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    Dernière modification : 07/11/2013 

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    Albert Camus : Un artiste « embarqué »

    dans son temps

     

    Disparu en 1960, l'écrivain Albert Camus aurait eu 100 ans le 7 novembre 2013. Figure emblématique de la littérature française, éternel révolté, prix Nobel de littérature à seulement 44 ans, il verra son destin tragiquement basculer suite à un banal accident de voiture. Nous célébrons le centenaire de sa naissance en compagnie de Jacques Ferrandez, auteur de nombreuses œuvres dont une adaptation BD de l'étranger de Camus, et Michel Ermant

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    Par Amobe MEVEGUE
    http://www.france24.com/fr/20131107-2013-11-07-1715-camus-amobe-mevegue-albert-litterature

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  • Actualité > TopNews > Littérature: le prix Femina à la Camerounaise Léonora Miano

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    Littérature: le prix Femina à la Camerounaise

    Léonora Miano

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    <time datetime="2013-11-06T16:45:07" itemprop="datePublished">Publié le 06-11-2013 à 16h45</time> - <time datetime="2013-11-06T23:55:31" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h55    lien </time>

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    Voix africaine à l'oeuvre universelle, la Camerounaise Léonora Miano a reçu mercredi le prix Femina pour "La saison de l'ombre", sur la traite négrière et ceux qui y ont résisté, une récompense à la résonance symbolique après les insultes racistes contre Christiane Taubira.
(c) Afp

    Voix africaine à l'oeuvre universelle, la Camerounaise Léonora Miano a reçu mercredi le prix Femina pour "La saison de l'ombre", sur la traite négrière et ceux qui y ont résisté, une récompense à la résonance symbolique après les insultes racistes contre Christiane Taubira. (c) Afp

    Paris (AFP) - Voix africaine à l'oeuvre universelle, la Camerounaise Léonora Miano a reçu mercredi le prix Femina pour "La saison de l'ombre", sur la traite négrière et ceux qui y ont résisté, une récompense à la résonance symbolique après les insultes racistes contre Christiane Taubira.

    "Ce n'est pas seulement la ministre qui est insultée, mais toutes les personnes noires qui sont animalisées", a lancé avec gravité la romancière camerounaise d'expression française après la proclamation du prix. "Je suis très contente, pour toutes les personnes qui se sentent ainsi un peu vengées aujourd'hui" par ce prix récompensant une Africaine.

    "Ce n'est pas mon roman en lui-même qui est symbolique, mais mon visage, qui ressemble au sien", a ajouté la jeune femme qui s'est dite "ravie" et a dédié cette récompense à sa famille et "à tous les gens en Afrique qui se sentent concernés". "Ma mère a pleuré de bonheur!" dit cette belle femme de 40 ans.

    "Je travaille dans mes livres sur les blessures, de façon enracinée et universelle, sur le non-dit, sur des questions qu'on peut considérer comme des tabous. Certains, dans la diaspora africaine, ont pu se sentir agressés par ma proposition littéraire mais je ne suis pas là pour caresser quiconque dans le sens du poil".

    Les dames du Femina ont par ailleurs attribué le Femina étranger à l'écrivain américain Richard Ford pour "Canada" (L'Olivier), un roman sur la fin de l'innocence et la destinée. "C'est un grand honneur, ce prix compte beaucoup pour moi et c'est important d'avoir des lecteurs en France", a dit à l'AFP le romancier. Le Femina de l'Essai est allé à Jean-Paul et Raphaël Enthoven pour le "Dictionnaire amoureux de Proust" (Plon/Grasset).

    Publié chez Grasset, doublement honoré ce mercredi, ce septième roman de Léonora Miano, née à Douala en 1973, et qui vit en France, se glisse dans l'esprit et le coeur de la communauté Mulongo, embarquée malgré elle dans la sombre aventure de la traite négrière. Elle décrit l'effondrement des repères et fait entendre la voix de ceux qui sont restés en Afrique.

    'Les hommes aux pieds de poule'

    Dans toute son oeuvre, la romancière interroge l'impact de la grande histoire sur la petite, s'intéresse à l'intimité des populations africaines, mais "je pense toujours à raconter l'humanité dans sa globalité", dit-elle.

    "La saison de l'ombre", explique Léonora Miano, "saisit l'instant d'un basculement". Le terme de traite négrière n'est jamais employé dans le livre car il n'a pas de sens pour les principaux protagonistes. C'est pourquoi, aussi, l'histoire se déroule à l'intérieur des terres, plutôt que sur la côte.

    Le roman suit la quête du chef Mukano et de trois mères partis sur les traces de douze hommes disparus après l’attaque et l'incendie de leur village. Les habitants les croient morts et pensent que leurs mères et femmes sont frappées de malédiction. Jusqu'à la découverte par certains de la vérité: les douze disparus ont été vendus comme esclaves aux "hommes aux pieds de poule" (les Européens) par un clan voisin belliqueux.

    "La majorité des Subsahariens de l'époque n'étaient ni des captifs, ni des trafiquants d'hommes. Il s'agissait de personnes simples, dépourvues du moindre pouvoir sur les événements", remarque la romancière. Avant le choc de la rencontre avec l'Europe, les habitants de l'Afrique précoloniale ne connaissaient du monde qu'eux-mêmes et leurs voisins immédiats.

    Et la romancière décrit la douleur de ceux à qui un être cher a été arraché sans savoir ce qui se passe, ni comment réagir. Dans le livre, ce sont les femmes, Eyabe, Ebeise, Ebusi, qui incarnent le chagrin et la nécessité d'agir pour donner un sens aux événements.

    "J'ai voulu mettre au premier plan l'humanité des personnages. Leurs émotions, leurs sentiments. Tout ce qui ne nous vient plus à l'esprit, lorsque nous regardons les images de corps entassés à fond de cale ou de captifs entravés", souligne Léonora Miano.


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  • Les Français s’estiment bons en orthographe

    Christel Brigaudeau | Publié le Mercredi 06 Nov. 2013, 06h56 | Mis à jour : 06h59   lien

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    C’est sa passion : Philippe Girard lit en boucle le dictionnaire. En ce moment, ce professeur d’allemand de 57 ans « étudie la lettre V ». Lauréat en 1990 de la dictée de Bernard Pivot, avec zéro faute, il est déjà prêt pour l’édition 2014 des Timbrés de l’orthographe. Comme lui, plus de 25000 concurrents petits et grands sont attendus à ce concours dont les inscriptions s’ouvrent aujourd’hui*.

    « Presque pas » de fautes? Pas étonnant que les Français se prêtent de plein gré à ce genre d’exercice, même sans Bernard Pivot : ils sont 80% à se trouver « bons en orthographe », selon une enquête que viennent de réaliser les Timbrés avec l’institut Mediaprism, et que nous publions en exclusivité. Plus d’un quart (26%) affirment même qu’ils ne font « presque pas » de fautes. Las, la réalité semble être en deçà de cette belle confiance en soi. « Sur les 8000 étudiants qui ont passé cette année nos tests, seulement la moitié avaient un niveau correct et ne commettaient pas de grosses fautes », raconte Pascal Hostachi, cofondateur du projet Voltaire qui développe des outils d’évaluation en langue française à destination des grandes écoles et des entreprises.

    Ils sont contre une simplification. Autre enseignement du sondage : l’amour des Français pour leurs mots ne se dément pas. Même si 62% estiment la langue « difficile » (un taux qui monte à 70% chez les 25-35 ans), la majorité se dit hostile à une simplification de la langue. « L’orthographe, c’est comme le service militaire : ceux qui en ont bavé pour l’apprendre n’ont pas envie que leurs efforts deviennent inutiles d’un coup! » commente Pascal Hostachi. 65% des personnes interrogées jugent d’ailleurs la dictée « indispensable » à l’apprentissage. Qu’ils se rassurent, l’exercice reste de mise à l’école et au collège. Il figure d’ailleurs au menu du brevet, sous la forme d’une dictée à trous.

    Leurs cinq bêtes noires. Mettre au pluriel un nom composé, comme « chasse-neige », serait l’écueil principal pour 56% des sondés. Arrivent ensuite la différence entre futur et conditionnel (34%), le pluriel des nombres (27%), les consonnes doubles (24%) et les participes passés (23%). « Ce sont effectivement les fautes qui reviennent souvent dans les dictées », constate l’expert en mots Jean-Pierre Colignon. Son conseil pour les éviter n’est pas sorcier. « Il faut lire, encore et toujours, préconise-t-il. Et lire le dictionnaire. »

    * www.timbresdelorthographe.com.


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