’un match marqué par de nombreuses erreurs d’arbitrage, le Togo réussit à se qualifier pour les quarts de finale de la CAN 2013 au détriment de la Tunisie.

    Les coéquipiers d’Emmanuel Adebayor, encore très actif, ce soir ont souffert face aux Aigles de Carthage. Pour les hommes de Sami Trabelsi, la donne était simple au coup d’envoi ce mercredi, il fallait l’emporter pour se qualifier pour les quarts. Ainsi, le technicien tunisien avait misé sur l’offensive en ne titularisant que 3 défenseurs.

    Une aubaine pour les attaquants togolais, Gakpé, Ayité et Adebayor qui se mettaient en valeur dès le début de la rencontre. Ainsi l’attaquant de Tottenham voyait son tir frôler le montant de Ben Cherifia à la 9e minute. Un avertissement sans frais pour la Tunisie qui finira par craquer 3 minutes plus tard.

    Bien lancé par Adebayor, l’attaquant du FC Nantes Serge Gakpé trompait Ben Cherifia d’un tir croisé (1-0, 13e). A ce moment de la partie, la Tunisie devait inscrire 2 buts pour accéder aux quarts de finale.

    Pas de quoi décourager, les coéquipiers de Youssef Msakni qui se mettait en valeur à la 16e minute, mais son tir trop écrasé n’inquiétait nullement Agassa.

    Le gardien togolais qui ne pourra strictement rien faire à la demi-heure de jeu lorsque l’arbitre de la rencontre désigna le point de penalty suite à une faute de Nibombe sur Hichri. Khaled Mouelhi se chargea alors de transformer l’offrande (1-1, 30e).

    Le match était alors complètement relancé. Et il s’est débridé encore un peu plus en seconde période. Un second acte surtout marqué par des erreurs d’arbitrage flagrantes. A l’image de ce penalty oublié pour la Tunisie à la 50e minute de jeu. Bossou commet une grosse faute sur Darragi dans la surface togolaise, mais l’arbitre ne bronche pas.

    Daniel Bennett que l’on retrouvera 7 minutes plus tard. Adebayor est victime d’une faute d’Hichri dans la surface tunisienne, mais là encore l’arbitre oublie un penalty.

    Dans la foulée, les hommes de Didier Six ont la possibilité d’inscrire un second but par Floyd Ayité, mais par deux fois le joueur du Stade de Reims se manque (58e, 62e). Adebayor trouvera lui la transversale à la 68e minute suite à un bon centre d’Ayité.

    Omniprésent, « Sheyi » sera de nouveau victime d’une grosse faute d’Hichri dans la surface tunisienne, mais une nouvelle fois l’arbitre Daniel Benett ne sifflera pas penalty.

    Et quand il se décida enfin à mettre le sifflet à la bouche, c’était pour désigner le point de penalty… mais pour la Tunisie. Nibombe, encore lui, se rend coupable d’une faute sur Khelifa (75e). Mouheli se présente alors pour un doublé et pour propulser la Tunisie en quart de finale. Il n’en sera rien car le milieu de terrain des Aigles de Carthage trouvera le montant gauche d’Agassa qui peut exulter ! Le Togo est en quart de finale de la CAN 2013. Les Eperviers affronteront à Nelspruit le Burkina Faso.

    A noter que ces quarts de finale mettront aux prises 7 pays d’Afrique de l’Ouest. Un record !

    Toute la CAN 2013, c’est sur can2013.rfi.fr


    votre commentaire
  • Mobilisation pour le journaliste français emprisonné en Irak

    Publié le 30.01.2013, 18h54 | Mise à jour : 21h24   lien 

    Nadir Dendoune, journaliste et écrivain français, a été arrêté à Bagdad en Irak mercredi 23 janvier tandis qu'il effectuait un reportage et prenait des photos d'une usine.

    Réagir

    Nadir Dendoune, journaliste et écrivain français, a été arrêté à Bagdad en Irak mercredi 23 janvier tandis qu'il effectuait un reportage et prenait des photos d'une usine. | LP Archives / Arnaud Baur


    «Libérez Nadir Dendoune». Une pétition mise en ligne dans l'après-midi de mercredi par le «comité de soutien pour la libération de Nadir Dendoune», créé lui aussi dans la journée, a recueilli plus de 2 000 signatures en à peine deux heures. Et le compteur continuait à tourner en soirée. Cette pétition sera remise au ministère des Affaires étrangères pour appuyer la mobilisation mise en place afin de demander la libération du journaliste français arrêté à Bagdad (Irak) mercredi 23 janvier, tandis qu'il effectuait un reportage.

