-
Par marialis2.2 le 30 Juin 2015 à 16:07
Tunnel sous la Manche : pas d'Eurostar
"jusqu'à nouvel ordre"
<time datetime="2015-06-30T15:21:51Z" itemprop="datePublished">Publié à 15h21, le 30 juin 2015</time><time datetime="2015-06-30T15:57:58Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 15h57, le 30 juin 2015</time>
<figure>
Cette annonce d'Eurostar mardi intervient en raison du blocage du tunnel sous la Manche par les marins en colère de la Scop SeaFrance.
Les trains Eurostar reliant Bruxelles à Londres et Paris à Londres ne circulent plus "jusqu'à nouvel ordre" mardi en raison du blocage du tunnel sous la Manche par les marins en colère de la Scop SeaFrance, a indiqué Eurostar dans un communiqué.
Les marins brûlent des pneus et tentent de démonter les rails. "Suite à la décision d'Eurotunnel de suspendre le trafic dans le tunnel sous la Manche, les trains Eurostar ne circuleront plus jusqu'à nouvel ordre aujourd'hui, mardi 30 juin", indique la société dans un communiqué, qui recommande aux voyageurs de ne pas se rendre dans les gares. Des marins de la Scop SeaFrance, qui exploite la compagnie MyFerryLink, bloquaient de nouveau mardi le tunnel sous la Manche. Après avoir enflammé un tas de pneus sur les voies, à environ 300 mètres de l'entrée du tunnel, des marins, qui sont environ une trentaine, tentaient de démonter les rails.
Nouvelles tensions, une semaine après. Ces tensions entre marins et Eurotunnel interviennent une semaine seulement après un premier blocage. Mardi 23 juin, "il y a eu une intrusion de personnes en grève du port qui sont rentrées dans notre terminal, se sont mises sur les voies et ont fait brûler des pneus", a expliqué Eurotunnel. Les quelque 200 marins présents sur place avaient ensuite été délogés par des CRS. Le trafic, lui, avait repris le lendemain matin.
MyFerryLink bien embourbé. Le contrat de MyFerryLink avec Eurotunnel arrive à son terme le 2 juillet. Le gestionnaire du Tunnel sous la Manche a annoncé fin mai qu'il ne renouvellerait pas le contrat avec MyFerryLink pour ne pas mettre en péril son activité principale, la gestion du Tunnel. Fondée par les anciens salariés de SeaFrance et donc doté d'un capital limité, la Scop MyFerryLink loue ses anciens navires à Eurotunnel. L'abandon de ce dernier la prive donc de son outil de travail, et l'oblige à trouver un nouveau partenaire prêt à conclure le même type de contrat, voire à chercher un repreneur. Et pour ne rien arranger, la Scop et ses 577 salariés sont empêtrés dans des conflits internes...
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 27 Juin 2015 à 00:22<article><header>
La Grèce rejette la dernière proposition de ses créanciers
D'après une source gouvernementale grecque, les propositions de l'UE et du FMI contiennent des mesures "récessives". Le programme de financement sur cinq mois est aussi jugé "tout à fait insuffisant".
</header>Angela Merkel et Alexis Tsipras le 23 mars 2015 à Berlin. (TOBIAS SCHWARZ / AFP)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"><header>Partager</header> </section></aside></article><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">
À lire aussi
- Grèce: le compte à rebours en 4 dates clés
- FMI: Christine Lagarde prête à "considérer" un deuxième mandat
- Grèce: fin de l'Eurogroupe sans l'once d'un accord
Le dernier plan de renflouement proposé à la Grèce par ses créanciers (UE et FMI), en échange de réformes et d'efforts budgétaires, "ne peut être accepté" car il contient des mesures "récessives" et un programme de financement sur cinq mois "tout à fait insuffisant", a déclaré vendredi 26 juin une source gouvernementale grecque. "La proposition des institutions (UE, FMI) au gouvernement grec était de légiférer immédiatement sur des mesures profondément récessives (...) en tant que condition d'un financement sur cinq mois, cependant tout à fait insuffisant", déplore dans une note le gouvernement grec.
