• Thalys: Hollande décerne la Légion d'honneur aux "héros" américains et britannique

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    Chris Norman, Anthony Sadler, Spencer Stone et Alek Skarlatos autour de François Hollande le 24 août 2015
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    Crédit : MICHEL EULER / POOL / AFP
    Chris Norman, Anthony Sadler, Spencer Stone et Alek Skarlatos autour de François Hollande le 24 août 2015 </figcaption> </figure>

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    Thalys : Hollande décerne la Légion d'honneur aux "héros"

    François Hollande a décerné ce matin la Légion d'honneur aux trois jeunes Américains et au Britannique du Thalys Amsterdam-Paris dont le "courage" a permis d'éviter "une tragédie" face à Ayoub  El Khazzani qui tentait d'ouvrir le feu à la kalachnikov.
      
    De leur côté, les enquêteurs continuent à interroger l'assaillant, un Marocain de 25 ans, fluet et de taille moyenne, qui a passé sa troisième nuit en garde en vue. Il nie tout acte terroriste et avance une tentative de braquage, version balayée par les enquêteurs comme par les passagers américains. Sa garde à vue peut durer jusqu'à mardi soir.

    Face aux enquêteurs, Ayoub El Khazzani, pourtant fiché pour son profil d'islamiste radical par les services de renseignement de quatre pays (Espagne, France, Allemagne, Belgique), assurait toujours dimanche avoir trouvé fortuitement la kalachnikov dans une valise dans un jardin public près de la gare de Bruxelles-midi où, SDF, il dort.


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  • Cornette, la vache «qui ne voulait pas mourir»,

    trouve refuge dans le Val-d'Oise

    15 Août 2015, 12h13 | MAJ : 15 Août 2015, 16h55
     
     
    <figure> La vache Cornette qui s'était échappée d'un abattoir près d'Ambert (Rhône) et avait suscité un élan de solidarité sur la toile a été rachetée et définitivement sauvée. <figcaption class="articleChapeau ">La vache Cornette qui s'était échappée d'un abattoir près d'Ambert (Rhône) et avait suscité un élan de solidarité sur la toile a été rachetée et définitivement sauvée.
    Capture/site de l'association Stéphane Lamart</figcaption> </figure>

    La vache «Cornette» qui s'était échappée d'un abattoir près d'Ambert (Rhône) le 30 juin dernier et qui avait suscité un élan de solidarité sur la toile a été rachetée à son propriétaire par une association de défense des animaux.

    Stéphane Lamart, président de l'association francilienne éponyme, ainsi que la chanteuse Stone (de l'ex duo Stone et Charden), qui chantait «les vaches de Normandie», porte parole de l'Association, «ont été sensibles à la détresse de cet animal».

     
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    <figure> VIDEO. La vache qui ne voulait pas mourir accueillie à Montmagny </figure>
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    «On a décidé de la racheter pour lui sauver a vie et pour qu'elle vive heureuse», a expliqué samedi Stéphane Lamart au parisien.fr. Peu de temps auparavant, l'association avait déjà réussi à sauver Marguerite, une autre vache rebelle.

    «Les animaux ressentent l'odeur de la mort»

    La génisse Cornette «qui ne voulait pas mourir» avait saccagé une partie de l'abattoir, réussissant finalement à sortir avant de mobiliser plusieurs gendarmes pour gérer la panique. Elle s'était réfugiée dans le parc des urgences de l'hôpital d'Ambert. «Cette vache est un symbole, elle démontre que les animaux ont bien des émotions, une conscience et ressentent le stress, l'odeur de la mort. On voulait vraiment lui donner une seconde vie», a estimé M. Lamart.

    Comme elle avait dû être maîtrisée à l'aide de tranquillisants, elle avait finalement obtenu de ne pas retourner à l'abattoir, sa viande étant devenue impropre à la consommation. «On a racheté Cornette 1.500 euros à son propriétaire et nous lui avons donné 500 euros supplémentaires pour qu'il la transporte en Région parisienne», a précisé Stéphane Lamart.

    Cornette s'installera dimanche dans une ferme pédagogique à Montmagny (Val d'Oise) pour y couler des jours heureux. Elle attend par ailleurs un veau qui, comme sa mère, sera désormais assuré de ne finir dans aucune de nos assiettes.


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  • Hautes-Alpes : une louve abattue

    pour protéger les troupeaux

    Une louve a été abattue dans les Hautes-Alpes. La bête a été tuée dans le cadre d'un arrêté préfectoral du 12 août autorisant l'abattage de deux loups en vue de la protection des troupeaux.

    20 Août 2015, 11h56 | MAJ : 20 Août 2015, 15h14     lien
     
     

    <figure> ILLUSTRATION. Une louve a été abattue jeudi matin à proximité d'un troupeau dans le secteur de la Rama, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), en application d'un arrêté préfectoral, a annoncé la préfecture dans un communiqué. <figcaption class="articleChapeau ">ILLUSTRATION. Une louve a été abattue jeudi matin à proximité d'un troupeau dans le secteur de la Rama, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), en application d'un arrêté préfectoral, a annoncé la préfecture dans un communiqué.
    LP/Marie PERSIDAT</figcaption> </figure>

    Une louve a été abattue jeudi matin à proximité d'un troupeau dans le secteur de la Rama, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), en application d'un arrêté préfectoral. Il s'agit du premier loup tué cette année dans le département.

    «La louve a été abattue à proximité d'un troupeau ayant déjà fait l'objet d'attaques, a-t-elle précisé.

     
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    <figure> Alpes-de-Hautes-Provence : le préfet autorise l'abattage de 4 loups supplémentaires </figure>
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    <figure> Loup : création d'une «brigade d'appui aux éleveurs» </figure>

    Loup : création d'une «brigade d'appui aux éleveurs»

    Ce tir a été effectué à l'occasion d'opérations lancées à l'initiative des lieutenants de louveterie chargés du secteur et en relation avec les acteurs locaux». Dans le département mitoyen des Alpes-de-Haute-Provence, le préfet avait autorisé le 13 août l'abattage de quatre spécimens pour les mêmes raisons.

    </article>
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    La bête a été tuée dans le cadre d'un arrêté préfectoral du 12 août autorisant l'abattage de deux loups en vue de la protection des troupeaux. «Nous espérons que d'autres loups seront rapidement prélevés pour faire baisser la prédation. Nous observons que quand les moyens sont déployés sur le terrain, les résultats sont au rendez-vous», a déclaré René Laurans, président de la Fédération Départementale des Exploitants Agricoles (FDSEA) des Hautes-Alpes.

    Une association va déposer plainte

    «Un prélèvement de loup au hasard n'a aucune efficacité sur la protection des troupeaux. Dans le cadre d'un tir de défense, nous pouvons cependant comprendre qu'un éleveur puisse défendre son troupeau mais nous sommes opposés au système des battues», a pour sa part réagi Jean-François Darmstaedter,  président de l'association Ferus pour la  conservation du loup, de l'ours et du lynx en France**** rappelant que le collectif CAP Loup va «dans les prochains jours porter plainte contre la France auprès de la Commission Européenne». Selon le collectif, la France ne respecte pas «ses obligations» européennes. Le loup est une espèce «strictement protégée» par la Convention de Berne et la directive européenne Habitats.

    Selon la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Rhône-Alpes, coordinatrice nationale du plan loup, trois loups ont été abattus au total depuis deux mois en Savoie, dans les Alpes de Haute-Provence et dans les Hautes-Alpes.

    Le nombre de loups tués en France s'est élevé à 19 en 2014-2015, un chiffre en augmentation. En 2014, 8560 brebis ont été victimes des loups, donnant droit à des indemnisations des agriculteurs. Dans un arrêté du 30 juin, le gouvernement fixe à 36 le nombre de loups qui pourront être abattus cette année dans le cadre de la protection des troupeaux, contre 24 auparavant. Les conditions d'autorisation des tirs ont été assouplies.

    ***Association FERUS  lien

    Loups autorisation de prélèvement

    morgane-2-loups

    Conseil aux loups : planquez-vous! © Morgane Bricard

    Article mis à jour le 20 août 2015
    Actuellement, ce sont pas moins de 33 loups qui peuvent se faire abattre légalement dans notre pays : un signal fort envoyé aux braconniers et une manière totalement scandaleuse de gérer une espèce protégée…

    - Dans la Drôme : depuis mercredi 29 juillet, et durant un mois, le tir de prélèvement d’1 loup a été autorisé par la préfecture, sur les secteurs de Lus-la-Croix-Haute, Glandage et Treschenu-Creyers. L’Aspas, Ferus et One Voice ont déposé un recours en référé-suspension contre cet arrêté.

    - Dans les Hautes-Alpes : depuis vendredi 7 août, et ce jusqu’au 10 janvier 2016, il est ordonné un tir de prélèvement de loups dans l’Embrunais. Le 12 août, le préfet a pris un autre arrêté de tir de prélèvement de 2 loups concernant le secteur du Dévoluy. Le 18 août, le préfet a pris un troisième arrêté de tir de prélèvement de 2 loups sur les vallées de la Guisane et de la Clarée.

    - Dans le Var : un arrêté préfectoral en date du 6 août autorise l’abattage de 4 loups sur les communes d’Aiguines, Ampus, Bargème, Bargemon, Bauduen, Chateaudouble, Comps-sur-Artuby, la Bastide, la Martre, la Roque-Esclapon, Mons, Montferrat, Seillans, Trigance et Vérignon.

    - Dans les Alpes de Haute-Provence : l’arrêté du 7 août ordonne le tir de 5 loups sur les communes de Beauvezer, la Mure-Argens, Thorame et Villars-Colmars. Le 12 août, un deuxième arrêté permettant le prélèvement de 4 loups est ordonné sur les communes d’Auzet, Barles, Beaujeu, le Brusquet, la Javie, Marcoux, la Robine-sur-Galabre, Verdaches et l’enclave de Digne-les-Bains.

    - Dans les Alpes-Maritimes (champion toute catégorie de tir de loups) : 3 arrêtés ordonnent en tout le tir de 13 loups !!! Celui du 21 juillet permet l’abattage de 4 loups sur le secteur de Beuil / Roubion, celui du 24 juillet autorise le « prélèvement » de 5 loups sur le secteur d’Isola, Valdeblore et Saint Etienne de Tinée et pour finir (y’en a jamais assez), l’arrêté du 5 août prévoit le tir de 4 loups sur le secteur d’Entraunes…

    Déjà 3 loups ont été tués au titre de l’arrêté ministériel du 30 juin 2015, un le 13 juillet en Savoie dans le cadre d’un tir de prélèvement (lire –> ICI), un autre le vendredi 7 août dans les Alpes de Haute-Provence (à Villars-Colmars) et un dans le Dévoluy le 20 août. Autant dire que la saison de la chasse au loup commence sur les chapeaux de roues…

    Lire aussi :

    -  Cap Loup : des louveteaux menacés de mort (vidéo) (août 2015)

    -  Un abattage massif de loups ordonné à des fins politiciennes (août 2015)

    Deux loups abattus dans les Alpes-Maritimes en une semaine (juin 2015)

     

    + d’actus

     


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    Publié le <time datetime="2015-08-23T14:26:00+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="">dimanche 23 août 2015 à 14h26</time>  - lien

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    Illustration hôpital Lenval Nice
    <figcaption class="wpr_lgd" id="legende">L'hôpital Lenval à Nice.Archives Nice-Matin/Jean-François Ottonello</figcaption></figure>
     
     

    Elle s'appelle Rihanna, elle est née à Nice il y a trois semaines. Elle va bien, et elle a déjà une drôle d'histoire à raconter...

    La semaine dernière, les pédiatres devaient lui administrer un traitement urgent. Las, les parents et leur fillette ont quitté le domicile familial et demeurent injoignables... 

    En désespoir de cause, la préfecture des Alpes-Maritimes lance un avis de recherche via sa page Facebook, en espérant que les parents se reconnaîtront et se manifesteront avec le bébé.

