• Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-02-12T23:29" itemprop="datePublished" pubdate=""> 12/02/2013 à 23:29</time> - Modifié le <time datetime="2013-02-12T23:31" itemprop="dateModified"> 12/02/2013 à 23:31</time>

    L'Institut de veille sanitaire rendra public mercredi ses conclusions concernant les cas de cancers liés à l'amiante.

    L'amiante causera encore des milliers de décès d'ici à 2030 en France

    L'amiante causera encore des milliers de décès d'ici à 2030 en France © Florence Durand / sipa

    • Par Rodolphe Baron

    La mortalité par cancer de la plèvre, un cancer étroitement lié à l'amiante, a commencé à décroître mais cette maladie devrait encore provoquer de 18.000 à 25.000 décès d'ici 2030, selon des projections rendues publiques mercredi par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Le pic des décès dûs au mésothéliome (cancer de la plèvre) aurait en fait déjà été atteint, selon des travaux réalisés par l'InVS en partenariat avec le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l'Inserm.

    Le niveau maximum de morts atteint en 2000

    Le niveau maximum de morts aurait été atteint au début des années 2000, avec 600 à 800 décès annuels chez les hommes et 100 à 200 chez les femmes. Jusqu'à présent, les experts s'attendaient à ce que le pic de mortalité masculine par cancer de la plèvre ne soit atteint que vers 2020-2030 avec un nombre annuel de décès compris entre 1.000 et 1.500.

    Au moins 80% des cas de cancers de la plèvre peuvent être directement attribués à l'exposition à l'amiante, qui est le seul facteur de risque avéré pour ce type de cancer. Celui-ci n'apparaît généralement qu'entre 30 et 45 ans après l'exposition à l'amiante, présente notamment dans les secteurs du bâtiment, de la construction navale ou de la chaudronnerie, ce qui complique le travail des chercheurs. Parmi les personnes qui ont été exposées professionnellement à l'amiante en France, les hommes sont largement majoritaires (83%), comme c'est le cas dans les autres pays industrialisés.

    Cancers broncho- pulomonaires

    Au delà du cancer de la plèvre, l'exposition à l'amiante peut également être à l'origine de cancers broncho-pulmonaires. "Il convient d'ajouter à ces estimations un nombre plus grand encore de décès par cancer broncho-pulmonaire, provoqués aussi par l'exposition passée à l'amiante" relève l'InVS.

    D'après un rapport d'information sénatorial datant de 2005, "35.000 personnes sont mortes, en France, d'une maladie de l'amiante, entre 1965 et 1995". A cette époque, le rapport anticipait "entre 50.000 et 100.000 décès attendus d'ici 2025".


    votre commentaire
  •  
    10 février 2013 - 17H23  lien

    Risques d'avalanches: 600 personnes évacuées dans les Hautes-Pyrénées

    Environ 600 personnes étaient en cours d'évacuation dimanche après-midi à Barèges, village des Hautes-Pyrénées, en raison des forts risques d'avalanche, a-t-on appris de source préfectorale.

    Environ 600 personnes étaient en cours d'évacuation dimanche après-midi à Barèges, village des Hautes-Pyrénées, en raison des forts risques d'avalanche, a-t-on appris de source préfectorale.

    AFP - Environ 600 personnes étaient en cours d'évacuation dimanche après-midi à Barèges, village des Hautes-Pyrénées, en raison des forts risques d'avalanche, a-t-on appris de source préfectorale.

    La décision d'évacuer ces 600 personnes, pour l'essentiel des touristes présents dans cette localité située à 1.250 m d'altitude, au pied du Pic du Midi, a été prise à titre préventif, a expliqué à l'AFP le directeur de cabinet du préfet, Philippe Marsais.

    La commune connaît un niveau d'enneigement exceptionnel et la météo prévoit de nouveaux épisodes neigeux dimanche et en début de semaine. Une reconnaissance par hélicoptère a permis de montrer dans la matinée que tous les couloirs d'avalanche étaient surchargés et que les râteliers de protection, les ouvrages destinés à retenir la neige, étaient saturés et en conséquence, inopérants.

