• Quand le PSG ne veut pas de femmes

    pour servir les joueurs

    Créé le 13/04/2013 à 15h25 -- Mis à jour le 13/04/2013 à 15h28
    Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, le 2 avril 2013, au Parc des Princes.
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    Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, le 2 avril 2013, au Parc des Princes. LLUIS GENE / AFP

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    FOOTBALL – Le PSG a des exigences particulières dans son hôtel troyen…

    Sexiste le PSG? Depuis le déplacement à Rennes il y a une semaine, on connaissait les exigences du PSG sur la composition des menus pour ses joueurs. En déplacement à Troyes ce samedi, le club parisien fait de nouveau parler de lui. Selon le quotidien local L’Est Eclair, le PSG aurait demandé à l’hôtel qui les héberge depuis vendredi soir de ne pas mettre de personnel féminin dans le salon privé où les joueurs prennent leur repas.

    Selon le journal, la direction de l’hôtel aurait affecté deux hommes au service de Zlatan Ibrahimovic et de ses équipiers, et a cantonné les serveuses à effectuer la navette entre les cuisines et la porte du salon privé. Le personnel féminin d’un restaurant proche de l’hôtel, qui ont l’habitude de s’y changer, auraient également été priées de se trouver un autre vestiaire le temps de la présence des joueurs du PSG.

    Contactés par le quotidien local, le PSG et la direction de l'établissement n'ont pas souhaité faire de commentaires.

    R. B.

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  • Déclarations de patrimoine des élus:

    "Regardez comme je suis pauvre"

    Publication:   |  Mis à jour: 12/04/2013 08:55 CEST  lien

     

    PATRIMOINE - Moscovici a prévenu. Sa déclaration de patrimoine sera rendue publique lundi. Mais d'ici là, inutile de s'attendre à des merveilles. Invité du Club LCI mercredi 10 avril, le ministre de l'Économie a évoqué "la modestie de son patrimoine" qui se résumerait à son duplex de Montbelliard dans le Doubs d'une valeur de 200.000 euros, ainsi qu'à quelques biens mobiliers. De quoi lui donner "presque honte de dévoiler son patrimoine", ironise-t-il.

    Des voitures pas très bling bing de certains ministres à l'âne déclaré par le sénateur PS Christian Bourquin, la transparence réclame des politiques normaux. Un peu trop? Tout le monde se demande qui paye l'ISF? Qui ne le paye pas? Pour l'instant, les politiques qui se précipitent sont plutôt ceux qui ont le moins à montrer.

    "C'est à qui sera le plus pauvre," vitupérait Marine Le Pen au micro de Jean-Michel Aphatie ce jeudi 11 avril. "En dehors des aspects ridicules et du type 'regardez comme je suis pauvre', il y a un côté gênant dans tout ça", se lamentait le journaliste Yves Calvi la veille. Tous pourris? Non! Tous modestes. Mais au-delà des réactions plus ou moins opportunistes, qu'en est-il vraiment? Que raconte ce grand déballage, cette course à la modestie pour les uns, à la pauvreté pour les autres?

    Opération mains propres

    "Pour les politiques, il s'agit de montrer qu'ils ne vivent pas dans le même monde que les grands patrons," explique la sociologue Jeanne Lazarus, co-auteure de Sociologie de l'argent (PUF). "Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été d'emblée marqué par la collusion entre ces deux univers. Lorsque Moscovici parle de son 'patrimoine modeste', il témoigne qu'il ne joue pas dans la même cour que les autres, il se légitime en s'installant en dehors de toute forme de conflit d'intérêt," explique-t-elle.

    Les précurseurs qui ont révélé leur patrimoine cette semaine font aussi porter le soupçon sur ceux qui refusent de les imiter avant la date butoir de lundi (pour les ministres), quitte à provoquer des dommages collatéraux dans leur propre camp, comme le montre le "coup de geule" de Claude Bartolone qui dénonce ce jeudi le "voyeurisme" de ces déclarations. Face à la "modestie", les résistants à la transparence n'ont qu'à bien se tenir à l'image d'un Jean-François Copé ou encore de la leader frontiste. "Marine Le Pen attaque parce qu'elle est loin d'être pauvre", explique Jeanne Lazarus, "c'est souvent le reproche qui lui a été fait par l'extrême gauche".