    Âgé de 40 ans, ce journaliste indépendant, passé notamment par la rédaction du «Parisien»-«Aujourd'hui en France», a été interpellé dans le quartier de Dora, au sud de la capitale irakienne tandis qu'il prenait des photographies d'une installation de traitement d'eau selon les informations du Quai d'Orsay. Une installation dite «sensible».

    En reportage pour Le Monde Diplomatique et Le Courrier de l'Atlas

    Disposant d'un visa presse, le reporter, qui possède également les nationalités algérienne et australienne, est arrivé à Bagdad le 15 janvier afin de réaliser des reportages sur le 10e anniversaire de l'invasion du pays pour «le Monde Diplomatique», mais aussi pour le site Internet «le Courrier de l'Atlas», où il écrivait des chroniques jusqu'à son arrestation.

    En plus de la pétition et de la création de son comité de soutien, Nadir Dendoune a reçu l'appui de plusieurs organisations, dont le syndicat des journalistes irakiens, qui a diffusé un communiqué dès mardi soir pour appeler à sa libération immédiate. Lettres d'élus (notamment du maire de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, où Nadir Dendoune est né), affiches signées par l'édile de L'Ile-Saint-Denis (où il habite) et  placardées dans la ville, relais importants sur les réseaux sociaux, une forte mobilisation s'est rapidement formée autour d'un leitmotiv : faire sortir Nadir de l'endroit où il est détenu. Là d'où aucune nouvelle, depuis qu'il a lui-même signifié sa situation en parvenant à téléphoner lundi après-midi à une amie en , ne filtre.

    La famille demande à être reçue au Quai d'Orsay

    «Dès qu'elle a été informée de l'arrestation de M. Dendoune, notre ambassade a effectué des démarches officielles auprès des autorités irakiennes, afin d'obtenir des informations sur les motifs de cette arrestation et pour s'assurer de ses conditions de détention et de son état de , dans le cadre de la protection consulaire que nous accordons à tous nos compatriotes détenus. L'organisation d'une visite consulaire sur son lieu de détention a été demandée par notre ambassade dès son arrestation connue», a communqué le Quai d'Orsay, mercredi.

    «La famille de Nadir souhaite être reçue par le ministère, précise  Madjid Messaoudene, du comité de soutien. « On nous dit qu'il est en bonne santé mais nous n’avons pas de nouvelle ni de contact direct avec lui. Nous sommes inquiets.»

    Un point presse est prévu ce jeudi à 17 heures à l’auditorium de l’Institut du monde arabe (IMA) à où son documentaire« Palestine » sera diffusé ensuite à 18h30. Une projection prévue de longue date, à laquelle il devait assister.

    LeParisien.fr


    votre commentaire
  • Laure Manaudou: «J'arrête ma carrière et je suis enceinte»

    Propos recueillis par Eric Bruna | Publié le 30.01.2013, 20h34 | Mise à jour : 21h01  lien 

    Très en beauté, Laure Manaudou a confirmé sa retraite des bassins au Grand Journal. Mais elle a réservé une surprise de taille aux téléspectateurs : elle est enceinte de son deuxième enfant.

    Très en beauté, Laure Manaudou a confirmé sa retraite des bassins au Grand Journal. Mais elle a réservé une surprise de taille aux téléspectateurs : elle est enceinte de son deuxième enfant. | Capture d'écran / Canal +

    Zoom

    , 26 ans, vient de mettre un terme au suspense. La plus illustre nageuse française tire sa révérence pour la seconde et dernière fois. Assise sur un canapé, dans une loge de l'émission le Grand Journal de Canal+, la championne olympique du 400m nage libre à Athènes (Grèce) en 2004 se confie sous les yeux de son père pour Le Parisien-Aujourd'hui en .

    Avec une surprise en prime.

    Quand avez-vous pris la décision d'arrêter ?
    Laure Manaudou. Je l'ai su définitivement après les championnats d'Europe de Chartres (NDLR: fin novembre 2012, où elle a été sacrée sur 50m dos). Ce qui a fini de me décider, c'est que James (NDLR: Gibson, son coach) repartait en Angleterre. Même si je ne remets pas en cause les capacités de Romain Barnier (NDLR: manageur du Cercle des Nageurs de Marseille), cela tombait bien. En plus, je suis enceinte de trois mois. J'ai toujours voulu être maman jeune (NDLR: sa petite Manon a bientôt 3 ans) et avoir un deuxième enfant jeune. Cela faisait un moment que j'en avais envie... Cela fait donc deux mois que je n'ai pas nagé et cela ne me manque pas !