    Le maire de la localité, qui compte quelque 230 habitants mais dont la population peut être augmente largement pendant la saison touristique, a réuni la commission de sécurité avant de prendre la décision d'évacuer les touristes ainsi qu'un certain nombre d'habitants exposés.

    Gendarmes, militaires et pompiers ont donc fait du porte-à-porte dans l'après-midi pour inviter les gens à partir par leurs propres moyens. Les routes d'accès à la commune sont praticables même s'il faut prévoir des équipements par endroits.

    Des bus ont été affrétés pour conduire les personnes ne disposant pas de moyens de transport jusqu'à la gare la plus proche, a ajouté M. Marsais.

    "Le risque va durer plusieurs jours", a-t-il souligné. "Autant faire rentrer les gens chez eux" d'autant que la station de ski de Barèges est fermée, a-t-il dit.

    D'après les gendarmes, une coulée de neige s'est produite sur la commune samedi soir.

    Selon le service de restauration des terrains de montagne, spécialisé dans l'analyse du risque en montagne, cité par le directeur du cabinet, il faut remonter à la fin du XIXe siècle pour trouver autant de neige sur le secteur.


    votre commentaire
  • Neige et verglas : 40 départements en alerte, 20% des vols annulés à Roissy

    Publié le 10.02.2013, 06h47 | Mise à jour : 11h37lien

    ILLUSTRATION. Vingt-neuf départements, dont ceux de la région parisienne, ont été placés en vigilance orange en raison d'un nouvel épisode de neige et de verglas attendu ce dimanche et prévu jusqu'à lundi après-midi annonce Météo France.

    ILLUSTRATION. Vingt-neuf départements, dont ceux de la région parisienne, ont été placés en vigilance orange en raison d'un nouvel épisode de neige et de verglas attendu ce dimanche et prévu jusqu'à lundi après-midi annonce Météo France. | AFP

    Zoom 1/2

    Onze nouveaux départements, situés dans l'Est du pays, ont été placés en vigilance orange ce dimanche par Météo-France, en plus des 29  déjà en alerte -dont ceux de la région parisienne- en raison d'un épisode de neige et de verglas prévu jusqu'à lundi soir.

    En revanche, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a estimé que, compte tenu d'un épisode neigeux «de plus faible intensité» sur la région parisienne, les restrictions de vols pouvaient être levées à l'aéroport d'Orly. En revanche, 20% des vols restent annulés pour la journée à Roissy.

    Les départements concernés par la vigilance orange sont, le Doubs, le Jura, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Saône-et-Loire, le Var et les Vosges, auxquels s'ajoutent ceux précédemment cités dont ceux de l'Île-de-, l'Aveyron, le Cantal, la Corrèze, la Gard, l'Hérault, la Lozère, l'Oise, le Pas-de-Calais, la Somme, l'Ain, l'Aisne, l'Ardèche, les Ardennes, la Côte-d'Or, la Drôme, l'Isère, la Marne, la Haute-Marne, le Nord, le Rhône et le Vaucluse.

    Météo France a annoncé un «nouvel épisode hivernal qui nécessite une vigilance particulière dans la mesure où ce type de phénomène est très perturbant pour de nombreuses activités économiques». Dans son bulletin de dimanche à 6 heures, Météo précisait qu'il neigeait faiblement dans le Massif Central et les régions avoisinantes, ainsi qu'en Normandie.

    La DGAC, qui avait fait réduire préventivement le trafic de 30% à Roissy et de 20% à Orly, a revu sa décision dimanche matin en levant les restrictions de vols à Orly et en laissant annulés 20% des vols à Roissy. La DGAC «recommande aux passagers de contacter leur compagnie aérienne.»

