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Par marialis2.2 le 28 Janvier 2013 à 18:24
Bientôt des voitures qui roulent avec des piles?
Renault-Nissan, Daimler et Ford s'allient pour développer un système de pile à combustible. Le but est de lancer des véhicules dès 2017.
Delphine Liou
Le 28/01/2013 à 17:31Les voitures zéro émission mais longue distance, c'est pour bientôt ! Renault Nissan, Daimler et Ford s'allient pour développer des voitures électriques équipées d'une pile à combustible abordable. Des véhicules qu'ils espèrent vendre dès 2017. Un axe de développement important pour ces trois constructeurs.
Elles ne polluent pas, ne font pas de bruit, carburent à une énergie inépuisable et promettent une autonomie de 500 km quand les modèles électriques à batterie ne dépassent pas les 150.
Ces voitures roulent à l'hydrogène, grâce à une pile à combustible. Concrètement, l'électricité est fabriquée à bord du véhicule, dans la pile à combustible et elle rejette de la vapeur et de la chaleur.
Réduire les coûts
Grâce à ce mariage à trois, Renault Nissan, Daimler et Ford veulent développer en commun cette technologie, tout en réduisant les coûts d'investissement.
La 2ème étape ensuite est de pouvoir faire le plein, non pas d’essence mais d’hydrogène. Le message lancé aux pouvoirs publics est clair : il faut aussi développer des stations de ravitaillement et des infrastructures indispensables à la commercialisation à grande échelle de ces véhicules propres.
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Par marialis2.2 le 26 Janvier 2013 à 18:31
Le changement climatique affecte d'abord les plus pauvres, selon la Banque Mondiale
Mis à jour le 26.01.13 à 16h21 lienLe changement climatique est au centre des préoccupations de la Banque Mondiale, car il affecte en premier lieu les plus pauvres de la planète, a déclaré ce samedi à Davos le président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, dans le cadre du Forum économique mondial.
«La sécheresse qui provoque une hausse du prix du blé ou des céréales touche en premier lieu les plus pauvres», qui doivent payer plus pour se nourrir, a déclaré le responsable américain, qui a pris ses fonctions il y a 6 mois. «Nous devons nous occuper des plus pauvres, ce sont eux qui sont les plus vulnérables au changement climatique», qui fait grimper les prix alimentaires et engendrent des problèmes de malnutrition chez les enfants, a ajouté M. Kim.
Le président de la Banque Mondiale a encore rappelé les conclusions d'un rapport sur les conséquences d'un réchauffement de la planète publié en novembre dernier par son organisation.
Nécessité d'agir et de s'engager pour un «futur vert»
«J'ai été très choqué», a déclaré M. Kim rappelant que selon le scénario noir d'un réchauffement du thermomètre mondial de 4°C dès 2060, une «cascade de cataclysmes» frapperaient alors les pays pauvres, et ruineraient des années de développement.
M. Kim s'est cependant déclaré confiant ce samedi, car selon lui, les récents phénomènes météo, comme la vague de froid intense en Europe ou la sécheresse en Australie vont aider les gouvernements et l'opinion publique à prendre conscience de la nécessité d'agir et de s'engager pour un «futur vert». Enfin, le président a cité en exemple la Chine, qui s'est clairement orientée, selon lui, dans une «économie verte». «Les Chinois se sont fixés des objectifs ambitieux, ils ont un plan pour y parvenir», a-t-il déclaré.
Energies nouvelles et fermeture d'usines très polluantes
Pour réduire ses importations de pétrole, la Chine a promis d'investir plus de 14 milliards de dollars d'ici la fin de la décennie pour développer des infrastructures pour 5 millions de véhicules à énergies nouvelles. Pékin a aussi lancé des programmes pilotes pour promouvoir l'usage de la voiture électrique dans certaines villes. A Shenzhen (sud), les autorités subventionnent à hauteur de 50% l'achat de véhicules électriques. Le gouvernement a également déjà déboursé 54 milliards de dollars en dix ans pour développer des batteries pour véhicules électriques. Enfin, Pékin a promis l'an dernier de fermer ou convertir d'ici 2015 quelque 1.200 usines très polluantes.
© 2013 AFP
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Par marialis2.2 le 23 Janvier 2013 à 12:20
Gaz à Rouen : ouverture d'une enquête judiciaire
<time datetime="2013-01-23T07:22:20+01:00" itemprop="datePublished">23 janvier 2013 à 07:22</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-01-23T10:51:34+01:00" itemprop="dateModified">10:51</time>)
Des gendarmes et des pompiers sur le site de l'usine Lubrizol de Rouen, d'où s'échappe du mercaptan. (Photo Charly Triballeau. AFP)Du mercaptan, un gaz très odorant, s'échappe de l'usine Lubrizol de Rouen. La ministre de l'Ecologie évoque la possibilité d'une négligence ou d'une faute.