    On est jeudi, il est 16h. Pas vraiment l'heure des pics de fréquentation sur les réseaux sociaux. Et pourtant...

    Immédiatement, la mobilisation se met en branle. En quelques heures à peine, l'alerte est partagée plus de 3.000 fois, et 150.000 comptes Facebook sont "atteints" (comprendre: susceptibles d'avoir vu le post).

    Dans la soirée, le miracle se produit: les parents de Rihanna se présentent aux urgences de Lenval, leur nourrisson dans les bras. Rihanna peut recevoir son traitement et se retrouve hors de danger. 

    Pour l'anecdote, l'alerte a continué à se propager sur le web et a finalement été partagée près de 7.000 fois à ce jour. Soit un demi-million de comptes Facebook atteints.


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  • La FNSEA réclame 3 milliards d'euros

    pour sauver l'agriculture française

    <figure class="fig-photo"> A Noël, la France ne produira que 21 millions de cochons contre 48 millions pour l'Espagne, avance Xavier Beulin. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

    </figcaption> </figure>

    Xavier Beulin, président de la FNSEA, sera reçu ce lundi à l'Elysée par François Hollande, en présence de Manuel Valls et Stéphane Le Foll afin de réfléchir à des solutions pour sauver l'agriculture française avant le sommet des ministres de l'Agriculture européens le 7 septembre à Bruxelles.


     

    Dans une interview au Journal du Dimanche, le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) chiffre à trois milliards d'euros, sur trois ans, les investissements nécessaires pour permettre à l'agriculture française de retrouver de la compétitivité face à ses voisins européens. Xavier Beulin estime nécessaire d'adapter les règles fiscales aux aléas de l'agriculture et souhaite un moratoire d'un an sur les normes environnementales.

    «La France doit se doter d'une vision à 15 ans de son agriculture», déclare-t-il, à la veille d'une rencontre avec le chef de l'Etat François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll pour parler d'un plan d'action. Selon lui, sur les 600 millions d'euros accordés par le plan du 22 juillet, seuls 100 millions viennent réellement sauver les élevages de porcs. Il faudrait, en plus, pouvoir alléger les charges et restructurer les dettes des jeunes agriculteurs. En effet, près de 10% des élevages, soit entre 22 et 25.000, sont au bord du dépôt de bilan, selon le ministère de l'Agriculture. «Il faut engager un vaste plan pour moderniser les bâtiments, automatiser les abattoirs, organiser les regroupements d'exploitations afin qu'elles soient plus productives», propose-t-il.

    En prévision du conseil européen extraordinaire des ministres de l'Agriculture qui aura lieu le 7 septembre, Xavier Beulin demande que «la Commission européenne accepte d'acheter du lait en poudre pour le stocker à un prix de 2,60 euros le litre contre 2,20 actuellement», ajoutant que l'Europe doit aussi imposer la provenance des viandes sur les produits et les plats cuisinés et que l'étiquetage qui existe déjà sur les viandes fraîches et le lait pourrait être plus lisible.

    Embargo russe

    Quant à l'embargo russe, le président de la FNSEA, qui compte demander à François Hollande de négocier pour sortir de l'impasse, estime injuste que l'agriculture soit pénalisée pour des raisons diplomatiques. «Si Moscou lève ses restrictions, 300.000 porcs partiront vers l'Est dès la première année», indique-t-il, précisant que «Moscou se dit prêt à importer du porc européen si les pays limitrophes de la Russie en sont exclus». Une table ronde réunissant une cinquantaine de représentants de la filière française du porc est prévue jeudi, à Paris, pour évoquer les nouvelles formes de commercialisation.

    Le 3 septembre, une grande journée de mobilisation réunira les éleveurs et les cultivateurs de céréales et de fruits et légumes à Paris. La manifestation suivante aura lieu à Bruxelles, le lundi 7 septembre en marge du conseil européen des ministres de l'Agriculture qui décideront s'ils accordent, ou non, des aides supplémentaires aux agriculteurs, pour compenser le manque à gagner dû à l'embargo russe.


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