• Baleines: Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd recherché par la police, se met en retrait de ses fonctions

    Mis à jour le 08.01.13 à 09h35    lien

    Le Canadien Paul Watson, fondateur de l'organisation de lutte contre la chasse à la baleine Sea Shepherd et recherché par Interpol, se met en retrait de ses fonctions au sein de l'organisation écologiste et de capitaine d'un bateau de la flotte pour des raisons légales. Watson est actuellement recherché par Interpol: arrêté en mai à l'aéroport de Francfort à la demande du Costa Rica qui l'accuse d'avoir mis en danger un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002, il avait échappé à la justice allemande et pris la fuite.

    Bob Brown à la barre

    Le militant écologiste, âgé de 62 ans, a démissionné de ses fonctions de président de Sea Shepherd (Berger des mers) aux Etats-Unis et en Australie. Pour des questions légales, il a également renoncé à son poste de capitaine du Steve Irwin, un bateau de la flotte qui harcèle les baleiniers japonais dans l'océan Austral. Ses fonctions au sein de Sea Shepherd ont été transférées à Bob Brown, un homme politique australien fondateur du parti des Verts. Le Steve Irwin sera désormais conduit par un marin indien, Siddharth Chakravarty, tandis que Watson restera à bord «pour rendre compte de la campagne». «Je suis très honoré de me mettre au service des baleines de l'océan Austral et de Sea Shepherd de cette manière», a déclaré Bob Brown, figure du mouvement écologiste en Australie.

    La décision de Watson a été prise pour des raisons légales, a expliqué Jeff Hansen, directeur de l'association pour l'Australie. «Nous voulons bien évidemment rester dans le cadre de la loi dans tout ce que nous entreprenons, et pour cela, Sea Shepherd Australia prend les commandes de cette campagne, et Paul démissionne du conseil de direction en Australie et aux Etats-Unis», a-t-il déclaré.

    Le «pirate écolo» embarqué pour une neuvième campagne

    Watson, surnommé le «pirate écolo», s'était enfui cet été d'Allemagne malgré une assignation à résidence. Il avait expliqué avoir mis quatre mois pour rejoindre l'Australie en traversant «deux océans et un nombre incalculable de rivières, franchissant trois chaînes de montagne, un désert, des lacs et des dizaines de villes». Il a ensuite embarqué à bord du Steve Irwin à Melbourne le 5 novembre pour prendre la tête de la 9e campagne de l'association, la plus ambitieuse de son histoire, avec quatre navires - dont le Brigitte Bardot - un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées. Sea Shepherd est une ONG consacrée à la protection des océans. Installée aux Etats-Unis, elle a été fondée en 1977, après le départ de Paul Watson de Greenpeace.

     

    avec AFP

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  • Société

    Plusieurs milliers de personnes au «festiZad» de Notre-Dame-des-Landes

    <time datetime="2013-01-06T19:15:07+01:00" itemprop="datePublished">6 janvier 2013 à 19:15  </time>lien

    Samedi à Notre-Dame-des-Landes, samedi 5 janvier.

    Samedi à Notre-Dame-des-Landes, samedi 5 janvier. (AFP)

    Le festival organisé par les opposants au projet d'aéroport se terminait dimanche soir.

    Le FestiZad, le festival organisé à Notre-Dame-des-Landes par les opposants au futur aéroport nantais, touchait à sa fin dimanche soir, les trois jours de concerts ayant été suivis sans incident notable par «plusieurs dizaines de milliers de personnes», selon les organisateurs, plusieurs milliers, selon les autorités.

    Depuis vendredi, «la fréquentation totale doit s’élever aux alentours de 30.000 personnes», a estimé auprès de l’AFP un «zadiste» chargé de la communication sur le festival.

    De leur côté, les gendarmes ont estimé samedi soir à environ 8.000 le nombre de personnes présentes depuis la veille, tandis que la préfecture de Loire-Atlantique en comptait au moins 5.000.

    La boue a quelque peu perturbé le festival dimanche, selon le zadiste. «Le sol a perdu de sa stabilité, a-t-il expliqué, nous forçant à démonter la scène principale. Le festival se poursuit sur une seule scène, comme prévu pour la journée de dimanche, mais plus petite» que celle envisagée, a-t-il dit.

    Les concerts programmés dans la nuit de samedi à dimanche se sont terminés vers 8 heures dimanche, tandis que le «scène techno» a baissé le rideau vers midi.

    Selon la préfecture de Loire-Atlantique, les secours ont procédé à neuf interventions, débouchant sur 5 hospitalisations, «dont trois pour des problèmes de consommation de substances».

    «Les gens sont en train de partir», avait indiqué en milieu d’après-midi le directeur de cabinet du préfet, Patrick Lapouze, qui a précisé que des contrôles routiers «ciblés alcoolémie et stupéfiants» seraient effectués par les forces de l’ordre. «Il ne faut pas que les gens repartent s’ils ne sont pas en état de conduire», a-t-il justifié.

    Patrick Lapouze a déploré «le manque total d’organisation», notamment en terme de parkings, rappelant en outre que c’est la préfecture qui avait organisé «le service médical sur le site».

    Au total, quatre chapiteaux – sur sept prévus – avaient été dressés sur la ZAD (zone d’aménagement différée, rebaptisée «zone à défendre» par les opposants), en dépit de l’interdiction de la préfecture. Un arrêté préfectoral avait interdit du 3 au 6 janvier le transport et l’installation sur la zone de «chapiteaux, tentes et autres structures itinérantes de plein air».

    La gendarmerie avait installé des barrages vendredi sur les principales voies d’accès au site, «pour garantir l’accès des secours», avait expliqué à l’AFP Patrick Lapouze. Mais les organisateurs du festival avaient accusé vendredi la préfecture de mettre «en danger des milliers de personnes».

    L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est destiné à remplacer en 2017 l’actuel aéroport de Nantes Atlantique. Sa concession a été confiée par l’Etat au groupe Vinci.

    Le projet, cher au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, suscite une très vive opposition. En novembre, une manifestation avait réuni entre 13.000 et 40.000 personnes.

    (AFP)


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    Les baleiniers japonais voguent vers l'Antarctique

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-12-28T08:22:25+01:00" itemprop="datePublished">28.12.2012 à 08h22</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-12-28T10:04:12+01:00" itemprop="dateModified">28.12.2012 à 10h04</time> lien

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    <figure class="illustration_haut">

    Un bateau de l'ONG Sea Shepherd s'approche d'un baleinier japonais, en février 2011.

    </figure>

    Une flotte baleinière japonaise a largué les amarres, vendredi 28 décembre, pour l'Antarctique où elle conduira sa campagne de pêche annuelle, malgré les menaces de l'organisation écologiste Sea Shepherd.

    "Le navire amiral, le Nisshin-Maru, a quitté aujourd'hui l'île d'Innoshima" dans l'ouest du Japon, a expliqué Junichi Sato, un responsable de Greenpeace au Japon. L'agence de presse Kyodo a rapporté pour sa part que trois autres navires baleiniers, partis du port de Shimonoseki (ouest), allaient rejoindre en mer le navire-usine.

    L'Agence de la pêche japonaise n'a pas souhaité confirmer ces informations à l'AFP. "Nous ne révélons pas la date de départ pour des raisons de sécurité", a indiqué un de ses responsables. Dans une déclaration préalable, elle avait indiqué que la flotte espérait pêcher jusqu'à 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d'ici au mois de mars.

    PROTÉGER LES BALEINES "AVEC NOS BATEAUX ET NOS VIES"

    La flotte nippone est attendue de pied ferme dans l'Antarctique par les militants de l'association de défense de la nature Sea Shepherd, installée aux Etats-Unis, qui ont promis de perturber au maximum ces opérations de chasse. Sea Shepherd a envoyé des bateaux dans la zone pour la neuvième fois, avec un déploiement record cette année : quatre navires, un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées.

    Il y a une dizaine de jours, une cour de justice américaine a interdit à Sea Shepherd de s'approcher "en aucune circonstance à moins de 500 mètres" des navires japonais quand ils naviguent en pleine mer. Mais l'ONG de Paul Watson, qui est recherché par Interpol, a maintenu son cap. "Ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctuaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies", a-t-elle répliqué.

    Lire  La justice américaine interdit à Sea Shepherd de harceler les baleiniers japonais

    DES GARDE-CÔTES À BORD DES BALEINIERS

    Les pays opposés à la pêche à la baleine ont appelé jeudi les militants écologistes à s'en tenir à des manifestations pacifiques et sans danger. L'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les Etats-Unis ont déclaré dans un communiqué commun qu'ils n'hésiteraient pas à faire respecter la loi en cas "d'activité illégale". La semaine dernière, les autorités japonaises ont indiqué que des garde-côtes seraient à bord des baleiniers nippons pour assurer la sécurité des Japonais face aux manœuvres de harcèlement de l'association écologiste.

    Le Japon pêche des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippons. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale. Tokyo souligne, en outre, que la pêche au cétacé fait partie intégrante de la culture japonaise.

    Sea Shepherd reproche aussi aux Japonais de chasser des dauphins, notamment dans la baie de Taiji, rendue célèbre par le documentaire oscarisé The cove, la baie de la honte. Remontée contre Tokyo, l'association a annoncé mi-décembre qu'elle soutenait Pékin dans la querelle sino-nippone sur la souveraineté d'îles de mer de Chine orientale, administrées par le Japon sous le nom de Senkaku, mais revendiquées par la Chine en tant que Diaoyu. "La mainmise du Japon sur ces îles conduirait au massacre de davantage de dauphins et baleines dans leurs environs", s'est inquiétée l'ONG.

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Marée noire aux Etats-Unis : Transocean prêt à débourser 1,4 milliard de dollars

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-01-03T20:05:51+01:00" itemprop="datePublished">03.01.2013 à 20h05</time> lien

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    <figure class="illustration_haut">  Le groupe est également prêt à plaider coupable d'infraction à la loi sur la propreté de l'eau. </figure>

    Le spécialiste suisse du forage pétrolier en haute mer Transocean a accepté de payer 1,4 milliard de dollars (1 milliard d'euros) aux Etats-Unis dans le cadre de poursuites liées à la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, a annoncé jeudi 3 janvier le département de la justice américain. Le groupe est également prêt à plaider coupable d'infraction à la loi sur la propreté de l'eau.

    Transocean était propriétaire de la plateforme Deepwater Horizon, située sur le gisement de Macondo et opérée par le groupe britannique BP, dont l'explosion en avril 2010 avait provoqué une catastrophe écologique. L'accord avec les autorités annoncé jeudi, qui doit encore être validé par un juge, prévoit le paiement de 400 millions de dollars (305 millions d'euros) d'amendes dans le cadre de la procédure criminelle, et d'un milliard de dollars (76 millions d'euros) supplémentaires pour solder en partie des procédures au civil, détaille le communiqué du ministère.

    Transocean avait déjà indiqué en septembre dans un avis boursier qu'il tentait de négocier un accord amiable à 1,5 milliard de dollars avec les autorités américaines dans cette affaire. BP avait également accepté mi-novembre de plaider coupable pour la marée noire et de payer plus de 4,5 milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) d'amende aux autorités américaines.

    </article>

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  • Menaces écologistes contre des baleiniers japonais en Antarctique

    28.12.2012 12:17lien

    Une flotte nippone, dont le navire amiral Nisshin Maru, ont quitté vendredi les ports pour se rendre en Antarctique. [ Junko SAKUMA  - Keystone]

    Une flotte nippone, dont le navire amiral Nisshin Maru, ont quitté vendredi les ports pour se rendre en Antarctique. [ Junko SAKUMA - Keystone]
    L'organisation de défense de la nature Sea Shepherd compte perturber au maximum la campagne de pêche à la baleine en Antarctique entamée vendredi par des chasseurs japonais.

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