    En Île-de-France, Météo France prévoit une épaisseur de neige de un à trois centimètres, localement 5 cm dans le nord de la région. Le Plan neige ou verglas en Ile-de-France (PNVIF) est passé en niveau deux (niveau de veille renforcée) depuis samedi 20 heures, a annoncé la préfecture de police de Paris. La vitesse des véhicules de plus de 3,5 tonnes et ceux transportant des matières dangereuses est limitée à 80 km/h et les dépassements par ce type de véhicules interdits sur les axes du PNVIF.

    Sur l'Oise et la Somme 5 à 8 cm de neige sont attendus et sur le Pas-de-Calais 3 à 6 cm.

    Sur le sud du Massif central, les nouvelles chutes pourront atteindre 2 à 5 cm en plaine, 5 à 10 cm vers 500m d'altitude et localement jusqu'à 30 cm au-dessus de 1.000m.

    A Saint-Etienne, la rencontre des Verts contre Montpellier, comptant pour la 24e journée de L1, a été interrompue samedi en fin d'après-midi pendant une vingtaine de minutes en raison de fortes chutes de neige sur le stade Geoffroy-Guichard. Saint-Etienne a finalement battu Montpellier 4 à 1.

    Records de froid en Suisse. Le pays a connu sa nuit la plus froide depuis le début de l'hiver, la nuit dernière. Il a fait - 36 degrés à la Glattalp, au sud-est de Zurich, (SZ) et - 30,6 degrés à La Brévine, près de la frontière française, rapporte la Tribune de Genève.

    VIDEO. La leçon de conduite sur neige de Bernard Darniche

    VIDEO


    votre commentaire
  • Le changement climatique transforme en casino le marché des céréales

    Créé le 09/02/2013 à 11h04 -- Mis à jour le 09/02/2013 à 18h06   lien
    •  
    Un champ de maïs desséché au Kansas le 24 août 2012
    <aside>

    Un champ de maïs desséché au Kansas le 24 août 2012 John Moore afp.com

    </aside>

    L'agriculture a de tous temps été soumise aux caprices de la météo. Mais le réchauffement climatique et sa cohorte d'incidents extrêmes contribue à transformer le marché des céréales, désormais largement globalisé, en un investissement très spéculatif.

    Pour Michel Portier, directeur général du cabinet de conseil Agritel, le mauvais temps génèrerait 80% de l'instabilité des cours.

    A l'heure du changement climatique, "les années normales n'existent plus", constate Pierre du Peyroux, consultant de la société de conseil Horizon Soft Commodities. Et "la mondialisation de l'information relaie tout événement climatique sur les marchés" céréaliers et affecte les cours, souligne-t-il.

    Les courtiers parlent d'un "weather market", une situation où la tendance du marché est dictée par les fluctuations de la météo.

    Ce marché du mauvais temps est particulièrement important en hiver et en été dans l'hémisphère nord, et de la mi-octobre à la fin du mois de février dans l'hémispère sud.

    "Il faut une compétence d'agronome pour évaluer le degré de gravité d'un incident météorologique sur le stade de développement d'une plantule" de blé, de maïs ou de soja, reprend Michel Portier qui regarde aussi de près les bilans mondiaux que dresse chaque mois le Département américain de l'Agriculture (USDA).

    "Si la météo réduit la production dans un bilan déjà extrêmement tendu, le +weather market+ aura un impact fort". D'autant plus quand le climat frappe un acteur majeur du marché.

    -- Etats-Unis et Argentine en première ligne face à la sécheresse --

    Aux Etats-Unis, premier producteur mondial de maïs, les températures record de juillet 2012, inédites depuis le début des relevés météorologiques en 1895, ont endommagé les récoltes, les faisant chuter de 100 millions de tonnes (Mt) par rapport aux projections des analystes, à environ 273 Mt.

    Aujourd'hui la sécheresse continue d'affecter le Colorado, le Kansas et l'Oklahoma. Ces Etats fournissent près de 45% du blé de qualité "Hard Red Winter", le plus consommé aux Etats-Unis et aussi le plus exporté, qui se récolte à l'été en même temps que le blé européen.