    Entre héritage culturel et rigueur

    Mais pourquoi faut-il à tout prix être "modeste"? À l'image du Fouquet's, cette nouvelle transparence a ravivé l'éternelle question des Français et de l'argent. Mitterrand et "l'argent qui corrompt", un héritage catholique doublé d'une dynamique égalitaire autant portée par le triptyque républicain que par la dynamique démocratique décrite par Tocqueville. Les Français et l'argent, ça fait deux. En témoigne l'accueil réservé à François, le pape qui veut "une église pauvre" et recueillait 82% d'opinions favorables au lendemain de son élection.

    A priori, les politiques auraient donc raison de la jouer modeste tant les Français ont la pauvreté dans la peau. 48% d'entre eux se sentiraient pauvres ou en train de le devenir, selon un sondage CSA pour Les Échos rendu public en décembre 2012. Un chiffre exagérément important au regard de la réalité. Bien que 14% des Français vivent sous le seuil de la pauvreté et que la majorité d'entre eux ne sont pas pauvres, le sentiment de pauvreté ne dépend pas de données objectives, mais relatives: "On juge toujours de sa propre pauvreté par rapport à son voisin, ou à son expérience passée," rappelle Jeanne Lazarus.

    Selon la sociologue, ce sentiment est porté par une double dynamique. D'un côté, l'augmentation de l'écart entre les revenus les plus aisés et les revenus les plus modestes. De l'autre, crise oblige, les dépenses de l'État providence se contractent, d'où un sentiment de pauvreté qui serait dopé par un effet rigueur. "On a le sentiment qu'il va falloir être plus riche pour avoir accès aux mêmes biens, on se sent donc plus pauvre," explique Jeanne Lazarus.

    Ambivalence

    Méfiance envers l'argent, conjoncture difficile, jouer la carte de la modestie serait donc la bonne tactique. Mais est-ce aussi simple? Successeur de Nicolas Sarkozy, il incombe à François Hollande de rompre le lien incestueux entre le monde politique et celui des affaires tout en ne dévalorisant pas la réussite, et donc l'argent. Car question réussite, les Français ont changé. "Il y a encore trente ou quarante ans, la réussite c'était le statut. Aujourd'hui, on juge davantage à la lumière des revenus."

    Pas sûr donc que les poches vides d'un homme politique soit un élément perçu comme un critère de vertu. Ce n'est peut-être qu'une légende mais l'histoire raconte qu'un ministre socialiste du gouvernement Mitterrand refusait de porter la cravate, à l'image de la majorité des Français. Et celui-ci de se faire tancer par une technicienne de surface de son ministère: "On ne vous a pas élu pour que vous ayez l'air pauvre."

    Illustration: Hélène Paris (http://heleneparis.tumblr.com)


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  • Dernière modification : 11/04/2013 

    - Banques - Jérôme Cahuzac - Médias - Paradis fiscaux


    Jérôme Cahuzac "déménage tous les deux jours

    pour fuir la pression"

    Jérôme Cahuzac "déménage tous les deux jours pour fuir la pression"
    © AFP

    Plus de huit jours après le début du scandale, Jérôme Cahuzac se livre dans un entretien publié dans "La Dépêche du Midi". L'ex-ministre se dit traqué et affirme n'avoir "pas encore pris de décision" pour son siège de député à l'Assemblée nationale.

    Par FRANCE 24 (texte)    lien
     

    Dans un entretien publié jeudi 11 avril dans "La Dépêche du Midi", l'ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac revient pour la première fois sur l'affaire déclenchée par ses aveux et sa mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale le 2 avril. Il a fait état de la "pression" exercée sur lui. "Je déménage tous les deux jours pour fuir la pression", a-t-il dit par téléphone au journal. Il se déplaca ainsi chez des proches et des membres de sa famille "en Normandie, en Bretagne ou à Gujan-Mestras sur les bords du Bassin d'Arcachon".

    Concernant un éventuel retour à l'Assemblée nationale évoqué par des rumeurs cette semaine, Jérôme Cahuzac ne s'est pas encore décidé. "C'est trop tôt, je n'ai pas encore pris ma décision", a-t-il affirmé.

    Jean-Claude Gouget, devenu député du Lot-et-Garonne lors de l'entrée au gouvernement de Jérôme Cahuzac, avait assuré mercredi sur RTL que l'ex-ministre réfléchissait à l'éventualité de revenir à l'Assemblée, et se donnait "15 jours". Une éventualité exclue par le président François Hollande. "Comment revenir au Parlement, là où un mensonge a été prononcé ?", s'est-il indigné au cours de l'allocution prononcée à l'issue du Conseil des ministres mercredi 10 avril.