    Vous êtes-vous décidée toute seule ?
    Cela m'est venu naturellement. Quand j'ai quelque chose dans la , c'est dur de me le sortir. Des proches m'ont dit aussi que c'était le bon moment et que cela ne servait à rien de reculer juste par peur de devoir affronter la «vraie vie»?

    Avez-vous des regrets sur votre retour ?
    Non. Mon objectif était de me qualifier pour les JO de Londres. Je l'ai atteint. Je savais bien que je n'avais pas assez de temps pour être dans les meilleures.

    Qu'allez-vous faire désormais ?
    J'ai envie de continuer avec mes sponsors dans le cross-fit, les lignes de maillots de bain et les fringues pour enfants. J'aimerais aussi prendre des courts de media training pour faire des séminaires en entreprise parce que je pense que c'est important pour la confiance en soi et l'expression en public. (Sourire) C'est déjà pas mal pour le moment...
     

    Retrouvez l'interview intégrale de Laure Manaudou dans «Le Parisien» et «Aujourd'hui-en-France» de ce jeudi 31 janvier

    LeParisien.fr


    votre commentaire
  • Accueil > Sports > Laure Manaudou, dix ans sur les écrans

    Laure Manaudou, dix ans sur les écrans

    Créé le 30-01-2013 à 13h52 - Mis à jour à 16h59  lien 

    Laure Manaudou, qui annoncera sa retraite ce soir, n'était pas seulement la plus grande nageuse française. Elle a aussi été la plus médiatisée.

     

    Laure Manaudou aux championnats de France en petit bassin, à Angers, 16 novembre 2012 Alfred/Sipa

    Laure Manaudou aux championnats de France en petit bassin, à Angers, 16 novembre 2012 Alfred/Sipa
    Sur le même sujet

    Laure Manaudou annoncera sa retraite à la télévision, au Grand Journal de Canal +, et il ne pouvait en être autrement. Sa plastique, son sourire franc, ses émotions jamais dissimulées et son visage resté juvénile ont fait d'elle un objet télévisuel à part entière, depuis sa première apparition il y a dix ans.

    Là où certains champions ne dépassent jamais la sphère sportive - Camille Muffat fera-t-elle un jour la une des journaux people ? -, Manaudou s'est installée sur les chaînes de télévision comme peu de sportifs auparavant.

    L'ado et le prof

    En 2003, aux championnats de France, la natation française découvre un talent mais surtout un couple : Manaudou-Lucas. L'ado a 16 ans et porte encore un appareil dentaire. Philippe Lucas va devenir une personnalité aussi médiatique que Laure, grâce à son franc-parler et son image de père fouettard. Dans ce portrait de Laure Manaudou, diffusé avant les Jeux olympiques de 2004, le storytelling se met en place : un entraînement intensif, un entraîneur exigeant, une nageuse ambitieuse et parfois difficile.

     lien 

     La championne olympique

    A Athènes, Laure Manaudou devient la première nageuse française championne olympique, sur 400 mètres, à seulement 17 ans. Elle ajoute une médaille d'argent sur 800m et une de bronze sur 100m dos. C'est le début de trois ans de domination sur la natation féminine qui culmineront aux Mondiaux de Melbourne, avec cinq médailles sont deux titres, et un record du monde, sur 200m.

     VIDEO 

    L'amoureuse capricieuse

    Pendant un an, la France va suivre les tribulations de sa nageuse préférée. La fin du couple Manaudou-Lucas, le départ en Italie pour rejoindre son compagnon Luca Marin, le refuge à Ambérieu (Ain), en famille, puis Mulhouse, avec Lionel Horter. Incapable de se fixer, Manaudou est aussi touchée par la publication de photos d'elle, nue, sur Internet.

     

     

    La naufragée de Pékin

    Quatre ans après Athènes, Manaudou a nettement régressé. Philippe Lucas annonce qu'elle va se planter aux JO de Pékin, il a raison. Sa meilleure place : 7e sur 100m dos. Au micro de Nelson Monfort, Laure Manaudou craque, comme aux championnats de France quelques mois auparavant.

     

     

     

    La pubarde

    Malgré les échecs sportifs, la popularité de Laure Manaudou est intacte. Elle continue d'amasser les contrats avec plusieurs grandes marques et bénéficie du mécénat de François Pinault, pour plusieurs millions d'euros. Sa carrière est dans le creux de la vague mais la sportive continue d'être partout, même si le jeu d'acteur n'est pas forcément son fort.

