• EN DIRECT. Neige et verglas : l'alerte étendue à 37 départements

    Mis en ligne le 18 janvier 2013 à 06h16 par Nicolas FERTIN, mis à jour le 18 janvier 2013 à 07h16  lien

    <figure class="visuel">Image du 27 novembre 2010.<figcaption class="sz11 c2 tshadow2">La France sous la neige le 27 novembre 2010. / Crédits : LCI</figcaption></figure>

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    </section> Une perturbation neigeuse traverse le pays ce vendredi d'ouest en est. 37 départements sont en alerte. En Ile-de-France, les vitesses sont limitées à 80km/h à partir de 10 heures. Le Préfet de Police appelle à la plus grande vigilance.

    La neige reprend son offensive ce vendredi. Météo France a étendue ce vendredi son alerte neige et verglas à 37 départements. Une couche de neige de 3 à 6 cm en moyenne est attendue, atteignant localement 6 à 10 cm de l'ouest de la Bretagne au littoral atlantique et au Cotentin. Sur le sud-ouest du pays, des chutes de neige seront faibles et brèves, mais elles seront suivies rapidement de pluies verglaçantes. En Ile-de-France, la couche de neige pourrait atteindre 1 à 4 centimètres. Le niveau 2 du Plan Neige ou Verglas sera déclenché à 8h ce vendredi. A 10 heures, la vitesse sera limitée à 80 km/h sur les grands axes. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes articulés ou transportant des matières dangereuses seront interdits de circulation, tout comme les véhicules de plus de 3,5 tonnes transportant des marchandises.

    >>> Notre rubrique météo pour les prévisions en temps réel

    L'Ile de France en alerte, vitesse limitée 

    En conséquence, dans l'Ouest, les transports scolaires sont suspendus ce vendredi dans les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine, le Calvados, l'Orne, la Manche, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée, selon les préfectures.

    Dans le Sud-Ouest, les départements de la Gironde, du Lot-et-Garonne et de la Dordogne ont décidé d'interdire la circulation des transports scolaires, des transports en commun et des transports de marchandises de plus de 3,5 tonnes sur l'ensemble de leurs réseaux routiers entre 3h et 10h vendredi.

    >>> Suivez en direct l'évolution de la situation :

    7h14. Premier jour de la nouvelle offensive de la neige, et ça va durer pendant les prochaines 72 heures.

    7h03. Quelques camions sont déjà en difficulté dans la Manche près de saint-Lô, Villedieu et Granville.

    6h00. Météo France étend son alerte à la neige et verglas  : voici la liste des départements et régions concernés : Corrèze (19), Eure-et-Loir (28), Indre-et-Loire (37), Loir-et-Cher (41), Lot (46), Paris et petite couronne (75-92-93-94), Yvelines (78), Vienne (86), Haute-Vienne (87), Essonne (91) et Val-d'Oise (95).
    Maintien de suivi pour :
    BASSE-NORMANDIE, BRETAGNE, HAUTE-NORMANDIE, PAYS DE LA LOIRE, Aude (11), Charente (16), Charente-Maritime (17), Dordogne (24), Haute-Garonne (31), Gironde (33), Lot-et-Garonne (47), Deux-Sèvres (79) et Tarn-et-Garonne (82).


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    http://observers.france24.com/fr/content/20130115-airpocalyspe-chine-autorites-grave-pollution-atmospherique-pekin-est-indice?ns_campaign=nl_obs_fr&ns_mchannel=email_marketing&ns_source=OBS_03_20130116&ns_linkname=20130115_observers_airpocalyspe_chine_autorites_grave_pollution_atmospherique&ns_fee=0&f24_member_id=1001293004599&ns_mail_job=1112046573&ns_mail_uid=1001293004599&ns_robot=partner-emailvision&ns_service=mail

     
    Un épais brouillard de pollution enveloppe Pékin et une trentaine d’autres villes de l’est de la chine depuis quelques jours. L’ambassade américaine, qui dispose de sa propre station de mesure de la pollution, a vu l’indice atteindre des records le week-end dernier, soit 23 fois la norme recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Des chiffres si alarmants qu’ils ont conduit les autorités chinoises, d’ordinaire peu loquaces sur le sujet, à reconnaître la gravité des faits.
     
    Photo de Bill Bishop (@niubi).
    Contributeurs
    L’ambassade américaine à Pékin tient régulièrement informé le public en publiant ses bulletins sur la qualité de l’air (IQA) sur Twitter, lesquels sont réputés comme très fiables. Ses indicateurs ont relevé depuis vendredi 11 janvier des pics inégalés dépassant les 886 µg de particules par mètre cube sur une échelle qui ne va que jusqu’à 500 µg ! 
     
    Screenshot of the US Embassy in Beijing's tweeter feed @Beijingair
     
    Dimanche après-midi, l'indice de la qualité de l'air était au niveau marron, autrement dit le plus dangereux.
     
    Chart from the US Embassy in Beijing's website
     
    Fait rare, Zhang Dawei, un responsable de la protection de l’environnement à la municipalité de Pékin, a admis lors d’une conférence de presse lundi que "la pollution, particulièrement épaisse, affecte des zones importantes, et dure particulièrement longtemps". Pour lui, les deux principaux responsables de cet épais nuage gris sont la vague de froid qui s'est abattue ces dernières semaines sur la capitale et une grande partie du nord-est du pays, augmentant les rejets dûs au chauffage urbain, et la croissance exponentielle des véhicules en circulation.
     
     
     
     
    Video posted on YouKu (Chinese version of YouTube)
     
    Par le passé, les autorités chinoises préféraient minimiser les dangers de la pollution atmosphérique, quitte à étouffer les informations même quand les chiffres étaient plus que préoccupants. En 2009, Wikileaks a publié un câble dans lequel Pékin exhortait les États-Unis à cesser de tweeter sur la pollution dans la capitale chinoise au motif que les informations manquaient de clarté et pourraient avoir de fâcheuses "conséquences sociales".
     
    Câble publié par WikiLeaks le 10 octobre 2009.
     
    Le gouvernement a recommandé aux habitants de Pékin de ne pas sortir et de laisser leur véhicule à la maison. Des écoles ont été fermées dans certains des districts les plus touchés, comme Tongzhou, Daxing et Fangshan, et les activités de plein air, comme le sport ou le traditionnel lever de drapeau du lundi, ont été interdits dans de nombreux établissements scolaires de la capitale. Enfin, les usines ont été contraintes de réduire temporairement leurs émissions. Les fonctionnaires ont été sommés de ne pas se déplacer en voiture et les chantiers ont été aspergés d’eau afin d’étouffer toute particule de poussière.

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  • 5 janvier 2013 - 23H31  lien

    Actions au Mans et à Rennes de militants FDSEA contre le règlement nitrate

    Des militants de la FDSEA ont organisé des actions de protestion mardi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine) et au Mans (Sarthe) contre les "surenchères" de l'Etat par rapport à la directive nitrate, au détriment de l'activité des agriculteurs, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Des militants de la FDSEA ont organisé des actions de protestion mardi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine) et au Mans (Sarthe) contre les "surenchères" de l'Etat par rapport à la directive nitrate, au détriment de l'activité des agriculteurs, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    AFP - Des militants de la FDSEA ont organisé des actions de protestion mardi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine) et au Mans (Sarthe) contre les "surenchères" de l'Etat par rapport à la directive nitrate, au détriment de l'activité des agriculteurs, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Au Mans, environ 150 agriculteurs se sont regroupés au pied de la cathédrale, avec la volonté de déverser des pneus et du fumier devant la préfecture, a constaté un photographe de l'AFP.

    La préfecture avait publié un arrêté interdisant l'accès du centre aux tracteurs équipés d'une remorque. Une dizaine a toutefois réussi à passer à travers les mailles du filet policier. Une vingtaine d'autres ont aussi convergé vers le centre et stationnaient en début de nuit sur les rails du tramway, à proximité de la préfecture protégée par un cordon de gendarmes mobiles et de CRS.

    Des pneus ont été déchargés par les manifestants devant le bâtiment, et une délégation de la FDSEA était reçue à la préfecture.

    A Rennes, une quarantaine de militants ont érigé un mur de parpaings devant l'entrée de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, sur lequel ils ont tracé à la bombe de peinture le slogan "Laissez-nous faire notre métier", a constaté un journaliste de l'AFP.

    "C'est une action pour montrer notre désarroi par rapport à la politique environnementale qui ne prend pas en compte l'activité économique agricole", a déclaré René Collin, de la FDSEA Ille-et-Villaine.

    "Il n'y a pas de raison de surenchérir la directive nitrate, par rapport au résultat obtenu en Bretagne où la qualité de l'eau s'est considérablement améliorée", a-t-il ajouté.

    "L'Etat veut rajouter des contraines supplémentaires concernant la protection de l'environnement, sans prendre en compte l'agronomie et l'agriculture", a-t-il déploré.

    Ces actions étaient organisées à la veille d'un mouvement de protestation national à l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs qui dénoncent notamment le règlement européen contre la pollution aux nitrates qu'ils jugent inapplicable.


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  • 3000 loups à éliminer: Les meutes sont composées de peu de membres, elles ont un territoire qui doit pourvoir à leur alimentation. Le loup n'est pas l'ennemi de l'homme : les populations de rennes ne sont pas contrôlées, car les populations endémiques ont été déplacées vers les zones urbaines: plus d'hommes, de chiens,de défenses! Des proies faciles car domestiquées et gibier ancestral du loup... Pour les chevaux même choses si leurs propriétaires les avaient garder au chaud dans une étable par ces grands froid, ils n'auraient pas été des proies faciles pour les loups ! On préfère stigmatiser les loups et les chasser, sous de faux prétextes,rentabiliser en en  faisant un sport  rétribuer pour les pisteurs et se faire un complément de salaire en vendant aussi leurs fourrures!

    Trop c'est trop, il faut réagir : pour la défense du loup en Fance, en Europe, en Russie aux USA, dans le monde....Agissons avant qu'il ne soit trop tard! lien     http://www.petitionpublique.fr/?pi=Marialis

     

    Attaques de loups en Sibérie

    AFP Publié <time datetime="07-01-2013T15:41:00+02:00;" pubdate="">le 07/01/2013 à 15:41</time> lien
     

    La république de Iakoutie, dans l'extrême nord-est de la Sibérie, a décrété l'état d'urgence en raison de la multiplication des attaques de loups qui ont décimé des troupeaux de rennes et de chevaux dans cette immense région, l'une des plus froides du monde.


    Les autorités locales sont chargées de créer des brigades de spécialistes de la chasse au loup qui sera ouverte le 15 janvier, pour une période de trois mois, a indiqué la présidence de la région, citée par des médias russes. Selon le ministère local de l'Agriculture, les loups ont tué l'an passé 313 chevaux et 16.111 rennes dans les élevages. Aucune attaque d'être humain n'a été déplorée jusqu'ici.
     

    L'une des principales raisons de ce phénomène dans cette région en partie située dans le Cercle arctique est la diminution du nombre des lièvres arctiques, nourriture de base des loups, selon des experts russes.
     
    Plus de 3.500 loups se trouvent actuellement en Iakoutie - une région grande comme cinq fois la France pour un peu plus d'un million d'habitants - alors que le nombre optimal de ces carnivores ne doit pas dépasser 500, soulignent les autorités locales. Pour faire face à la prolifération de loups, la saison de chasse habituelle, jusqu'ici limitée à quelques mois, sera désormais ouverte toute l'année, indiquent les autorités locales.
     
    A partir du 15 janvier, les chasseurs se verront offrir une récompense pour chaque peau de loup, qui pourra atteindre au total "une somme à six chiffres", soit au moins 100.000 roubles (2.500 euros), un montant important dans cette région peu développée de grands espaces recouverts le plus souvent par la toundra et la taïga.
     
    La Iakoutie est l’un des plus vastes réservoirs de ressources minérales, fossiles et en métaux du monde. C'est aussi une région aux conditions climatiques extrêmes. L'amplitude des changements de température peut aller de -60 degrés Celsius l'hiver à +40°C l'été

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  • Accueil > Planète > Climat : "Dans 10 ans, les gens vont paniquer"

    Climat : "Dans 10 ans, les gens vont paniquer"

    Créé le 08-01-2013 à 00h47 - Mis à jour à 08h55    lien

    En plein débat sur la transition énergétique, le climatologue Jean Jouzel présente une série de recommandations dans le cadre du CESE. Interview.

    Installation de 1.092 panneaux solaires dans le Maine-et-Loire (JS Evrard/Sipa)

    Installation de 1.092 panneaux solaires dans le Maine-et-Loire (JS Evrard/Sipa)
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    Déjà très actif dans la commission Energie-Climat du Grenelle de l’environnement, le climatologue Jean Jouzel est désormais l’un des six membres du comité de pilotage chargé d’animer jusqu'en juin le débat national sur la transition énergétique – un groupe également composé, après moult errements, de Laurence Tubiana, Anne Lauvergeon, Georges Mercadal, Bruno Rebelle et Michel Rollier, réunis autour de la ministre de l’Ecologie Delphine Batho.

    Ce scientifique très écouté, vice-président du groupe scientifique du Giec (Groupe d'experts de l'ONU sur le climat) et co-lauréat du prix Nobel 2007, est également rapporteur, avec Catherine Tissot-Colle, du projet d’avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la transition énergétique, rendu public ce mardi 8 janvier. Le texte d’une centaine de pages, dresse le portrait énergétique de la France et formule plusieurs de recommandations pour atteindre l’objectif d’une division par quatre des émissions de CO2 à l’horizon 2050. Tour d'horizon. 

    Le débat sur la transition énergétique, lancé de façon très chaotique en décembre, avance-t-il bien ? Ni François Hollande ni Jean-Marc Ayrault n’étaient présents pour le lancement des travaux…

    - Très bien. Les problèmes d’acceptabilité de ce comité semblent derrière nous. Nous nous réunissons chaque lundi soir et cela se passe bien. Il y a aura sans doute, plus tard, des points de discussion, mais tout le monde a visiblement hâte que le débat commence vraiment. Une étape importante sera la première séance plénière, qui doit se tenir le 21 janvier prochain. Par ailleurs, les groupes de travail commencent à se mettre en place et sont très motivés. Certes, le président de la République n’a pas inauguré l’ouverture du débat. Mais il a fait une large place à la question de la transition énergétique dans son discours d’ouverture de la conférence environnementale en septembre. Rarement un président en avait parlé autant.

    Comment le projet d’avis du CESE sur la transition énergétique, qui doit être voté le 9 janvier, contribue-t-il à ce débat ?

    - Le CESE a lancé deux projets, l'un sur la transition énergétique, l'autre sur l’efficacité énergétique début 2012, c'est-à-dire avant l’élection de François Hollande et son projet de débat sur l’énergie. Mais bien sûr, on aimerait que nos travaux servent autant que possible à alimenter le débat ! Ils pourraient faire office de document de base. La synthèse des différents scénarios, les recommandations, tout cela peut permettre de gagner du temps.

    De façon surprenante, vous évitez dans ce texte de mettre l’avenir du nucléaire au coeur de la transition énergétique…

    - Nous écrivons que la réduction de la part du nucléaire de 75% à 50% dans le mix énergétique, promesse de Hollande, apparaît comme un choix plus coûteux à court terme que le maintient du statu quo nucléaire. Mais nous ne fermons aucune porte. Les avis de notre section au CESE étaient trop partagés pour que nous proposions un choix définitif sur l’avenir du nucléaire. Certains membres en feraient volontiers une énergie de transition, comme en Suède, mais pas tous.

    Son avenir dépend selon moi de son acceptation sociale, qui ne sera pas la même selon qu’il se produira oui ou non un nouvel accident dans les 10 ans qui viennent. Et il dépend aussi de notre capacité à développer les énergies renouvelables (ENR) – ce sur quoi nous avons préféré insister dans nos recommandations.

    Pourquoi un tel pari sur les énergies renouvelables ?

    - L’intérêt est écologique, mais aussi économique. Le potentiel des énergies renouvelables est plus important à long terme que celui du nucléaire qui, même s’il se développe, ne représentera en 2050 que 10% des besoins. Les ENR, elles, sont porteuses de développement industriel, de compétitivité, d’emplois, d’exportations, d’innovations – sur la question du stockage de l’énergie par exemple. Nous devons faire en sorte que cette transition énergétique soit une opportunité en terme de croissance. Et pour nous aider dans ce chantier, nous avons besoin d’une politique européenne forte au niveau des investissement de départ. Il faut aussi une stabilité dans le soutien à ces énergies. La filière photovoltaïque a beaucoup souffert de la discontinuité des tarifs de rachats de l'électricité ces dernières années. 

    Au niveau mondial, la mode est plutôt aux gaz de schiste... Or vous n’en parlez quasiment pas. Est-ce parce que Hollande leur a fermé la porte ?

    - Nous avons effectivement pris note du choix de François Hollande de ne pas parier sur leur exploitation, même s’il faut poursuivre les recherches. Mais surtout, si l’on veut diviser les émissions de CO2 par quatre d’ici 2050, il faut réduire drastiquement la part des énergies fossiles. Parmi lesquelles les gaz de schiste. Et la seule façon de réduire ces énergies qui contribuent lourdement au réchauffement climatique, et de donner en même temps leur chance aux énergies renouvelables, c’est de donner un prix significatif au carbone. En émettre doit avoir un prix. Nous insistons beaucoup sur cette idée dans nos recommandations.

    Vous recommandez également d’intégrer de façon prioritaire dans le débat la question des transports, premier poste d’émissions de CO2 en France. Comment voyez-vous alors l’abandon des projets de Canal Seine-Nord et de LGV, alternatives fortes au tout fossile ?

    - La division par quatre des émissions de CO2 n’est pas atteignable sans une révolution dans le domaine des transports. Alors oui, l’abandon de ces grands projets issus du Grenelle de l’environnement me fait un pincement au cœur. Je regrette qu’il soit toujours plus facile de mettre en place un projet d’autoroute plutôt qu’une ligne de TGV. Maintenant, ni notre section, ni celle qui a travaillé sur l’efficacité énergétique, ne se sont penchées dans le détail sur la question des transports. Nous recommandons de lancer au plus vite la rédaction d’un avis du CESE sur cette question.

    Vous suggérez également de "rééxaminer les mécanismes fiscaux portant sur l’énergie". Là encore, ce n’est pas du tout la priorité du gouvernement !

    - Une commission vient d’être mise en place, qui devrait faire de belles propositions. En période de crise, on peut comprendre qu'il y ait des arbitrages. Mais notre rôle à nous, scientifiques, est de formuler des propositions bien documentées, bien argumentées, pour faire avancer les politiques. En tant que climatologue, j’estime ainsi qu’il serait bon d’avoir un beau projet de fiscalité énergétique en montrant qu’il permet de peser moins sur le coût du travail, tout en accélérant la transition écologique. Dans 10 ans, quand le réchauffement climatique sera une réalité tangible, les gens vont paniquer. Il faut anticiper. C’est aux politiques de le faire.

    Propos recueillis par Morgane Bertrand - Le Nouvel Observateur


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