Une offre, prévoyant une prolongation de cinq mois du programme d'aide dont bénéficie la Grèce et un paquet d'au moins 12 milliards d'euros à verser en quatre temps jusqu'en novembre, a été faite par les Européens et le FMI, selon un document qui a fuité vendredi. La note du gouvernement grec confirme le détail de cette proposition qui prévoit notamment de verser à Athènes 1,8 milliard d'euros en urgence, moyennant un vote du Parlement grec, pour éviter le défaut de paiement au 30 juin, date à laquelle la Grèce doit rembourser un prêt de quelque 1,5 milliard d'euros au Fonds monétaire international.
Vers un nouveau mémorandum?
Une partie des 12 milliards serait ensuite versée en fonction de la mise en oeuvre concrète des mesures votées. "Il est évident que la proposition des institutions, même sans prendre en compte les mesures récessives et socialement destructrices qu'elle prévoit, laisse un important trou de financement pour la période d'extension de cinq mois (du programme d'aide, ndlr) et, encore plus inquiétant, mènerait à une nouvelle négociation difficile, et un nouveau mémorandum (d'austérité, ndlr) à la fin de l'année", affirme cette source gouvernementale.
(avec AFP)
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 24 Juin 2015 à 17:15
La Hongrie renonce à suspendre un règlement européen clé sur les migrants
Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-06-24T15:06:07+02:00" itemprop="datePublished">24.06.2015 à 15h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-24T15:31:03+02:00" itemprop="dateModified">24.06.2015 à 15h31</time>
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> </figure>
Il n’aura fallu que vingt-quatre heures pour que la Hongrie fasse marche arrière. Sous la pression de l’Union européenne (UE) et de l’Autriche, le gouvernement de Viktor Orban a annoncé, mercredi 24 juin, qu’il revenait sur la suspension unilatérale, annoncée la veille, d’un règlement européen-clé sur les migrants. Selon un communiqué de la diplomatie hongroise, le ministre des affaires étrangères, Péter Szijjarto, s’est entretenu avec son homologue autrichien, Sebastian Kurz, à propos du règlement Dublin III et l’a « informé que la Hongrie ne suspendait aucune règle de l’Union européenne ».
Budapest avait officiellement annoncé mardi soir 23 juin la suspension de Dublin III.
Ce document dispose qu’une demande d’asile doit être examinée par le premier Etat européen dans lequel le migrant est arrivé. Celui-ci est susceptible d’y être reconduit s’il le quitte ensuite. Concrètement, la suspension de cette convention aurait permis de refuser que soient reconduits en Hongrie des personnes venant du pays et interpellés ailleurs, notamment en Autriche ou en Allemagne. « La barque est pleine, nous avons dépassé les limites de nos capacités d’accueil des réfugiés », avait expliqué le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs.Lire aussi : Bruxelles somme la Hongrie de s’expliquer sur l’accueil des demandeurs d’asile
Vienne avait jugé mercredi matin la suspension « inacceptable », et menacé Budapest de « conséquences ». La Commission européenne avait, elle, demandé « une clarification immédiate sur la nature et l’étendue [du] problème technique » invoqué par la Hongrie pour justifier la suspension du règlement.
Budapest demande de la « patience » à ses voisins
Selon le communiqué de Budapest, le ministre hongrois demande à présent à son voisin autrichien de la « patience » avant de reconduire de nouveaux réfugiés vers son territoire. De même source, MM. Szijjarto et Kurz seraient tombés d’accord pour demander à l’UE « une attention accrue à la route des Balkans occidentaux empruntée par les réfugiés clandestins ».
Selon l’agence européenne Frontex, cet itinéraire emprunté par les personnes qui fuient la guerre en Irak, en Syrie, en Afghanistan et dans plusieurs pays africains, est celui qui connaît la plus forte augmentation de fréquentation depuis le début de l’année. Entre janvier et mai, plus de 50 000 migrants y ont été repérés, soit une hausse vertigineuse de 880 % par rapport à 2014.Au Parlement hongrois, le gouvernement a également recommandé la « patience » à ses partenaires européens : « La Hongrie respecte le règlement de Dublin, mais en même temps demande une patience technique avant de pouvoir accueillir d’autres réfugiés clandestins. Nous avons besoin d’élargir nos capacités d’accueil. »
Lire aussi : Schengen : la tentation des frontières
La décision de suspendre ce règlement européen, annoncée mardi, intervenait mardi moins d’une semaine après celle de construire sur la frontière séparant la Hongrie de la Serbie, dans le sud du pays, une clôture de sécurité de mètres de haut et 175 kilomètres de large. Budapest espère que ce mur va diminuer drastiquement le flot de réfugiés, comme cela a été le cas à la frontière grecque et à la frontière bulgare.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 22 Juin 2015 à 19:34
Grèce : l’Eurogroupe considère
qu’« il y a encore du travail à faire »
avant un accord
Le Monde.fr | <time datetime="2015-06-22T15:24:40+02:00" itemprop="datePublished">22.06.2015 à 15h24</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-22T18:36:59+02:00" itemprop="dateModified">22.06.2015 à 18h36</time> | Par Jean-Baptiste Chastand (envoyé spécial Bruxelles) et Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen)
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px">« Il y a de bonnes bases ». « Mais il y a encore du travail à faire ». La nouvelle réunion de l’Eurogroupe, qui rassemble les ministres des finances de la zone euro, lundi 22 juin à mi-journée à Bruxelles, n’aura duré qu’une heure et demi, et n’aura pas débouché sur grand-chose d’autre que ce constat, pas forcément pessimiste, mais pas non plus annonciateur d’un accord. A ce stade tout du moins.
En réalité, il n’y avait pas matière à discuter au cours de cette réunion préalable au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, lundi soir. Les propositions faites par le gouvernement grec dimanche soir n’avaient en effet pas été complètement examinées par les experts des créanciers de la Grèce (Fonds monétaire international, Commission européenne, Banque centrale européenne). Les 19 ministres de la zone euro se sont contentés d’appeler les négociateurs à travailler encore plus vite pour pouvoir trouver un accord final.
Lire aussi notre minute par minute consacré au sommet européen extraordinaire
« Faire les calculs »
« Il y a eu deux versions [des propositions grecques], une tard le soir et une tôt ce matin, on aurait aimé avoir les propositions plus tôt. Il n’y a pas d’accord pour l’instant. Il va falloir travailler sur ces propositions, faire les calculs », a expliqué Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe.
Une source européenne a précisé que « l’état d’esprit était à la frustration au sein de l’Eurogroupe, les ministres des finances n’ayant pas eu le temps de discuter des propositions grecques ». Toutefois, la Commission européenne « semble en être satisfaite, le FMI aussi », précise cette source.
Lire aussi : Jour J pour la Grèce et la zone euro
M. Dijsselbloem a ajouté que, si nécessaire, l’Eurogroupe se réunirait à nouveau dans la semaine. Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission européenne chargé des questions sur l’euro, a été un peu plus catégorique en évoquant un nouveau rendez-vous dans le courant de la semaine.
Propositions « consistantes »
Le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici a évoqué « une base solide et bienvenue », tout en ajoutant lui aussi : « mais nous sommes encore à la recherche d’un accord ». M. Dijsselbloem a confirmé la tenue d’un sommet spécial zone euro lundi soir, alors que la rumeur avait couru, un peu plus tôt dans l’après-midi, que celui-ci serait annulé.
Des sources européennes proches des discussions estimaient en fin de matinée lundi, que les Grecs avaient fait des propositions substantielles et que les parties étaient « tout près d’un accord. »
« Nous sommes dans la recherche d’un accord, nous y sommes presque. Les Grecs ont enfin envoyé un document qui ressemble à ce que les institutions réclament depuis des semaines, avec des propositions consistantes. On se rapproche sur les cibles budgétaires et il y a eu des propositions sur la fiscalité des entreprises. On verra quel message politique les chefs d’Etat donneront ce soir. »
Définir « les priorités »
Deux autres sources précisent que les discussions portent sur les « priorités » : c’est-à-dire « quelles réformes M. Tsipras [est capable] de mettre en œuvre en premier. » « C’est une question essentielle », ajoute l’une de ces personnes qui ne souhaitent pas être citées.