     


    Laure Manaudou dans une nouvelle pub par LeNouvelObservateur

     La maman et la sœur

    En 2009, Manaudou annonce d'abord une pause dans sa carrière, puis sa retraite sportive à seulement 22 ans. Un an et demi après, elle reprend finalement la compétition après avoir donné naissance à Manon, avec son compagnon Frédérick Bousquet. Aux JO de Londres, malgré la déception sportive - la qualification était déjà un succès -, on retiendra d'elle l'image d'une sœur venant féliciter son cadet, Florent, après son titre olympique.

     

     

     La centenaire

    En novembre 2012 à Chartres, aux championnats d'Europe en petit bassin, elle sait qu'elle dispute sans doute sa dernière compétition. Laure Manaudou finit en beauté avec une médaille d'or sur 50m dos, record de France à la clé : le 100e record de sa carrière.

     

     


    votre commentaire
  • Accueil > TopNews > Bataille d'intérêts commerciaux à l'ombre du Mont Saint-Michel

    Bataille d'intérêts commerciaux

    à l'ombre du

    Mont Saint-Michel

    Créé le 30-01-2013 à 19h02 - Mis à jour à 19h02  lien 

    par Pierre-Henri Allain

    RENNES (Reuters) - Le maire du Mont Saint-Michel et patron des fameux établissements de la Mère Poulard, Eric Vannier, a comparu mercredi pour "prise illégale d'intérêt", un délit que lui reproche son principal rival politique et commercial.

    Lui-même ancien maire du Mont-Saint-Michel, de 2001 à 2008, et propriétaire de plusieurs hôtels et commerces sur le Mont et à proximité, Patrick Gaulois avait porté plainte en mai 2011.

    Il estime que son concurrent a usé de son statut pour influencer le choix du syndicat mixte sur le point de départ des navettes qui acheminent les touristes au pied du célèbre rocher.

    Situé à 900 mètres des parkings où affluent depuis avril 2012 les touristes qui souhaitent visiter le Mont Saint-Michel, le départ des navettes est également à proximité de deux établissements d'Eric Vannier, qui en possède au total une trentaine, restaurants, mais aussi hôtels, boutiques de souvenirs et petits musées historiques.

    Le parquet du tribunal de Coutances (Manche) a donné suite à la plainte de Patrick Gaulois.

    Il estime que la participation en 2009 d'Eric Vannier au vote du syndicat mixte, dont il est aussi membre et qui pilote le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont, a été précédée par de "nombreuses actions" visant à promouvoir le lieu de départ des navettes retenu.

    Devant le tribunal correctionnel de Coutances, le procureur, Renaud Gaudel, qui a requis 60.000 euros d'amende et six mois de prison avec sursis, a fait état d'un courrier d'Eric Vannier adressé aux autres membres du syndicat mixte indiquant que toute alternative au départ des navettes tel qu'il était prévu ne serait pas acceptée par la commune du Mont Saint-Michel.

    102 ÉLECTEURS ET 3 MILLIONS DE TOURISTES

    Selon le procureur, le maire du Mont, qui occupe cette fonction depuis 1983, hormis l'intérim assuré par son rival, n'aurait pas du prendre part au vote.

    Eric Vannier, 60 ans, dénonce une "injustice", jugeant que le principal reproche qui lui est fait est de s'être "battu depuis 30 ans pour une organisation du projet" qui s'est révélée conforme aux souhaits de sa commune et à ceux de la grande majorité des membres du syndicat mixte.

    Un reproche dû selon lui au simple fait d'être à la fois maire et entrepreneur privé, ce qui entraînerait automatiquement une "prise illégale d'intérêt".

    En suivant cette logique, "plus personne ne pourrait être l'élu du Mont Saint-Michel", a déclaré dans un communiqué le premier magistrat d'une commune qui compte 102 électeurs et attire environ 3 millions de touristes par an.

    Eric Vannier accuse également son rival Patrick Gaulois et son épouse, d'être "exclusivement inspirés par des préoccupations mercantiles", ces derniers ayant déposé un recours pour un déplacement du départ des navettes qui le rapprocherait cette fois de leurs propres commerces.

    Engagé depuis plusieurs années, le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel prévoit la construction d'un pont passerelle qui remplacera l'actuelle digue qui relie le Mont aux navettes sur 2 kilomètres.

    La décision du tribunal de Coutances a été mise en délibéré au 27 février.

    Edité par Yves Clarisse


    votre commentaire