Une enquête judiciaire pour «mise en danger de la vie d’autrui» a été ouverte mardi et confiée à la gendarmerie à la suite du dégagement de mercaptan à l’usine Lubrizol de Rouen, selon le parquet. «Il s’agit de se doter d’un cadre pour voir si la cause est de nature pénale», a-t-on indiqué de même source. L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Rouen qui sera assistée d’un office spécialisé dans l’environnement. Cette enquête judicaire s’ajoute à l’enquête administrative annoncée mardi par la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, après une visite sur le site.
La ministre a également estimé que la neutralisation du gaz nauséabond qui s'échappe depuis lundi de l’usine chimique «va prendre un certain temps». «A l’heure où je vous parle (...), 900 kilos de ce mélange instable ont été traités sur 36 tonnes», a déclaré un peu avant 8 heures la ministre sur Europe 1, «ce qui veut dire que cela va prendre maintenant un certain temps» pour achever les travaux. De son côté, le préfet de Seine-Maritime a fait état mercredi matin devant la presse de deux tonnes de gaz neutralisées. Les opérations de neutralisation ont débuté mercredi, peu avant 1 heure du matin.
«Il n’y a pas d'évacuation parce qu’elle n’est pas nécessaire, que la situation est maîtrisée, sous contrôle», a-t-elle ajouté, précisant que le préfet de Seine-Maritime allait communiquer les «relevés des mesures qui ont été prises ce matin et qui permettent de garantir (...) qu’on n’est pas à des seuils de toxicité».
«Tous les riverains qui ont des questions peuvent téléphoner au 02 32 76 55 66», pour joindre les services de la préfecture, a-t-elle souligné, réaffirmant qu’il n’y avait «pas de danger pour la santé». «Il n’y a pas eu beaucoup de signalement auprès des autorités sanitaires» de personnes ayant ressenti des effets «légers», comme «une gêne, des maux de tête ou des vomissements», a-t-elle affirmé, sans donner de chiffre.
A lire aussi Le marcaptan, un gaz irritant à forte dose
Les émanations avaient commencé lundi matin à la suite d’une fuite de mercaptan au sein de cette usine de fabrication d’additifs pour lubrifiants, située en zone urbaine. Selon la préfecture, ce gaz est «un marqueur très olfactif (...) qui ne présente pas de risques pour la population». Il peut cependant être toxique à forte concentration, a-t-on précisé de source scientifique.
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De nombreuses personnes s'étaient plaintes de ces émanations de gaz dans l’agglomération de Rouen mais aussi en région parisienne et dans le sud de l’Angleterre, évoquant maux de tête et irritations de la gorge. La ministre de l'écologie, Delphine Batho, a annoncé mardi soir l’ouverture prochaine d’une enquête administrative après s'être rendue sur les lieux.
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Par marialis2.2 le 22 Janvier 2013 à 10:30
Rouen : que sont ces émanations de gaz ?
L'entreprise Lubrizol de Rouen, d'où s'échappaient mardi des émanations de gaz odorant. © Capture Google street view
Alors que les riverains se montrent très inquiets, l'entreprise assure que l'incident sera neutralisé mardi.
• L'INFO. Véritable vent de panique de Rouen jusqu'à la région parisienne. Une forte odeur de gaz de ville, provoquée par un dégagement gazeux dans une entreprise chimique de Rouen, a suscité l'émoi de très nombreux habitants. De son côté, l'entreprise classée Seveso, c'est-à-dire présentant des risques d'incidents majeurs, s'est voulue rassurante. Lubrizol assure, en effet, que ce nuage n'est pas toxique. Une position soutenue pat la préfecture de Seine-Maritime et le ministère de l'Intérieur.
>> A lire - Des émanations de gaz de Rouen à Paris
• L'odeur d'une boule puante. Plusieurs éléments avaient pourtant de quoi affoler les riverains. Ces derniers ont été nombreux à témoigner de maux de tête, de nausées après avoir inhalé ce gaz "à l'odeur d'une boule puante". Sur Twitter, les internautes, de Rouen jusqu'à Paris, ont fait part de leurs inquiétudes. Si bien le mot #gaz se plaçait en tête des trending topics, les sujets les plus discutés sur le réseau social, mardi matin.
"De l'intérieur de la maison (bien isolée) ça pue le gaz... et j'ai un mal de crâne pas possible", témoignage une internaute sur Twitter. "Ça y est le gaz arrive chez moi. Mon dieu mais ça passe sous les portes! Quelle infection !", ajoute une autre. "L'odeur s'incruste jusque dans les maisons, par les aérations ! C'est absolument insupportable", abonde un autre.
Produit à l'état naturel lorsque les matières organiques se décomposent, dans les marais, les égouts et même lors de la digestion, ce gaz dégage en effet une "odeur caractéristique" de putréfaction "qui est ressentie par les individus à de très faibles concentrations". Une odeur puissante et nauséabonde qui explique que la fuite de ce gaz, partie de Rouen, ait été sentie par de nombreux habitants de la Haute-Normandie et de l'Ile-de-France.
• Un produit pas toxique... Forcée de s'expliquer, l'entreprise assure que "le produit n'est absolument pas toxique". Il s'agit en réalité d'un gaz qui répond aux mêmes caractéristiques que "la molécule qui est introduite dans le gaz de ville pour lui procurer une odeur détectable", assure Nathalie Bakaev, chargée de la communication du site interrogée par Europe 1.
"On peut comprendre que les gens puissent s'inquiéter en comparant cette odeur là avec une fuite de gaz. Mais le problème est juste le caractère désagréable et incommodant de cette odeur, commente la chargée de presse. De leur côté, les pompiers de Paris assurent que le nuage devrait se dissiper "naturellement en fonction des conditions météorologiques".
•...mais des nausées ? Lundi matin, "le standard du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) était pourtant toujours saturé à cause des appels concernant ces odeurs", a reconnu la préfecture. Même constat dans les départements de Haute-Normandie et d'Ile-de-France. Un riverain habitant à 30 km de Rouen, a confié à Europe1.fr avoir ressenti très fortement cette odeur. "C'était pire que si j'étais dans une station service. J'avais les yeux qui piquent, je me sentais un peu barbouillé, nauséeux", détaille-t-il avant d'ajouter, inquiet : "l'odeur s'est manifestée lundi à 15 heures, il est 7 heures du matin, et ça sent encore dans mon habitation."
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que le méthanetiol était présent à "un seuil de concentration très faible" pour être dangereux et qu'il "ne présente pas de risques pour la santé". Le méthanetiol est cependant un produit classé officiellement comme "toxique par inhalation" et "dangereux pour l'environnement".
Selon l'Institut national de recherche et de sécurité, des cas d'intoxication aiguë ont en effet été rapportés dans le passé chez des travailleurs directement exposés à l'inhalation de méthanetiol. Tous témoignent d'une irritation pulmonaire, des nausées, des vomissements et diarrhées, voire des troubles de conscience et de la respiration pour les plus graves. A faible concentration, les manifestations chroniques sont essentiellement l'irritation des yeux, des muqueuses respiratoires et de la peau, précise la fiche de l'Institut.
• L'incident en phase de neutralisation. Pour l'heure l'entreprise tente de "trouver les causes de l'incident" et surtout de "travailler sur sa résolution". Selon les premières constations cette émanation de très fortes odeurs est liée à une mauvaise réaction chimique.
"Nous avons eu, lundi matin, une instabilité sur un de nos produits qui était contenu dans un de nos bacs. Cette instabilité provoque un dégagement d'odeur, fortement incommodante. Ce n'est pas une fuite, c'est en fait une réaction chimique instable actuellement", précise Nathalie Bakaev. La société Lubrizol, qui fournit des additifs pour les huiles pour moteurs, a toutefois "bon espoir que ça se termine dans la journée".
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Par marialis2.2 le 22 Janvier 2013 à 10:20Dernière modification : 22/01/2013
Forte odeur de gaz "non toxique" de Rouen jusqu'à Paris
© AFPUn dégagement gazeux survenu dans une usine de Rouen a atteint l'Île-de-France dans la nuit de lundi à mardi. Le gaz, du mercaptan, ne présenterait pas de danger pour la santé, selon le ministère de l’Intérieur.
Un dégagement gazeux dans une entreprise chimique de Rouen a incommodé, dans la nuit de lundi à mardi, les habitants de Normandie mais aussi d'Île-de-France.
Le nuage est parti lundi de l'entreprise de produits chimiques Lubrizol, située à Rouen. Le gaz concerné est du mercaptan, celui qui donne son odeur au gaz de ville. "Ça a commencé vers 11H00 lundi matin", a précisé une source des services de secours.
Lignes de secours saturées
Dans la nuit de lundi à mardi, les services de secours ont été pris d’assaut par des centaines d’appels venant de populations inquiétées par cette odeur.
En réaction, l'Intérieur a invité les habitants des départements concernés en Haute-Normandie et en Île-de-France à ne "pas joindre les services d'urgence afin de ne pas saturer les lignes de secours".
Des Parisiens ont par ailleurs appelé l'agence de presse AFP pour se plaindre de l'odeur et de maux de tête, tandis que sur un site Internet des centaines de personnes, habitant Paris mais aussi l'Eure, l'Essonne, les Yvelines, le Val-de-Marne ou le Val-d'Oise, évoquaient une "odeur insupportable", "maux de tête" et "nausée".
"Non toxique"
Qualifié de "non toxique" par la préfecture de Seine-Maritime, ce dégagement gazeux ne présente cependant "aucun risque pour la santé", a confirmé mardi le ministère de l’Intérieur.
"Le mercaptan est un marqueur très olfactif de type gaz de ville, connu de tous, et qui ne présente pas de risques pour la santé", a affirmé dans un communiqué le ministère.
Sur l’antenne de FRANCE 24, Nathalie Balkaev, chargée de communication au sein de Lubrizol, a expliqué, mardi matin, que la situation à l’usine était toujours en cours de résolution. "On continue à introduire des neutralisants dans le produit chimique," a-t-elle précisé, ajoutant qu’une analyse des causes de l’incident n’avait pas encore démarré.
FRANCE 24 avec dépêches
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