• Début des négociations et interpellations

    à la veille de l’ouverture de la COP21

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-11-29T13:46:51+01:00" itemprop="datePublished">29.11.2015 à 13h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-11-29T18:31:18+01:00" itemprop="dateModified">29.11.2015 à 18h31</time>

    Les délégués de 195 pays chargés de négocier un projet d’accord sur le climat ont entamé, dimanche 29 novembre, leurs discussions au Bourget, près de Paris, à la veille de l’ouverture officielle de la COP21.

    Plus tôt dans la journée, et malgré l’interdiction de manifester édictée à la suite des attentats du 13 novembre, plusieurs milliers de personnes ont pris part à des rassemblements dimanche à Paris, et partout dans le monde dès vendredi, pour dénoncer « l’état d’urgence climatique ».

    Suivez la situation en direct sur notre live

    • Les négociations ont débuté au Bourget

    Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et futur président de la COP21, s’est exprimé, dimanche au Bourget, après la minute de silence en hommage aux 130 morts des attentats du 13 novembre.

    « La gestion de notre temps va être essentielle » et « il faudrait que chaque jour nous permette d’avoir des progrès », a lancé M. Fabius, aux chefs des 195 délégations réunis au Bourget pour une courte séance de travail.

    « Je me permets de compter sur vous pour négocier et bâtir des compromis dès les prochaines heures. Si on voulait s’en remettre au pseudo-miracle de la dernière nuit, je crains que ce ne soit pas la bonne solution. »
    • Chaîne humaine et interpellations à Paris

     

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Malgré l’interdiction de manifester édictée suite aux attentats du 13 novembre, une chaîne humaine s’est tenue dimanche 29 novembre à Paris pour dénoncer « l’état d’urgence climatique » avant  l’ouverture de la conférence pour le climat. </figure>

     

     

    Une chaîne humaine s’est formée à la mi-journée le long du boulevard Voltaire, entre la place de la République et la place de la Nation. Avançant le chiffre de plus de 10 000 participants — très supérieur aux estimations de la préfecture de police qui a décompté 4 500 participants —, les organisateurs ont fait part de leur satisfaction « vu le contexte actuel ».

    Dans la foulée de ce rassemblement, plusieurs centaines de manifestants ont convergé vers la place de la République, où des affrontements ont éclaté avec les forces de l’ordre. Des manifestants se sont engouffrés sur l’avenue de la République, clamant « Etat d’urgence, Etat policier. On nous enlèvera pas le droit de manifester ». Certains ont alors jeté des chaussures ou encore des bouteilles sur les CRS déployés en masse. D’autres ont jeté une barrière sur les policiers, qui ont riposté d’abord à coups de gaz lacrymogène puis ont chargé les manifestants qui ont ensuite reflué vers la place de la République.

    VIDEO 

    L’Agence France presse (AFP) a noté quelques confrontations entre militants écologistes pacifiques et manifestants plus violents : les premiers, brandissant un drapeau arc-en-ciel, ont notamment demandé de cesser de jeter des projectiles et ont formé une chaîne humaine autour de la statue au centre de la place, devenue un mémorial improvisé après les attentats, pour éviter que les éléments radicaux ne se servent des bougies et autres objets déposés en hommage aux victimes comme des projectiles. Des bougies et des fleurs jonchaient par ailleurs le sol un peu plus loin.

    Une fois la place évacuée, la préfecture de police a fait état de 100 interpellations parmi les manifestants.

    • Marches pour le climat partout dans le monde

    Ailleurs en France et partout dans le monde — de Lyon à Nantes en passant par Manille, Londres, Tokyo, Madrid ou Melbourne — plus de 570 000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé pour le climat durant tout le week-end, pour exiger un accord ambitieux des 150 chefs d’Etat qui se réunissent à partir de lundi à Paris.


    votre commentaire
  • <header>

    COP21 : affrontements entre manifestants

    et forces de l'ordre à République

    Des échauffourées entre manifestants masqués par un foulard ou une capuche et forces de l'ordre ont éclaté place de La République.

    Publié le <time datetime="2015-11-29T15:12" itemprop="datePublished">29/11/2015 à 15:12</time> - Modifié le <time datetime="2015-11-29T16:05" itemprop="dateModified">29/11/2015 à 16:05</time> | Le Point.fr    lien
    <figure class="man full-width-img" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
    Des tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre. 
    <figcaption class="art-caption" itemprop="description">

    Des tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre.  © AFP/ FRANCOIS GUILLOT

    </figcaption></figure></header>

    Ils ont bravé l'interdiction et la manifestation a dégénéré. Plusieurs centaines de manifestants, nombre d'entre eux le visage masqué, certains jetant des projectiles, faisaient face aux policiers qui ont répondu par des jets de gaz lacrymogènes, aux abords de la place de la République à Paris, ont constaté dimanche des journalistes de l'Agence France-Presse. Ces manifestants, bravant l'interdiction décrétée dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre, se sont rassemblés à partir de midi sur la place à l'appel de groupuscules se disant "Anticop21".

    En début d'après-midi, des manifestants se sont engouffrés sur l'avenue de la République, clamant "État d'urgence, état policier. On ne nous enlèvera pas le droit de manifester". Des militants pacifiques, brandissant un drapeau arc-en-ciel, ont demandé de cesser de jeter des projectiles. "Choisis ton camp", leur a répondu un Black Bloc. "Toi, tu manifestes comme t'en as envie, moi je manifeste comme ça", a affirmé un autre manifestant, hué alors qu'il cassait une poubelle. Certains ont alors jeté des chaussures, ou encore des bouteilles sur les CRS déployés en masse. D'autres ont jeté une barrière sur les policiers qui ont riposté d'abord à coups de gaz lacrymogène puis ont chargé les manifestants qui ont ensuite reflué vers la place de la République.

    "Ils sont chauffés parce que la manifestation est interdite"

    La place, recouverte dans la matinée de milliers de chaussures pour symboliser la marche sur le climat, annulée après les attentats, a ensuite été bouclée par les forces de l'ordre, chaque entrée étant soigneusement filtrée pour laisser partir les passants et personnes qui s'étaient plus tôt rassemblées dans le calme pour une chaîne humaine formée à proximité. La circulation automobile a été coupée. Vers 15 heures, la police a utilisé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes contre les militants cagoulés, tandis que les militants pacifiques quittaient les lieux.

    "Cette situation énerve tout le monde. Je suis choqué que l'état d'urgence soit utilisé contre des militants", expliquait Mathieu, 43 ans, ingénieur dans une ONG, arguant de la nécessité d'une "pression citoyenne pour qu'il y ait un accord qui ne soit pas en deçà des besoins". Présent sur la place, Julien Bayou, porte-parole d'EELV, a dit être "là pour surveiller et témoigner s'il y a des provocations", notamment de la police. "Ils sont 80 énervés, cagoulés, habillés en noir. Ils sont chauffés parce que la manifestation est interdite. Si elle avait été autorisée, ils auraient été 40. Ça donne une image catastrophique de ce rassemblement qui est à la base un rassemblement pacifique", a-t-il affirmé.

    "C'était une manif pour le climat, ça devient une manif contre la police. Quand tu es violent, personne ne voudra rejoindre ton combat. Ce n'est pas le bon message", regrettait Fanja, une jeune Allemande membre d'une ONG.

    Consultez notre dossier : COP21 : le défi climatique


    votre commentaire
  • François Hollande : « Cette génération

    est devenue le visage de la France »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-11-27T12:02:47+01:00" itemprop="datePublished">27.11.2015 à 12h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-11-27T14:54:06+01:00" itemprop="dateModified">27.11.2015 à 14h54</time> | Par

    lien

     

    Ces jours-ci, François Hollande demandait conseil aux uns et aux autres, qui s’y connaissent en chansons : « Tu as une idée de ce qu’on pourrait faire jouer ? » Jacques Brel et Barbara ont fini par l’emporter, avec Beethoven, Bach, Verdi et plusieurs interprétations de La Marseillaise. Faire résonner dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides « cette musique qui est insupportable aux terroristes », comme l’a souligné dans son discours le président de la République, c’était le plus juste hommage à rendre à cette « génération Bataclan », aux amateurs de concerts et de cafés parisiens, aux 130 victimes et aux centaines de blessés des attaques du 13 novembre.

    Dès 10 heures, vendredi 27 novembre, quelque 2 500 invités commencent à prendre place sur les gradins disposés sur toute la longueur de la cour d’honneur de l’Hôtel national des invalides. Les familles, les proches des victimes, les secouristes arrivent les premiers. Des victimes elles-mêmes sont là : les personnes installées au premier rang sur des fauteuils roulants et sur des brancards, enveloppées de couvertures noires, rappelant que l’indispensable litanie des morts a tendance à occulter celle de blessés, pour qui la vie ne sera jamais plus comme avant.

    Les photos défilent

    Des personnalités passent continûment le porche de la cour d’honneur, à pied, pour prendre place sur les gradins. Membres du gouvernement, parlementaires, représentants des institutions, responsables des partis politiques, anciens premiers ministres… Nicolas Sarkozy, seul ancien président de la République à assister aux cérémonies officielles depuis que Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac y ont renoncé, est au premier rang.


     10 heures 30, l’orchestre militaire est en position dans la cour, tout le monde est installé et attend, gelé, la venue de François Hollande, prévue à 10 h 30. Le président est un peu en retard. En régie, on s’agite : « Il est sur le pont Alexandre III. Descente de voiture. Il arrive… » Le président marche en silence sur les pavés de la cour des Invalides, reste debout le temps d’une première Marseillaise, s’assied seul au pied des tribunes.

    Les photos des victimes défilent sur le grand écran tendu au fond de la cour, et Jacques Brel les accompagne, « Quand on n’a que l’amour », chantent Yael Naim, Camelia Jordana et Nolwenn Leroy. Et voilà Barbara, interprétée Natalie Dessay : « Car un enfant qui meurt, au bout de vos fusils, est un enfant qui meurt… »

    Les noms s’égrènent, les chiffres glacent

    Commence la longue liste, tragique, douloureuse. Les noms des victimes sont déclamés un à un dans le silence, par ordre alphabétique, avec aucune autre mention que celle de leur âge. « Stéphane Albertini, 39 ans. Nick Alexander, 36 ans… » Les chiffres glacent. La majeure partie d’entre eux ont une trentaine d’années, parfois beaucoup moins.

    Tout le monde s’est levé pour les écouter. Debout, la foule sombre s’agite soudain d’un étrange mouvement de petites tâches blanches : ce sont des centaines de mains qui se lèvent pour essuyer les yeux.

    Une fois achevé l’horrible inventaire, le président traverse la cour et rejoint la tribune d’où il prononcera la phrase entre toutes à laquelle il tenait : « Ils étaient la jeunesse de France ».

    « Ces femmes, ces hommes venaient de plus de cinquante communes de France, de villes, banlieues, villages, ils venaient aussi du monde (…) ces femmes, ces hommes étaient la jeunesse de France, la jeunesse d’un peuple libre qui chérit sa culture. »

    « Malgré les larmes, cette génération est aujourd’hui devenue le visage de la France », a déclaré le chef de l’Etat en conclusion de son discours.

    M. Hollande dit encore : « Après avoir enterré les morts, il nous faudra réparer les vivants », en regardant « les parents qui ne verront plus leurs enfants, les enfants qui grandiront sans leurs parents, les couples brisés, les frères et sœurs à jamais séparés, tant de blessés marqués à jamais. »

    Disant sa « confiance dans la génération qui vient », le chef de l’Etat l’a invitée à affronter la « dureté du monde » en « inventant un nouvel engagement ».

    « Je sais que cette génération tiendra solidement le flambeau que nous lui transmettons. Je suis sûr qu’elle aura le courage de prendre pleinement en main l’avenir de notre nation. Le malheur qui a touché les martyrs du 13 novembre investit cette jeunesse de cette grande et noble tâche. La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie. »

    Le président s’en va, seul, à pied, sur les pavés

    Le président a terminé. Les photos des victimes défilent à nouveau sur l’écran. Comment conclure la cérémonie ? La cour des Invalides est figée quelques minutes dans l’immobilité et le silence. Une voix, en régie : « Envoie La Marseillaise, s’il te plaît ». Fin de l’hymne. À nouveau, l’incertitude.

    « Le président va se déplacer et va saluer les familles, on peut faire sortir les carillons », dit la voix en régie. Mais non. Le président, visiblement ému, ne va saluer personne. Il descend de l’estrade et s’en va. Seul, à pied, sur les pavés. La solennité et le silence pétrifient autant que le froid glacial.

    Petite inquiétude en régie : « Là nous sommes dans l’attente de voir ce qui se passe… le président ne salue pas les familles, on ne sait pas ce qu’il va faire… Non, il s’en va. Il sort. On envoie la musique ?… Non, d’après Frédéric, pas de musique. Frédéric, t’es sûr, pas de musique ? Bon, pas de musique. On laisse le silence. L’ambiance est trop lourde. »

    Les proches des victimes et les blessés commencent à quitter les gradins. Côté gouvernement, Manuel Valls s’en va le premier, suivi par Nicolas Sarkozy au côté du président du Sénat Gérard Larcher, puis par le président de l’Assemblée Nationale Claude Bartolone.

    Une musique finit tout de même par résonner dans la cour. « Le chœur des esclaves », de Verdi. Même en régie, la rigueur millimétrée de la cérémonie s’est fait doubler par l’émotion.


     

    votre commentaire
  • <header>

    Hommage "national" inédit vendredi aux Invalides après des attentats hors normes

    Publié le <time datetime="2015-11-24T20:16" itemprop="datePublished">24/11/2015 à 20:16</time> | AFP   lien
    <figure class="man full-width-img" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
    Une rose déposée en hommage aux victimes des attentats de Paris, devant le Bataclan le 15 novembre 2015
    <figcaption class="art-caption" itemprop="description">

    Une rose déposée en hommage aux victimes des attentats de Paris, devant le Bataclan le 15 novembre 2015 © AFP/Archives - MIGUEL MEDINA

    </figcaption></figure></header>

    L'Hôtel national des Invalides à Paris prendra vendredi les couleurs du deuil pour une cérémonie inédite d'hommage aux 130 personnes tuées et aux centaines d'autres blessées lors des attentats du 13 novembre.

    Selon le voeu du président François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls, explique-t-on à l'Élysée, cet hommage "national et républicain" sera "rendu dans la gravité et la solennité, mais aussi la beauté de ce lieu", à l'ombre du dôme doré des Invalides et du tombeau de Napoléon.

    Un seul orateur : le chef de l'État qui devrait s'exprimer pendant une vingtaine de minutes, devant quelques-uns des 350 blessés du Bataclan et des terrasses de la capitale.

    "Le président a commencé à réfléchir à son discours le week-end dernier et devait y travailler dans l'avion qui le conduisait mardi à Washington", selon l'un de ses proches, qui précise qu'"à travers son hommage aux victimes, il rendra aussi hommage à une génération", celle du Bataclan et des terrasses des cafés parisiens mitraillées où la moyenne d'âge était de 35 ans.

    <section><figure id="3299350" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption class="art-caption" itemprop="description">Des personnes enlacées le 20 novembre 2015 devant le Bataclan à Paris lors d'un l'hommage aux victimes © BERTRAND GUAY AFP/Archives</figcaption></figure></section>

    Familles et blessés seront accueillis aux Invalides par les agents de la cellule interministérielle d'aide aux victimes du Quai d'Orsay avant de prendre place sur les gradins d'une longue tribune érigée dans la cour d'honneur, "le cadre le plus solennel, le plus républicain qui puisse être choisi", souligne-t-on encore à l'Élysée.

    "La directive du président de la République et du Premier ministre est très simple : accueillir toutes les familles des personnes tuées ainsi que tous les blessés qui pourront se rendre sur place", selon l'entourage du chef de l'État.

    La soeur de l'une des victimes, François-Xavier Prévost, tué au Bataclan a appelé sur sa page Facebook à boycotter la cérémonie des Invalides, considérant les politiciens "comme partie responsable de ce qui nous arrive !".

    - 'Protocole de la République' -

    "Très sobre", la cérémonie sera filmée par les caméras du ministère de la Défense et retransmise par plusieurs chaînes de télévision. Elle s'ouvrira à 10H30 précises et devrait durer près d'une heure.

    Outre les familles et les blessés, "l'ensemble des autorités de l'État prévues par le protocole de la République, le corps diplomatique et l'ensemble des dirigeants des partis politiques" y assisteront, précise l'Élysée.

    <section><figure id="3299351" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption class="art-caption" itemprop="description">Le président François Hollande lors d'une cérémonie militaire aux Invalides à Paris, le 19 novembre 2015 © PHILIPPE WOJAZER POOL/AFP/Archives</figcaption></figure></section>

    Tous les détails n'étaient pas encore fixés mardi soir mais un mini-conseil des ministres a été discrètement réuni la veille à l'Élysée pour en fixer les grandes lignes avec, autour du président dans le Salon des Ambassadeurs, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve (Intérieur), Michel Le Drian (Défense), Christiane Taubira (Justice), Jean-Marc Todeschini (Anciens combattants) et Fleur Pellerin (Culture).

    Toujours selon la présidence, François Hollande et Manuel Valls, "en liaison avec la cellule d'accompagnement des victimes et le parquet, responsable de la procédure judiciaire en cours, ont souhaité attendre que l'ensemble des victimes soient identifiées" avant d'organiser cette cérémonie.

    Il s'agissait aussi de "donner le temps aux familles d'organiser les obsèques de leurs proches, même si toutes n'auront pas encore eu lieu vendredi", ajoute-t-elle.

    <section><figure id="3299352" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption class="art-caption" itemprop="description">Le dôme des Invalides à Paris, le 20 novembre 2015 © JOEL SAGET AFP</figcaption></figure></section>

    François Hollande doit encore arrêter le déroulement précis de l'hommage avec Manuel Valls, qu'il retrouvera mercredi pour le Conseil des ministres avant de recevoir la chancelière allemande Angela Merkel à dîner à l'Élysée.

    La Garde républicaine sera au coeur du dispositif. Des représentants des forces de sécurité et de secours déployées sur les lieux des attentats le vendredi 13 novembre devraient également être présents.

    Quand il s'exprimera dans la cour des Invalides, François Hollande reviendra tout juste de Moscou, l'une des étapes d'une offensive diplomatique lancée par la France pour renforcer l'action militaire contre le groupe État islamique qui a revendiqué les attentats du 13 novembre.

    24/11/2015 20:14:07 - Paris (AFP) - Par Hervé ASQUIN - © 2015 AFP


    votre commentaire
  • <header>

    DIRECT. La Tunisie rétablit l'état d'urgence après l'attentat de Tunis contre un bus de la sécurité présidentielle

    L'explosion a fait au moins 12 morts et 20 blessés. Toutes les victimes sont des membres de la sécurité présidentielle. Un couvre-feu a aussi été décrété à Tunis.     lien

    </header><figure id="image_1263277">

    La police et les secours arrivent à Tunis, après l'explosion d'un bus de la sécurité présidentielle, mardi 24 novembre 2015 dans la capitale.

    <figcaption>

    La police et les secours arrivent à Tunis, après l'explosion d'un bus de la sécurité présidentielle,

    mardi 24 novembre 2015 dans la capitale. (MAXPPP)

    </figcaption></figure><section class="byline clearfix">

    Par ,

    Mis à jour le <time datetime="2015-11-24T22:31:37+01:00" itemprop="dateModified">24/11/2015 | 22:31</time> , publié le <time datetime="2015-11-24T18:05:23+01:00" itemprop="datePublished">24/11/2015 | 18:05</time>

    </section>

    Un bus de l'armée transportant des membres de la sécurité présidentielle a été la cible d'une explosion, en plein centre de Tunis, mardi 24 novembre en fin de journée.

    Au moins 12 personnes sont mortes et 16 blessées dans l'explosion, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la présidence. "La plupart des agents qui se trouvaient dans le bus sont morts", a déclaré une source de sécurité sur place.

    L'explosion est un "attentat", a affirmé un porte-parole de la présidence à l'AFP. Les sources proches de la sécurité et de la présidence qui ont confirmé l'explosion ont dit ignorer à ce stade si une bombe en était à l'origine ou si un projectile avait été tiré en direction du bus, sur l'avenue Mohamed-V.

    Retrouvez ici l'intégralité de notre live #TUNISIE

    20h53 : "Au vu de cet événement douloureux, de cette grande tragédie (...), je proclame l'état d'urgence pour trente jours aux termes de la loi et un couvre-feu dans le Grand Tunis à partir de 21 heures jusqu'à demain 5 heures."

    20h51 : Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a proclamé ce soir l'état d'urgence en Tunisie et un couvre-feu dans le Grand Tunis, après l'attentat qui a fait au moins 12 morts contre un bus de la sécurité présidentielle.

    20h06 : Faisons un point sur l'actualité de ce mardi soir :

    • L'explosion d'un bus de la garde présidentielle a fait au moins 12 morts et 16 blessés ce soir à Tunis (Tunisie). Un acte qualifié d'"attentat" par les autorités tunisiennes.

    Un mandat d'arrêt international a été lancé contre un homme vu au volant d'une voiture ayant servi aux attentats de Paris.

    Abdelhamid Abaaoud, l'homme suspecté d'être l'instigateur des attentats de Paris, serait revenu sur les scènes de crime, alors que la BRI intervenait au Bataclan. Le terroriste aurait eu pour projet de commettre un nouvel attentat à la Défense le mercredi 18 ou le jeudi 19 novembre.

    Selon notre sondage Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, le PS a de fortes chances de remporter les élections régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

    19h23 : C'est une scène de chaos que décrivent les témoins de l'explosion du bus de la garde présidentielle à Tunis.






    (REUTERS)

    19h21 : Le bilan de l'attentat perpétré ce soir contre un bus de la garde présidentielle à Tunis (Tunisie) est encore incertain. Un responsable du ministère de l'Intérieur évoque au moins 12 morts et 16 blessés.

    18h39 : Un nouveau bilan fait état de 14 morts dans l'explosion d'un bus de la garde présidentielle survenue ce soir à Tunis (Tunisie).

    18h12 : L'explosion d'un bus de la garde présidentielle, ce soir à Tunis, a fait 11 morts, selon une source proche de la présidence citée par Reuters.

    18h09 : Voici les principales informations de ce début de soirée très bousculé :

    • Un bus de l'armée transportant des membres de la sécurité présidentielle a été visé par un attentat à Tunis en fin de journée. L'explosion a fait au moins onze morts.

    • Olivier Corel, dit "l'émir blanc" de la filière islamiste d'Artigat, en Ariège, a été placé en garde à vue en fin d'après-midi pour détention illégale d'un fusil de chasse après une perquisition à son domicile.

    • Plus de 1 200 perquisitions administratives ont été menées dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats du 13 novembre. Il y a eu 165 interpellations, et 266 personnes ont été assignées à résidence.

    • Quelque 161 personnes blessées lors des attentats du 13 novembre restent hospitalisées, dont 26 sont encore en réanimation.

    • La tension monte entre la Russie et la Turquie. L'aviation turque a abattu un chasseur-bombardier russe ce matin. Les autorités turques assurent que les deux pilotes sont encore en vie et tentent de les récupérer.

    18h01 : #تونس الآن . #Tunisie #Tunisia

    18h01 : #Tunisie #تونس

    18h00 : #Tunisie نموت نموت ويحيا الوطن ..

    يحيا لمن ؟

    لأبناء الزناء ؟ للكلاب ؟ #تونس

    18h01 : Un internaute tunisien tweete plusieurs photos depuis le centre-ville de Tunis. On y voit selon lui la carcasse calcinée du bus de l'armée tunisienne visé par une attaque.

    18h01 : L'explosion d'un bus de l'armée transportant des membres de la sécurité présidentielle ce soir à Tunis a fait au moins six morts, selon le ministère de l'Intérieur.

    17h52 : L'explosion à bord d'un bus de la garde présidentielle ce soir dans le centre-ville de Tunis est un "attentat", selon la présidence tunisienne citée par l'AFP.

    17h48 : Selon le ministère de l'Intérieur tunisien, l'explosion à bord d'un bus de la sécurité présidentielle ce soir à Tunis a fait plusieurs morts.

    <aside class="onSameSubject">Sur le même sujet

    </aside>


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique