• - Publié le <time datetime="2012-11-24T22:44" itemprop="datePublished" pubdate=""> 24/11/2012 à 22:44   </time>
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    NANTES (Reuters) - Jean-Marc Ayrault a annoncé samedi un "dialogue" sur le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, une concession faite après une nouvelle journée d'affrontements entre les opposants au projet et les forces de l'ordre.

    Le Premier ministre français, qui réitère dans un communiqué "l'engagement du gouvernement à contribuer au développement économique et social du Grand Ouest, dont le projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes est une composante", prend ainsi la mesure d'une contestation qui enfle et menace la cohésion de son alliance avec les écologistes.

     

    "Malgré les concertations légales et les décisions des collectivités concernées, qui ont déjà eu lieu, et qui ont conduit à l'adoption du projet, des interrogations subsistent", explique Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes.

    "Dans un souci d'apaisement, le gouvernement confiera dès la semaine prochaine à une commission du dialogue le soin d'exposer ce projet et d'entendre toutes les parties prenantes."

    Cette concession apparaît en contradiction totale avec l'envoi cette semaine de 500 gendarmes pour assurer la sécurité des entreprises qui ont une nouvelle fois démantelé les maisons et cabanes construites par les opposants sur le site.

    Elle rompt aussi avec les déclarations martiales du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui a qualifié de "kyste" à enlever l'action menée par les opposants, ainsi que la détermination affichée cette semaine dans Paris Match par Jean-Marc Ayrault lui-même, qui avait affirmé que l'aéroport "se fera".

    Les expulsions des squatteurs étaient justifiées par l'imminence des travaux préparatoires à la future desserte routière de l'aéroport, qui devaient démarrer en janvier prochain. Ceux de l'aéroport à proprement parler doivent débuter en 2014, pour une mise en service en 2017.

    Mais la situation politique et sur le terrain a obligé le gouvernement à chercher l'apaisement.

    AFFRONTEMENTS ET MANIFESTATIONS

    A Notre-Dame-des-Landes, des cailloux, bouteilles, fusées de détresse et cocktails Molotov ont été lancés en direction des gendarmes qui ont riposté par des tirs de grenades, lacrymogènes ou assourdissantes.

    La préfecture de Loire-Atlantique a signalé deux blessés du côté des opposants et un du côté des gendarmes, dans cette contestation qui ne cesse de grandir depuis un mois.

    Huit personnes ont été interpellées, principalement pour des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique.

    A Nantes, à 35 km du lieu du site du projet, d'autres heurts sont intervenus samedi soir lorsqu'une manifestation de plusieurs milliers de personnes -3.200 selon la police et 8.000 selon les organisateurs- s'est approchée de la préfecture.

    Les forces de l'ordre ont utilisé des canons à eau pour tenter de refroidir les ardeurs de certains manifestants et un CRS a été blessé à la mâchoire par un pavé.

    Les opposants au projet -des agriculteurs, des activistes, des élus ou de simples citoyens- réfutent tout problème de saturation ou de sécurité de l'aéroport actuel de Nantes.

    Ils dénoncent la destruction d'une des dernières zones de biodiversité du département. Leur manifestation, il y a une semaine à Notre-Dame-des-Landes, avait rassemblé entre 13.500 personnes, selon la préfecture, et 40.000 selon leurs chiffres.

    Les ministres de l'Ecologie, des Transports et de l'Agriculture, Delphine Batho, Frédéric Cuvillier et Stéphane Le Foll, avaient déjà amorcé le mouvement samedi après-midi dans un communiqué mais ils maintenaient la "nécessité de poursuivre le déroulement du projet de transfert de l'aéroport".

    MENACE POLITIQUE

    Ils y réitéraient les engagements pris pour respecter la biodiversité, ce qui entraînera un délai de six mois dans le début des travaux de défrichement, qui devaient commencer en janvier prochain, une première concession aux opposants.

    Jean-Marc Ayrault est allé beaucoup plus loin dans la soirée avec l'annonce d'une commission du dialogue.

    Sur le plan politique, les écologistes critiquaient de plus en plus un dossier qui devient brûlant pour la majorité.

    L'envoi d'un demi-millier de gendarmes pour empêcher les opposants d'occuper le site est "une façon de gouverner complètement archaïque", a estimé dans Libération de samedi le député européen écologiste, Daniel Cohn-Bendit.

    Pour lui, "la manière dont cela se passe à Notre-Dame-des-Landes rend de plus en plus difficile le maintien des écologistes au gouvernement", où le PS croit "que l'on peut piétiner et les écologistes et les enjeux écologistes".

    Europe Ecologie-Les Verts avait déjà déploré vendredi l'ampleur de l'intervention des forces de l'ordre et ce projet d'aéroport était resté un point de contentieux dans l'accord passé avec le Parti socialiste avant les élections législatives.

    Mais tout recul risque d'être exploité par l'opposition, le projet étant soutenu par l'UMP, le Parti communiste, les élus socialistes, et toutes les collectivités locales.

    La construction et la concession du futur aéroport ont été confiées au groupe Vinci, qui évalue son coût à 560 millions d'euros. Il en déboursera 320, le reste étant payé par l'Etat (125,5 millions d'euros) et les collectivités locales (115,5 millions d'euros).

    Jérôme Jolivet, avec Yves Clarisse à Paris


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  • Dernière modification : 23/11/2012  lien

    La police lance une opération d'évacuation du site de Notre-Dame-des-Landes

    La police lance une opération d'évacuation du site de Notre-Dame-des-Landes
    © AFP

    À la veille d'une nouvelle manifestation contre le projet du futur aéroport du Grand Ouest, les forces de l'ordre s'emploient à déloger les militants qui essaient de se réapproprier les lieux.

    Par Dépêche (texte)
     

    Le gouvernement a affiché vendredi sa détermination à faire "respecter la loi" en mobilisant 500 gendarmes pour déloger à l'aube des squatteurs opposés au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), près de Nantes, lors d'une opération émaillée d'affrontements entre forces de l'ordre et opposants.

    "Il est hors de question de laisser un kyste s'organiser, se mettre en place, de façon durable avec la volonté de nuire (...) Nous mettrons tout en oeuvre pour que la loi soit respectée, pour que les travaux puissent avoir lieu", a expliqué le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lors d'un déplacement à Lorient (Morbihan).

    L'opération, lancée moins d'une semaine après une manifestation géante de "réoccupation" de la zone réservée au futur aéroport et à la veille d'une nouvelle manifestation à Nantes, "vise à évacuer trois sites occupés illégalement: le Rosier, la Lande de Rohanne et la Châtaigneraie", a détaillé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

    Les autorités veulent permettre à l'aéroport du Grand Ouest de prendre ou reprendre possession des lieux et d'engager immédiatement des travaux de "déconstruction" des squats, "partout où cela sera légalement possible", a précisé le porte-parole. L'opération vise "la saisie et l'évacuation des matériaux, outils et matériels de chantier", a-t-il précisé.

    Pour le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, il s'agit aussi d'empêcher la constitution d'un "camp retranché" dans le bocage nantais.

    La Châtaigneraie et la Lande de Rohanne sont les lieux où les opposants avaient construit de nouvelles habitations samedi, lors d'une manifestation qui a réuni entre 13.500 et 40.000 personnes opposées au projet cher au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes.

    Dans la matinée, de vifs affrontements ont éclaté un peu partout sur la ZAD -zone d'aménagement différé, réservée à l'aéroport (1.650 hectares)- les opposants jetant des bouteilles et des cailloux en direction des forces de l'ordre, qui répliquaient avec des grenades et des bombes lacrymogènes, a constaté l'AFP.

    Un gendarme a été légèrement blessé à la main, un opposant atteint au pied, et deux journalistes TV légèrement blessés à la tête par des cailloux. Le terrain ne semblait pas maîtrisé par les gendarmes.

    "C'est la honte! Je suis en colère, je suis un citoyen de gauche, j'ai souvent voté PS et je ne le ferai plus comme beaucoup d'autres: la seule réponse à nos lettres à MM. Ayrault et Hollande, c'est les gaz lacrymogènes", s'étranglait un opposant.

    "Pris par surprise"

    "On va continuer, on ne fait que ça depuis six semaines, reconstruire après les démolitions", a indiqué à l'AFP Sophie, une occupante de la ZAD. "Dès qu'il y a expulsion, on réoccupe", a-t-elle insisté.

    "Les gens ne cèderont jamais face à ce projet d'aéroport, Valls a beau être déterminé, on l'est autant que lui, et il faut qu'il le sache", a lancé un autre opposant.

    Christelle, une habitante de la ZAD, a relevé que les gendarmes étaient intervenus "au niveau des nouvelles constructions, où pourtant ils auraient dû faire une procédure juridique avant d'intervenir car elles n'étaient pas sur une parcelle expulsable".

    "On a tous été pris par surprise", a témoigné Jérôme, autre occupant de la ZAD, affirmant que les gendarmes étaient intervenus dès le début avec des lacrymogènes au pied des cabanes construites dans les arbres de la forêt de Rohanne.

    L'opération a essuyé une salve de critiques de responsables écologistes. "C'est désolant", a jugé Jean-Philippe Magnen, porte-parole national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV). "C'est la réponse à la mobilisation citoyenne de samedi dernier. Monsieur Hollande a invoqué la force du droit mais c'est la force qui répond", a-t-il estimé.

    José Bové a appelé à "la mobilisation", réclamant à l'Etat la mise en place d'une médiation, tandis que le député EELV Noël Mamère se disait, sur BFM-TV, "accablé et révolté par l'attitude du gouvernement, parce qu'il répond par la force" après une manifestation "qui a rassemblé 40.000 personnes pacifiques non violentes".

    L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit remplacer celui de Nantes en 2017 et les premiers défrichements doivent débuter en janvier 2013.

                
    AFP


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  • Alès Inquiétude des apiculteurs face à la multiplication des nids de frelon asiatique

    T. Dg.
    22/11/2012, 08 h 33 | Mis à jour le 22/11/2012, 12 h 37   lien
    Gilbert Dumas, référant alésien pour les frelons, et René Malhautier avec un nid.
    Gilbert Dumas, référant alésien pour les frelons, et René Malhautier avec un nid. (D. R.)

    Les dégâts occasionnés par les frelons asiatiques sur les ruchers gardois sont de plus en plus importants, mettant l’avenir de la profession en danger. D’où la nécessité de repérer les nids et de donner l’alerte, ont rappelé les apiculteurs gardois lors de leur assemblée générale à Alès.

    C’est maintenant que les particuliers découvrent les nids de frelons asiatiques, avec les chutes des feuilles. Le premier cas gardois a été isolé en 2007 à Saint-Laurent-du-Minier avant de se propager dans tout le département. Les professionnels ont ainsi recensé 12 nids en 2010 puis 49 en 2011 et déjà 39 depuis le début de l’année. "C’est un insecte dangereux jusqu’à 4 ou 5 mètres de son nid. Le risque est grave pour les personnes allergiques", confie René Malhautier, responsable de la cellule frelons au syndicat des apiculteurs du Gard.

    Appelez le 18 pour une intervention gratuite

    L’assemblée générale du syndicat à Alès a été l’occasion de rappeler que le département est en pointe dans la lutte puisqu’une convention a été signée avec les sapeurs-pompiers. En cas de découverte d’un nid, il suffit d’appeler le 18. Six apiculteurs référents sont désignés par secteurs et interviennent gratuitement, avec l’aide des pompiers si besoin, pour neutraliser les frelons. Avec une canne télescopique, un produit est injecté dans le nid. L’opération se pratique à la tombée de la nuit pour que la majorité des frelons soient présents et que leur activité soit réduite et donc moins dangereuse.

     

    Les interventions se multiplient

    Ces dernières semaines, les interventions se sont multipliées, à Saint-Jean-du-Gard et Mialet mais aussi sur Alès, dans la région du Vigan où 11 nids ont été trouvés. "Il y en a beaucoup aussi dans les faubourgs de Nîmes qui sont très infectés. Mais les nids n’ont jamais été localisés", explique René Malhautier.

    Frédéric Chambon, apiculteur : "Aujourd’hui, 60 % du miel est importé"

    Lors de l’assemblée, les apiculteurs ont mis l’accent sur la mortalité des abeilles et la pénurie de récolte pour la quarantaine de professionnels gardois qui en vivent. La France consomme 40 000 tonnes de miel par an et n’en produit que 18 000 tonnes. "Il y a encore quelques années, la France était autonome. Aujourd’hui 60 % du miel est importé", regrette Frédéric Chambon, président du syndicat des apiculteurs du Gard.

    Une motion contre l'IGP

    Parmi les autres sujets abordés, une motion contre l’Indication géographique protégée a été adoptée et envoyée au ministre de l’Agriculture. Les bonnes relations avec les collectivités locales, notamment alésiennes, ont aussi été évoquées. "Alès a un projet d’installation de ruches et de sensibilisation auprès des enfants et du grand public", s’est réjoui Frédéric Chambon. Il est vrai que le métier du maire d’Alès, Max Roustan, était apiculteur.


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  • Accueil > Politique > Débat sur l'énergie : Colombani quitte le comité de pilotage

    Débat sur l'énergie : Colombani quitte le comité de pilotage

    Créé le 19-11-2012 à 21h36 - Mis à jour à 22h37

    La présence au sein du comité de deux partisans de l'atome avait poussé deux ONG à annoncer qu'elles ne participeraient pas au débat.

    Pascal Colombani, ex administrateur du Commissariat à l'énergie atomique, ne participera pas au débat du l'énergie. (WITT/SIPA)

    Pascal Colombani, ex administrateur du Commissariat à l'énergie atomique, ne participera pas au débat du l'énergie. (WITT/SIPA)
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    Le débat sur la transition énergétique s'annonce décidément bien compliqué à organiser : l'ex-patron du CEA Pascal Colombani, qui devait co-animer le débat, ce qui avait poussé deux ONG anti-nucléaires à boycotter l'événement, a annoncé lundi 19 novembre qu'il jetait l'éponge.

    "Faute du temps nécessaire à consacrer à ce projet ambitieux et capital pour l'avenir énergétique de la France, Pascal Colombani a le regret de décliner la proposition du Ministère de (...) l'énergie d'intégrer le Comité de pilotage sur la transition énergétique", a annoncé l'ex-responsable du CEA, dans une déclaration.

    Le 10 novembre, la ministre de l'énergie Delphine Batho avait annoncé que le comité de pilotage, qui sera chargé d'animer le débat sur la transition énergétique devant démarrer avant la fin du mois, comprendrait cinq "sages" et serait présidé par elle-même.

    Outre M. Colombani, qui est actuellement président du conseil d'administration de Valeo, elle avait cité l'ex-patronne d'Areva Anne Lauvergeon, l'ex-directeur de Greenpeace Bruno Rebelle, le climatologue Jean Jouzel, et la directrice de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) Laurence Tubiana.

    La présence au sein du comité de deux partisans de l'atome, l'ex-patronne d'Areva et M. Colombani, avait poussé deux ONG, Greenpeace et Les Amis de la Terre, à annoncer qu'elles ne participeraient pas au débat, et à réclamer une ouverture du comité à d'autres filières de l'énergie (renouvelables, efficacité énergétique).

    D'autres ONG, dont France Nature Environnement et la Fondation Nicolas Hulot, ont également fait part de leur mécontentement de la composition du comité de pilotage.

    Greenpeace reste sur ses gardes

    Interrogé par l'AFP, le directeur de Greenpeace France, Jean-François Julliard, a assuré que ce retrait ne changerait rien à la décision de son organisation de quitter le débat avant même qu'il ait commencé.

    "Cela ne change pas notre décision. Cela montre que même au sein du comité, les choses ne sont pas calées, que rien n'est prêt à une semaine du démarrage et c'est plutôt inquiétant", a-t-il dit, ajoutant que d'après lui, le renoncement de M. Colombani ne constitue "pas un choix du gouvernement de remettre en cause la composition du comité".

    Pour que Greenpeace revienne, "il faudrait qu'il y ait plus de changement, beaucoup plus d'éclaircissements sur l'organisation du débat, une remise en cause du comité de pilotage et pas seulement" le départ de Pascal Colombani, a-t-il souligné.

    "Dans le contexte actuel, je pense à Notre-Dame-des-Landes, tant qu'il n'y a pas de flexibilité là-dessus, nous n'avons aucune envie d'être associé à un débat organisé par le gouvernement", a-t-il conclu, en référence au projet de nouvel aéroport à Nantes, qui suscite de très fortes tensions à gauche.

    De son côté, le ministère a pris acte du retrait de l'ex-patron du CEA, tout en assurant que la préparation du débat suivait son cours, en concertation avec toutes les parties prenantes. 

    "La décision de Pascal Colombani est parfaitement respectable", a-t-on indiqué au ministère de l'Energie. "Le comité de pilotage a déjà commencé ses travaux pour que le débat commence dans les meilleurs délais. Il sera procédé à des ajustements en temps utile" et "la semaine va être consacrée à des échanges avec toutes les parties prenantes" du débat, notamment sur sa date de lancement, a-t-on ajouté de même source.

    Initialement prévu le 20 novembre, la première réunion du "parlement du débat", réunissant les six collèges de participants (Etat, ONG, entreprises, syndicats, élus locaux et parlementaires) a été repoussée à la semaine prochaine, à une date non encore arrêtée.


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  • OGM: Séralini publie une liste de soutien de 193 scientifiques internationaux

    Mis à jour le 16.11.12 à 21h24  
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    L'organisme de recherche sur les OGM dont le professeur Gilles-Eric Séralini est un membre-clé, le Criigen, a publié vendredi dans un communiqué une liste d'environ 190 noms de «scientifiques internationaux» de «33 pays» qui «apportent leur soutien» à l'étude controversée du chercheur. Ces personnes ont «témoigné de leur soutien à l'étude en envoyant une lettre souvent très argumentée, soit au Criigen, soit directement à la revue scientifique qui a publié l'étude» sur le maïs NK603 et le RoundUp, affirme l'organisme, dont l'eurodéputée Corinne Lepage est présidente d'honneur.

    En pièce jointe du communiqué envoyé par mail, le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) publie un document intitulé «soutien au Pr Séralini: 193 signataires de 33 pays» suivi d'une liste de noms et de centres de recherche. Ces «soutiens» s'ajoutent, écrit le Criigen dans son communiqué, à celui de 140 scientifiques de France, en faisant allusion au texte publié par lemonde.fr intitulé «Science et conscience». L'AFP a relevé trois noms en commun.

    «Les signataires du texte» publié par lemonde.fr «dont j'ai été l'initiateur mais dont plusieurs paragraphes ne sont pas de moi, désavouent une certaine manière de traiter Séralini. Une minorité de signataires pense que l'étude prouve la toxicité du NK603. Mais tous pensent que la non toxicité des OGM n'est pas prouvée et que les méthodes d'autorisation de mise sur le marché doivent être changées», a nuancé Pierre-Henri Gouyon, professeur au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, interrogé par l'AFP. «Il y a aussi des gens qui ont participé à la rédaction mais n'ont pas signé par crainte de conséquence pour leur carrière. J'ai moi-même conseillé à des gens qui attendait un poste de ne pas signer», a ajouté Pierre-Henri Gouyon.

    © 2012 AFP

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