    "Jamais les notations de cultures n'ont été aussi mauvaises dans ces Etats", prévient Paul Gaffet, analyste à Offre et demande agricole.

    Le Kansas qui produit 22% du blé d'hiver faisait figure fin janvier de très mauvais élève, avec 39% des cultures jugées "mauvaises à très mauvaises", contre 12% en 2012 et 19% en moyenne quinquennale.

    "La situation peut encore s'inverser au printemps", mais la récolte est d'ores et déjà attendue de moyenne à faible", ajoute-t-il.

    Les agriculteurs américains pourraient même abandonner plus du quart des cultures de blé d'hiver, prévoyait en décembre un analyste de Plains Grains, une situation qui ne s'est produite que deux fois depuis 1920, selon des données de l'USDA.

    Les regards sont aussi tournés vers l'Argentine, où le déficit hydrique affecte près de la moitié des cultures de maïs: les plants qui entrent en période de floraison ont un besoin absolu d'eau, sous peine de crever sur pied.

    "Une fenêtre de précipitations entre le 10 et le 25 février est absolument nécessaire" pour le soja argentin, prévient également le directeur d'Agritel. "Dans un mois, il sera trop tard."

    La Russie, un des premiers exportateurs mondiaux de blé, a été confrontée en 2010 à une sécheresse et une canicule sans précédent, faisant chuter sa production de céréales de plus de 35 Mt, pour la ramener à 60 Mt, et l'obligeant à imposer un embargo sur les exportations jusqu'en juillet 2011.

    Cet embargo avait alors favorisé une flambée des cours du blé sur les marchés mondiaux dans les semaines qui suivirent.

    © 2013 AFP

    votre commentaire
  • Neige: Vigilance orange dans 17 départements

    Créé le 09/02/2013 à 17h42 -- Mis à jour le 09/02/2013 à 17h49  lien
    •  
    Des avions sous la neige à l'aéroport de Roissy le 20 janvier 2013
    <aside>

    Des avions sous la neige à l'aéroport de Roissy le 20 janvier 2013 Mehdi Fedouach afp.com

    </aside>

    SOCIETE - Les vols seront réduits dimanche à Roissy et à Orly...

    Dix-sept départements, dont l'Ile-de-France, ont été placés en vigilance orange ce samedi après-midi en raison d'un nouvel épisode de neige et de verglas attendu en fin de journée et prévu jusqu'au lundi matin, provoquant la réduction des vols prévus dimanche à Roissy et à Orly.

    La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a ainsi demandé aux compagnies aériennes de réduire dimanche de 30% leur programme de vols à Roissy et de 20% à Orly. La DGAC «recommande aux passagers aériens de contacter leur compagnie aérienne. Par ailleurs, concernant les accès aux aéroports, et la circulation en région parisienne de façon générale, qui risque d'être difficile, il est important de se renseigner avant d'envisager un déplacement», prévient-elle dans ce communiqué. Dans le cadre de leur plan d'action hivernal, les aéroports de Roissy et d'Orly, les deux plus importants aéroports français, disposent de 213 engins de déneigement, selon Aéroports de Paris. Pour dégivrer les avions, 2.940 m3 de glycol ont par ailleurs été stockés, «soit une autonomie de 10 jours d'opérations en cas de forte intensité hivernale».

    «Nouvel épisode hivernal»

    Dans son bulletin de 16H00, Météo France a annoncé un «nouvel épisode hivernal qui nécessite une vigilance particulière dans la mesure où ce type de phénomène est très perturbant pour de nombreuses activités économiques». En Ile-de-France, quelques centimètres de neige sont possibles dès la nuit prochaine. Dans la journée de demain dimanche ces chutes perdureront, mêlées à de la pluie. Les dix-sept départements sont, en plus de ceux de l'Ile-de-France, l'Aveyron, le Cantal, la Corrèze, le Gard, l'Hérault, la Lozère, l'Oise, le Pas-de-Calais et la Somme.

    Par ailleurs, le Plan neige ou verglas en Ile-de-France (PNVIF) passera en


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique