• Dernière modification : 18/10/2013 

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    Des soldats angolais pénètrent au Congo-Brazzaville

    Des soldats angolais pénètrent au Congo-Brazzaville
    Indépendantistes du Cabinda
    © Archives

    Des hommes des forces armées angolaises ont fait incursion dans le sud-ouest du Congo-Brazzaville, où ils ont enlevé des militaires congolais. À l'origine de l'incident : l'enclave de Cabinda, en Angola, où sévit un mouvement séparatiste.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Des éléments des forces armées angolaises ont fait une incursion dans le sud-ouest du Congo-Brazzaville, où ils auraient pris en otage des militaires congolais, a appris l’AFP, jeudi 17 octobre, auprès de sources concordantes.

     

    Les militaires venus de Luanda, la capitale de l'Angola, sont entrés dans la zone de Kimongo, un chef-lieu de district dans la région du Niari (Sud-Ouest), et pénétré dans cinq localités dont le poste-frontière, selon les témoignages d'un habitant de la zone et d'un journaliste.

    "Ils sont là depuis dimanche et disent qu'ils sont venus occuper une zone qui leur appartient. On peut considérer que c'est un problème de méconnaissance de frontières", a déclaré à l'AFP Christian Samuel Sansa, officier de gendarmerie basé à Dolisie, la deuxième région militaire du Congo-Brazzaville. Des hommes d'un détachement des Forces armées congolaises (FAC) dépêchés à Kimongo auraient également été pris en otage et conduits du côté angolais.

    Otages

    "Nos militaires ont été pris en otage. Jusqu'à ce matin [jeudi], les choses n'ont pas bougé ; donc ils sont toujours aux mains de l'armée angolaise", a indiqué à l'AFP Hermann Bouess, un journaliste local. "Parmi les militaires arrêtés, il y a un colonel et un capitaine", a-t-il ajouté, précisant que les "militaires angolais poursuivent des membres du Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec) sur le territoire congolais qui leur sert de base arrière".

    L'information a été confirmée par le colonel Sansa, qui ignorait cependant le nombre exact de militaires arrêtés. "Les consuls de l'Angola à Dolisie et du Congo en Angola sont en discussion avec les autorités respectives des deux pays pour débloquer cette situation", a indiqué l'officier. Une source à l'état-major des FAC n'a pas souhaité commenter les faits.

    Riche en pétrole, l'enclave du Cabinda, coincée entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC), appartient à l'Angola. Les Flec revendiquent depuis longtemps son indépendance. Le Congo, l'Angola et la RDC ont conclu au début des années 2000 un pacte de non agression. En 1997, les troupes angolaises ont aidé le président congolais, Denis Sassou Nguesso, à reconquérir le pouvoir au terme d'une guerre civile.

    Avec dépêches


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  • Dernière modification : 05/10/2013 

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    Attaque de Nairobi : la police identifie plusieurs assaillants du Westgate

    © AFP.

    La police kényane a revu le nombre d'assaillants du Westgate à la baisse. Selon les derniers chiffres, ils seraient entre quatre et six. Les autorités ont identifié nommément trois des suspects : deux Somaliens et un Kényan d'origine somalienne.

    Par Christophe DANSETTE / Vanessa ABBA (vidéo)  lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Lors d'un entretien à la chaine de télévision kenyane KTN, le chef de la police locale David Kimaiyo a annoncé samedi 5 octobre que quatre à six personnes composaient le commando islamiste qui a mené l'attaque sur le centre commercial Westgate de Nairobi, fin septembre.

    "De ce que nous avons maintenant, qui ressort de l'enquête, le nombre des attaquants était entre quatre et six", a-t-il déclaré. Jusqu'alors, le nombre d'assaillants annoncé par les autorités oscillait entre 10 et 15.

    "les interceptions des communications téléphoniques pourront en dire plus"
    Par Stéphanie BRAQUEHAIS, correspondante FRANCE 24 à Nairobi.

    "Aucun d'eux n'a réussi à s'échapper du bâtiment après l'attaque", a-t-il ajouté. Il n'a cependant pas précisé si les islamistes avaient été tués ou capturés.

    Par ailleurs, le porte-parole de la police kényane a affirmé samedi que tous les agresseurs étaient des hommes.

    "Nous avons établi que Samantha [Lewthwaite, la veuve blanche] ne faisait pas partie de l'attaque, il n'y avait pas de femme", a-t-il dit.

    Samantha Lewthwaite, veuve d'un des kamikazes des attentats de Londres de 2005, était soupçonnée d'avoir participé à l'attaque. Depuis plusieurs années, son nom est régulièrement lié à des actes terroristes dans la région.

    Trois des quatre assaillants identifiés

    Une autre source policière a également précisé que la police était parvenue à identifier trois des assaillants. Il s'agirait de deux Somaliens - Abu Baraal Al Sudani, Khatab Ali Khane - et un Kényan d'origine somalienne - Omar Nabhan.

    L'assaut, mené le 21 septembre, sur le centre commercial Westgate de Nairobi, a depuis été revendiqué par les Shebab. Le commando islamiste avait tenu tête aux forces de sécurité pendant près de 80 heures aux forces de sécurité kényanes.

    L'attaque avait fait au moins 67 morts, dont 61 clients et commerçants. Trente-neuf personnes sont toujours portées disparues.

    Avec dépêches


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  • Au Mali, les attaques contre l'armée

    se multiplient dans le Nord

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-09-29T21:23:55+02:00" itemprop="datePublished">29.09.2013 à 21h23</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-30T13:16:55+02:00" itemprop="dateModified">30.09.2013 à 13h16</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Soldats maliens en patrouille entre les villes de Kidal et Gao, dans le nord du Mali, en juillet 2013. </figure>

    Le Mali était sous forte pression en ce début de semaine après une escalade de violences dans le Nord. Des affrontements ont opposé soldats maliens et hommes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) pour la deuxième journée consécutive, lundi 30 septembre à Kidal, fragilisant un peu plus la situation dans ce bastion de la rébellion touareg. Ces échanges de tirs se produisent à nouveau dans cette grande ville du nord, chef-lieu de région à plus de 1 500 km au nord-est de Bamako et fief du MNLA.

    La veille, deux civils avaient été tués dans une attaque-suicide à Tombouctou, revendiquée lundi par AQMI selon des médias mauritaniens, et des soldats avaient échangé des tirs avec des hommes armés. Des militaires maliens ont affirmé avoir été attaqués en fin d'après-midi par des hommes armés, sur lesquels ils ont réussi à prendre le dessus après deux heures d'échanges de tirs. Des militaires de l'opération française Serval et de la mission de l'ONU, la Minusma, sont venus en renfort, mais sans intervenir, selon un responsable du gouvernorat de Kidal.

    Dimanche soir, le MNLA a toutefois accusé les soldats maliens d'"actes de provocation", et annoncé que trois de leurs hommes avaient été blessés dans les tirs. "Des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile du MNLA alors que celle-ci circulait dans le centre de Kidal", "en tirant des rafales de mitraillettes", affirme le groupe. Selon lui, le chef de l'unité, qui figure parmi les blessés, était "descendu de son véhicule en levant les mains pour bien montrer que son unité n'était nullement dans une position de belligérance". "Cette flagrante agression a poussé le reste de l'unité à riposter", ajoute-t-il dans un communiqué publié sur son site Internet.

    DIALOGUE SUSPENDU AVEC LE GOUVERNEMENT

    Ces violences se sont déroulées non loin d'une banque où, deux jours auparavant, des militaires maliens avaient été visés par une attaque à la grenade, qui avait blessé deux soldats. Ils ont aussi été précédés, dans l'après-midi, d'une explosion, imputée dans un premier temps à un kamikaze qui aurait manipulé accidentellement sa ceinture explosive. Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal a infirmé ces informations, indiquant que l'explosion avait eu lieu "dans un magasin où se trouvaient des armes qui n'appartiennent pas à l'armée régulière", et avait fait un blessé grave.

    <figure class="illustration_haut"> Démonstration de soutien au MNLA par des touaregs à Kidal, en juillet. </figure>

    Kidal est un fief du MNLA, le mouvement de rébellion touareg qui avait déclenché, en janvier 2012, une offensive contre l'armée malienne dans le Nord. Après l'intervention française, un an plus tard, le MNLA, qui avait été entre temps évincé du terrain par les djihadistes, a repris le contrôle de Kidal en février, y refusant la présence des armées et administrations maliennes. Jusqu'à la signature, en juin, d'un accord avec le gouvernement malien et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord.

    Cet accord paraphé à Ouagadougou avait permis le cantonnement des hommes du MNLA et l'arrivée, début juillet, de soldats maliens, puis de l'administration. Mais le 26 septembre, les trois groupes armés signataires de l'accord ont annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux discussions avec le gouvernement malien, l'accusant de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont assuré être toujours disposées au dialogue.


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  • Mali : Kidal sous contrôle après des échanges de tirs

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-09-29T21:23:55+02:00" itemprop="datePublished">29.09.2013 à 21h23</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-29T22:54:26+02:00" itemprop="dateModified">29.09.2013 à 22h54</time>

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    Des hommes armés ont lancé, dimanche 29 septembre, une attaque en fin de journée contre les troupes gouvernementales maliennes dans le centre de la ville de Kidal, au nord du pays. D'après des responsables au gouvernorat de Kidal, chef-lieu de région situé à plus de 1 500 km de Bamako, l'armée a échangé des tirs pendant près de deux heures avec les assaillants. L'armée contrôlait la ville où les tirs n'étaient plus entendus aux environs de 20 heures locales (22 heures à Paris).

    Les tirs ont fait un nombre indéterminé de blessés, a indiqué un des responsables sous couvert d'anonymat, qui n'était pas immédiatement en mesure d'apporter des précisions. "Les tirs ont cessé. L'armée malienne contrôle ses positions", a déclaré la même source, évoquant un renfort des soldats de l'opération militaire française Serval et de la mission de l'ONU au Mali, la Minusma, autour de la mairie de Kidal, où réside le gouverneur de la ville. Elle a toutefois précisé que les militaires français et africains "ne sont pas intervenus lors des échanges de tirs".

    Kidal est un fief du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), rébellion touareg ayant déclenché en janvier 2012 une offensive contre l'armée malienne dans le Nord qui a ouvert la voie à la crise la plus grave de l'histoire du pays.

    ECHEC D'UN ATTENTAT SUICIDE

    Aprsè l'intervention française, en janvier, le MNLA, qui avait été évincé du terrain par les jihadistes, a pris le contrôle de Kidal en février, y refusant la présence des armée et Administration malienne jusqu'à la signature, en juin, d'un accord avec le gouvernement malien et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord.

    Cet accord paraphé à Ouagadougou avait permis le cantonnement des hommes du MNLA et l'arrivée, début juillet, de soldats maliens, puis de l'Administration. Mais le 26 septembre, les trois groupes armés signataires de l'accord ont annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux discussions prévues avec le gouvernement malien, l'accusant de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont assuré être toujours disposées au dialogue.

    Les échanges de tirs avaient été précédés, dans l'après-midi, d'une explosion. Une source au gouvernorat et une source militaire africaine au sein de la Minusma avaient affirmé qu'elle avait été provoqué par un kamikaze ayant accidentellement manipulé sa ceinture explosive, se tuant sans faire de blessé. Le gouverneur et le responsable anonyme au gouvernorat ont indiqué qu'il n'y pas eu de mort. L'explosion s'est produite dans un entrepôt désaffecté utilisé comme arsenal par les jihadistes.


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  • Dernière modification : 26/09/2013 

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    Attaque de Nairobi : Interpol place

    la "veuve blanche" sur sa liste rouge

    Attaque de Nairobi : Interpol place la "veuve blanche" sur sa liste rouge
    © AFP

    À la demande du Kenya, Interpol a émis une notice rouge à l'encontre de la Britannique Samantha Lewthwaite, dite la "veuve blanche". Son nom a été évoqué lors de la prise d'otages du centre commercial de Nairobi.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Dans un communiqué publié jeudi 26 septembre, Interpol a annoncé l’émission d’une notice rouge à l'encontre de Samantha Lewthwaite, dite la "Veuve Blanche".

    Une décision qui fait suite à une requête transmise par le Kenya, qui recherche la Britannique de 29 ans pour détention d'explosifs et complot en vue de commettre un crime. Ces charges remontent à décembre 2011.

    Le nom de la "veuve blanche" est réapparu récemment, lors de l’attaque d’un centre commercial à Nairobi, mais les Shebab, responsables de l’assaut, ont démenti son implication.

    La notice rouge d’Interpol, diffusée à 190 pays, constitue une demande d'arrestation à des fins d'extradition. Il s’agit de l’"un des outils les plus puissants pour poursuivre des fugitifs internationaux", selon l'organisation de coopération policière.

    Dans son communiqué, Interpol précise également que Samantha Lewthwaite est déjà recherchée pour possession d’un passeport sud-africain qu’elle aurait obtenu frauduleusement.

    Un point sur lequel l’organisation insiste pour souligner la "menace invisible des terroristes et des criminels qui voyagent dans le monde entier avec des faux passeports".

    Samantha Lewthwaite, mère de trois enfants, est en cavale depuis deux ans environ. Surnommée par des extrémistes "Dada Muzungu", la soeur blanche en langue swahili, la "veuve blanche" est citée dans de nombreuses affaires terroristes depuis 2005.


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