    FRANCE 24 avec dépêches


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  • Australie: fouets, fers et chaînes,

    une vente aux enchères

    très particulière

    Des fers, des fouets et des chaînes, accessoires particuliers d'une maison close désormais fermée, seront mis aux enchères en Australie la semaine prochaine par la très respectable maison Lawsons.

    photo : Shauna Farren-Price, AFP

    Quelque 250 objets seront proposés à la vente: meubles, vêtements, livres et accessoires qui ont fait les beaux jours de l'établissement Salon Kitty, clos le mois dernier après avoir été un des hauts lieux des fantasmes sadomasochistes pendant 27 ans à Sydney.

    Shauna Farren-Price, de Lawsons, a déclaré à l'AFP que sa première réaction avait été de penser que la vente serait trop osée pour sa maison aux enchères.

    "Ma seconde réaction a été: +pourquoi pas?+", a-t-elle ajouté. "C'est une réflexion sur l'âme humaine. Et puis, au final, ce ne sont que des objets".

    Les personnes intéressées pourront effectuer leurs achats sur l'internet et de manière anonyme.


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  • Taxe sur les dépôts bancaires: "un acte

    barbare de type bolchévique",

    pour les Russes

    L'Expansion.com avec AFP - publié le 18/03/2013 à 11:56lien

    La taxation des dépôts bancaires à Chypre, qui touche durement les avoirs russes dans l'île, a été condamné par Vladimir Poutine et a déclenché une vague de protestations dans la presse russe. Florilège.

     

     Les sociétés russes possèderaient l'équivalent de 14,6 milliards d'euros d'avoirs selon l'agence Moody's. 

    Les sociétés russes possèderaient l'équivalent de 14,6 milliards d'euros d'avoirs selon l'agence Moody's.
    REUTERS/Yiannis Nisiotis

    La taxe sur les dépôts bancaires prévue dans le plan de sauvetage de Chypre négocié avec l'UE provoque l'ire de la Russie. En raison des nombreuses fortunes russes placées sur l'île, une telle mesure pourrait en effet coûter entre deux et trois milliards d'euros à ses ressortisants. Une protestation officielle a été émise par le président russe Vladimir Poutine qui juge "cette décision, si elle est adoptée (...) injuste, non professionnelle et dangereuse", selon son porte-parole Dmitri Peskov, cité par les agences russes. Mais la mesure est aussi très vertement villipendée par la presse russe qui s'en prend au passage à la soi-disant supériorité économique de l'Europe occidentale.

    "La situation autour de Chypre montre que les déclarations sur l'économie européenne plus développée et civilisée que celle de Russie ne sont qu'un mythe", écrit ainsi le quotidien pro-gouvernemental Izvestia. L'expert Pavel Medvedev, cité par le journal, y voit même "un acte barbare de type soviétique". "Seuls les bolchéviks pratiquaient de telles choses pendant la guerre!"

    "Aucun autre pays au seuil d'une faillite n'a jamais agi de la sorte", s'indigne également le milliardaire Alexandre Lebedev, cité par Izvestia. "Même si les Russes payent toutes ces taxes, ils ne travailleront plus avec Chypre (...) et la fuite des capitaux va être colossale", affirme M. Lebedev, actionnaire d'Aeroflot et propriétaire des journaux britanniques Evening Standard et The Independent.

    "La nationalisation chypriote va provoquer le rapatriement (en Russie) des capitaux russes", a résumé Izvestia. "Que doivent faire ceux qui ont placé leurs avoirs à l'étranger? Les transférer en Russie, car la situation en Europe empire et les mesures de l'UE deviennent de plus en plus draconiennes", estime de son côté le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda. Pour le président de l'Association des banques de Russie Gareguine Tossounian, cité par le quotidien, "cacher son argent à l'étranger est la plus grande bêtise, car le rouble est l'une des devises les plus stables depuis des décennies. Et les banques (russes) aussi".

    L'agence Moody's a estimé à 19 milliards de dollars (14,6 milliards d'euros) au 1er septembre 2012 les seuls avoirs de sociétés russes placés à Chypre. S'y ajouteraient 12 milliards de dollars d'avoirs de banques russes dans des établissements chypriotes, selon la même source.


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