Par ailleurs, « la question de la dette est dans toutes les têtes. On sait tous que pour qu’il y ait un accord, les Grecs veulent un engagement sur la dette. Mais l’état d’esprit des ministres des finances n’est pas encore très favorable », ajoute une autre personne au fait des négociations.
Elle précise que « sur la question de l’extension du deuxième plan d’aide, cela n’a pas été discuté à cet Eurogroupe, mais on sait tous qu’il faudra une extension. Et cela devra être décidé au prochain Eurogroupe ».
Le sommet des dirigeants de la zone euro de ce soir devrait surtout servir à constater que les parties sont maintenant proches de cet accord. Il s’agirait de ce moment politique important que le premier ministre grec, Alexis Tsipras réclame depuis le début du bras de fer avec les créanciers du pays, en février.
<aside class="fenetre">Les Bourses européennes clôturent en forte hausse, portées par l’optimisme sur la Grèce
Les signaux positifs en provenance de Bruxelles concernant les négociations sur la Grèce ont euphorisé les places boursières européennes, qui ont clôturé en forte hausse, lundi soir. La progression la plus sensible a été observée à Athènes, où la Bourse a terminé en hausse de 9 %. La Bourse de Paris a elle fait un bond de 3,81 %, tout comme celle de Francfort. La Bourse de Londres a elle aussi profité de ce mouvement généralisé d’optimisme, terminant en hausse de 1,72 %, profitant d’un mouvement généralisé d’optimisme sur les chances de parvenir à un accord avec la Grèce.
-
Journaliste au desk Europe Suivre Aller sur la page de ce journaliste Suivre ce journaliste sur twitter
-
Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen)
Correspondante à Bruxelles
votre commentaire -
-
Par marialis2.2 le 21 Juin 2015 à 23:07
Grèce: Tsipras défend une nouvelle offre d'accord auprès des créanciers avant un sommet crucial
AFP le <time datetime="2015-06-21T07:54:49+02:00" itemprop="datePublished">21/06/2015 à 07:54</time>, mis à jour à 22:10Alexis Tsipras salue des personnes qui l'attendaient à la sortie du siège du gouvernement le 21 juin 2015 à Athènes ( IN TIME NEWS/AFP / COSTAS BALTAS )Le Premier ministre grec Alexis Tsipras multiplie les contacts avec les dirigeants européens et les créanciers de la Grèce pour défendre les nouvelles propositions d'Athènes avant un sommet de la zone euro crucial pour éviter au pays un défaut de paiement aux conséquences imprévisibles.
Un rendez-vous test attend Alexis Tsipras lundi avant le sommet prévu en début de soirée: une réunion a été convoquée par le président du Conseil européen Donald Tusk avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le président de la BCE Mario Draghi, et le chef de l'Eurogroupe (ministre des Finances de la zone euro) Jeroen Dijsselbloem.
Un drapeau grec flotte sur l'Acropole, l5 juin 2015 à Athènes ( AFP/Archives / ANGELOS TZORTZINIS )Une réunion des ministres des Finances de la zone euro est également prévue dans la journée et sans avis positif sur les propositions grecques lors de ces deux sessions de négociations, les chances sont faibles que le sommet des dirigeants de la zone euro permettre un dénouement devenu urgent.
Sans décision sur le déboursement d'une tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros, Athènes à court d'argent risque de ne pouvoir honorer le 30 juin un remboursement de 1,5 milliard d'euros au FMI, un scénario aux conséquences imprévisibles.
La possibilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro, même si ce processus inédit n'a rien de mécanique en cas de défaut, est désormais évoquée ouvertement.
Le ministre français des Finances, Michel Sapin, s'est inquiété, dans une interview dimanche, de cette "zone inconnue".
La Grèce et ses créanciers ( AFP / T. Eberding )L'accélération des retraits des épargnants au cours des derniers jours renforce les craintes pour le système bancaire grec, même s'il est soutenu par le financement d'urgence de la Banque centrale européenne (BCE).
Celle-ci se réunit de nouveau lundi matin à ce propos et pourrait, pour la troisième fois en moins d'une semaine, augmenter cette aide afin de faire face à de nouveaux retraits massifs attendus lundi.
- "Folie" et "bon sens" -
Si rien n'a filtré officiellement du contenu des propositions grecques soumises ce week-end, le Premier ministre italien Matteo Renzi a estimé dimanche que "toutes les conditions "étaient réunies" pour un accord "gagnant-gagnant".
Alexis Tsipras s'est déjà entretenu dimanche au téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le patron de la Commission Jean-Claude Juncker. Il sera à Bruxelles dès dimanche soir.
Le ministre du budget Dimitris Mardas a affirmé à la télévision publique ERT que salaires et retraites pourraient être payés fin juin, mais sans s'engager sur le remboursement au Fonds monétaire international (FMI).
Matteo Renzi (d) et François Hollande lors d'une conférence de presse conjointe le 21 mai 2015 à l'Exposition universelle de Milan, dans le nord de l'Italie ( AFP / OLIVIER MORIN )Le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) affirmait pour sa part dimanche que ni le versement au FMI ni les dépenses intérieures ne pourraient être assurés.
Dans une tribune publiée par le journal, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a appelé Mme Merkel à faire preuve de responsabilité face à un "choix décisif".
"Ce serait de la folie que d'entrer, pour deux ou trois milliards de différence (entre Athènes et ses créanciers, ndlr) dans ces eaux troubles et de prendre de tels risques pour l'Eurozone et la Grèce", a estimé Louka Katseli, présidente de la Banque nationale de Grèce (BNG), sur la BBC, pariant sur la victoire du "bon sens".
- Avec ou sans FMI -
Le gouvernement grec est prêt à des ajustements, suggérait samedi le ministre d'Etat Alekos Flambouraris, proche de M. Tsipras, évoquant l'accélération des suppressions de pré-retraites et la baisse de l'un des seuils de taxation des entreprises.
Mais la Grèce restera intransigeante sur plusieurs points, a signifié le ministre d'Etat, Nikos Pappas, l'un des chefs de file de la négociation, dans le journal Ethnos dimanche: "rétablissement du droit du travail, pas de baisse des salaires et des retraites, plan stratégique exhaustif sur le problème de la dette".
Athènes voudrait un accord qui apporte "une solution définitive", selon le Premier ministre, plutôt que provisoire avec déboursement partiel d'argent pour passer le cap du 30 juin et extension du plan d'aide, qui seraient suivis d'autres négociations laborieuses.
Alexis Tsipras (g) discute avec Angela Merkel (2e g) et François Hollande (d), le 10 juin 2015 à Bruxelles ( BUNDESREGIERUNG/AFP/Archives / GUIDO BERGMANN )En cas d'extension du programme, la poursuite de l'assistance du FMI, aux côtés de l'Union européenne (UE) et de la Banque centrale européenne (BCE), n'est pas souhaitable, a estimé Nikos Pappas, invoquant "l'objectif unilatéral et pas du tout européen" de l'institution de Washington.
Des manifestations contre l'austérité et en soutien à la Grèce se sont tenues dans plusieurs villes européennes ce weekend. A Athènes en fin de journée, au moins 7.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées devant le parlement pour dire leur refus de nouvelles mesures de rigueur et soutenir le gouvernement.
Manifestation de solidarité avec la Grèce, le 20 juin 2015 à Marseille ( AFP / BERTRAND LANGLOIS )"Je veux que notre Premier ministre sache que nous sommes avec lui", a déclaré une manifestante Dimtra Skiahou, une quinquagénaire travaillant dans le secteur privé.
"Nous n'en pouvons plus de cette situation. Pas seulement à cause de la violence économique qu'ils (les créanciers, ndlr) nous infligent, mais à cause aussi de la violence psychologique qu'ils nous ont fait traverser", ajoutait-elle.
Copyright © 2015 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique